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Élection américaine: Donald Trump "pense" qu'il va parler prochainement avec Vladimir Poutine

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Donald Trump a réussi son pari de revenir à la Maison Blanche grâce à une victoire sans appel face à Kamala Harris. Le président élu a indiqué qu'il "pense" parler prochainement avec Vladimir Poutine.

L'ESSENTIEL

  • Donald Trump est officiellement élu président des États-Unis après avoir remporté plus de 270 grands électeurs face à Kamala Harris. Découvrez les résultats État par État
  • La candidate démocrate a reconnu sa défaite et a promis "d'aider" Donald Trump dans la transition du pouvoir mais se pose désormais la question de son avenir politique. Lire l'article
  • Vladimir Poutine a félicité le président élu et s'est dit "prêt à reprendre le contact" avec lui. Lire l'article
  • Face à la victoire de Donald Trump, Emmanuel Macron appelle à "défendre l'intérêt de l'Europe". Lire l'article

Biden promet une "transition pacifique", Trump prêt à parler à Poutine

Joe Biden s'est engagé jeudi à assurer un transfert de pouvoir "pacifique et ordonné" avec Donald Trump, son prédécesseur et bientôt successeur à la Maison Blanche, qui a dit qu'il "pensait" parler bientôt au président russe Vladimir Poutine.

Le républicain a procédéà sa première grande nomination: Susie Wiles, architecte de sa campagne, sera sa cheffe de cabinet, un poste ultrastratégique qui n'avait jamais été occupé par une femme, a-t-il souligné.

Ce direct est terminé, merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com

Donald Trump annonce qu'il fera de Susie Wiles, architecte de sa campagne, sa cheffe de cabinet

Le vainqueur de l'élection présidentielle annonce ce jeudi que Susie Wiles, architecte de sa campagne, sera sa cheffe de cabinet à la Maison Blanche.

"Susie Wiles vient de m'aider à remporter l'une des plus grandes victoires politiques de l'histoire américaine", a salué Donald Trump dans un communiqué.

Joe Biden salue une nouvelle fois la campagne "inspirante" de Kamala Harris

Sur X, Joe Biden a une nouvelle fois salué la performance de Kamala Harris, qui a été séchement battue par Donald Trump. "Elle a mené une campagne inspirante", écrit-il.

En Pennsylvanie, toujours aucun vainqueur entre Bob Casey et Dave McCormick dans la course au Sénat

On ignore toujours qui sera le prochain sénateur de Pennsylvanie. Plus de 98% des bulletins ont été dépouillés dans cet État du nord-est des États-Unis, mais CNN n'est pas encore en mesure de désigner un vainqueur entre le démocrate Bob Casey et le républicain Dave McCormick. À ce stade toutefois, Dave McCormick fait la course en tête avec 31.958 voix d'avance.

Nos confrères d'Associated Press estiment que le républicain remportera cette élection, mais le Guardian relève qu'un porte parole du démocrate refuse d'abandonner. "Il y a encore de nombreux bulletins qui n'ont pas été comptés", a plaidé le représentant de Bob Casey;

Le patron de la Fed dit qu'il ne démissionnera pas, même si Donald Trump le lui demande

Le président de la banque centrale américaine, la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, a assuré ce jeudi en conférence de presse qu'il ne démissionnerait pas si le président élu Donald Trump le lui demandait, alors que ce dernier a critiqué à plusieurs reprises les choix de l'institution en terme de politique monétaire.

"Non", a simplement répondu M. Powell, dont le mandat s'achève en 2026, à la question de savoir s'il partirait ou non en cas de demande en ce sens du candidat républicain.

"Non" a-t-il répété lorsqu'on lui a demandé s'il pensait être légalement obligé de partir en cas de demande du président.

La Californie se prépare à lutter contre les politiques "illégales" de Donald Trump

La Californie va convoquer une session d'urgence de son parlement pour se préparer à lutter contre d'éventuelles politiques "illégales" de Donald Trump, notamment concernant l'avortement, l'immigration et le changement climatique, a annoncé ce jeudi son gouverneur, Gavin Newsom.

"Les libertés qui nous sont chères en Californie sont attaquées, et nous ne resterons pas inactifs", a déclaré le démocrate dans un communiqué

L'équipe de campagne de Donald Trump lance les invitations pour l'investiture

"Lorsqu'il prêtera serment en tant que 47e président des États-Unis le 20 janvier 2025, nous voulons que vous soyez là!". Dans un mail envoyé aux partisans républicains ce jeudi 7 novembre, l'équipe de campagne de Donald Trump lance les invitations pour la cérémonie d'investiture.

"Lorsqu'il lèvera la main droite pour prêter serment en tant que président des États-Unis, nous voulons savoir qu'un des plus fervents partisants de Trump a eu la chance de le voir EN DIRECT et EN PERSONNE!" peut-on lire.

Donald Trump avance qu'il déjeunera avec Joe Biden "très prochainement"

Dans une interview à NBC News, Donald Trump a déclaré avoir convenu d'un déjeuner "très prochainement" avec Joe Biden. Un peu plus tôt dans la journée, l'actuel locataire de la Maison Blanche a déclaré "avoir parlé avec le président Trump".

"Je l'ai félicité et je l’ai assuré que j'étais prêt travailler avec son équipe pour une transition pacifique et ordonnée, c’est ce que mérite le peuple américain", a poursuivi Joe Biden lors d'un discours prononcé à Washington.

Le président argentin Javier Milei va rencontrer Donald Trump et Elon Musk en Floride

Le président argentin Javier Milei va rencontrer Donald Trump et Elon Musk, fervent soutien du président élu, la semaine prochaine aux États-Unis, selon un porte-parole du dirigeant sud-américain.

La rencontre aura lieu à Mar-a-Lago, lieu de résidence de Donald Trump en Floride, a précisé ce porte-parole.

Depuis son arrivée au pouvoir en 2023, Javier Milei a cherché à nouer des liens forts avec les États-Unis. Depuis l'élection de Trump, le président argentin a souligné son soutien à Trump avec un feu d'artifice ainsi que des publications sur ses réseaux sociaux pour féliciter le nouveau locataire de la Maison Blanche.

Donald Trump "pense" qu'il va parler prochainement avec Vladimir Poutine

"Je pense que nous allons nous parler", a déclaré Donald Trump au sujet de Vladimir Poutine, lors d'une interview à NBC News.

Plus tôt dans la journée, le dirigeant russe a félicité Donald Trump pour son élection, estimant être "prêt à reprendre le contact" avec le futur locataire de la Maison Blanche.

Donad Trump a aussi déclaré avoir parlé à "probablement" 70 dirigeants mondiaux depuis son élection.

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Donald Trump affirme "ne pas avoir le choix" de mener à bien "le plus grand effort d'expulsion de l'histoire américaine"

Dans un entretien à nos confrères de NBC News, Donald Trump a réitéré son souhait de mener à bien "le plus grand effort d'expulsion de l'histoire américaine", comme il l'avait promis lors de sa campagne.

"Nous devons évidemment rendre la frontière solide et puissante et, en même temps, nous devons vouloir que les gens viennent dans notre pays", a poursuivi le président élu.

Interrogé sur le coût des mesures immigratoires, Donald Trump a estimé que cela n'était "pas une question de prix".

"Quand des gens ont tué et assassiné, quand des barons de la drogue ont détruit des pays, ils vont maintenant retourner dans ces pays", a déclaré le futur locataire de la Maison Blanche.

Pour Vladimir Poutine, Donald Trump s'est comporté "comme un vrai homme" lors de sa tentative d'assassinat

Vladimir Poutine a estimé que Donald Trump "s'est comporté, de mon point de vue, de manière très appropriée, avec courage, comme un vrai homme", lors de sa tentative d'assassinat le 14 juillet dernier lors d'un meeting en Pennsylvanie.

Lors de sa prise de parole, depuis le forum international de Sochi, le dirigeant russe a jugé que Donald Trump avait été "assailli de toutes parts" durant la campagne électorale.

"Ce qui a été dit au sujet de la volonté de rétablir des relations avec la Russie, de mettre fin à la crise ukrainienne, de mon point de vue cela mérite au moins de l'attention", a-t-il dit.

Poutine félicite Trump pour sa victoire à la présidentielle et dit être "prêt à reprendre le contact" avec lui

Il n'avait jusqu'ici pas encore officiellement réagi à l'élection de Donald Trump. Vladimir Poutine félicite le candidat républicain pour sa victoire à la présidentielle et dit être "prêt à reprendre le contact" avec le président élu.

"La Russie est prête à travailler avec tout président américain qui a la confiance du peuple américain", a-t-il assuré lors d’un discours prononcé au forum international à Sochi.

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La Russie juge "exagérés" les propos de Trump qui affirme pouvoir arrêter la guerre en Ukraine "en une journée"

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a estimé que la déclaration de Donald Trump selon laquelle il serait en mesure d'arrêter la guerre en Ukraine "en une journée" est une "exagération".

"Il y a eu un peu d'exagération dans l'idée qu'il serait capable de le faire du jour au lendemain. Il est certain que rien ne peut régler ce problème du jour au lendemain", a déclaré le porte-parole russe.

"Mais au moins, si la nouvelle administration cherche la paix, et non la poursuite de la guerre, ce sera mieux", a-t-il poursuivi.

Ce mercredi, le Kremlin a indiqué que Vladimir Poutine ne prévoyait pas de féliciter Donald Trump, précisant que ce dernier serait jugé sur ses "actes".

Alexandria Ocasio-Cortez estime que les États-Unis sont "sur le point d'entrer dans une période de fascisme et d'autoritarisme"

Interrogé sur le podcast ViOne, Alexandria Ocasio-Cortez a réagi à la victoire de Donald Trump estimant que les États-Unis sont "sur le point d'entrer dans une période de fascisme et d'autoritarisme".

"Nous sommes entrés dans une période politique qui aura des conséquence pour le reste de notre vie", a déclaré Alexandria Ocasio-Cortez.

La représentante démocrate a déclaré que son parti "ne peut pas abandonner" après l'élection de Donald Trump.

Joe Biden juge que "le travail a été fait" durant une présidence "extraordinaire et historique"

Joe Biden termine son allocution en revenant sur le bilan de ses quatre années à la Maison Blanche. "N'oubliez pas tout ce que nous avons accompli", exhorte celui qui sera encore président jusqu'au mois de janvier. "Ça été une présidence extraordinaire et historique."

"Beaucoup de travail a a eu des répercussions positives et une grande partie de ce travail aura des répercussions sur les dix prochaines années", assure le président sortant. "Le travail a été fait".

Joe Biden appelle les Américains "à accepter le choix fait" par le pays

"Les campagnes éléctorales opposent deux visions différentes. Le pays choisit l’une ou l’autre et nous acceptons le choix qu’il a fait", poursuit le président sortant.

"On ne peut pas aimer son pays seulement quand on gagne", rappelle-t-il. "On ne peut pas aimer son prochain seulement quand on est d’accord. (...) Peu importe pour qui vous avez voté, nous devons nous considérer les uns les autres non comme des adversaires mais comme des compatriotes."

Joe Biden dit également que cette élection permettra de "mettre un terme à la question de l’intégrité du système électoral américain". "Il est honnête, il est juste, il est transparent et on peut lui faire confiance, que l’on gagne ou que l’on perde", martèle-t-il, en référence aux accusations de Donald Trump après sa défaite en 2020.

Pour Joe Biden, Kamala Harris a "été très inspirante" durant la campagne présidentielle

Le président sortant, qui s'est retiré en juillet dernier au profit de sa vice-présidente pour défendre les couleurs des démocrates dans la course à la Maison Blanche, estime qu'elle "a été très inspirante durant cette campagne".

"On peut être fiers d'elle", déclare encore Joe Biden.

Joe Biden a assuré à Donald Trump "être prêt à travailler avec son équipe pour une transition du pouvoir pacifique et ordonnée"

Joe Biden, qui s'exprime depuis la roseraie de la Maison Blanche, déclare avoir "parlé hier avec le président Trump" et lui avoir assuré être "prêt à travailler avec son équipe pour une transition du pouvoir pacifique et ordonnée".

"C'est ce que le peuple américain mérite", souligne-t-il également.

L'ex-secrétaire au Trésor de Trump explique que les républicains souhaitent de nouvelles négociations commerciales avec la Chine

La mise en place de droits de douane particulièrement élevés sur les produits chinois importés aux Etats-Unis doivent permettre de forcer Pékin à revenir à la table des négociations commerciales, estime l'ancien secrétaire du Trésor de Donald Trump Steven Mnuchin dans une interview accordée à CNBC.

L'ancien responsable politique au sein du premier gouvernement de Donald Trump a jugé cette décision nécessaire car la Chine "ne respecte pas tout ce qui a été signé lors de la première phase de l'accord commercial" signé en janvier 2020.

Durant son premier mandat, Donald Trump avait imposé une série de droits de douane sur des produits chinois avec pour objectif de forcer Pékin à négocier l'achat de produits américains, en vue de rééquilibrer une balance commerciale largement déficitaire pour les Etats-Unis concernant les échanges bilatéraux.

Le président élu a annoncé durant sa campagne vouloir imposer des droits de douane de 10 à 20% sur l'ensemble des produits entrant aux Etats-Unis, notamment pour financer la baisse d'impôts qu'il souhaite également réaliser, mais ces droits monteraient jusque 60% voire 100% concernant les produits chinois.

Pour le chef des rebelles houthis, Donald Trump va à nouveau "échouer" pour résoudre la question palestinienne

Le chef des rebelles houthis du Yémen affirme que Donald Trump va à nouveau "échouer" dans ses efforts pour résoudre la question palestinienne lors de son second mandat.

"Trump a échoué dans son projet d'accord du siècle" lors de son premier mandat, "il échouera encore cette fois-ci", a estimé le chef des rebelles dans un discours télévisé lors duquel il a qualifié le président élu des Etats-Unis d'"arrogant et tyrannique".

Volodymyr Zelensky affirme que le lien entre l'Europe et les États-Unis "ne doit pas être perdu"

Volodymyr Zelensky, qui a échangé avec Donald Trump au téléphone hier, a affirmé que les liens entre les États-Unis et l'Europe ne doivent pas être "perdus" mais "valorisés" après la victoire du candidat républicain à la présidentielle américaine.

"Nous espérons que l'Amérique deviendra plus forte. C'est le genre d'Amérique dont l'Europe a besoin. Et une Europe forte est ce dont l'Amérique a besoin. C'est le lien entre les alliés qui doit être valorisé et qui ne doit pas être perdu", a déclaré le président ukrainien dans un discours prononcé devant les dirigeants européens rassemblés à Budapest, dont l'AFP a obtenu une copie.

Le président iranien estime que la victoire de Donald Trump "ne change rien" pour Téhéran

Pour le président Masoud Pezeshkian, l'élection de Donald Trump n'est pas de nature à modifier les relations entre Téhéran et Washington. Cette victoire "ne change rien" pour l'Iran, estime le dirigeant iranien, cité par l'agence officielle Irna.

"Notre priorité est de développer des relations avec nos voisins et les pays islamiques", ajoute-t-il.

Le premier mandat de Donald Trump avait été marqué par ses relations particulièrement tendues avec l'Iran. Il avait notamment décidé de retirer son pays de l'accord de Vienne sur le programme nucléaire iranien en 2018 et avait rétabli de lourdes sanctions contre Téhéran.

Donald Trump s'est entretenu hier avec le président turc Recep Tayyip Erdogan

Outre Emmanuel Macron, Benjamin Netanyahu ou Volodymyr Zelensky, Donald Trump a également échangé hier avec Recep Tayyip Erdogan, annonce la présidence turque.

Recep Tayyip Erdogan a fait part au président américain élu de son espoir de voir la coopération entre la Turquie et les États-Unis se renforcer, indique Ankara dans un communiqué de presse.

Le retour de Donald Trump au pouvoir inquiète les vignerons et les viticulteurs français

Le secteur viticole français a encore en mémoire le premier mandat de Donald Trump, durant lequel son administration avait imposé des droits de douane de 25% sur les vins hexagonaux.

"Nous on a eu de la chance, on s'est bien entendus avec notre importateur aux États-Unis, qui a pris en charge un peu plus de la moitié des taxes", se rappelle pour BFMTV Jean-Étienne Chermette, producteur de beaujolais qui exporte 10% de sa production outre-Atlantique.

Durant sa campagne, le président élu a assuré qu'il frapperait les produits fabriqués à l'étranger d'une taxe allant de 10 à 20%. "Je vais attendre de voir ce qui va se passer, comme beaucoup", explique Jean-Étienne Chermette. "On s'adaptera."

Conflit en Ukraine: le Vatican estime que Trump "n'a pas de baguette magique"

Le secrétaire d'État et numéro 2 du Vatican a adressé ses félicitations à Donald Trump, lui souhaitant de la "sagesse" et espérant qu'il mette fin aux conflits, notamment en Ukraine, même s'il n'a "pas de baguette magique".

"Nous lui souhaitons beaucoup de sagesse car c'est la principale vertu des dirigeants selon la Bible", a déclaré le cardinal italien Pietro Parolin à des journalistes en marge d'une conférence à Rome.

Interrogé sur la promesse de Donald Trump de mettre fin "en 24 heures" à la guerre en Ukraine, Pietro Parolin a répondu: "Espérons, espérons. Je crois que lui non plus n'a pas de baguette magique: pour mettre fin à la guerre, il faut beaucoup d'humilité et de disponibilité, il faut vraiment poursuivre les intérêts généraux de l'humanité, plutôt que de se concentrer sur des intérêts particuliers".

Macron appelle l'UE à "reprendre le contrôle" dans un "monde fait d'herbivores et de carnivores"

Face aux autres dirigeants européens, Emmanuel Macron appelle l'Union européenne à se penser "comme une puissance indépendante" et à "reprendre le contrôle" en arrêtant de déléguer. Il prend alors pour exemple la géopolitique déléguée aux États-Unis ou le "modèle de croissance" aux Chinois.

"Le monde est fait d'herbivores et de carnivores, si on décide de rester des herbivores, les carnivores gagneront et nous serons un marché pour eux", déclare le chef de l'État, depuis Budapest en Hongrie.

"Ce serait pas mal de choisir d'être homnivores, je ne veux pas être agressif, je veux juste qu'on sache se défendre sur ces sujets", ajoute-t-il appelant à être "lucides, ambitieux et déterminés en ce lendemain d'élection américaine".

Élection de Trump: Macron appelle à défendre les "intérêts des Européens"

Depuis Budapest en Hongrie où sont réunis les dirigeants européens, Emmanuel Macron estime que l'élection de Donald Trump est "un moment d'histoire" pour les Européens.

"Trump va défendre les intérêts des Américains, la question est de savoir si on est prêts à défendre les intérêts des européens", assure le président de la République.

Il appelle à "agir", à "défendre" les intérêts nationaux et européens", à "défendre" les "intérêts économiques et stratégiques".

Emmanuel Macron assure que les Européens n'ont pas "à déléguer pour l'éternité (leur) sécurité aux Américains".

Plus d'informations ici.

Tokyo évoque un échange "amical" avec Trump, les dépenses militaires du Japon en question

Le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba a assuré avoir eu un échange téléphonique "très amical" avec Donald Trump après sa victoire. Mais l'isolationnisme du républicain, qui promeut volontiers l'"America First" et se plaint des dépenses militaires jugées insuffisantes des pays alliés, pourrait forcer Tokyo à muscler ses dépenses militaires.

Le Japon et les États-Unis sont d'importants investisseurs l'un pour l'autre, et 54.000 militaires américains sont stationnés à Okinawa (extrême sud de l'archipel, proche de Taïwan). Le Japon, dénonçant la menace croissante de la Chine, reste attaché à la protection garantie par Washington et très dépendant des États-Unis pour son matériel militaire.

"J'aimerais mener des discussions actives sur le renforcement de l'alliance nippo-américaine sous différents angles, y compris les équipements, les opérations et l'intégration, et pas seulement l'argent", a insisté Shigeru Ishiba.

Des rassemblements contre Donald Trump dans plusieurs villes hier soir

Dans les rues de Chicago, New York et Philadelphie, des manifestants sont descendus dans les rues pour protester contre la victoire de Donald Trump.

"Donald Trump, clown fasciste", scandaient-ils devant le Trump International Hotel and Tower à Chicago, rapporte le média américain Newsweek. Plusieurs d'entre eux portaient des banderoles, dont certaines sur lesquelles on pouvait lire "Mettre fin à l'ère Trump" et "Trump dehors!".

Dans le quartier new-yorkais de Brooklyn, "quelques dizaines de personnes se sont rassemblées", "scandant des slogans en faveur de la Palestine, des droits des femmes et des trans, de la paix, et contre la violence policière et le président élu Trump", écrit le collectif Protest NYC sur X qui couvre les manifestations dans la ville.

"Comme si la partie était terminée": quel avenir politique pour Harris après sa défaite contre Trump?

À court terme, Kamala Harris doit assurer la fin de son mandat de vice-présidente des États-Unis. En effet, Donald Trump ne succédera à Joe Biden que le 20 janvier 2025. À plus long terme, l'ancienne procureure de Californie n'a publiquement rien annoncé de ferme. Même si elle s'est dite déterminée, après sa défaite, à continuer à défendre ses idées.

"Ce n'est pas le moment de baisser les bras. C'est le moment de se retrousser les manches. C'est le moment de s'organiser, de se mobiliser et de rester engagés dans le combat pour la liberté et la justice", a-t-elle assuré.

Parmi les options possibles pour la future ex vice-présidente, Kamala Harris pourrait choisir de se présenter aux élections de gouverneure en Californie.

Mais certains sont pessimistes comme Gil Duran, un ancien collègue de Kamala Harris lorsqu'elle exerçait au bureau du procureur de Sacramento, en Californie.

"Ça me semble être la fin d'une carrière politique et non le début. C'est comme si la partie était terminée. C'est tragique, pour elle et pour le pays", dit-il.

Pour lui, la candidate défaite ne dispose pas d'une "voie viable en politique en tant qu’élue" mais "elle pourrait jouer un rôle au sein du parti", en devenant par exemple porte-parole des démocrates.

Retrouvez plus d'élèments sur l'avenir politique de Kamala Harris dans notre article.

Le chef de l'Otan veut discuter avec Trump de la "menace" Russie/Corée du Nord

Le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte a affirmé vouloir discuter avec le président américain élu Donald Trump de la "menace" que représente le renforcement des liens entre la Russie et la Corée du Nord.

"J'ai hâte de m'asseoir avec le président Trump et de voir comment nous allons collectivement nous assurer que nous faisons face à cette menace", a-t-il déclaré à son arrivée au sommet de la Communauté politique européenne, qui rassemble une quarantaine de dirigeants à Budapest.

Harris battue par Trump: Beyoncé, Taylor Swift ou Cardi B, ces stars qui n'ont pas suffi

Elles déplacent des foules à travers le monde. Mais le soutien de Beyoncé ou Taylor Swift n'aura pas permis à Kamala Harris de battre Donald Trump, de nouveau élu président des États-Unis. Tradition des démocrates, cette avalanche de stars montre ses limites.

"Les gens se rendent probablement bien compte que Beyoncé et George Clooney n'ont pas à s'inquiéter des prix de l'essence ou des oeufs", souligne Laurence Maslon, professeur d'art à l'université de New York.

Auteur d'un livre sur l'engagement politique des stars, Mark Harvey rappelle que "l'idée selon laquelle les célébrités peuvent influencer les gens dans leur vote pour des candidats n'est pas vraiment étayée par des données scientifiques".

Retrouvez notre article sur le soutien inefficace des stars à Kamala Harris ici.

"Ils ont endommagé l'économie": des Américains déplorent le décalage entre le programme des démocrates et leurs attentes

Dans le comté d'Érié en Pennsylvanie, un État-clé remporté par le républicain, les électeurs ont voté pour Donald Trump.

"Beaucoup de personnes n'en ont rien à faire de sa personnalité mais ils ont aimé ce qu'il a fait pour l'économie la dernière fois", déclare Ed, un coiffeur aux premières loges pour entendre les habitants. Pour ces Américains, le décalage est important entre ce que proposent les démocrates et leurs attentes.

"Toute leur campagne l'autre jour était à propos des célébrités. La plupart des Américains qui travaillent dur, doivent mettre à manger sur la table. Les célébrités n'ont pas à s'inquiéter de ça", constate l'un d'eux. Quand une autre, tout en saluant leur défense de l'avortement, estime que les démocrates ont "beaucoup plus à faire pour l'argent".

"Ils ont endommagé l'économie", ajoute-t-elle.

"Un sentiment d'anxiété": l'inquiétude des Ukrainiens sur leur avenir après l'élection de Trump

Civils, soldats et responsables politiques ukrainiens ignorent encore quelle sera la politique menée par Donald Trump dans le conflit qui oppose leur pays à la Russie depuis février 2022. À plusieurs reprises, le nouveau président américain a dénoncé le montant de l'aide militaire octroyée par son pays à Kiev.

"J'ai une sorte de sentiment d'anxiété parce que je ne sais pas à quoi m'attendre. C’est inquiétant", dit une Kiévienne à BFMTV.

Sur le terrain militaire, l'inquiétude est grande, et la colère grandit peu à peu parmi les soldats mobilisés sur le front de l'est ukrainien. "On protège tout le monde civilisé. Pendant qu'on se bat, ils n'ont pas à le faire, leurs peuples ne meurent pas, leurs villes ne sont pas bombardées, ils sont en sécurité tant que l’Ukraine résiste", dit Rodych, un combattant ukrainien, à BFMTV.

Retrouvez notre article sur l'inquiétude des Ukrainiens ici.

Le Premier ministre polonais dit se "réjouir" de sa future "coopération" avec Donald Trump

Le Premier ministre polonais, Donald Tusk, a félicité, sur X, Donald Trump "pour sa victoire aux élections".

"Je me réjouis de notre coopération pour le bien des nations américaine et polonaise", a-t-il déclaré.

Dominique de Villepin juge que "le monde est tétanisé" après la victoire de Donald Trump

Ministre des Affaires étrangères sous Jacques Chirac, Dominique de Villepin porte un regard avisé sur les États-Unis. Quelle analyse fait-il de la réélection de Donald Trump?

"Le monde est tétanisé parce que beaucoup s'attendent au pire", déclare au micro de France Info celui qui fut également Premier ministre. Et de préciser:

"Make America Great Again, ce n’est pas juste un slogan. Ça se traduit très concrètement par la volonté de faire des États-Unis à nouveau le centre du monde. Le maître du monde, exerçant sa domination sur l’ensemble du monde, captant l’ensemble des flux (...) et les taxant."

"C'est un businessman": en Géorgie, Trump est vu comme le sauveur d'une économie à la peine

Dans le comté de Haralson, dans l'État clé de Géorgie remporté par le républicain, 87% des habitants ont voté pour Donald Trump. Comme Dan, qui travaille depuis 13 ans dans son garage à Tallapoosa et qui perçoit le milliardaire comme le sauveur d'une économie américaine à la peine.

"On n'a pas beaucoup de clients en ce moment, c'est au ralenti, on a moins d'argent, les courses sont très chères, tout joue contre nous", nous explique Dan, père d'une famille nombreuse.

"Trump, c'est un businessman, il sait comment faire, c'est ça dont on a besoin", ajoute-t-il.

La Chine prévient qu'il n'y aurait "pas de gagnants" dans une guerre commerciale avec les États-Unis

Pékin averti qu'il n'y aurait "pas de gagnants dans une guerre commerciale" avec Washington, après l'élection de Donald Trump qui a promis d'imposer des droits de douane de 60% sur tous les produits chinois entrant dans son pays.

"Par principe, je voudrais réaffirmer qu'il n'y aurait pas de gagnants dans une guerre commerciale, qui ne serait pas non plus favorable au monde", déclare la porte-parole du ministère des Affaires étrangères Mao Ning.

Jacques Attali estime que les États-Unis "ne sont plus une démocratie"

L'écrivain et ancien conseiller d'État, Jacques Attali, déclare au micro de BFMTV-RMC que les États-Unis "ne sont plus une démocratie".

"Ce n'est pas une démocratie quand le président laisse entendre que c'est la dernière élection présidentielle", déclare-t-il s'inquiétant qu'il est en passe d'avoir "tous les pouvoirs parlementaires".

"J'alertais il y a deux ans dans les Échos en appelant à s'y préparer. À l'époque, c'était une hypothèse, maintenant, c'est une réalité", abonde Jacques Attali déplorant que la France et l'Europe ne se soient pas "du tout préparés".

"La meilleure préparation eut été de (...) de se doter de moyens pour ne pas dépendre des États-Unis en matière militaire, on ne l'a pas fait du tout", constate-t-il.

Nancy Pelosi déclare que le "transfert pacifique du pouvoir est la pierre angulaire" de la démocratie

L'ancienne présidente de la Chambre des représentants et représentante réélue de Californie, Nancy Pelosi, remercie Kamala Harris et Tim Walz pour leur "leadership" et leur "campagne" et appelle à un "transfert pacifique du pouvoir" avec Donald Trump.

"Le transfert pacifique du pouvoir est la pierre angulaire de notre démocratie", écrit-elle sur X, malgré ses relations plus que tendues avec le président républicain.

"Nous prions tous pour le succès de l'Amérique sous la prochaine administration. (...) Après chaque élection, nous avons tous la responsabilité de nous rassembler et de trouver un terrain d'entente", affirme Nancy Pelosi.

L'Iran espère que les États-Unis vont "revoir les approches erronées du passé"

L'Iran, qui entretient depuis quatre décennies des relations tendues avec les États-Unis, a dit espérer que l'élection de Donald Trump à la Maison Blanche permette à Washington de "revoir les approches erronées du passé".

"Nous avons des expériences très amères des politiques et approches des différents gouvernements américains", a déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, cité par l'agence officielle Irna, appelant Washington à "revoir les approches erronées du passé".

Pour Attal, "il y a des raisons d'être inquiet" après la réélection de Trump

La réélection de Donald Trump à la présidence des États-Unis? "C'est le choix souverain des Américains, il faut le respecter", réagit Gabriel Attal sur France 2, évoquant cependant "l'impact de ce choix pour les Français".

"Il y a des raisons d'être inquiet", juge l'ancien Premier ministre, devenu président du groupe de députés Ensemble pour la République (ex-Renaissance). "D'un point de vue économique puisqu'on voit bien que les tensions commerciales qu'on a pu connaître ces dernières années seront probablement encore plus fortes, qu'il y aura peut être encore plus de protectionnisme."

Mais également sur les plan "géopolitique" avec un "impact" sur "un certains nombre de conflits et notamment sur le conflit ukrainien".

Gabriel Attal évoque enfin le "défi climatique", alors qu'"on a besoin de l'engagement des grandes puissances et notamment des États-Unis."

Donald Trump et Emmanuel Macron se sont entretenus par téléphone

Le président de la République et le candidat républicain victorieux ont exprimé ce mercredi 6 novembre leur "volonté d'oeuvrer au retour de la paix et de la stabilité" face aux "grandes crises internationales en cours" au cours de leur premier échange téléphonique.

Lors de ce "très bon échange de 25 minutes" qui a débuté vers 18 heures, le chef de l'État français "a souligné l'importance du rôle de l'Europe et a dit au président Trump qu'il était disposé à poursuivre cette conversation et à travailler ensemble sur ces dossiers."

Lire l'article en intégralité sur BFMTV.com

Une manifestation anti-Trump organisée à Chicago

Comme le pointe CBS News, une manifestation contre l'élection de Donald Trump a eu lieu mercredi devant le Federal Plaza de la ville de l'Illinois, où le candidat républicain a obtenu plus de voix que lors des deux dernières élections auxquelles il a participé.

Selon cette même source, le rassemblement a été organisé par le réseau communautaire palestinien des États-Unis.

Barack et Michelle Obama félicitent Donald Trump

Une réaction attendue. Via un communiqué publié sur X, l'ancien président des États-Unis Barack Obama et sa compagne Michelle ont félicité Donald Trump pour sa réélection comme président des États-Unis.

"Ce n'est évidemment pas le résultat que nous espérions. Mais vivre dans une démocratie, c'est reconnaître que notre point de vue ne l'emportera pas toujours", peut-on lire.

L'ancien locataire de la Maison Blanche a listé les facteurs qui, selon lui, ont favorisé le retour du Républicains à la Maison Blanche, dont la "pandémie historique" et "l'inflation."

Plus d'informations ici.

Pourquoi la victoire de Trump est une mauvaise nouvelle pour le climat

De longue date, Donald Trump n'a pas manqué de propos outranciers au sujet de l'environnement.

Il considère que le changement climatique est une "escroquerie", un "canular" ou même un "concept inventé par les Chinois pour empêcher l'industrie américaine d’être compétitive".

"Vous savez quel est le plus gros problème avec le réchauffement climatique? Les experts en parlent tout le temps: les océans vont monter dans 500 ans, de quelques millimètres", a-t-il encore lancé ce samedi lors d'un meeting dans le Wisconsin, ajoutant: "Mais qui en a quelque chose à faire?."

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Le gouverneur de la Banque de France estime que la victoire de Trump "augmente les risques pour l'économie mondiale"

Lors d'une conférence tenue à Lyon, François Villeroy de Galhau, a souligné la nécessité d'une "remobilisation européenne."

"Je crois que le résultat de l'élection américaine augmente à la fois les risques pour l'économie mondiale et la nécessité d'une remobilisation européenne", a-t-il commenté.

Une administration Trump entraînera "probablement plus de protectionnisme", "ce qui signifie plus d'inflation, au moins aux Etats-Unis, et a priori moins de croissance partout dans le monde", a-t-il encore ajouté.

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8 Français sur 10 disent avoir une mauvaise image de Donald Trump

Selon un sondage Elabe pour BFMTV publié ce jeudi 7 novembre, 79% des Français affirment avoir une mauvaise image du président américain élu.

Une impopularité élevée, mais en léger recul par rapport à la première élection de Donald Trump en 2016. 83% des sondés disaient alors avoir une mauvaise image du candidat républicain après sa victoire face à Hillary Clinton.

Dans le détail, 51% des Français déclarent avoir une "très mauvaise image" et 28% une "assez mauvaise image" du 47e président des États-Unis.

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Bernie Sanders estime que "le Parti démocrate a abandonné la classe ouvrière"

Dans un communiqué publié sur son compte X, le sénateur indépendant du Vermont, Bernie Sanders, a déclaré "qu'il ne devrait pas être très surprenant qu’un Parti démocrate qui a abandonné la classe ouvrière se rende compte que la classe ouvrière l’a abandonné".

"Alors que les dirigeants démocrates défendent le statu quo, le peuple américain est en colère et veut du changement. Et il a raison", a poursuivi Bernie Sanders dans son communiqué.

Bernie Sanders était candidat à la primaire démocrate en 2016 et en 2020.

Le président chinois Xi Jinping félicite Donald Trump pour sa victoire

Le président chinois Xi Jinping a adressé ses félicitations à Donald Trump pour sa victoire à la présidentielle américaine, a indiqué ce jeudi un média d'État. "Xi Jinping félicite Donald Trump pour son élection à la présidence des États-Unis", a indiqué l'agence de presse Chine nouvelle sans apporter de détails dans l'immédiat.

Le président chinois a également appelé à renforcer "le dialogue et la communication" entre Pékin et Washington.

Joe Biden va s'adresser aux Américains pour la transition avec son ennemi Trump

L'exercice sera forcément douloureux: Joe Biden s'adressera ce jeudi aux Américains pour préparer la transition jusqu'au 20 janvier avec son pire ennemi politique, le président élu Donald Trump qui a battu sans appel Kamala Harris.

Dans une configuration qu'il n'avait peut-être pas imaginée, le président sortant de 81 ans, qui avait laissé sa place en juillet à sa vice-présidente pour représenter les démocrates, doit s'exprimer solennellement à 11 heures (17 heures à Paris) depuis la roseraie de la Maison Blanche.

Il doit y "parler des résultats de l'élection et de la transition" avec la prochaine administration républicaine, selon la présidence.

Donald Trump signe un retour historique à la Maison Blanche

Bonjour à toutes et à tous, et bon réveil. Welcome sur ce direct consacré au suivi de la situation aux États-Unis, deux jours après l'élection présidentielle américaine.

Ce mercredi 6 novembre, Kamala Harris s'est engagée à "aider" Donald Trump pour le transfert de pouvoir après la victoire sans appel du républicain dans la course à la Maison Blanche.

"Nous devons accepter les résultats de cette élection", a lancé, combative, la vice-présidente démocrate, qui a été défaite sèchement par le tribun.

Dans son discours de victoire, le milliardaire, qui prêtera serment le 20 janvier, a lancé un appel à l'"unité", exhortant les Américains à mettre "les divisions des quatre dernières années" derrière eux.

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