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Carlton de Lille - DSK: "Je n'ai jamais su qu'il y avait des prostituées"

DSK à son arrivée au tribunal, mardi.

DSK à son arrivée au tribunal, mardi. - Philippe Huguen - AFP

Dominique Strauss-Kahn, poursuivi pour proxénétisme aggravé, va être entendu durant trois jours devant le tribunal correctionnel de Lille. Suivez ici en direct l'audience du jour.

DSK savait-il que les femmes qu'il rencontrait étaient des prostituées? La question est au coeur des débats ce mardi, alors que Dominique Strauss-Kahn a été appelé pour la première fois à s'exprimer à la barre devant la cour, réunie pour le procès du Carlton de Lille. L'ancien directeur du FMI encourt dix ans de prison et 1,5 million d'euros d'amende pour proxénétisme aggravé. Suivez ici en temps réel les auditions du jour.

>> Cet article live est désormais terminé. Cliquez-ici pour retrouver les temps forts de la journée, avec notre synthèse.

18h35 - L'avocat du Mouvement du Nid voit déjà une victoire dans ce procès

DSK "a admis que ces filles pouvaient avoir une perception différente de la sienne" au cours de cette première journée d'audition, s'est félicité l'avocat Olivier Daoud de l'association du Mouvement du Nid, l'une des parties civiles dans cette affaire. 

Pour ce dernier, la tenue de ce procès est déjà une victoire en tant que telle. "Il y a une petite avancée en direction de ces jeunes femmes prostituées", a-t-il ajouté. "C'est un procès qui permet, je pense, d'établir une bonne fois pour toute que la prostitution n'est pas un mal nécessaire, qu'il faut poursuivre et punir le proxénétisme et qu'il n'est peut-être pas tout à fait normal d'offre des femmes en cadeau. De ce point de vue là, j'estime déjà que ce procès est une victoire."

18h33 - Très rapidement, DSK quitte le tribunal

18h30 - Fin de l'audience

DSK maintient une nouvelle fois qu'il ne savait pas qu'il était en face de prostituées au cours des soirées évoquées devant le juge. "Je maintiens que je n'ai jamais su, ni soupçonné, qu'il y avait des prostituées dans les soirées auxquelles j'ai participé', a-t-il notamment déclaré. "Pourquoi faire tout ce cirque, cette mascarade, si j'avais su que c'était des prostituées?", a-t-il encore demandé.

L'audience vient d'être suspendue pour la journée. Elle reprendra demain, mercredi, à 9h30.

18h15 - Le vrai-faux lapsus de DSK

Toujours en train de répondre à Jade, Dominique Strauss-Kahn a eu cette phrase étrange: "On me prête beaucoup de conquêtes, mais finalement moins que la réalité", a-t-il affirmé.

Lapsus ou non, cette petite sortie a beaucoup fait rire l'audience.

18h10 - DSK de retour à la barre, répond à Jade

Après plus d'une demi-heure passée à évoquer le passé douloureux de Jade, moment durant lequel la jeune femme a notamment affirmé avoir touché 500 euros lors de la soirée au Murano, une somme qui aurait été payée par Fabrice Paszskowski, Dominique Strauss-Kahn est de nouveau appelé à la barre pour répondre à l'accusatrice.

"Nous n'avons pas vécu ces scènes de la même manière", réplique l'ancien directeur général du FMI. "Je ne dis pas qu'elle (Jade, ndlr) ment mais nous n'avons pas les mêmes souvenirs", a-t-il affirmé.

17h30 - La défense de DSK veut prouver qu'il s'agissait de libertinage

Me Frédérique Baulieu, seule femme du trio des avocats de Dominique Strauss-Kahn, interroge Jade. Elle commence par compter les personnes présentes au Murano. Verdict: "6 hommes et 6 femmes". Le but est de montrer qu'il s'agit bien de libertinage comme l'assure DSK.

"J'ai été libertine sans être prostituée, et ce que j'ai vu (au Murano, NDLR) ce n'était pas du libertinage", rétorque Jade.

17h16 - "Avant Washington"...

Personne ne dit à Jade de cacher sa condition de prostituée lors de la soirée au Murano à Paris. Fabrice Paszkowskile lui précise "avant" le voyage "à Washington".

17h13 - J. ne connaissait pas DSK

"Je ne le connaissais pas. Quand je l'ai rencontré, je ne savais pas qui c'était. Un jour, je l'ai vu à la télévision. Je me suis dit: 'C'est lui mais il est habillé'!", raconte Jade. 

17h10 - "Tout cela était un peu bestiale"

"Normalement dans le libertinage il y a un aller et un retour, détaille-t-elle. Là c'était un aller simple. (...) Je n'ai pas pu parler avec DSK", assure Jade dans un témoignage poignant et aux mots crus. "Tout cela était un peu bestiale", conclut-elle.

17h07 - "Ce n'était pas du libertinage", affirme Jade

La sortie était rémunérée 500 euros. "Je n'étais qu'une chose, qui devait accomplir quelque chose, je n'étais pas là en tant que personne. (...) Là c'est tout juste si on m'a pas mis une main sur la tête pour faire une fellation. Ce n'était pas du libertinage". 

16h50 - "On m'a dit avant que j'allais voir quelqu'un d'important"

Jade se souvient "d'un grand lit avec un seul monsieur dessus et beaucoup de femmes autour. Comme dans l'antiquité. Ce qui me révulse c'est quand les gens et les corps se mélangent. (...) On m'a dit avant que j'allais voir quelqu'un d'important, qu'il fallait faire preuve de discrétion".

16h43 - Jade à la barre

C'est au tour de la jeune fille, "Jade", de raconter une soirée libertine au Murano. En ouverture elle explique les "dommages collatéraux" subis suite à cette affaire. Elle raconte avoir envoyé ses enfants à plus de 3.000 kilomètres pour les protéger. 

16h30 - DSK "ne pouvait pas savoir"

"Madame Legrain s'est présentée comme une restauratrice, elle était habillée normalement. Dominique Strauss-Kahn ne pouvait pas savoir qu'il avait à faire à une prostituée, ma cliente a refusé une relation sexuelle", explique devant les journalistes l'avocate de Béatrice Legrain.

"Non, c'est non et monsieur Strauss-Kahn n'a pas insisté", intervient Béatrice Legrain. 

16h25 - Suspension de séance

16h10 - DSK revient à la barre

Il reconnaît la relation sexuelle avec la jeune femme. Et n'est pas surpris que les choses se fassent aussi aisément. "Je suis arrivé à la fin du repas. Je n'ai pratiquement pas discuté avec Madame Legrain ni avec son accompagnatrice. Nous sommes descendus dans la boîte de nuit.(...) Vous savez... Il m'est arrivé 10 fois qu’une femme s’offrait à moi", explique-t-il.

15h51 - Béatrice Legrain confirme avoir été payée

La jeune qui l'accompagne également. Béatrice Legrain assure "s'être rendue à Paris comme prostituée" ce jour-là. D'ailleurs, "DSK m'a fait une proposition dans les toilettes. J'ai dit 'non' et puis c'est tout", assure la compagne de Dodo la Saumure.

Pour ces faits, Dominique Strauss-Kahn a été renvoyé devant le tribunal sans être mis en examen. Son avocat rappelle ce "détail" à la cour et moque l'instruction.

15h48 - Paszkowski et Roquet accompagnent les filles à Paris

Fabrice Paszkowski et David Roquet les accompagne à Paris pour rencontrer DSK. Sur place, "on déjeune, on boit un verre, c'est très festif, explique Béatrice Legrain. J'ai un rapport avec David Roquet et Dominique Strauss-Kahn avec la jeune fille" qui l'accompagnait.

Dans un premier temps Béatrice Legrain avait assuré n'avoir eu aucune relation sexuelle ce jour-là. 

15h45 - Béatrice Legrain, la compagne de Dodo la saumure à la barre

Béatrice Legrain est attendu à la barre pour témoigner du déjeuner où, avec une autre fille, elles sont allées rencontrer Dominique Strauss-Khan au restaurant L'Aventure à Paris en 2009.

15h39 - Lagarde, un "policier chevronné"

Le procureur de la République présente le commissaire Lagarde comme un "policier chevronné"

15h31 - Le policier Jean-Christophe Lagarde à la barre

Il affirme qu'il ne "pouvait pas" se douter que les femmes présentes étaient des prostituées. Le commissaire adopte la même ligne de défense que Dominique Strauss-Kahn. "Au sein de la 'bande de copains', le commissaire Lagarde participe aux soirées, sans organiser ni payer", expose Sara Ghibaudo, journaliste à France Inter.

15h29 - Les larmes de Roquet

"Vous savez moi aussi je pleure tous les jours depuis trois ans", rétorque David Roquet en référence aux larmes de Mounia ce matin.

15h09 - David Roquet à la barre

15h - Les prostituées? "Un secret"

Quid de la présence de prostituées et des informations à disposition de DSK? "C'était notre secret avec David (Roquet). Nous étions les seuls à le partager", assure-t-il.

14h50 - Des "libertines rémunérées"

Fabrice Paszkowski parle de "libertines rémunérées" sans jamais dire le mot "prostituées". "C'est qui une 'libertine rémunérée'?", interroge le président. "Des prostituées", consent-il.

14h40 - "Ce n'était pas très glorieux"

"J'ai sombré dans la facilité en payant ces libertines", poursuit Fabrice Paszkowski. Et "si j'ai caché à DSK la présence de prostituées, c'est parce que ce n'était pas glorieux". La question de savoir si les prostituées étaient rémunérées via l'argent de société, ce que Paszkowsi dément, sera examinée plus tard, lors d'un volet financier.

14h36 - Fabrice Paszkowski à son tour à la barre 

Selon lui, présenté comme l'organisateur des soirées, "le cadeau ce n'était pas les filles, c'était Dominique Strauss-Kahn. On me demandait sa présence". 

14h35 - Fin de l'audition de DSK

Dominique Straus-Kahn reprend sa place sur la chaise. Et sa position habituelle depuis ce matin, "jambes allongées et bras croisés", raconte 20Minutes.

14h31 - DSK définit le libertinage

Ce sont "des hommes, des femmes, des couples qui se réunissent pour le plaisir du sexe et non pour des raisons affectives", explique-t-il.

14h27 - DSK défend sa "vie privée"

"J'ai toujours considéré que ma vie privée était ma vie privée. J'ai peut-être eu tort", explique DSK à propos des soirées organisées au Carlton de Lille. C'étaient des "séances de récréation" dans la "vie trépidante" de l'ancien directeur du FMI. 

14h25 - DSK n'a "aucun plaisir" avec les prostituées

"Je n'ai aucun mépris pour les prostituées mais je n'ai aucun plaisir à avoir des relations avec elles", détaille Dominique Strauss-Kahn. "Je ne me suis jamais douté que ces jeunes femmes étaient payées pour venir là. Je n'ai jamais eu le sentiment qu'elles venaient pour moi. Elles venaient avec des amis participer à une après-midi festive".

14h20 - DSK n'a pas "senti de dénégation" de M.

Commentant les propos de M. qui a évoqué la violence de l'acte, DSK répond: "je n'ai pas ressenti de dénégation" de sa part. M. avait expliqué ce matin à la barre avoir "montré quelques réticences", et avoir "beaucoup pleuré pendant l'acte". "Je n'ai pas remarqué, cela m'aurait glacé" se défend-t-il.

14h10 - DSK dément à nouveau

L'audience reprend, et Dominique Strauss-Kahn a de nouveau la parole. "Je ne m'estime en rien organisateur de ces soirées, je me suis toujours considéré comme invité", affirme-t-il à la barre. "J'aime que cela soit la fête! Fabrice Paszkowski m'a caché qu'il s'agissait de prostituées car il savait que si j'avais su je ne serai pas venu," poursuit l'ex-directeur du FMI.

13h30 - David Lepidi: "il s'agit d'actes prostitutionnels"

A la sortie de l'audience, l'avocat de l'une des parties civiles s'exprime devant la presse. Il estime qu'il n'y a eu "aucun consentement réciproque, aucun plaisir partagé" durant ces soirées. "On ne peut pas en déduire qu'on est dans du libertinage classique", selon lui. David Lepidi ajoute que "le récit de M. est très convaincant. Il en ressort qu'elle a énormément souffert, et qu'il s'agit d'actes prostitutionnels, qui démontrent encore une fois qu'il y a beaucoup de misère humaine."

12h30 - L'audience est suspendue jusqu'à 14h00

11h50 - Le paiement des filles "jamais évoqué"

M. dépose toujours à la barre. Elle admet que l'argent n'a pas partie des discussions avec DSK lors de leur rencontre. "Il n'y a pas eu d'argent évoqué, de tarif, ou quoi que ce soit; Je n'ai jamais dit à DSK que j'étais payée". Elle maintient cependant que selon elle, "il ne pouvait ignorer" son statut de prostituée. M. dit avoir reçu son argent dans une enveloppe, à la gare, des mains de David Roquet. 

11h25 - Une escort girl parle d'un DSK "attentionné"

Le président lit à haute voix le témoignage de F., escort girl, entendue par les enquêteurs et présente à cette fameuse soirée au Murano. Elle décrit un DSK "très attentionné", qui n'a "jamais été brutal". Selon elle, il n'était "pas évident que les filles sur place soient identifiées comme des prostituées". Réinterrogée, M. précise: "J'ai dit (aux enquêteurs, ndlr) que DSK avait été assez courtois, c'était juste le passage dans la chambre".

11h20 - M., ancienne prostituée, témoigne

C'est au tour de M., une ancienne prostituée qui s'est constituée partie civile lors de ce procès. Le président l'interroge sur une soirée en particulier, à l'hôtel parisien Murano. "Engagée" par David Roquet, M. affirme qu'elle savait qu'elle venait "essentiellement pour monsieur Dominique Strauss-Kahn". "C'était assez explicite que c'était pour des relations sexuelles." Elle revient ensuite sur son premier rapport avec lui. La voix brisée par l'émotion, elle livre de sordides détails, confessant avoir "montré quelques réticences", et avoir "beaucoup pleuré pendant l'acte".

"Je n'avais pas l'habitude de ces pratiques-là, je lui disais que j'avais très mal", poursuit-elle, avant de reconnaître que cet acte était "consenti": "Il me fallait cet argent, j'en avais besoin".

11h15 - Prostituées aux soirées: DSK maintient qu'il ne savait pas

L'ancien homme politique est déjà de retour devant le président du tribunal. Il maintient sa ligne de défense: "Je ne savais pas que les invitées étaient des prostituées". Il se rassoit.

11h00 - DSK tempère les faits reprochés

"On a l'impression d'une activité frénétique d'après l'accusation", commente DSK en évoquant les "soirées libertines". Mais "il n'y a eu que douze rencontres au total, soit quatre rencontres par an pendant trois ans. Ce n'était pas une activité débridée", tempère l'ancien homme politique. Sa première audition est terminée. Il retourne s'asseoir sur le banc des prévenus.

10h55 - DSK au FMI "nous avons sauvé la planète"

L'ancien directeur du Fonds monétaire international fait un aparté lorsque le président lui rappelle qu'il était "l'un des hommes les plus importants du monde". "Quand j'étais au FMI, avec la crise des subprimes, nous avons sauvé la planète d'une des plus graves crises financières."

10h50 - Des liens étroits avec Fabrice Paszkowski

DSK revient sur les "liens d'amitié" qui l'unissent à Fabrice Paszkowski, l'un de ceux qui lui ont organisé des soirées avec des prostituées. "Nous avions de nombreuses discussions politiques, c'était un bon interlocuteur (...) J'ai aussi sollicité Fabrice quand ma mère était en phase terminale car il fallait quelqu'un qui s'y connaisse en matériel médical. Ça nous a beaucoup rapproché. Lors de l'enterrement de ma mère il y avait 25 personnes. Dont Fabrice."

10h45 - L'audition de DSK débute

L'ancien directeur du FMI se présente à la barre. Mains posées l'une sur l'autre, il écoute le président du tribunal égrener son parcours, avant de répondre à sa première question sur sa vie actuelle. "Je suis aujourd'hui consultant international. J'ai connu des déboires avec une société, LSK. J'y ai perdu du temps, de l'argent et de la réputation. J'ai touché 2,4 millions de dividendes en 2014, et 10.000€ de revenus Je suis aujourd'hui divorcé. Je suis désormais seulement propriétaire d'une maison au Maroc". DSK parle d'une voix sûre, distinctement et avec une certaine assurance, rapporte notre journaliste sur place, Cécile Danré.

10h15 - Fabrice Paszkowski, l'autre organisateur

Le second entrepreneur lillois qui co-organisait des "parties fines" pour DSK se montre différent de David Roquet à la barre: sûr de lui, détaché de ses émotions, même s'il finit par évoquer l'impact dévastateur de l'affaire sur ses proches. "Ma mère a fait un AVC hier soir", confie-t-il.

Le président du tribunal Bernard Lemaire évoque son expertise psychiatrique: d'après le médecin qui l'a examiné, Fabrice Paszkowski n'était pas "adepte de ces rencontres libertines", et organisait ces soirées dans une dimension plutôt "narcissique". "Je n'ai jamais eu l'impression de commettre des faits répréhensibles", commente le prévenu. 

9h55 - David Roquet, reconverti dans la pierre

L'ancien "compagnon de virée" de DSK apparaît en larmes à la barre. David Roquet, 46 ans, ancien franc-maçon, raconte avoir "tout perdu", y compris son emploi de patron d'une filiale dans le BTP après que le scandale éclate, il y a quatre ans. Depuis, il a "racheté une camionnette" avec laquelle il se déplace "pour tailler la pierre et restaurer des vitraux". Le nom de son entreprise? "Esprit des monastères".

9h45 - DSK "va enfin pouvoir s'expliquer"

Michel Taubmann, biographe de DSK, estime sur BFMTV que ce procès "est un moment difficile mais nécessaire pour lui, car il va enfin pouvoir s'expliquer." Selon lui, l'ancien directeur du FMI "ne craint pas a priori d'aller en prison" (le parquet avait requis un non-lieu à l'issue de l'instruction, ndlr), mais "il est certain que ce procès va mettre en lumière sa vie dissolue".

9h30 - David Roquet, premier à la barre

La cour débute par l'examen de la personnalité de David Roquet, l'entrepreneur lillois qui s'est brûlé les ailes en organisant des soirées avec des prostituées pour DSK, pour qui il avait une grande admiration. Lui assure qu'il cachait au "roi de la fête" la véritable nature des prestations sexuelles lors de ces parties "libertines" à Paris, Lille et Washington.

9h25 - DSK dans la salle d'audience

A quelques minutes du début de l'audience, DSK a déjà pris place dans la salle, au sous-sol du tribunal correctionnel de Lille. Vêtu d'un costume bleu sombre et d'une chemise blanche, il affiche une mine impassible, visage fermé.

9h02 - Des Femen se jettent sur sa voiture

Trois membres des Femen se sont jetées sur la voiture de Dominique Strauss-Kahn à son arrivée, en criant "Macs et clients, déclarés coupables". Elles ont pris par surprise les policiers en faction, et l'une d'elles a réussi à escalader le capot de la berline, tandis que les autres ont cerné la voiture. Elles ont été très rapidement maîtrisées par les forces de sécurité.

9h00 - DSK est arrivé au tribunal

L'ancien directeur du FMI est arrivé dans une berline allemande aux vitres teintées au tribunal correctionnel de Lille. L'audience doit débuter à 9h30.

>> l'essentiel

Attaqué par des Femen: Peu avant le début de l'audience, trois Femen se sont jetées sur la voiture de DSK à son arrivée au tribunal.

Ligne de défense identique: DSK a maintenu devant la cour qu'il ne savait pas que des jeunes femmes étaient rémunérées pour avoir des rapports avec lui

  • Un témoignage accablant: M., ancienne prostituée, a raconté avec émotion sa rencontre avec DSK dans un hôtel, qui s'était terminée par un rapport "très brutal". Elle a cependant admis qu'elle n'avait jamais discuté "argent" avec lui.

Puis c'est au tour de Jade: la jeune femme, ancienne prostituée, s'est de nouveau attaquée aux pratiques "bestiales" de l'ancien directeur du FMI.

S. A., A. G. & Jé. M.