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Retraites: les députés socialistes annoncent une motion de censure contre François Bayrou

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Après l'échec du conclave, François Bayrou reçoit ce mardi les partenaires sociaux à Matignon. Le Premier ministre veut toujours croire à un accord sur la réforme des retraites. Les socialistes ont annoncé déposer une motion de censure qui sera soutenue par toute la gauche.

L'ESSENTIEL

  • Après quatre mois de concertations, le conclave sur les retraites s'est soldé par un échec hier soir. Syndicats et patronat se sont renvoyés la responsabilité du fiasco. Lire l'article
  • François Bayrou, qui consulte aujourd'hui les partenaires sociaux, leur a donné rendez-vous à Matignon. Le Premier ministre croit toujours à "un chemin" tout qu'il est "très difficile". Lire la brève
  • Le résultat de ces négociations de la dernière chance devrait être annoncé dans la soirée.
  • Accord ou non, les socialistes demandent à ce que le Parlement puisse se prononcer sur la retraite à 64 ans, adoptée sans vote en 2023. Le président des députés PS a annoncé cette après-midi déposer une motion de censure. Lire l'article

Une motion de censure déposée par le PS contre François Bayrou après l'échec du conclave sur les retraites

Ce direct consacré à l'absence de consensus lors du conclave sur les retraites, qui s'est achevé lundi, est désormais terminé.

Syndicats et patronats se sont renvoyé la responsabilité de cet "échec".

François Bayrou, qui a consulté, aujourd'hui, les partenaires sociaux, estime qu'il existe "un chemin qui peut permettre de sortir de cette impasse" et souhaite qu'"un texte qui pourra être examiné par la représentation nationale" puisse voir le jour.

Boris Vallaud, président des députés socialistes, a annoncé le dépôt d'une motion de censure contre François Bayrou. Jean-Luc Mélenchon a félicité cette décision. "Enfin, le PS revient à la raison", a-t-il écrit.

Merci à tous et à toutes de nous avoir suivis.

Après l'annonce de la motion de censure du PS, Mélenchon se réjouit de "l'opposition frontale" à Bayrou

Le fondateur de La France insoumise a salué l'annonce du dépôt d'une motion de censure contre François Bayrou décidée par les socialistes.

"Enfin le PS revient à la raison, c'est-à-dire à l'opposition frontale avec Bayrou après l'échec du conclave", s'est félicité Jean-Luc Mélenchon sur X.

Depuis des semaines, LFI annonce vouloir déposer une motion de censure si la question de l'âge de départ à la retraite à 64 ans ne revient pas devant le Parlement.

Le chef des députés socialistes Boris Vallaud accuse le Premier ministre de ne "pas tenir ses engagements" après l'échec du conclave sur les retraites.

Motion de censure déposée par le PS: pourquoi une chute de François Bayrou semble peu probable

En difficulté alors que les partenaires sociaux n'ont pas trouvé d'accord sur la réforme des retraites, François Bayrou se retrouve menacé par une motion de censure annoncée par les socialistes.

Mais le RN, dont les voix sont indispensables pour renversr le Premier ministre, semble défavorable à cette initiative.

Les troupes de Marine Le Pen préfére en effet attendre l'épreuve du budget à l'automne pour envisager de faire tomber le centriste.

Lire notre article

François Bayrou croit toujours à "un chemin" pour parvenir à un accord entre partenaires sociaux

Interpellé par le président des députés socialistes Boris Vallaud sur le fiasco du conclave des retraites, le Premier ministre persiste et signe.

"Ma conviction est qu'il existe, très difficile, un chemin qui peut permettre de sortir de cette impasse", a expliqué François Bayrou.

"Le but du travail que je me suis fixé, c'est qu'on se trouve un chemin et devrait déboucher sur un texte qui pourra être examiné par la représentation nationale", a encore insisté le chef du gouvernement.

La gauche dans son ensemble veut pouvoir se prononcer sur la retraite à 64 ans, accord ou non avec les partenaires sociaux.

Après l'échec des discussions ce lundi soir, François Bayrou a invité les syndicats et le patronat à échanger avec Matignon avec l'espoir de parvenir à surmonter leurs dissensions.

Le président des députés socialistes annonce le dépôt d'une motion de censure contre François Bayrou

Boris Vallaud annonce lors des questions d'actualité à l'Assemblée le dépôt d'une motion de censure contre François Bayrou.

"Le respect de la parole donnée est la base même du régime démocratique", juge le président des députés socialistes qui accuse le Premier ministre de ne pas respecter le contrat de non-censure passé avec le PS en janvier dernier sur la réforme des retraites.

"Le Parlement aura-t-il le dernier mot sur les 64 ans? Vous ne m'avez pas répondu", a encore expliqué le député des Landes.

Lire notre article

Patrick Martin (Medef): "nous avons fait des avancées considérables"

Le patronat rejette les accusations des organisations syndicales sur sa responsabilité dans l'échec du conclave.

"Nous avons fait des avancées considérables", déclare Patrick Martin, président du Medef, avant d'être reçu par François Bayrou, ajoutant, "ça ne m'émeut absolument pas", en évoquant les critiques cinglantes des syndicats.

Et d'évoquer: "le travail des femmes, l'usure professionnelle en matière de prévention et de l'âge d'annulation des droits".

"Le moins qu'on puisse dire, c'est que nous avons été constructifs", rappelle-t-il. Et de souligner "une liste courte des points de frictions qui demeurent".

"Les solutions financières existent sans augmentation du coût du travail et sans altération de la compétitivité", rappelle-t-il.

"Le Premier ministre nous a demandé de pointer, de repointer, les quelques sujets sur lesquels des désaccords demeurent avec les organisations syndicales. On va bien évidemment se prêter à l'exercice", a-t-il déclaré.

Marylise Léon (CFDT) acte la fin des négociations

"L'idée est qu'il n'y ait pas de nouvelle séance de négociation, charge au Premier ministre de prendre acte et de décider d'ici la fin de la semaine ce qu'il fait de ce qui est aujourd'hui sur la table", indique la Secrétaire générale de la CFDT.

Un texte "à prendre ou à laisser" pour Cyril Chabanier (CFTC)

"Pour trouver un accord et avoir la validation de la CFTC, il faudra que le patronat fasse un geste sur la pénibilité, sur la retraite des femmes et pas le recul avec lequel ils sont venus hier et fasse un geste sur l'abaissement de l'âge d'annulation de la décote", déclare Cyril Chabanier, président de la CFTC.

"C'est à peu près ce qui avait dans le texte de mardi dernier de Jean-Jacques Marette. On ne renégociera pas, on a fait des concessions, ce texte est à prendre ou à laisser", souligne le responsable qui met en avant "un texte de compromis".

Marylise Léon (CFDT): le "patronat refuse tout effort"

Avant de rencontrer le Premier ministre, Marylise Léon, Secrétaire générale de la CFDT a fustigé le Medef.

Selon elle, "le patronat refuse tout effort" sur les questions d'équité dans l'effort demandé, "tout comme refuser de reconnaître" la pénibilité de certains métiers. "Pour nous c'est inenvisageable", assène-t-elle.

"Prenez vos responsabilités", dit-elle à l'adresse de François Bayrou. "Plus que jamais la balle est dans le camps du patronat".

"La méthode Bayrou est un échec monumental" blâme LFI

"La mascarade de conclave, après 116 jours de débats, s'est enfin terminée. Comme nous l'avions prédit, avec un droit de véto du Medef, ce conclave s'est terminé sans accord et montre que la méthode Bayrou est un échec monumental", estime Mathilde Panot, la présidente du groupe La France Insoumise à l'Assemblée nationale.

"Il faut laisser l'Assemblée voter et abroger la réforme" de 2023, réclame Mathilde Panot.

La ministre du Travail y croit encore

La ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet a espéré à son tour qu'on soit "très près d'un accord" sur les retraites, après la convocation à Matignon des partenaires sociaux au lendemain de l'apparent échec du conclave.

"Je rejoins (le président de la CPME Amir Reza-Tofighi) et les déclarations du Premier ministre ce matin qu'on est très près d'un accord", a estimé la ministre lors de l'évènement Impact PME organisé par la CPME.

"Beaucoup de choses sont sur la table, que ce soit la mesure d'âge, que ce soit les femmes, que ce soit la gouvernance. Il y a des choses aujourd'hui qui doivent encore être discutées sur la pénibilité avec des avancées des uns et des autres qui ont été considérables", a-t-elle estimé, afin de "terminer ce bout de chemin".

Raphaël Glucksmann tacle le Medef

L'eurodéputé Raphaël Glucksmann, leader de Place publique, a "salué" mardi l'attitude "constructive" de la CPME et de la CFDT dans la négociation sur les retraites, félicitations dont il a ouvertement exclu le Medef.

"Vous êtes l'avenir de l'économie française", et "il serait bon que votre représentativité soit accrue, parce qu'en fait, on ne peut pas être constamment sous la pression d'un groupe qui ne représente pas l'ensemble des entreprises françaises", a conclu le responsable politique, en taclant le Medef qui est apparu plus fermé que la CPME lors des négociations.

Emmanuel Macron salue "tous les partenaires sociaux qui sont encore autour de la table"

Après l'intervention de François Bayrou ce matin, Emmanuel Macron juge depuis la Norvège que "le Premier ministre a tout à fait raison de s'engager et d'insister sur l'importance d'un accord".

"Je veux saluer tous les partenaires sociaux qui sont encore autour de la table", poursuit le président de la République, alors que le chef du gouvernement a invité ces derniers à se rendre à Matignon pour "rechercher une voie de passage".

"La discussion, la négociation qui est en cours, je crois, est celle de femmes et d'hommes responsables, conscients de l'état du monde et de la nécessité pour notre pays d'aller de l'avant. Donc je les encourage ardemment à savoir aller au-delà des désaccords qui persistent et à trouver ensemble une solution qui soit bonne pour le pays", affirme Emmanuel Macron.

Des mesures du compromis "vraiment très favorables" pour les femmes selon la CFTC

Cyril Chabanier a aussi précisé le contenu de la proposition de compromis rédigée par Jean-Jacques Marette, qui a animé le débat entre les partenaires sociaux.

Le texte prévoyait "la pénibilité avec réintroduction des critères ergonomiques (charges lourdes, postures difficiles, vibrations...) qui permettaient, dans un deuxième compte de pénibilité, d'acquérir des points et d'avoir à la fois plus de moyens pour la reconversion et aussi des possibilités de départ anticipés.

Il y avait aussi dans le texte toute une série de mesures vraiment très favorables aux mères de familles, en particulier pour augmenter leur pension", a détaillé le patron de la CFTC.

"Le patronat ne fait aucun effort" selon le président de la CFTC

"La voie de passage c'est que le patronat accepte le compromis. (...) Nous faisons beaucoup d'efforts et le patronat n'en fait aucun", a indiqué Cyril Chabanier, le président de la CFTC (Confédération française des travailleurs chrétiens) à son arrivée à Matignon, où il doit être reçu par François Bayrou avec la CFDT et la CFE-CGC.

"Je viens acter le fait qu'il y a un désaccord, que le patronat n'a pas joué le jeu, qu'il n'y aura plus de réunion du conclave. On ne va pas revenir autour de la table. Le seul moyen, c'est que le Premier ministre fasse entendre raison au patronat", estime Cyril Chabanier.

Olivier Faure précise les demandes des socialistes sur les retraites

La patron du PS Olivier Faure entre dans le détail des demandes de son parti à l'issue du conclave sur les retraites.

"Je souhaite que le Parlement soit saisi. Je souhaite que les parlementaires puissent déposer des amendements sans être contredits par la présidente de l'Assemblée nationale", dit-il sur BFMTV-RMC, alors que plusieurs textes d'abrogation de la réforme des retraites ont été rejetés par le bureau de l'Assemblée au motif qu'ils n'étaient pas gagés financièrement.

Olivier Faure menace de déposer une motion de censure

Le Premier ministre "s'était engagé par écrit à ce que le Parlement ait le dernier mot", souligne le patron du PS Olivier Faure sur BFMTV-RMC, avant de menacer:

"Si le Parlement n'est pas saisi (...) effectivement nous irons vers la censure."

Olivier Faure juge que François Bayrou "n'est pas tout à fait blanc dans cette affaire"

Invité de BFMTV-RMC, le premier secrétaire du PS Olivier Faure considère que "François Bayrou n'est pas tout à fait blanc dans cette affaire" du conclave sur les retraites, lui reprochant d'avoir "lui-même vicié" cette initiative, notamment en s'opposant à un retour aux 62 ans pendant les discussions.

La CFTC va se rendre à Matignon après l'invitation de François Bayrou

"Bien sûr, on va y aller, quand le Premier ministre nous invite nous y allons", a fait savoir Cyril Chabanier, président de la CFTC, au micro de Franceinfo, ce matin. "C'est important d'y aller pour acter le désaccord qu'on a eu hier soir", estime le syndicaliste, pour qui désormais, "la seule façon qu'il y ait un accord, c'est que le Premier ministre fasse plier le patronat".

Si elle est invitée, la CGT se rendra à Matignon

Alors que la CGT avait claqué la porte du conclave sur les retraites moins d'un moins après le début de cette initiative, sa secrétaire générale Sophie Binet indique sur RMC qu'elle se rendra à la réunion convoquée par François Bayrou ce matin si son syndicat est invité.

Il s'agira d'affirmer qu'il n'y a "pas d'autre voie que l'abrogation de la réforme", explique Sophie Binet. "Ça ne peut pas être un sujet de manœuvres comme veut le faire aujourd'hui le Premier ministre. On sent que ce matin c'est panique à bord à Matignon, son seul objectif est de prolonger son bail", accuse-t-elle.

Catherine Vautrin affirme qu'il est "toujours important de poursuivre le dialogue"

La ministre du Travail Catherine Vautrin répond sur France 2 à Marylise Léon quelques minutes après que la secrétaire générale de la CFDT a affirmé qu'elle irait à la rencontre organisée par François Bayrou ce matin, mais surtout pour "acter le désaccord" du conclave.

"Je pense que c'est toujours important de poursuivre le dialogue", dit Catherine Vautrin. "S'arrêter si près du but mérite une dernière tentative", juge-t-elle.

En dépit des déclarations de Marylise Léon, la membre du gouvernement cherche à se montrer optimiste: "je pense que quand il y a dialogue, il y a toujours une possibilité de solution."

Concernant les réunions qui doivent se tenir ce matin, la ministre ne précise pas si elle sera de la partie. "Les modalités d'organisation des réunions sont en train de se mettre en place. L'une à dix heures, l'autre à onze heures. Voilà ce que je sais à sept heures et demi", indique-t-elle.

"On peut trouver une voie de passage": la CPME va se rendre à Matignon après l'invitation de François Bayrou

"On peut trouver une voie de passage", indique Amir Reza-Tofighi, président de la CPME, invité de BFM Business, qui se rendra à Matignon aujourd'hui. Ce dernier précise que les négociations ont achoppé sur la question de la pénibilité. La CPME souhaite "individualiser les départs en fonction de l'état de santé de la personne".

La CFDT juge que le "conclave est terminé"

La secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon affirme sur TF1 que "le conclave est terminé", même si François Bayrou invite les partenaires sociaux à le rencontrer après l'ultime réunion qui s'est tenue la veille.

"On a acté l'échec hier, je pense qu'à un moment, il faut savoir se dire que les voies de passage ne sont pas possibles", dit-elle.

La CFDT annonce qu'elle se rendra à Matignon pour "acter le désaccord" du conclave

La CFDT répond favorablement à l'invitation de François Bayrou.

"Je serai à Matignon au moment où on aura l'invitation", explique Marylise Léon, secrétaire générale du syndicat, sur TF1, quelques minutes après que le Premier ministre a indiqué qu'il invitait les partenaires sociaux à le rencontrer pour trouver une "voie de passage".

"Je pense qu'il faut acter le désaccord et le cuisant échec de la discussion avec les organisations patronales qui portent une lourde responsabilité", se justifie-t-elle, accusant celle-ci d'avoir fait des "marches arrières" sur le sujet de la pénibilité.

François Bayrou va recevoir séparément les syndicats et le patronat

François Bayrou va recevoir séparément les syndicats et le patronat ce mardi, sans que l'on sache précisément quelles organisations seront invitées, alors que certaines, comme la CGT, avaient claqué la porte du conclave sur les retraites.

Bayrou appelle les partenaires sociaux à "ne pas baisser les bras", une rencontre organisée ce matin

François Bayrou appelle à "ne pas baisser les bras" et explique avoir invité les partenaires sociaux "qui ont travaillé ensemble" durant le conclave à le rencontrer "dès ce matin pour rechercher une voie de passage dans l'intérêt de notre pays".

"On sait bien que la difficile recherche des solutions nouvelles est une longue marche. Et que dans une longue marche les derniers pas sont souvent les plus exigeants. Mais ce sont aussi les plus importants", explique le Premier ministre.

Il conclut ainsi sa courte intervention, qui aura duré environ quatre minutes.

François Bayrou salue un "pas décisif" sur les "règles d'âge"

"Le principe des règles d'âge pour garantir l'équilibre financier de notre système des retraites a été reconnu par tous et je veux saluer l'effort de ceux qui ont accepté ce pas décisif", déclare François Bayrou, même si la CGT avait précisément quitté le conclave après que le Premier ministre s'était opposé à un retour au 62 ans à la mi-mars.

Le chef du gouvernement estime que "de nombreux points d'accord ont été sur le point d'être acceptés", évoquant une "amélioration" du "calcul de retraite des mères de famille", "l'âge auquel on peut partir à taux plein", ou un "changement de gouvernance des retraites du secteur privé".

"Alors bien sûr, je peux naturellement comprendre que l'on constate un échec quand on est sur des positions radicalement différentes ou opposées. Mais je ne peux pas accepter sans réagir que l'on se satisfasse d'échouer si près du but", déclare-t-il.

François Bayrou estime que l'"on est arrivé très près d'un accord historique"

"Dans la dernière ligne droite" du conclave sur les retraites "on est arrivé très près d'un accord historique à bien des égards", juge François Bayrou.

Pour François Bayrou, "on est passé de l'affrontement au travail en commun"

François Bayrou commence son discours depuis Matignon après l'ultime réunion du conclave sur les retraites. Le Premier ministre salue d'abord "un travail approfondi hors de toute intervention du gouvernement", dans un "climat de bonne coopération".

Il avait pourtant été reproché au Premier ministre d'intervenir dans les débats en excluant tout retour à la retraite à 62 ans à la mi-mars.

"On est passé de l'affrontement au travail en commun et c'est un grand acquis", se félicite ce dernier.

Olivier Faure invité de BFMTV-RMC

Les socialistes sont-ils prêts à censurer François Bayrou? Le patron du PS, Olivier Faure, aura l'occasion de s'exprimer sur le sujet ce matin à huit heures et demi lors du "Face-à-face" présenté par Apoline de Malherbe sur BFMTV et RMC.

Cette interview se déroulera peu après la prise de parole de François Bayrou, prévue à sept heures.

La semaine dernière, les socialistes ont menacé de déposer une motion de censure si aucun débat sur les retraites n'était organisé au Parlement à l'issue de ce conclave, quelle que soit l'issue de celui-ci.

LFI appelle le PS à censurer François Bayrou

La France insoumise a appelé ce lundi les autres groupes de gauche, et tout particulièrement le Parti socialiste, à se joindre à une motion de censure du gouvernement Bayrou, en réaction à l'échec des négociations sur les retraites entre les partenaires sociaux.

Alors que le conclave avait été lancé par le Premier ministre suite à un compromis noué avec le PS au moment de l'élaboration du budget 2025, le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon a écrit sur X.

"Bilan des combines du PS pour sauver Bayrou avec un pacte de non-censure qui a détruit le NFP (Nouveau Front populaire, NDLR): un budget pire que le précédent et une mascarade sans aucun résultat sur la retraite à 64 ans."

Le groupe parlementaire de LFI appelle dans un communiqué "tous les groupes de gauche à déposer ensemble une motion de censure".

Notre article

Syndicat et patronat se renvoient la balle

Syndicats et patronat se sont renvoyé la responsabilité de l'impasse du conclave sur les retraites ce lundi soir.

"Le constat est fait que le patronat ne bougera pas sur la réparation de la pénibilité (c'est-à-dire ouvrir sur des départs anticipés, ndlr) c'est un échec de la négociation", a déclaré Yvan Ricordeau, représentant de la CFDT. "La discussion s'arrête", a-t-il ponctué.

"Cette négociation était jouable, si l'accord ne se fait pas, c'est à cause des organisations patronales", a regretté Pascale Coton, négociatrice de la CFTC. "C'était la première fois que nous avions du +plus+ pour les femmes (propositions de pensions réévaluées pour les mères, ndlr), c'est quelque chose qui me met très en colère", a-t-elle confié.

"Nous regrettons cet échec, c'est dommage pour la démocratie sociale", a commenté Diane Milleron-Deperrois, représentante du Medef. "Au Medef, on a gardé une ligne très claire, en étant constant dans une ligne responsable: on n'était pas en mesure d'augmenter les cotisations salariales et patronales", a-t-elle insisté.

François Bayrou sous pression

Bonjour à toutes et tous, bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité politique de ce mardi 24 juin, au lendemain de l'ultime réunion du conclave sur les retraites, qui n'a pu aboutir à un accord entre les partenaires sociaux.

Sous pression alors qu'il avait lancé cette initiative pour s'éviter la censure du Parti socialiste sur les textes budgétaires, François Bayrou va prendre la parole depuis Matignon à sept heures.

Suivez son discours en direct sur notre site.

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