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"J'étais certaine de mourir cette nuit-là": Kim Kardashian témoigne en larmes au procès de son braquage

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La star américaine, présente au palais de justice de Paris pour le procès de son braquage survenu il y a neuf ans, est revenue sur les événements.

Une nuit infernale. Présente au palais de justice de Paris pour le procès de son braquage, survenu il y a neuf ans dans la capitale française, la star américaine Kim Kardashian a livré un récit glaçant des événements. La voix entrecoupée de sanglots, la vedette de télé-réalité s'est remémorée l'attaque dont elle a été victime dans la nuit du 2 au 3 octobre 2016, dans un hôtel de luxe du VIIIe arrondissement de Paris.

"J'étais certaine de mourir cette nuit-là", a déclaré à la barre la femme d'affaires, qui venait de raconter comment elle avait supplié ses agresseurs de l'épargner.

"J'ai dit: 'Ils peuvent tout prendre mais il faut que je puisse rentrer chez moi, j'ai des bébés s'il vous plaît'", a poursuivi la star de 44 ans, mère de quatre enfants qu'elle a eu avec le rappeur Kanye West.

Avant qu'elle soit ligotée et bâillonnée, l'un de ses agresseurs s'est baissé vers elle et lui a dit: "shhh and you're okay", (chuut et tout ira bien, ndlr), a-t-elle poursuivi. "Ma nuisette est tombée à ce moment-là, je me suis retrouvée nue, c'est là que je me suis dit que j'allais me faire violer. L'un des deux (braqueurs) m'a encore plus entravée en mettant du scotch sur les câbles de serrage. L'autre me braquait toujours avec son arme."

"Agrippée nue et traînée dans la salle de bain"

"Il y en avait un plus petit, qui n'était pas armé, c'est lui qui m'a ligotée et qui me disait que si je me taisais, ça se passerait bien. Il me chuchotait à l'oreille de me taire, il se comportait presque comme un père de famille. Puis c'est lui qui m'a agrippée nue finalement et m'a traînée et jetée dans la salle de bains."

"Le deuxième, plus grand et massif, était celui avec une arme. Je me souviens m'être dit qu'il fallait que je les dévisage pour retenir des détails si je survivais, mais l'instant d'après je pensais à mes proches et je paniquais. Et puis il faisait assez obscur, on ne voyait pas forcément bien."

"J'ai pensé à ma petite soeur, je me disais qu'elle allait retrouver mon corps par terre, et qu'elle garderait cette image pour toujours. J'ai prié pour mes proches."

"J'ai fini par ramper jusqu'au lavabo"

"Ce que vous dites à la cour, c'est que vous avez vraiment pensé mourir ce soir-là?", lui a alors demandé le président de la cour d'assises. "Oui, j'étais certaine de mourir cette nuit-là. À ce moment-là, l'un des deux m'a tiré et porté, j'ai senti qu'il hésitait, puis il m'a jetée au sol dans la salle de bains et ils sont partis."

"Je me demandais s'ils allaient revenir. Finalement, j'ai fini par ramper jusqu'au lavabo en marbre, j'ai frotté mes mains sur le metal et je me suis détachée les mains. Ma bouche était toujours bâillonnée, mes chevilles liées."

Ils sont à dix, neuf hommes et une femme, à comparaître à la Cour d'assises de Paris, soupçonnés d'avoir pris part, de près ou de loin, à ce braquage durant lequel Kim Kardashian a perdu neuf millions d'euros de bijoux.

Alexandra Gonzalez, Mélanie Bertrand et Benjamin Pierret avec AFP