Renaud Muselier était l'invité de Ruth Elkrief ce mardi soir pour commenter les divisions au sein de son parti Les Républicains. L'élu des Bouches-du-Rhône est revenu sur la position du "ni-ni", imposée par Nicolas Sarkozy lors des régionales. Nathalie Kosciusko-Morizet, vice-présidente du parti, en a fait les frais puisqu'elle a été évincée du bureau politique car elle a critiqué cette stratégie. "Je pense qu'il y a une erreur de casting dès le départ avec Nathalie", a affirmé le député européen. Le vainqueur dans les Bouches-du-Rhône des élections régionales a pourtant soutenu le "ni-ni" pour battre Marion Maréchal-Le Pen en Paca.
Salhia Brakhlia, journaliste à BFMTV, est allée demander aux élus socialistes s'ils soutenaient la reconduite de Claude Bartolone au perchoir de l'Assemblée nationale. Il était absent de l'hémicycle ce mardi après avoir perdu les élections régionales en Ile-de-France dimanche dernier. Sa reconduite fait donc polémique dans l'opposition et la majorité tente tant bien que mal de la défendre. "Si tous ceux qui ont été battus, de peu en l'occurrence, devaient quitter leurs responsabilités, il y a en aurait un paquet", a défendu le député PS de Paris Daniel Vaillant.
Comme Nathalie Kosciusko-Morizet avant lui, Christian Estrosi a ouvertement critiqué la stratégie du "ni-ni" et la ligne droitière prônées par son "ami" Nicolas Sarkozy. Le retrait du PS a permis "d'éviter la débâcle", a tancé le nouveau président de Paca.
Son récent regain de popularité n'y changerait rien: François Hollande serait absent au second tour de l'élection présidentielle de 2017, prédit un sondage TNS Sofrès pour Le Figaro.
Eric Woerth était l'invité de BFM Story ce mardi soir. Le secrétaire général du parti Les Républicains a affirmé qu'il était contre la reconduction de Claude Bartolone au perchoir de l'Assemblée Nationale. "Ce n'est pas parce qu'il a perdu les élections régionales, mais parce qu'il les a perdues dans de mauvaises circonstances. Il a insulté Valérie Pécresse de façon inutile et il l'a insultée quasiment personnellement. Il est coutumier du fait", a dénoncé le député LR.
Laurent Fabius a été applaudi mardi à l'Assemblée nationale pour le succès de la COP21, la conférence sur le climat du Bourget qu'il a présidée pendant deux semaines et qui a débouché sur un accord entre 195 pays. A l'issue d'une question posée par Denis Baupin (EELV), qui l'a félicité, Laurent Fabius a été ovationné par les députés de gauche, debout dans l'hémicycle, auxquels se sont joints quelques élus de droite. "Merci pour cet accueil que je sais chaleureux sur tous les bancs même si les formes en sont diverses", a réagi le ministre des Affaires étrangères
Après sa reconduction par acclamation, Claude Bartolone était absent de la séance de questions au gouvernement ce mardi. Selon son entourage, il ne reprendra pas sa place au perchoir avant une dizaine jours, pour des raisons de santé.
Evoquée par François Hollande après les attentats du 13 novembre puis relancée avec l'arrivée du FN en tête dans trois régions à l'occasion des élections régionales, l'idée d'une union nationale entre gauche et droite tente aussi les Français. Ils sont sept sur dix à penser que ce serait "une bonne chose".
Bernard Accoyer a considéré mardi que c'est la passion du débat électoral qui avait conduit Claude Bartolone à un "dérapage". Le député LR qui l'a précédé au perchoir juge que le socialiste devrait s'excuser "vis-à-vis de Valérie Pécresse" pour ses propos sur la "race blanche". "Le fait qu'il ne soit pas là (mardi après-midi ndlr) montre qu'il bien qu'il y a un malaise et il faut qu'il le dissiper", a-t-il ajouté. Enfin, Claude Bartolone avait annoncé qu'il remettrait son mandat en jeu s'il perdait els élections. Pour Bernard Accoyer, il doit le remettre devant "l'ensemble des députés" et pas seulement les socialistes".
Interpellé par le député LR Claude Goasguen sur les propos de Claude Bartolone et son absence du perchoir lors des questions au gouvernement, le Premier ministre a redit mardi son soutien au président de l'Assemblée nationale, confirmé dans ses fonctions mardi matin. "Les Françaises n'attendent pas ce genre de débat", a également asséné le Premier ministre.
Claude Bartolone a été reconduit président de l'Assemblée nationale par les députés socialistes, mais reste critiqué par la droite. Manuel Valls lui a réitéré son soutien.
Pour reprendre la main sur le front de l'emploi, Manuel Valls a annoncé lundi que l'exécutif planchait actuellement sur un plan "massif" pour la formation des chômeurs. Les mesures seront présentées en janvier. L'objectif du gouvernement est de former les chômeurs à de nouveaux métiers pour leur ouvrir davantage d'opportunités d'emplois. Depuis 2013, trois plans ont été mis en place pour augmenter le nombre de formations pour les demandeurs d'emploi. Mais pour certains experts, ce système n'a pas encore fait ses preuves. Le premier Ministre souhaite également continuer à valoriser l'apprentissage pour lutter contre le chômage des jeunes.
Sans suspense, Claude Bartolone a été reconduit mardi, par acclamation, président de l'Assemblée nationale par le groupe socialiste. Il a concédé devant les députés socialistes que sa formule accusant son adversaire Valérie Pécresse de défendre "Versailles, Neuilly et la race blanche" n'était "pas forcément calibrée".
Tout juste élu, Christian Estrosi compte bien honorer sa dernière promesse de campagne, celle faite au PS pendant l’entre-deux-tours, la création d’un conseil territorial consultatif qui rassemblera des représentants de la gauche. Car dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, la gauche sera absente du paysage politique régional pendant six ans. Christian Estrosi ayant profité du retrait de la liste socialiste pour remporter l'élection aux dépens de Marion Maréchal-Le Pen. Pour créer cette nouvelle instance, il a fait appel à ses trois prédécesseurs qui saluent cette initiative. Ce conseil territorial devrait être consulté une fois par an. Mais chez certains élus sortants, cette nouvelle forme de gouvernance laisse quelque peu sceptique.
Certains candidats victorieux aux régionales - Valérie Pécresse, Xavier Bertrand ou encore Christian Estrosi - vont quitter leur siège de député pour se consacrer à leurs nouvelles fonctions. Des législatives partielles seront organisées pour les remplacer. D'autres parlementaires ont au contraire l'intention de cumuler plusieurs mandats.
Une "gigantesque farce" vivement critiquée par Bruno Le Maire. Selon lui, Claude Bartolone, président de l'Assemblée Nationale devrait quitter son poste après avoir perdu la présidence de la région Ile-de-France face à sa rivale Valérie Pécresse.
Invité de de Jean-Jacques Bourdin ce mardi matin sur BFMTV et RMC, Laurent Wauquiez s'est déclaré favorable à une démission de Claude Bartolone de son poste de président de l'Assemblée nationale. "Il n'est plus digne d'exercer cette fonction (…) Je considère que Claude Bartolone a perdu l'autorité et le respect d'un certain nombre d'élus. Et qu'un président de l'Assemblée nationale doit pouvoir être respecté par tous les partis. Il s'est abaissé, il a une conduite qui n'est pas digne. Pour moi, si lui-même était à la hauteur, il se retirerait de cette fonction" a affirmé le maire du Puy-en-Velay.
Laurent Wauquiez était l'invité de Jean-Jacques Bourdin ce mardi matin sur BFMTV et RMC. Le vainqueur des régionales en Auvergne-Rhône-Alpes s'est déclaré "prêt à travailler avec le gouvernement sur les questions du chômage". "Tout ce qui permettra d'améliorer la situation de l'emploi en Alpes-Auvergnes, m'intéresse. Mais attention, s'il s'agit de proposer la énième mesure de traitement social du chômage, consistant à mettre les gens en formation pour les sortir des statistiques du chômage, c'est sans moi. Je crois au social par le travail, je ne crois pas au social par l'assistanat", a affirmé le député de Haute-Loire.
Le maire de Bordeaux est revenu ce mardi sur la situation de son parti, Les Républicains, au lendemain des élections régionales. Favorable au principe de la primaire prévue à l'automne prochain, il n'exclut pas à 100% de se maintenir si elle n'est pas "impartiale" et "transparente".
Le futur président de la région Rhône-Alpes-Auvergne se dit prêt à travailler avec le gouvernement "sur les questions d'intérêt général". Mais à certaines conditions.
Ecartée de la direction des Républicains, Nathalie Kosciusko-Morizet égratine à nouveau la stratégie de Nicolas Sarkozy.
Après une élection en forme d'avertissement pour les partis politiques français, chacun tente de réagir et de faire des propositions pour contrer le Front national.
Deux jours après le second tour des élections régionales, les membres des Républicains s'opposent sur la ligne du parti à adopter. D'un côté Nicolas Sarkozy favorable à une ligne politique très à droite, soutenu notamment par Laurent Wauquiez. De l'autre, certaines figures du parti défendent une ligne plus centriste. Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin, ont exprimé des réserves sur la stratégie de Nicolas Sarkozy lors de l’entre-deux tours. Le débat va en tout cas continuer car la ligne idéologique sera définie lors d’un Conseil national du parti, prévu les 13 et 14 février 2016.
Outre les traditionnelles soirées télévisées consacrées aux élections, les régionales ont agités les réseaux sociaux. En premier lieu: Twitter.
Le nouveau président de la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie avait été le premier à se déclarer à la primaire, pour laquelle sont candidats Nicolas Sarkozy, Alain Juppé ou encore François Fillon en vue de la présidentielle de 2017.
Brice Hortefeux était l'invité de Ruth Elkrief ce lundi soir sur BFMTV, pour commenter les résultats des élections régionales. Le député européen a pris la défense de Nicolas Sarkozy qui a créé une polémique en se rendant à un match de foot au Parc des princes le soir du second tour des élections régionales. "C'est le témoignage d'une grande sagesse et de recul indispensable par rapport à l'actualité", a estimé l'élu Les Républicains.
Bruno Le Roux, président du groupe PS à l'Assemblée, était l'invité de Ruth Elkrief sur BFMTV lundi soir. Il a réagi à la défaite de Claude Bartolone aux élections régionales en Ile-de-France. L'élu socialiste de Seine-Saint-Denis avait déclaré au soir du second tour des régionales qu'il remettrait lundi, comme promis en début de campagne, son poste au "perchoir". "Est-ce qu'on peut sanctionner un acte de courage? Il n'est pas président sortant. Il était tranquillement observateur, acteur de la situation en Ile-de-France quand nous avons été tous lui demandé de prendre ses responsabilités parce qu'ils nous apparaissaient être le meilleur candidat", a déclaré Bruno Le Roux.
Le Front national n'a obtenu aucune région ce dimanche lors du deuxième tour des élections régionales. Le sursaut des abstentionnistes et les votes d'électeurs de gauche pour les candidats de droite plutôt que ceux de l'extrême droite ont permis de renverser la tendance, notamment à Marseille. "Ce sont des jeunes qui ne sont pas forcément de droite ou de gauche, qui ne s'intéressent pas trop à la politique. Mais hier, ils sont venus dire non à un vote Front national. On peut dire merci à la jeunesse qui s'est levée hier", a affirmé Sarah Soilhi, militante PS.
Au lendemain de régionales sans véritable vainqueur, la campagne pour la présidentielle de 2017 est lancée chez les Républicains. L'éviction prochaine possible de Nathalie Kosciusko-Morizet de la direction du parti par Nicolas Sarkozy a déjà fait réagir. Certains souhaiteraient aussi avancer la date des primaires à droite prévue fin novembre 2016. D'autres comme Bruno Le Maire et François Fillon y sont farouchement opposés.
La maire Les Républicains du 7e arrondissement était reçue lundi soir sur BFMTV. Au lendemain du second tour des élections régionales, elle a réagi à la possible éviction de Nathalie Kosciusko-Morizet de la direction LR.
La maire Les Républicains du 7e arrondissement était reçue lundi soir sur BFMTV. Au lendemain du second tour des élections régionales, Rachida Dati a réagi à la possible éviction de Nathalie Kosciusko-Morizet de la direction du parti. L'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy a critiqué les propos de NKM qui a déclaré "croire que le parti se renforce en s'épurant, c'est une vieille idée stalinienne". "La petite tambouille parisienne d'enfant gâtée c'est insupportable", a rétorqué Rachdi Dati.
INFOGRAPHIE - Succès du Front national, échec de la droite à créer une vague bleue, solidité de la gauche malgré un contexte de défiance vis à vis du gouvernement... Les élections régionales ont été riches de surprises et d'enseignements sur l'état de la vie politique française. Alors que la présidentielle de 2017 pointe à l'horizon, que retenir de ce scrutin?
Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire avait lâcher le mot d'"inflexion" de la politique gouvernementale qui mettrait l'accent sur les questions de précarité. En arrivant au bureau politique du PS, vers 18 heures, Martine Aubry a estimé que "cela fait des mois que nous demandons une inflexion pour qu'il y ait des commandes, des investissements, (...) non pas un changement de la politique économique gouvernementale". La maire de Lille a rappelé que cette "l'inflexion" avait été entérinée lors du dernier Congrès du Parti socialise et que les ministres y avaient souscrit.
