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Chute de Bachar al-Assad: Macron prêt, sous conditions, à "coopérer avec les nouveaux dirigeants"

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Le président Bachar al-Assad a fui la Syrie, chassé par une offensive spectaculaire des rebelles islamistes, après 24 ans au pouvoir. Si des médias d'État russe ont affirmé que le dictateur déchu se trouvait à Moscou, le Kremlin refuse de le confirmer.
  • La chute de Bachar al-Assad, un tournant de l'histoire, met fin à un demi-siècle de règne sans partage du clan Assad en Syrie. Lire l'article
  • Des dizaines de détenus ont été libérés des cellules de la prison de Saydnaya, symbole des pires exactions du pouvoir de Bachar al-Assad. Lire l'article
  • La chute du dictateur syrien est un camouflet pour son allié russe, Vladimir Poutine. Lire l'article
  • Alors qu'Assad est en fuite, le Kremlin refuse pour l'instant de confirmer la présence du dictateur syrien en Russie. Lire l'article
  • Plusieurs pays européens ont annoncé suspendre les demandes d'asile en provenance de Syrie. La France envisage de faire de même. Lire l'article

Emmanuel Macron prêt, sous conditions, à "coopérer avec les nouveaux dirigeants"

Emmanuel Macron et le dirigeant allemand Olaf Scholz sont prêt à "coopérer avec les nouveaux dirigeants sur la base des droits de l'homme fondamentaux et de la protection des minorités ethniques et religieuses", selon un communiqué publié par Berlin.

La question du futur politique de la Syrie se pose, au lendemain de la chute de Bachar Al-Assad. Le nouvel homme fort de ce pays Abou Mouhammad al-Jolani s'est entretenu avec l'ex-Premier ministre Mohammed al-Jalali pour "coordonner la transition du pouvoir", ont annoncé les rebelles.

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L'Arabie Saoudite condamne l'avancée des troupes israéliennes dans la zone tampon du Golan

L'Arabie saoudite a condamné l'avancée des troupes israéliennes dans la zone tampon du Golan syrien, une opération qui "sabote" selon elle les chances de la Syrie de recouvrer son "intégrité territoriale".

Cette incursion "confirme la violation continue par Israël des règles du droit international et sa détermination à saboter les chances de la Syrie de restaurer sa sécurité, sa stabilité et son intégrité territoriale", a estimé le ministère saoudien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le Hezbollah condamne les frappes israéliennes en Syrie qu'il dit "soutenir"

Le Hezbollah libanais a condamné l'intensification des raids aériens israéliens en Syrie et assuré qu'il "soutenait" le peuple syrien, dans son premier commentaire depuis que les rebelles ont renversé le président Bachar al-Assad, allié du Hezbollah.

Dans un communiqué, le mouvement pro-iranien reproche à Israël "d'occuper davantage de territoires sur le plateau du Golan" et de "frapper et détruire les capacités défensives de l'État syrien". "Nous soutenons la Syrie et son peuple, et soulignons la nécessité de préserver l'unité de ce pays", ajoute-t-il.

Emmanuel Macron et Olaf Scholz sont prêts, sous conditions, à "coopérer avec les nouveaux dirigeants"

Le chancelier allemand Olaf Scholz et le président français Emmanuel Macron se sont entretenus suite la chute du président Bachar al-Assad et se disent "prêts à coopérer avec les nouveaux dirigeants" sous conditions, a indiqué la chancellerie allemande.

"Tous deux se sont accordés à dire qu'ils étaient prêts à coopérer avec les nouveaux dirigeants, sur la base des droits de l'homme fondamentaux et de la protection des minorités ethniques et religieuses", selon le communiqué de Berlin.

Quel avenir pour la Syrie? Écoutez le nouveau podcast inédit de BFMTV

Au lendemain de la chute de Bachar Al-Assad, la question de l'avenir de la Syrie est désormais sur la table. Après plus de 10 ans de guerre civile qui ont causé la mort de plus de 500.000 personnes et qui a causé des millions de déplacés, la Syrie est désormais un pays en ruines et fragmentée.

Tous les soirs dans Le Titre à la Une, découvrez ce qui se cache derrière les gros titres. Céline Kallmann vous raconte une histoire, un récit de vie, avec aussi le témoignage intime de celles et ceux qui font l'actualité.
Syrie: Après la chute d'al-Assad et 50 ans d'oppression, quel avenir pour le pays?
18:37

L'incursion israélienne en Syrie doit être "temporaire", selon Washington

Les États-Unis ont dit s'attendre à ce que l'incursion israélienne dans la zone tampon du Golan en Syrie soit "temporaire".

"Il s'agit d'une mesure temporaire qu'ils ont prise en réponse aux actions de l'armée syrienne visant à se retirer de cette zone. Maintenant, ce que nous voulons voir, en fin de compte, c'est que cet accord soit pleinement respecté. Et nous veillerons à ce qu'Israël le fasse", a déclaré à la presse le porte-parole du département d'État, Matthew Miller, en référence à l'avancée des troupes israéliennes en Syrie dans la zone tampon à la lisière de la partie du plateau du Golan occupée et annexée par Israël.

🎧 Après la chute d'al-Assad et 50 ans d'oppression, quel avenir pour le pays?

La chute de Bachar al-Assad marque un tournant pour la Syrie après plus d’une décennie de guerre civile. Affaibli par une économie en ruine, des divisions internes et la perte de soutien de ses alliés, le régime s’est effondré à la suite de la prise de contrôle de Damas par les rebelles. Cet événement ouvre une période d’incertitudes pour l’avenir du pays.

Écoutez le dernier épisode de notre podcast le Titre à la une

Plus de 100 raids israéliens sur des sites militaires syriens, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme

Plus de 100 frappes ont été menées ce lundi par Israël contre des sites militaires des forces du président déchu Bachar al-Assad en Syrie, dont un centre de recherches à Damas, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Selon le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, Israël cherche à détruire "les capacités militaires" du pouvoir Assad, renversé dimanche par une coalition de groupes rebelles islamistes.

Le parti Baas du président al-Assad dit soutenir la phase de transition

Le parti Baas de l'ex-président syrien Bachar al-Assad a affirmé qu'il soutiendrait la phase de transition dans le pays, après le renversement de Bach al-Assad par une coalition rebelle.

"Nous resterons favorables à une phase de transition en Syrie visant à défendre l'unité du pays", a déclaré le secrétaire général du parti, Ibrahim al-Hadid, dans un communiqué.

L'ONU affirme que l'avancée de l'armée israélienne dans le Golan est une "violation" de l'accord de 1974

L'avancée des troupes israéliennes en Syrie dans la zone tampon à la lisière de la partie du plateau du Golan occupée et annexée par Israël constitue "une violation" de l'accord de désengagement de 1974 entre Israël et la Syrie, a déclaré le porte-parole de l'ONU.

La force des Nations unies chargée d'observer le désengagement (FNUOD) "a informé ses homologues israéliennes que ces actions seraient une violation de l'accord de désengagement de 1974", a indiqué Stéphane Dujarric, précisant que les forces israéliennes entrées dans la zone démilitarisée étaient toujours présentes à trois endroits.

Le chute d'Assad "clôt des années de dictature sanglante", salue le porte-parole du quai d'Orsay sur BFMTV

La chute du régime de Bachar al-Assad "clôt des années de dictature sanglante et de massacres", salue sur BFMTV Christophe Lemoine, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Le quai d'Orsay appelle désormais à une "période de transition ouverte et inclusive" qui comprend "toutes les composantes, ethniques, religieuses et politiques de la Syrie", a-t-il ajouté.

Le porte-parole défend une position de "prudence" vis-à-vis du groupe islamiste HTS qui a renversé le régime d'Assad, estimant qu'il est trop "tôt" pour "savoir comment se dérouleront les événements par la suite".

Netanyahu affirme que le Golan annexé appartient à Israël "pour l'éternité"

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu affirme que le Golan syrien, annexé par Israël lors de la guerre des Six jours, appartient à l'État hébreu "pour l'éternité".

Les troupes israéliennes ont avancé depuis dimanche en Syrie dans la zone tampon à la lisière de la partie du plateau du Golan occupé, "une mesure limitée et temporaire" selon les autorités israéliennes.

Israël a conquis une partie du plateau du Golan sur la Syrie lors de la guerre israélo-arabe de 1967. La zone tampon démilitarisée et sous contrôle de l'ONU a été créée à la suite d'un accord de désengagement des forces israéliennes et syriennes en 1974 après la guerre israélo-arabe de 1973. Israël a annexé en 1981 la partie du Golan sous son contrôle.

Les États-Unis sanctionnent le beau-père de Bachar al-Assad

Washington a annoncé des sanctions économiques à l'encontre du beau-père du président syrien renversé Bachar al-Assad, pour le soutien matériel, financier et technologique qu'il lui a apporté.

Le Bureau de contrôle des actifs étrangers (Ofac), qui dépend du département américain du Trésor, a ciblé Fawaz al-Akhras, "pour avoir matériellement aidé, parrainé ou fourni un soutien financier, matériel ou technologique, (...) à Bachar al-Assad".

Fawaz al-Akhras avait déjà été visé par des sanctions économiques du département du Trésor en 2020. Bachar al-Assad a, lui, été ciblé par des sanctions américaines en 2011 et en 2020. Le Trésor relève que son gouvernement "a continué de perpétrer de graves violations des droits humains en Syrie".

Les sanctions entraînent le gel des avoirs détenus directement ou indirectement aux États-Unis ainsi que l'interdiction pour des entreprises basées aux États-Unis, ou des citoyens américains, de commercer avec ces personnes ou entités cibles, au risque d'être sanctionnés à leur tour.

Le Royaume-Uni suspend "temporairement" l'examen des demandes d'asile de Syriens

Le ministère britannique de l'Intérieur a annoncé avoir "mis sur pause temporairement" l'examen des demandes d'asile de Syriens au Royaume-Uni, "le temps d'évaluer la situation actuelle" après la chute du président syrien Bachar al-Assad.

Plusieurs autres pays européens ont fait des annonces similaires lundi, l'Autriche ayant indiqué préparer "un programme d'expulsion" des Syriens.

Morts, déplacés... Les chiffres de l'horreur du régime de Bachar al-Assad en Syrie

Chassé par l'offensive éclair des groupes rebelles et islamistes, le président syrien Bachar al-Assad laisse derrière lui un pays dévasté par la guerre civile et brisé par une répression sanglante.

Morts, déplacés... Voici les chiffres qui démontrent l'horreur du régime de Bachar al-Assad en Syrie.

Le drapeau de la révolution hissé sur l'ambassade à Paris pour la première fois

Le drapeau utilisé par la révolution syrienne a été hissé sur l'ambassade syrienne à Paris. Vert, blanc et noir, portant trois étoiles rouges, il remplace celui utilisé par le régime d'Assad, qui lui était rouge, blanc et noir, avec deux étoiles vertes.

Le Premier ministre britannique attend du groupe islamiste HTS un "rejet du terrorisme et de la violence"

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré attendre un "rejet du terrorisme et de la violence" de la part du groupe islamiste radical HTS, à la tête de la coalition de rebelles qui a provoqué la chute du président syrien Bachar al-Assad.

Interrogé à propos d'un éventuel retrait de ce groupe de la liste britannique des organisations "terroristes", il a assuré qu'"aucune décision n'était en cours à ce sujet". "C'est beaucoup trop tôt", a-t-il dit à des journalistes, corrigeant les propos tenus par un haut responsable gouvernemental dans la matinée. "Pour l'instant l'important est de s'assurer qu'il s'agit d'un tournant dans le bon sens", a ajouté le dirigeant travailliste depuis Ryad, où il est en visite.

La Turquie rouvre un poste-frontière pour le retour des réfugiés syriens

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé la réouverture d'un poste-frontière fermé depuis 2013 pour le retour des réfugiés syriens dans leur pays.

"Afin d'éviter les embouteillages et de faciliter la circulation, nous ouvrons le poste frontière de Yayladagi aux passages", a affirmé le chef de l'État turc lors d'un discours à la suite de la réunion de son cabinet.

Syrie: le chef des rebelles discute du "transfert du pouvoir" avec l'ex-Premier ministre

Le chef des rebelles syriens, Abou Mouhammad al-Jolani, s'est entretenu aujourd'hui avec l'ex-Premier ministre Mohammed al-Jalali pour "coordonner la transition du pouvoir", ont annoncé les rebelles, après avoir renversé le président Bachar al-Assad.

Al-Jolani, qui utilise désormais son vrai nom Ahmad al-Chareh, s'est entretenu avec l'ex-Premier ministre "pour coordonner une transition du pouvoir garantissant la fourniture des services" à la population syrienne, ont indiqué les rebelles dans un communiqué, accompagné d'un bref extrait vidéo de leur entretien.

Le Premier ministre à la tête du "Gouvernement de salut" du bastion rebelle dans le nord-ouest de la Syrie était également présent.

Syrie : l'ONU appelle à "la patience et la vigilance" sur la question du retour des réfugiés

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR) a appelé lundi à faire preuve "de patience et de vigilance" sur la question du retour des réfugiés syriens dans leur pays après la chute de Bachar al-Assad.

"Le HCR conseille de rester concentré sur la question des retours" et espère que les développements sur le terrain permettront "enfin des retours volontaires, sûrs et durables - avec des réfugiés capables de prendre des décisions éclairées", écrit le patron de l'agence onusienne Filippo Grandi dans un communiqué.

Israël assure que son avancée dans la zone tampon du Golan est "limitée et temporaire"

L'avancée des troupes israéliennes en Syrie dans la zone tampon à la lisière de la partie du plateau du Golan occupée et annexée par Israël est "une mesure limitée et temporaire", a assuré le ministre des Affaires étrangères israélien Gideon Saar.

"J'insiste là-dessus: il s'agit d'une mesure limitée et temporaire que nous avons prise pour des raisons de sécurité", a déclaré le ministre lors d'une conférence de presse à Jérusalem.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait annoncé dimanche avoir ordonné à l'armée de "prendre le contrôle" de cette zone tampon après la chute du président syrien Bachar al-Assad.

Le parlement syrien affirme "respecter la volonté du peuple" après la chute d'Assad

Le parlement syrien a déclaré qu'il respectait la volonté du peuple de construire "une nouvelle Syrie", saluant "une journée historique" au lendemain de la prise de la capitale par les rebelles et de la fuite de l'ex-président Bachar al-Assad.

"Le 8 décembre a été une journée historique dans la vie de tous les Syriens. Nous soutenons la volonté du peuple de bâtir une nouvelle Syrie tournée vers un avenir meilleur, gouvernée par la loi et la justice", a indiqué le parlement dans un communiqué relayé par l'agence de presse officielle Sana, dont le logo sur Telegram arbore désormais les trois étoiles du drapeau rebelle.

La France envisage une suspension des dossiers d’asile en cours provenant de Syrie

Le ministère français de l'Intérieur travaille sur une suspension des dossiers d’asile en cours provenant de Syrie, sur le même modèle que ce que fait l’Allemagne, a appris BFMTV de la place Beauvau.

La Suède va aussi suspendre les expulsions et les demandes d'asile de réfugiés syriens

Les autorités suédoises ont annoncé lundi qu'elles allaient suspendre l'examen des demandes d'asile de réfugiés syriens ainsi que leurs expulsions, au lendemain de la chute de Bachar al-Assad en Syrie.

"Compte tenu de la situation, il n'est tout simplement pas possible d'évaluer les motifs de protection à l'heure actuelle", a déclaré Carl Bexelius, responsable des affaires juridiques à l'office national suédois des Migrations dans un communiqué. La décision formelle sera prise mardi.

Le conseiller à la sécurité nationale de Biden en Israël cette semaine pour discuter de Gaza et de la Syrie

Le conseiller à la sécurité nationale de Joe Biden, Jake Sullivan, se rendra cette semaine en Israël pour évoquer notamment la situation en Syrie, au lendemain de la chute de Bachar al-Assad et la question d'un cessez-le-feu à Gaza, a indiqué lundi la Maison Blanche.

Ce haut conseiller du président américain rencontrera des responsables israéliens pour parler "des efforts pour obtenir un accord de la libération des otages et un cessez-le-feu à Gaza, des derniers développements en Syrie ainsi que des discussions à propos du Liban et de l'Iran", a déclaré Sean Savett, porte-parole du conseil de sécurité nationale.

Danemark et Norvège suspendent à leur tour l'examen des demandes d'asile de réfugiés syriens

Le Danemark et la Norvège ont annoncé qu'ils suspendaient l'examen des demandes d'asile de réfugiés syriens, au lendemain de la chute de Bachar al-Assad.

La commission de recours des réfugiés danoise "a décidé de suspendre le traitement des dossiers concernant des personnes en provenance de Syrie en raison de la situation très incertaine dans le pays après la chute du régime Assad", a-t-elle écrit dans un communiqué. La décision concerne actuellement 69 cas, a-t-elle précisé.

Elle a également "décidé de reporter la date limite de départ pour les personnes en mesure d'être expulsées vers la Syrie", ce qui concerne 50 cas, a-t-elle précisé.

De son côté, la Norvège a également décidé de suspendre l'examen des dossiers de réfugiés syriens, dans l'attente d'une stabilisation de la situation. "La situation dans le pays reste très floue et non résolue", écrit le directorat norvégien de l'immigration (UDI) dans un communiqué.

L'OIAC demande à la Syrie de sécuriser ses armes chimiques

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) a annoncé avoir demandé aux autorités syriennes de s'assurer que les stocks d'armes chimiques étaient en sécurité, après le renversement du dirigeant syrien Bachar al-Assad.

L'OIAC a déclaré avoir contacté la Syrie "afin de souligner l'importance primordiale de garantir la sûreté et la sécurité de tous les matériaux et installations liés aux armes chimiques" dans le pays.

Syrie: la Banque centrale affirme que l'argent des déposants est "en sécurité"

La Banque centrale de Syrie a affirmé que l'argent des déposants était "en sécurité" après que les rebelles ont renversé l'ancien président Bachar al-Assad à la faveur d'une offensive éclair la veille.

"La Banque centrale de Syrie poursuit son travail (..) et nous assurons à nos concitoyens traitant avec toutes les banques en activité que leurs dépôts et fonds placés auprès de celles-ci sont en sécurité", a indiqué l'institution dans un communiqué, après des scènes de chaos devant certaines institutions publiques, dont la Banque centrale.

L'Allemagne prononce un "gel des décisions" concernant les demandes d'asile de Syriens

L'Allemagne, pays de l'UE qui accueille la plus importante diaspora syrienne, a suspendu les décisions sur les demandes d'asile en cours d'exilés syriens au lendemain de la chute de Bachar al-Assad, a annoncé la ministre de l'Intérieur.

Etant donné "l'incertitude actuelle", l'Office fédéral de l'immigration et des réfugiés a "décrété aujourd'hui un gel des décisions pour les procédures d'asile actuellement encore en cours" des exilés Syriens, a déclaré Nancy Faeser dans un communiqué.

Le secrétaire général de l'Otan affirme que la Russie et l'Iran "partagent la responsabilité des crimes" du régime Assad

L'Iran et la Russie partagent la responsabilité des crimes commis contre le peuple syrien, a affirmé le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte, au lendemain du renversement de Bachar al-Assad.

"La Russie et l'Iran étaient les principaux soutiens du régime Assad et ils partagent la responsabilité des crimes commis à l'encontre du peuple syrien", écrit-il dans un communiqué.

L'Autriche suspend les demandes d'asile des réfugiés syriens et prépare leur "expulsion"

Les autorités autrichiennes ont annoncé au lendemain de la chute de Bachar al-Assad en Syrie suspendre les demandes d'asile des réfugiés de ce pays et préparer "un programme d'expulsion".

"A partir de maintenant, l'ensemble des procédures en cours vont être stoppées", a déclaré le ministère de l'Intérieur dans un communiqué, alors que près de 100.000 Syriens vivent en Autriche et que des milliers ont déposé un dossier.

Le Hamas "félicite le peuple syrien" après la chute de Bachar al-Assad

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a "félicité" les Syriens après la chute la veille du président Bachar al-Assad et appelé à l'unité.

"Le Hamas félicite le peuple syrien frère pour son succès dans la réalisation de ses aspirations à la liberté et à la justice, et appelle toutes les composantes du peuple syrien à unir leurs rangs", indique-t-il dans un communiqué.

L'évêque de Damas se dit "inquiet" pour les chrétiens mais garde "espoir"

Interrogé sur BFMTV, Mgr Georges Assadourian, évêque catholique de Damas, se dit "inquiet pour les minorités, surtout pour les chrétiens", après la prise de pouvoir en Syrie du groupe islamiste HTS.

Le religieux dit toutefois garder "espoir" après avoir eu des "contacts" avec le "nouveau pouvoir" en place. "La Syrie est pour tous, les chrétiens et les musulmans. Tout le monde va travailler pour faire réussir ce pays", affirme-t-il.

L'Allemagne jugera le groupe islamiste HTS "sur ses actes"

Le groupe islamiste HTS, à la tête de la coalition rebelle qui a provoqué la chute du président syrien Bachar al-Assad, doit être "jugé sur ses actes", en particulier le traitement des minorités, a souligné le gouvernement allemand.

Ancienne branche d'al-Qaïda en Syrie, organisation avec laquelle elle a rompu en 2016, Hayat Tahrir al-Sham (HTS) est toujours classée par les chancelleries occidentales comme un groupe "terroriste".

Mais "elle a accompli des choses ces derniers jours et, que nous le voulions ou non, elle jouera un rôle dans l'évolution à venir du nouvel ordre en Syrie", a déclaré à la presse Sebastian Fischer, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

"On doit la juger sur ses actes", a-t-il encore dit. HTS "s'est efforcé, ces derniers mois et années, de se démarquer de ses origines jihadistes", a "mis en place une administration civile dans son fief d'Idleb", a "appelé à la protection des minorités à Alep" ou encore "mis en garde contre des actes de vengeance", a fait remarquer le porte-parole.

Le Kremlin dit avoir accordé l'asile à al-Assad, sans confirmer sa présence en Russie

Le Kremlin a confirmé que Vladimir Poutine avait pris la décision d'accorder l'asile en Russie au président syrien renversé Bachar al-Assad.

"De telles décisions ne peuvent être prises sans le chef de l'État. C'est sa décision", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, sans toutefois évoquer la présence ou non du président syrien en Russie.

Les agences de presse du pays, citant une source au Kremlin, affirment que le dirigeant syrien a trouvé refuge en Russie avec sa famille.

"Je n'ai rien à vous dire sur les allées et venues du président Assad", a déclaré à la presse Dmitri Peskov, précisant qu'"il n'y a pas de réunion (prévue entre Poutine et al-Assad) dans l'agenda officiel du président" russe.

L'UE n'est, à ce stade, "pas en contact" avec le groupe islamiste syrien HTS

L'Union européenne n'est, à ce stade, "pas en contact" avec le groupe islamiste HTS, qui a renversé en Syrie le président Bachar Al-Assad, a annoncé un porte-parole du service diplomatique de l'UE.

"L'Union européenne n'est pas, à ce stade, en contact avec HTS ou ses dirigeants", a souligné ce porte-parole Anouar El Anouni.

L'UE appelle à une transition "pacifique et ordonnée"

L'Union européenne a appelé à une transition "pacifique et ordonnée" en Syrie.

"Il est impératif que toutes les parties prenantes s'engagent dans un dialogue inclusif, dirigé et contrôlé par les Syriens, sur toutes les questions clés afin de garantir une transition ordonnée, pacifique" et capable d'inclure toutes les communautés du pays, a indiqué dans un communiqué au nom des 27 la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.

Des hommes, des femmes et des enfants libérés de la prison de Sednaya surnommée "l'abattoir humain"

Les rebelles syriens ont annoncé hier avoir pris la prison de Sednaya à Damas, symbole des pires exactions des forces du président Bachar al-Assad. Sur des vidéos relayées par les médias, on aperçoit des prisonniers, hommes et femmes, voire même un jeune enfant et des jeunes filles, être libérés de ces geôles. Des Syriens affluent pour tenter de retrouver leurs proches.

Des équipes mènent également des fouilles à la recherche de détenus potentiellement piégés dans des cachots souterrains de cette prison tristement célèbre.

Israël confirme avoir attaqué des dépôts d'"armes chimiques" en Syrie

Le chef de la diplomatie israélienne a confirmé que son pays avait mené des frappes ces jours-ci sur des dépôts "d'armes chimiques" en Syrie, pour éviter qu'elles ne tombent aux mains de rebelles islamistes radicaux ayant renversé Bachar al-Assad dimanche.

Ceux qui contrôlent [...] Damas" aujourd'hui sont animés par "une idéologie extrême de l'islam radical" et "c'est pourquoi nous avons attaqué des systèmes d'armes stratégiques [en Syrie] comme par exemple des restes d'armes chimiques ou des missiles et roquettes à longue portée, afin qu'elles ne tombent pas aux mains d'extrémistes", a déclaré Gideon Saar lors d'une conférence de presse à Jérusalem.

Une ONG fait état d'une série de frappes israéliennes contre des sites militaires

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a déclaré qu'Israël avait effectué plusieurs frappes nocturnes contre des positions militaires et des dépôts d'armes dans plusieurs régions de Syrie, après la fuite du président renversé Bachar al-Assad.

"Dès les premières heures qui ont suivi l'annonce de la chute de l'ancien régime, Israël a lancé des frappes aériennes intensives, détruisant délibérément des dépôts d'armes et de munitions", a déclaré l'OSDH.

"Un signe de faiblesse": pourquoi la chute d'Assad en Syrie est un camouflet pour Poutine

Ce renversement de régime marque une défaite pour Vladimir Poutine, tant le Kremlin s'est montré incapable de défendre son allié syrien. Le théâtre syrien avait pourtant été pour Moscou l'occasion, entre 2011 et 2015, de s'illustrer de nouveau à l'échelle internationale et de retrouver une stature.

Son soutien devenu quasi inexistant renvoie une image de faiblesse de la part du régime russe et de sa force militaire. "Les Russes ont capitulé en rase campagne", tacle sur BFMTV Frédéric Encel, géopolitologue spécialiste du Moyen-Orient. Pour lui, cet affaiblissement russe n'est pas si récent, et coïncide justement avec le début du conflit ukrainien.

"La question qui se pose désormais pour Vladimir Poutine, c'est que, comme on constate que Moscou n’est pas en mesure de soutenir et venir au secours de son allié syrien, qu’en sera-t-il pour les autres partenariats importants que la Russie essaie de conclure notamment en Afrique et dans d’autres régions du monde", souligne de son côté Jean-Didier Revoin, correspondant BFMTV à Moscou.

Retrouvez l'intégralité de notre article sur le camouflet que cette chute représente pour Vladimir Poutine ici.

Des secouristes fouillent les geôles du pouvoir déchu de Bachar al-Assad

Des secouristes syriens mènent d'intenses fouilles à la recherche de détenus piégés dans des cachots souterrains de la prison de Saydnaya, symbole des pires exactions de Bachar al-Assad.

Le groupe de secours des Casques blancs a dépêché des équipes d'urgence dans le sinistre établissement, à une trentaine de kilomètres de Damas, invoquant l'existence de "cellules souterraines cachées, qui contiendraient des détenus".

Il a précisé avoir déployé à Saydnaya, dont nombre de détenus ont déjà été libérés la veille, "des unités de recherche et de sauvetage, des spécialistes de l'abattage des murs, des équipes chargées d'ouvrir les portes en fer, des unités canines entraînées et des intervenants médicaux".

Un Franco-syrien espère que la population pourra "choisir son président"

Alan Khater, un Franco-syrien arrivé en France en 2014, dit sur le plateau de BFMTV "ne pas arriver à croire" à la chute de Bachar Al-Assad après "13 ans de souffrance et de guerre".

"On espère avoir une Syrie libre pour de vrai, qui sera bien dirigée", affirme-t-il. "J'espère que les Syriens vont se réunir, s'entraider et reconstruire le pays."

"Pour l'avenir, on ne sait pas comment ça va se passer mais on espère qu'on va choisir notre président nous-même (...) que ce ne soit pas d'autres pays qui interviennent pour choisir", abonde Alan Khater, le "drapeau de la Syrie libre" autour du cou.

La chute d'Assad en Syrie fait monter le pétrole

Les cours du pétrole montent poussés par l'instabilité au Proche-Orient au lendemain de la chute de Bachar al-Assad en Syrie, et soutenus par le maintien des coupes de l'Opep+ jeudi dernier.

Vers 10h40 à Paris, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en février, prend 1,01% à 71,84 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en janvier, gagne 1,19% à 68,00 dollars.

"Tous les yeux sont rivés vers les scènes étonnantes en Syrie" et les prix ont réagi à la hausse, "mais de manière plutôt calme car tout le monde est en train d'évaluer ce qu'un nouveau visage de la Syrie" pourrait signifier, explique John Evans, analyste chez PVM.

Les scènes de liesse continuent à Damas

Des Syriens en liesse sont rassemblés ce matin sur la place des Omeyyades dans le centre de Damas, pour continuer de célébrer la chute de Bachar al-Assad après la levée du couvre-feu nocturne imposé par les rebelles.

"C'est indescriptible, on ne pensait pas que ce cauchemar allait se terminer, on renaît", s'enthousiasme Rim Ramadan, 49 ans, employée du ministère des Finances, depuis la place.

"Cela faisait 55 ans qu'on avait peur de parler, même à la maison, on se disait que les murs avaient des oreilles. On a l'impression de vivre un rêve", déclare-t-elle à l'AFP, sur fond de tirs de joie nourris et de klaxons.

La première chaîne de télévision libanaise célèbre la chute d'Assad avec un feu d'artifice

La première chaîne libanaise MTVLebanon a lancé un feu d’artifice pour célébrer la chute de Bachar Al-Assad. En plateau, son présentateur star Marcel Ghanem brandit une coupe de champagne. Des gâteaux libanais sont distribués sur un plateau aux collaborateurs présents. Le tout entre embrassades et poings levés.

Bases russes en Syrie: Moscou juge "nécessaire" de discuter avec les futures autorités

Le Kremlin a jugé "nécessaire" de discuter avec les futures autorités syriennes sur un éventuel maintien des bases militaires russes en Syrie.

"C'est l'objet de discussions avec ceux qui seront au pouvoir en Syrie", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, en assurant que la Russie faisait "tout ce qui est possible et tout ce qui est nécessaire pour entrer en contact avec ceux qui peuvent se charger d'assurer la sécurité" des bases militaires russes dans le pays.

L'ONU appelle à prendre "toutes les mesures" pour protéger les minorités

L'ONU a demandé que "toutes les mesures" soient prises pour protéger les minorités en Syrie, après la chute du président Bachar-al-Assad.

"Toutes les mesures doivent être prises pour assurer la protection de toutes les minorités et éviter les représailles et les actes de vengeance", a déclaré le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Volker Türk, lors d'une conférence de presse.

Le Kremlin reconnaît avoir été "surpris" par l'offensive éclair des rebelles en Syrie

En douze jours, la coalition rebelle dominée par le groupe jihadiste HTS a pris la main sur le pays, chassant Bachar Al-Assad du pouvoir. Moscou a reconnu avoir été "surpris" par cette offensive éclair.

"Le monde entier a été surpris par ce qui s'est passé. Nous ne faisons pas exception", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

L'ONU appelle à juger les crimes du passé perpétrés par le régime d'Assad

Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Volker Türk, a affirmé que les auteurs d'exactions commises pendant le "régime" de Bachar al-Assad en Syrie devaient rendre des comptes dans le cadre du processus de transition politique à venir.

"Toute transition politique doit veiller à ce que les auteurs de violations graves répondent de leurs actes et à ce que les responsables soient tenus de rendre compte de leurs actes. Il est impératif que toutes les preuves soient méticuleusement conservées en vue d'une utilisation à l'avenir", a déclaré Volker Türk, lors d'une conférence de presse.

Le Kremlin refuse de confirmer la présence d'Assad en Russie

La présidence russe a refusé de confirmer la présence de Bachar al-Assad en Russie, après que les agences de presse du pays, citant une source au Kremlin, eurent indiqué que le dirigeant syrien y avait trouvé refuge avec sa famille.

"Je n'ai rien à vous dire sur les allées et venues du président Assad", a assuré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, précisant qu'"il n'y a pas de réunion (prévue entre Poutine et Assad) dans l'agenda officiel du président" russe.

La Jordanie condamne le déploiement de l'armée israélienne dans la zone tampon du Golan

La Jordanie a dénoncé aujourd'hui le déploiement la veille de l'armée israélienne dans la zone tampon du Golan dans le sud-ouest de la Syrie, adjacente à la partie occupée par Israël du plateau syrien depuis 1967.

Le ministre des Affaires étrangères, Aymane Safadi a dénoncé "une agression" qui représente "une violation du droit international, une escalade inacceptable et une atteinte à la souveraineté d'un Etat arabe."

"Nous rejetons catégoriquement cette agression et affirmons que, lorsque nous parlons de l'unité de la Syrie, de son intégrité territoriale et de sa cohésion, cela inclut également ses frontières avec Israël", pays voisin de la Syrie et de la Jordanie.

Paris conditionne son appui à la transition au respect des minorités

L'appui de la France à la transition politique en Syrie "dépendra du respect" des droits des femmes, des minorités et du droit international, a souligné le chef de la diplomatie française démissionnaire.

"Il appartient à ce groupe de faire la démonstration de sa volonté sincère d'écarter l'extrémisme, d'écarter l'islamisme et le jihadisme de cette transition et surtout d'organiser une transition qui permette à toutes les minorités syriennes auxquelles nous sommes très attachés de prendre toute leur part", a réagi Jean-Noël Barrot sur France Info.

"Le soutien et l'appui que la France apportera à cette transition politique en Syrie dépendra du respect de nos exigences", a-t-il ajouté.

Israël assure que son avancée dans la zone tampon du Golan est "limitée et temporaire"

L'avancée des troupes israéliennes en Syrie dans la zone tampon à la lisière de la partie du plateau du Golan occupée et annexée par Israël est "une mesure limitée et temporaire", a assuré le ministre des Affaires étrangères israélien Gideon Saar.

"J'insiste là-dessus: il s'agit d'une mesure limitée et temporaire que nous avons prise pour des raisons de sécurité", a déclaré Gideon Saar lors d'une conférence de presse à Jérusalem.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait annoncé dimanche avoir ordonné à l'armée de "prendre le contrôle" de cette zone tampon après la chute du président syrien Bachar al-Assad.

La Turquie appelle à la "formation d'un gouvernement inclusif"

Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a appelé à la "formation d'un gouvernement inclusif" en Syrie, au lendemain de la chute de Bachar al-Assad.

"Nous attendons des acteurs internationaux, en particulier des Nations Unies, qu'ils tendent la main au peuple syrien et soutiennent la formation d'un gouvernement inclusif", a déclaré le chef de la diplomatie turque devant un parterre d'ambassadeurs à Ankara.

La résidence de Bachar Al-Assad à Damas pillée après son départ

Des dizaines de Syriens sont entrés hier dans la luxueuse résidence du président Bachar al-Assad, après qu'elle a été pillée, tandis que la salle de réception du palais présidentiel dans un autre quartier a été incendiée. Hommes, femmes et enfants déambulaient dans les pièces et sur les escaliers de la résidence du président, qui a fui Damas, dans le quartier huppé de Malki.

La résidence, formée de trois immeubles de six étages chacune, a été pillée plus tôt, après la chute de Damas aux mains des rebelles. Des documents étaient étaient éparpillés sur les escaliers. Une peinture représentant Assad gisait au sol à l'entrée du rez-de-chaussée, entouré d'un vaste jardin orné d'une fontaine.

Retrouvez notre article avec les images du palais présidentiel pillé ici.

Le drapeau de l'opposition syrienne hissé sur l'ambassade de Syrie à Moscou

Un journaliste de l'Agence France-Presse constate que le drapeau de l'opposition syrienne a été hissé sur l'ambassade de Syrie à Moscou.

Un groupe d'hommes a hissé l'emblématique drapeau de l'opposition frappé de trois étoiles rouges, quelques flocons de neige tombant dans la matinée sur Moscou où Bachar Al-Assad serait réfugié.

Des manifestants réagissent après avoir hissé le drapeau de l'opposition syrienne à l'ambassade de Syrie à Moscou, le 9 décembre 2024.
Des manifestants réagissent après avoir hissé le drapeau de l'opposition syrienne à l'ambassade de Syrie à Moscou, le 9 décembre 2024. © Andrey BORODULIN / AFP

Une ONG fait état de 11 civils tués dans une frappe de drone turc dans le nord

Onze civils, tous membres d'une même famille, dont six enfants, ont été tués dans une frappe de drone turc visant une maison dans un village du nord de la Syrie en zone sous administration kurde, a indiqué lundi une ONG.

"Onze civils, dont 6 enfants, tous membres d'une même famille, ont été tués dans une frappe de drone turc près de Ain Issa, au nord de Raqa, dans les zones contrôlées par l'administration autonome kurde", a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), alors que des combattants kurdes syriens tentent de repousser des attaques de groupes armés soutenus par Ankara.

Le secrétaire d'État américain Blinken estime que le "peuple syrien a enfin une raison d'espérer"

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré dans un communiqué qu'après "14 ans de conflit, le peuple syrien a enfin des raisons d’espérer".

Il a précisé que les "États-Unis soutiennent fermement une transition pacifique du pouvoir vers un gouvernement syrien responsable dans le cadre d’un processus inclusif dirigé par les Syriens".

La Chine appelle à trouver une "solution politique" en Syrie

La Chine a appelé à trouver "une solution politique" en Syrie, après la chute du président Bachar al-Assad.

"Nous souhaitons que toutes les parties concernées agissent dans l'intérêt fondamental du peuple syrien, afin de trouver rapidement une solution politique permettant de rétablir la stabilité en Syrie", a déclaré Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, lors d'une conférence de presse régulière.

Vers une démocratie en Syrie? Pour le géopolitologue Frédéric Encel, "la réponse est non"

Frédéric Encel, géopolitologue et spécialiste du Moyen-Orient, affirme sur BFMTV-RMC qu'une "démocratie sous la férule d'islamistes, même lorsqu'ils sont pragmatiques", ne s'est "jamais vue nulle part".

"Donc, non, je n'y crois pas", répond-il.

Jean-Noël Barrot estime que la chute de Assad est "un bouleversement historique"

Le ministre des Affaires étrangères démissionnaires, Jean-Noël Barrot, déclare sur Franceinfo que la chute du régime d'Assad est "une bonne nouvelle pour la liberté".

"C'est une bonne nouvelle pour le peuple syrien qui doit désormais prendre son destin en main", dit-il.

Avant d'ajouter: "C'est pourquoi nous voulons soutenir une transition politique qui soit inclusive, respectueuse des droits de l'homme et de la femme et qui permette à la Syrie de s'engager sur le chemin d'une paix juste et durable".

Jean-Noël Barrot affirme que la chute de Bachar Al-Assad, "l'un des pires dictateurs de notre époque", est un "bouleversement historique". Il souligne toutefois que la situation ne "doit laisser aucune place au terrorisme et à l'extrêmisme".

Biden affirme que les États-Unis ne "laisseront pas" Daesh "se rétablir" en Syrie

Lors d'une allocution, Joe Biden a affirmé hier que Bachar al-Assad devrait "rendre des comptes" pour les "centaines de milliers de Syriens innocents" qui ont été "maltraités, torturés, et tués".

Joe Biden a ajouté que les États-Unis ne "laisseraient pas" le groupe jihadiste Daesh profiter de la situation pour "se rétablir" en Syrie, où il avait occupé de larges pans de territoire entre 2014 et 2018.

Le Centcom, commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, a d'ailleurs annoncé que des avions américains avaient mené dimanche "des dizaines de frappes" dans le centre de la Syrie, visant "plus de 75 cibles" de Daesh.

Statues déboulonnées, cris de joie... Les Syriens célèbrent la chute de Bachar al-Assad à Damas

Des foules de Syriens ont célébré hier la chute de Bachar al-Assad. Dans le centre de Damas, la capitale, comme dans plusieurs autres villes, des manifestants ont renversé et piétiné des statues d'Hafez al-Assad, qui a dirigé la Syrie depuis 1971 jusqu'à sa mort en 2000, et de son fils Bachar. Une salle de réception du palais présidentiel a également été incendiée.

Les rebelles islamistes surveillés par l'Occident

Le chef des rebelles islamistes, Abou Mohammad al-Jolani, a fait son entrée hier dans la capitale Damas. Plus tôt, il a demandé à ses combattants de ne pas s'approcher des institutions publiques, ajoutant que celles-ci restaient sous contrôle du Premier ministre jusqu'à la "passation officielle".

Le groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS) est l'ancienne branche syrienne d'Al-Qaïda qui dit avoir rompu avec le jihadisme. "Nous avons pris note des déclarations des dirigeants de ces groupes rebelles ces derniers jours, et ils disent ce qu'il faut en ce moment, mais alors qu'ils s'apprêtent à prendre de plus grandes responsabilités, nous allons évaluer non seulement leurs mots, mais aussi leurs actes", a prévenu le président américain Joe Biden hier.

La Syrie libérée de Bachar Al-Assad

Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce direct consacré à la situation en Syrie, où le président Bachar al-Assad a été renversé dans la nuit de samedi à dimanche par des rebelles islamistes.

Assad, qui a pendant 24 ans dirigé d'une main de fer la Syrie meurtrie par près de 14 ans de guerre, se trouve avec sa famille à Moscou, selon les agences de presse russes.

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