Adolescent tué à Nanterre: 24 interpellations après une nuit de violences en proche banlieue parisienne

Mort de Naël à Nanterre: une colère grandissante et des tensions entre habitants et policiers. - Zakaria ABDELKAFI / AFP
La nuit de mardi à mercredi a été marquée par de nombreuses tensions en région parisienne, après la mort de Nahel, 17 ans. L'adolescent est mort d'un tir de policier, à bout portant, après un refus d'obtempérer à Nanterre.
Des affrontements ont éclaté à Nanterre, mais aussi à Asnières, à Colombes ou encore à Mantes-la-Jolie. Au total, 24 personnes ont été interpellées d'après un bilan de la préfecture de police à BFMTV. La préfecture des Hauts-de-Seine a fait état de "mouvements sporadiques" dans plusieurs quartiers.
Au moins trois véhicules ont été incendiés, a précisé la préfecture à BFMTV. Une mairie de quartier a également été touchée à Mantes-la-Jolie. La CR8 a également été mobilisée à la tombée de la nuit ce mardi, à Nanterre.
La version policière contestée
Le drame a eu lieu mardi matin, non loin de la station de RER Nanterre-Préfecture. Des sources policières avaient d'abord affirmé qu'un véhicule avait foncé sur deux motards de police.
Toutefois, une vidéo circulant sur les réseaux sociaux a montré qu'un des deux policiers tenait le conducteur en joue, puis qu'il a tiré à bout portant quand la voiture a redémarré. La voiture a fini sa course quelques dizaines de mètres plus loin, encastrée dans un poteau.
Nahel est mort peu de temps après, atteint au thorax. Le policier auteur du tir mortel a quant à lui été placé en garde à vue pour homicide volontaire.