BFMTV
Précarité étudiante: les images des manifestants forçant la grille du ministère de l'Enseignement supérieur à Paris

Précarité étudiante: les images des manifestants forçant la grille du ministère de l'Enseignement supérieur à Paris

Grille du ministère de l'Enseignement supérieur forcée à Paris, François Hollande exfiltré à Lille... Les facs se mobilisent après l'immolation par le feu d'un étudiant à Lyon vendredi dernier. Des manifestants se sont brièvement introduits mardi soir dans l'enceinte du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, lors d'une manifestation estudiantine survenue quatre jours après l'immolation d'un étudiant à Lyon. Aux cris de "Vidal démission", en référence à la ministre, les étudiants ont fait céder les grilles de la cour, peut-on voir sur plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux. Les manifestants ont ensuite été délogés par les forces de l'ordre. Un peu plus tôt dans la journée à Lille, des étudiants avaient pénétré dans la fac de droit, empêchant la tenue d’une conférence de François Hollande.

Pour Victor, membre du NPA Jeunes, "les grilles du ministère seront réparées ce soir, mais quand quelqu'un s’immole par le feu, c'est toute une vie qui est détruite"

Pour Victor, membre du NPA Jeunes, "les grilles du ministère seront réparées ce soir, mais quand quelqu'un s’immole par le feu, c'est toute une vie qui est détruite"

Environ 400 personnes se sont rassemblées ce lundi pour manifester contre la précarité étudiante. Un rassemblement qui s'est effectué dans le calme. Jusqu'à ce qu'un groupe se détache et parte en manifestation sauvage. Ils ont cherché à s'introduire dans le ministère de l'Enseignement supérieur. Pour Victor, membre du NPA Jeunes, "les grilles du ministère seront réparées ce soir, mais quand quelqu'un s’immole par le feu, c'est toute une vie qui est détruite".

Féminicide dans le Bas-Rhin: selon la porte-parole de la Gendarmerie, "le mari de la victime a joint le centre opérationnel pour indiquer qu'il a tué sa femme"

Féminicide dans le Bas-Rhin: selon la porte-parole de la Gendarmerie, "le mari de la victime a joint le centre opérationnel pour indiquer qu'il a tué sa femme"

Une femme de 40 ans est la 131e victime de féminicide, cette année. Elle a été poignardée par son mari dont elle voulait divorcer, dimanche dernier à Oberhoffen, dans le Bas-Rhin. Sa fille a raconté son impuissance et l'arrivée trop tardive des gendarmes. Interrogée par BFMTV, la porte-parole de la gendarmerie explique que "le mari de la victime a joint le centre opérationnel pour indiquer qu'il a tué sa femme", quelques minutes après le signalement.