Une partie de ses électeurs de gauche est opposée à sa décision. Le maire écologiste de Grenoble, Eric Piolle, veut procéder au démantèlement d’un bidonville rom de 400 personnes situé sur un terrain départemental entre Grenoble et Échirolles. L’élu entend ainsi garantir "la sécurité des populations", et lutter contre des "réseaux mafieux" qui se seraient développés dans le camp. Il soutiendra le relogement des roms installés ici, dans des conditions d’hygiène précaires.
Alors que la publication au Journal officiel de la réforme du collège passe mal auprès des syndicats et d'une partie de l'opposition, Najat Vallaud-Belkacem défend la décision du gouvernement, ce mercredi matin.
L'ancienne ministre s'adresse à Jean-Luc Mélenchon dans une tribune publiée par Libération. Elle lui reproche de se "tromper lourdement" dans son "pamphlet", sorti le 7 mai dernier.
"Qui peut nier que depuis trois ans, pour l'Europe et pour la France, il y ait un certain nombre d'avancées? Je sais que c'est long, c'est plus long même que prévu. Mais gouverner, ce n'est pas cliquer sur un bouton ou claquer dans les doigts. Ca, c'est pour les prestidigitateurs, il y en a toujours", a lancé François Hollande mardi soir à Carcassonne, dans une allusion claire aux charges de l'opposition.
"D’un trait de plume, le gouvernement a décidé de publier la réforme (du collège) au journal officiel, c’est-à-dire de passer en force, de mettre un terme à tout le débat", a regretté le président du MoDem François Bayrou mercredi sur BFMTV. "A mon sens, il n’y aura qu’un seul recours, c’est que soit organisée une manifestation nationale de ceux qui veulent qu’on ne les traite pas de la sorte", a poursuivi l’ancien ministre de l’Education nationale, selon qui "il y a un besoin d’exprimer un refus et une indignation devant la manière dont le gouvernement par autoritarisme de petit chef a décidé de traiter les citoyens qui sont légitimement inquiets."
François Bayrou, président du Mouvement démocrate, a fustigé mercredi matin la publication au Journal officiel du décret d'application du projet de loi de la réforme du collège. Une publication très rapide, que l'ancien ministre de l'Education nationale décrit, avec d'autres dans l'opposition, comme "un passage en force" auquel seule une "manifestation nationale" pourrait désormais répondre.
Première étape du congrès du PS, les militants socialistes votent jeudi en France pour déterminer l'orientation politique du parti pour les mois à venir, avec en ligne de mire la présidentielle 2017. Concrètement, les militants doivent choisir entre quatre motions. Explications.
Le décret et l'arrêté relatifs "à l'organisation des enseignements au collège" prévoient comme prévu une entrée en vigueur de la réforme "à compter de la rentrée scolaire 2016".
Dans un long discours à fortes connotations pré-électorales, François Hollande est revenu sur son bilan, et sur le travail qui lui reste à accomplir. L'occasion d'évoquer de nouveau les paroles prononcées lors de son discours au Bourget, lors de la campagne de 2012. Et d'en revendiquer l'héritage.
La mère de Mazarine Pingeot, l'enfant qu'elle a eu avec François Mitterrand, raconte dans une biographie écrite par un ex-journaliste de la BBC, certains souvenirs de sa vie avec l'ancien président de la République. Une première.
La décision du TGI de Nantes d'ordonner la transcription sur les registres d'état civil des actes de naissance de trois enfants nés par GPA à l'étranger a donné lieu à un échange musclé, mardi à l'Assemblée nationale.
"Vous aurez embrouillé les Français pendant trois semaines." Interpellée une nouvelle fois lors des questions au gouvernement sur la réforme du collège, la ministre de l'Education a regretté un "dialogue de sourd" avec l'opposition. Elle répondait au député UMP Jean-Charles Taugourdeau qui lui demandait "la tenue d’un débat devant notre Parlement" au sujet de ce "projet stupide et destructeur".
La décision du TGI de Nantes d'ordonner la transcription sur les registres d'état-civil des actes de naissance de trois enfants nés par GPA à l'étranger a donné lieu à un échange musclé mardi à l'Assemblée nationale. Interpellée par la députée UMP Françoise Guégot, qui accusait le gouvernement de "complicité" et de "double discours" sur le sujet, la ministre de Justice a rappelé que la GPA était "interdite dans notre code civil". "Ces enfants-là quoi que vous disiez nous allons les protéger", a lancé Christiane Taubira, très applaudie à gauche.
Réagissant à la relaxe des deux policiers poursuivis dans le cadre de l'affaire Zyed et Bouna, le député-maire de Nice a enchaîné confusions et erreurs factuelles.
Le Parlement européen a levé mardi l'immunité de l'ex-UMP Jérôme Lavrilleux, ancien directeur adjoint de la campagne 2012 de Nicolas Sarkozy, à la demande des juges parisiens instruisant le dossier Bygmalion. L'eurodéputé a affirmé avoir lui-même voté la levée de son immunité et expliqué ne s'être jamais abrité derrière pour se dérober aux questions de la justice. "Je n'ai rien à craindre de de la justice de mon pays", a-t-il assuré.
Le président Hollande a défendu le projet de réforme du collège, mardi, lors d’un point presse à Berlin avec la chancelière allemande Angela Merkel. "Ce n’est pas parce qu’on veut permettre la réussite pour tous que l’on abaisse l’excellence", a insisté le chef de l’Etat.
Bruno Gollnisch a été applaudi mardi à Strasbourg par Jean-Marie et Marine Le Pen alors qu'il assumait avoir agressé les équipes du Petit Journal le 1er mai.
"Le système éducatif va rejeter cette réforme (du collège). C’est une remise en cause de l’excellence pour tous. Je pense qu’elle a été improvisée", a déclaré mardi l’ancien Premier ministre UMP Jean-Pierre Raffarin. "On savait les socialistes pas très à l’aise sur les questions économiques, mais on pensait que sur les questions éducatives, ils étaient un peu mieux préparés", a poursuivi le sénateur alors qu’une intersyndicale appelle ce mardi les enseignants à la grève pour faire reculer le gouvernement sur le projet de loi.
Interpelé au Parlement européen par un député belge qui lui reprochait d'avoir malmené les équipes du Petit journal le 1e mai, Bruno Gollnisch assume. "Je réponds aux questions des journalistes, au micro des journalistes", a assuré l'élu FN mardi à Strasbourg. "Les micros espion, c'est vrai je les crocheté avec mon parapluie et je les casse", a-t-il ajouté. Une intervention qui a été applaudie à l'unisson par Florian Philippot, Louis Aliot, Marine Le Pen et Jean-Marie Le Pen.
Le Parlement européen a voté mardi la levée de l’immunité parlementaire européenne du député Jérôme Lavrilleux. L'ex-directeur adjoint de la campagne de Nicolas Sarkozy est mis en cause dans l’affaire des fausses factures Bygmalion.
Si le projet de réforme des collèges porté par Najat Vallaud-Belkacem passe mal auprès des enseignants, il est également pointé du doigt par la classe politique, et notamment par des personnalités de gauche. L'ancien ministre de l'Education nationale Jean-Pierre Chevènement fustige ainsi une réforme "laxiste".
"Cette réforme est utile, indispensable pour nos enfants", a martelé Manuel Valls alors qu’une intersyndicale appelle les enseignants à manifester ce mardi pour faire reculer le gouvernement sur la réforme du collège. Elle "représente une véritable révolution, puisqu’il s’agit de mettre fin à cette école qui reproduit elle-même malheureusement les inégalités. Il s’agit de tirer tout le monde vers le haut", a poursuivi le Premier ministre.
Après les intellectuels, c'est au tour des enseignants et de leurs syndicats de critiquer la réforme du collège portée par la ministre de l'Education. Najat Vallaud-Belkacem peut compter sur le soutien actif de Manuel Valls et des autres membres du gouvernement. La réforme perçue au départ comme technique revêt désormais un enjeu politique majeur pour un exécutif qui préfère déplacer le débat sur le terrain de l'éducation plutôt que celui de l'économie et du chômage.
La députée FN Marion Maréchal-Le Pen a estimé lundi que la relaxe des deux policiers poursuivis après la mort de Zyed et Bouna "prouvait" que "la racaille" avait mis "par plaisir" les banlieues françaises "à feu et à sang". Des propos qui ont indigné Jean-Luc Mélenchon et à Bobigny.
Le président d'honneur du FN et sa fille n'étaient plus apparus ensemble depuis le premier mai dernier. Ils se sont retrouvés mardi dans l'hémicycle strasbourgeois.
La députée FN Marion Maréchal-Le Pen a estimé ce lundi que la relaxe des deux policiers poursuivis après la mort de Zyed et Bouna "prouvait" que "la racaille" avait mis "par plaisir" les banlieues françaises "à feu et à sang". "Ce ne sont pas des propos d’une personne politiquement responsable, ce sont des propos de guerre civile", a estimé Jean-Luc Mélenchon. "Cette femme joue des haines, des peurs (…) Cette famille, Le Pen, est décidément une tare pour notre pays", a ajouté le député européen.
La députée FN Marion Maréchal-Le Pen a estimé ce lundi que la relaxe des deux policiers poursuivis après la mort de Zyed et Bouna "prouvait" que "la racaille" avait mis "par plaisir" les banlieues françaises "à feu et à sang". "Il semblerait que j’ai de nouveau soulevé, bien malgré moi, les cœurs des vierges effarouchées de la République", a ironisé l’élue du Vaucluse lors d’un meeting. "Je ne m’en excuse pas, je le revendique bien au contraire même si je dois être la dernière avec mes amis Front national à utiliser les mots justes pour qualifier la réalité", a-t-elle ajouté.
Agacée par une nouvelle question portant sur Jean-Marie Le Pen, la présidente du Front national a déclaré lundi en conférence de presse: "On ne peut pas empêcher les gens de parler, comme dirait M. Sapin." Marine Le Pen a ainsi repris à son compte les propos tenus par le ministre des Finances dimanche sur BFMTV à l’attention de Valérie Trierweiler. Marine Le Pen a par ailleurs estimé que "cette crise est derrière nous" et qu’il "n’y a pas de raison de s’attarder sur des faits qui appartiennent déjà au passé."
Le FN est dans la ligne de mire du PS. Des parlementaires socialistes veulent entendre les responsables du Front national sur le financement du parti d’extrême droite. En cause, l’emprunt de neuf millions d’euros contracté par le FN auprès d’une banque russe. "Le parti socialiste est donc prêt à tout pour empêcher la montée en puissance du Front national, y compris torturer la loi, torturer l’Etat de droit, torturer la démocratie, a réagi Marine Le Pen lundi. J’attends avec impatience ces mois, nous dit-on, d’auditions qui vont permettre aux dirigeants du Front national de venir dire à l’UMPS ce que nous pensons d’eux."
