DIRECT. Bruno Retailleau assure qu'il ne restera "pas automatiquement" ministre de l'Intérieur

L'ESSENTIEL
- Sébastien Lecornu reçoit aujourd'hui le Parti socialiste dans le cadre de ses consultations. Lire l'article
- Le Premier ministre cherche toujours la composition de son futur gouvernement, auquel les socialistes ont déjà annoncé ne pas participer. Lire la brève
- Marine Tondelier, attendue elle aussi avec les Verts dans la journée à Matignon dans le cadre des négociations avec le Premier ministre, ira au rendez-vous "avec beaucoup de scepticisme". Lire la brève
LFI n'ira pas négocier avec Sébastien Lecornu tant "qu'il ne sera pas passé devant l'Assemblée"
Mathilde Panot a indiqué sur Franceinfo que la France insoumise n'ira pas négocié avec le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu tant qu'il ne "sera pas passé devant l’Assemblée nationale, qu’il n’aura pas demandé un vote de confiance ou à défaut une motion de censure".
"D'ailleurs nous n'avons rien à négocier avec eux, nous ne participerons pas à sauver ce qui reste de la Macronie en faisant un soutien sans participation à un gouvernement", a ajouté la présidente du groupe LFI à l'Assemblée, alors que les autres partis de gauche ont rendez-vous avec Sébastien Lecornu aujourd'hui.
"Arrêtez Olivier Faure": Bruno Retailleau dit "stop" et refuse d'accrocher des drapeaux palestiniens sur les mairies le 22 septembre
Accrocher les drapeaux palestiniens aux frontons des mairies le 22 septembre comme l'a proposé le patron du PS? "Je dis stop, arrêtez Olivier Faure", fustige Bruno Retailleau sur BFMTV-RMC.
Bruno Retailleau veut un budget "sans un euro d'impôt" de plus et va mettre des "propositions" sur la table
Le ministre démissionnaire de l'Intérieur demande sur BFMTV-RMC l'État à "se serrer la ceinture" avant de faire "la poche des Français" avec un nouvel impôt.
"On est déjà le pays au monde qui taxe le plus. Je mettrais sur la table des propositions, je montrerai au Premier ministre qu'on peut y arriver sans un euro d'impôt", soutient Bruno Retailleau.
Bruno Retailleau "accuse les insoumis de propager la haine antiflic"
Le ministre démissionnaire de l'Intérieur pousse sur BFMTV-RMC un "cri de colère" face à La France insoumise qui, selon lui, mettent "une cible dans le dos de chaque gendarme et policier", notamment en "tweetant que 'la police tue'".
"J'accuse les insoumis de propager la haine antiflic", fustige ce dernier.
Bruno Retailleau ne restera "pas automatiquement" ministre de l'Intérieur
Sur BFMTV-RMC, Bruno Retailleau assure qu'il ne restera "pas automatiquement" ministre de l'Intérieur lors du futur gouvernement, toujours en formation par le nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu.
Le président des LR juge qu'il partira de la place Beauvau si "on s'embourbe dans la magouille politique et qu'on n'écoute pas les Français".
Bruno Retailleau rappelle d'ailleurs que les LR sont entrés au gouvernement "pour éviter le pire et les pires" et que son parti "ne fait pas partie de la majorité présidentielle".
Bruno Retailleau estime Jean-Luc Mélenchon souhaite "un climat insurrectionnel" et alimente "la chaos"
Bruno Retailleau, ministre démissionnaire de l'Intérieur, accuse sur BFMTV-RMC le leader des insoumis Jean-Luc Mélenchon "d'exacerber" un "état de tension" dans le pays.
"Monsieur Mélenchon souhaite créer dans la société française un climat insurrectionnel", fustige le patron des LR.
Le ministre estime que "pour la première fois dans l'histoire de la Ve République", un parti "porte ce discours de brutalisation du discours politique". Bruno Retailleau avance qu'"évidemment" LFI jette de l'huile sur le feu alors que Jean-Luc Mélenchon "veut le chaos".
Les Écologistes n'ont "aucun début de commencement d'argument pour ne pas voter" la censure
Les Écologistes vont-ils censurer à la première occasion le futur gouvernement? "Nous n'avons aucun début de commencement d'argument pour ne pas voter" la censure, assure sur TF1 Marine Tondelier.
"On a rendez-vous, nous ne demandons qu'à être surpris", glisse l'Écologiste.
Marine Tondelier ira à Matignon "avec beaucoup de scepticisme"
Marine Tondelier, secrétaire nationale des Écologistes, va se rendre à Matignon tout à l'heure "avec beaucoup de scepticisme" pour rencontrer le Premier ministre, confie-t-elle sur TF1.
"Je sais pourquoi il est là, car Emmanuel Macron ne veut pas changer de cap, j'ai passé l'âge de croire au père Noël", souffle l'écologiste.
Les Verts vont se rendre autour de la table des négociations avec Sébastien Lecornu car ils "sont républicains" et que "l'incommunicabilité" entre forces politiques serait le pire dans le pays.
Le ministre de l'Intérieur sur BFMTV-RMC à 8h30
Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur, sera l'invité d'Apolline de Malherbe dans le Face à Face, dès 8h30, en direct sur BFMTV et RMC.
Vers une taxe sur les "très hauts patrimoines"?
La taxation des plus hauts patrimoines figure parmi les exigences du Parti socialiste. Le ministre démissionnaire du Commerce extérieur Laurent Saint Martin a appelé hier le Parti socialiste à travailler à un "compromis intelligent" sur la fiscalité des "très hauts patrimoines", sans pour autant plaider en faveur de la taxe Zucman.
Du nom de l'économiste Gabriel Zucman, elle propose de taxer à hauteur de 2% les patrimoines supérieurs à 100 millions d'euros.
Le Parti socialiste ne rentrera pas au gouvernement et se dit "préparé" à un nouvelle motion de censure
De son côté, le Parti socialiste a assuré hier qu'aucun de ses membres n'entrera au gouvernement, réclamant une rupture de ligne politique. Le parti de la rose s'est dit hier "préparé" à "une nouvelle motion de censure qui mènerait à une dissolution".
Sébastien Lecornu reçoit aujourd'hui les cadres du Parti socialiste
Bonjour à tous et bienvenue sur ce direct consacré à l'actualité politique en France. Le Premier ministre Sébastien Lecornu reçoit les cadres du Parti socialiste aujourd'hui, une rencontre importante pour le chef du gouvernement s'il souhaite éviter la censure à l'Assemblée nationale.
Raison pour laquelle Sébastien Lecornu a tendu la main aux socialistes qui, eux, ont posé leurs exigences au Premier ministre, comme l'instauration de la taxe sur les patrimoines de plus de 100 millions d'euros.