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UMP : Les trois courants vont se mettre à table

Les copéistes, fillonistes et non-alignés tentent de trouver un terrain d'entente

Les copéistes, fillonistes et non-alignés tentent de trouver un terrain d'entente - -

Douze jours après le vote des militants pour départager François Fillon et Jean-François Copé, l'UMP s'est enfoncée mercredi un peu plus dans la crise. Suivez cette nouvelle journée de bras de fer en direct sur BFMTV.com.

Alors que l'UMP s'enfonce dans la crise, douze jours après le vote des militants pour départager François Fillon et Jean-François Copé, le FN semble tirer partie de cette impasse.

Le compromis proposé la veille par une cinquantaine de députés non-alignés n'a pas été entendu et François Fillon n'a pas cédé aux ultimatums lui demandant de dissoudre son parti. La situation semble donc bien partie pour rester bloquée.

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18h30 - Quelles conséquences la guerre UMP a-t-elle sur le travail des députés ? Reportage dans les coulisses de l'Assemblée nationale.


16h50 - Les jeunes UMP se mettent à "spammer". La motion "La Boîte à idées", qui rassemble la jeune génération de l'UMP, appelle les militants à manifester leur "ras-le-bol" sur les réseaux sociaux. Elle les exhorte à tweeter toutes les heures le même message : "Nous sommes l'#UMP, nous voulons l'#unité".

16h40 - L'UMP, votre feuilleton romantique de l'automne. De rebondissement en rebondissement, la crise à l'UMP qui dure depuis dix jours a des allures de roman à l'eau de rose. Puisque plus personne n'y comprend plus rien, BFMTV reprend tout à zéro.

16h30 - L'héritage de Jacques Chirac en péril ? Retour en images sur l'UMP, en proie à la tourmente, et qui fête ses dix ans cette année.


15h40 - Les députés Bruno Le Maire et Christian Jacob ont déjeuné ensemble jeudi, afin d'unifier leur initiative de médiation entamée mercredi. L'objectif est de finaliser la mise en place d'un groupe de travail d'une dizaine de personnes issues des trois courants, copéistes, fillonistes et non-alignés, afin de proposer une sortie de crise.

15h35 - Les sénateurs pro-Fillon restent rattachés financièrement à l'UMP, indique l'ancien ministre Henri de Raincourt. "Nous avons décidé de nous rattacher à l'UMP et de lui verser notre contribution financière pour marquer notre attachement à notre famille politique". Une décision similaire a été prise par les députés fillonistes.

15h30 - L'UMP s'est remise à son travail d'opposition, et le fait savoir. Depuis jeudi matin, ce ne sont pas moins de huit communiqués qui ont été envoyés à la presse, évoquant de nombreux sujets sauf un : la crise interne du parti. Dernier en date, un communiqué de la députée Catherine Vautrin sur la fin de la baisse du prix de l'essence, dans lequel elle critique vertement le gouvernement et le chef de l'Etat.

14h30 - Copé et Sarkozy ont déjeuné ensemble jeudi, rue de Miromesnil, où se trouvent les bureaux de l'ex-président.

14h20 - Les militants sont à bout. Usés par les multiples rebondissements au sein de l'UMP, les militants du parti s'inquiètent pour l'avenir. Reportage.


14h10 - Fillonistes, copéistes et non-alignés réunis. Un groupe de travail restreint réunissant les trois courants est en train de se mettre en place à l'Assemblée nationale "pour proposer une sortie de crise" aux deux rivaux, indique le député Daniel Fasquelle.

14h00 - Le R-UMP "sera encore là dans un an si un nouveau vote n'est pas organisé dans le parti", a déclaré jeudi à l'AFP le député Lionel Tardy. "Le plus dur a été de franchir le pas... Mais maintenant, je suis très content. Les réunions du nouveau groupe vont être autrement plus vivantes que celle du groupe UMP, où en tant que député de base, je n'avais accès à rien."

13h29 - Douillet en appelle à la Commission des sages de l'UMP. "Pour ma part, comme la grande majorité de mes collègues, je considère que la seule solution passe par un nouveau vote, entre François Fillon et Jean-François Copé, sous l'autorité de cette Commission (des sages), ou de toute commission paritaire qu'elle jugerait utile de créer à cet effet", écrit le député UMP des Yvelines dans un communiqué, demandant que ses membres se réunissent sans tarder.

13h00 - François Fillon enfonce le clou. Dans un communiqué envoyé à la presse, l'ex-ministre "se félicite que 139 députés et la quasi totalité des sénateurs du groupe UMP aient appelé à un nouveau vote". Fillon relance ensuite sa proposition de créer un groupe qui réfléchirait à la mise en place d'un référendum. "Seule une voie démocratique peut résoudre la crise", conclut-il.

12h55 - Démenti sur Twitter. Le député de l'Eure Bruno Le Maire poste un message sur son compte Twitter confirmant le démenti selon lequel il n'y a pas de projet de troisième groupe parlementaire à l'étude.

12h40 - INFO BFM : Démenti formel de Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire sur la création éventuelle d'un troisième groupe parlementaire.

12h20 - Trois nouveaux députés rejoignent le R-UMP. Valérie Boyer, Guy Teissier et Marcel Bonnot ont quitté le groupe UMP à l'Assemblée pour rejoindre le parti dissident de François Fillon. Le Rassemblement UMP (R-UMP) compte désormais 71 membres et apparentés.

12h15 - Les non-alignés menacent de créer un troisième groupe parlementaire, selon une information du Figaro. Une manière pour ces députés "heutres" de contraindre Jean-François Copé à un nouveau vote pour la présidence du parti.
Mercredi, Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire avaient lancé un appel, signé par 71 députés, et posé à Fillon et Copé un ultimatum pour dissoudre le R-UMP et organiser un nouveau scrutin. Ils n'avaient pas été entendus.

11h45 - "On ne va pas recommencer une élection". Axel Poniatowski, député UMP du Val-d'Oise et proche de Copé, estime sur RFI que Jean-François Copé a été élu à la tête de l'UMP et doit ainsi diriger le parti pour les trois prochaines années, même s'il est "fragilisé".

11h30 - Le R-UMP sur le site de l'Assemblée nationale. La composition du 29 novembre sur le site officiel de l'Assemblée prend en compte le parti dissident de François Fillon, et fait état de 68 membres, dont un apparenté. L'UMP, elle, compte aujourd'hui 126 membres. Quant au PS, le groupe est représenté au total par 296 députés.


Axel Poniatowski par rfi

11h20 - "S'il faut que l'on appelle à manifester devant le siège, on le fera." Damien Meslot, député UMP de Belfort, a lancé mercredi un appel aux fédérations locales pour voter une motion demandant une nouvelle élection. "Je refuse que chacun se bunkérise, que Fillon se dise qu'il a son jouet avec le R-UMP et Copé le sien, avec le parti. Je ne veux pas de ce statu-quo", explique-t-il dans L'Express.

11h00 - Pendant ce temps-là, Twitter se gausse.

10h45 - "La comédie la plus drôle de l'année !" Voilà comment le producteur-réalisateur Luc Besson qualifie la crise à l'UMP dans une interview au Parisien parue jeudi. "On n'oserait jamais écrire ça au cinéma ou à la télévision. Là, ils sont en saison 2 et ne vont pas tarder à faire la saison 3".

10h20 - "Cette crise grave a amené beaucoup de tristesse." Eric Woerth, interrogé sur Public Sénat jeudi matin, sonne de nouveau la charge. "Si on joue le pourrissement de la situation par le blocage, comme le fait Copé aujourd'hui, ce sera le pourrissement de l'UMP. On a besoin d'un électrochoc qui est celui de la démocratie, et la démocratie c'est de revoter." Pour l'ancien ministre, "il faut rejouer le match du 18 novembre, avec une campagne très brève. On ne peut pas avoir un président à la tête de l'UMP qui ne soit pas légitime."

10h00 - L'UMP veut se mettre au travail. Selon nos journalistes présents au siège de l'UMP, Jean-François Copé est arrivé sans mot dire, rue Vaugirard. L'ex-ministre Luc Chatel, lui, a justé livré quelques mots : "On bosse, on bosse".

09h50 - Une infographie pour tout comprendre. Un internaute, @custinda, s'est amusé à reprendre le fil de l'histoire de la crise à l'UMP sous forme de schéma, pour tenter d'y voir plus clair. Une image partagée plus de 800 fois sur Twitter.


09h10 - Sarkozy "furieux, hors de lui". L'échec de la médiation de Nicolas Sarkozy entre Copé et Fillon fait tache. A tel point que lui-même s'est montré "furieux, hors de lui, déçu, en colère, et stupéfait", ont rapporté certains proches au Parisien. Impuissant face à l'entêtement des deux adversaires, Sarkozy a peu goûté au fait de ne pas être écouté. Sa stratégie de reconquête pour 2017 s'annonce compliquée.
Le Figaro Magazine a d'ailleurs décidé de faire sa une vendredi sur l'ex-chef de l'Etat.

8h45 - Copé et Fillon "jouent à la roulette russe". La phrase est signée Bruno Le Maire, l'un des non-alignés qui a demandé à François Fillon de dissoudre son R-UMP. "C'est une roulette qui nous fait courrir le risque de la division et donc de l'impuissance, ata-il estimé sur Europe1. Une opposition divisée est une opposition impuissante". Evoquant un "duel fratricide", Bruno Le Maire a fait part sa "honte".


Le Maire : "Nous sommes tous cuits si ça continue" par Europe1fr

8h37 - "L'UMP n'a pas de culture démocratique". Pour la ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie, Delphine Batho, la crise que traverse actuellement l'UMP s'explique par "le fait que ce parti est une formation qui n'a pas de culture démocratique", a-t-elle estimé sur BFMTV/RMC. Selon elle, l'UMP n'a pas non plus de "culture du débat". Les membres de l'UMP "n'ont toujours pas fait le bilan du sarkozysme", a-t-elle assuré.

8h24 - "Un vieux monde est en train de tomber". Marine Le Pen sur France Inter a lancé un appel "aux militants de l'UMP mais pas seulement". "Lorsqu'un vieux monde est en train de tomber, un nouveau monde se crée"a-t-elle asséné, invitant les Français à "profiter de cette crise pour reconstruire le pays". "L'UMP ou ce qu'il en reste en a pour des mois voire des années à s'en remettre", estime la présidente du Front national.

8h20 - Chirac n'interviendra pas dans le débat UMP. "Il s'intéresse beaucoup à la France, à la politique française non, a déclaré Jean-Louis Debré sur Europe1. Il a suivi avec grande attention l'élection présidentielle, les élections législatives, il s'intéresse à ça, mais la vie politique aujourd'hui ne l'intéresse pas".

8h17 - "Aujourd'hui, aucun des deux n'a de légitimité". Sur BFMTV; David douillet estime que François Fillon et Jean-François Copé doivent faire des concessions. "Le moyen de pression, ce sont les militants", a-t-il ajouté. "Je veux dire aux militants et aux sympathisants : ne perdez pas courage et faites-vous entendre."

8h15 - Marion Le Pen annonce une "explosion" des adhésions au FN. "Les Français sont en train de se rendre compte, au vu de l'explosion des adhésions que nous recevons, que nous sommes la seule véritable opposition", a affirmé Marion Le Pen, selon laquelle ces adhésions ont été "multipliées par quatre depuis jeudi dernier" pour atteindre "600 par jour".

"Nous supposons qu'une bonne partie vient de l'UMP", a ajouté la petite-fille du fondateur du Front national, Jean-Marie Le Pen.

8h - Les nouveaux visages de la crise à l'UMP. Dans un diaporama, 20minutes.fr liste les "nouvelles têtes" de l'UMP, sorties de l'ombre à la faveur de la crise qui secoue le parti.

7h45 - Dati et Villepin en pleine politique-fiction. Un scénariste a imaginé, pour Europe1.fr, la fin de la crise qui agite l'UMP depuis le 18 novembre dernier. Entre hommes de l'ombre, réunions secrètes et retour de Dominique de Villepin, l'issue est pour le moins originale. Pas sûr qu'elle mette tous les protagonistes d'accord.

7h30 - François Hollande tacle l'UMP. "C’est important l’amitié en politique. Il suffit de voir ce qu’il se passe ailleurs", aurait lâché le chef de l'Etat en remettant à son Premier ministre la médaille de grand-croix de l’ordre national du Mérite.

7h15 - "L’UMP vient d’atteindre le degré zéro de la politique". Dans un édito salé publié par Libération, Alain Duhamel estime que la droite ouvre "une nouvelle page du sarkozysme" (lien payant).

7h - "Double suicide à l'UMP". Sur son blog, l'éditorialiste du Monde Françoise Fressoz estime que François Fillon et Jean-François Copé "ont brisé les chaînes. Les voilà libres, mais sans les moyens de leur ambition." 

"Le risque est que le jeu leur échappe, qu'il devienne non plus le leur, mais celui des plus jeunes", souligne encore la journaliste qui conclut : "François Fillon et Jean-François Copé ne veulent pas s'entendre, mais ils sont condamnés à le faire très vite s'ils ne veulent pas finir complètement disqualifiés."

6h45 - Copé, un "homme à bout de nerfs". "Excédé" par la crise qui n'en finit pas à l'UMP, Nicolas Sarkozy serait directement intervenu mercredi en appelant Jean-François Copé, pour lui demander de revenir à des sentiments plus raisonnables, selon Le Figaro. Il serait tombé sur «un homme à bout de nerfs», selon un proche de Sarkozy. Puis l'ancien président aurait contacté François Fillon. "Ce serait du désarmement unilatéral", lui aurait rétorqué son ancien Premier ministre.

6h30 : "Personne ne doit être mis dans un corner". Dans un long entretien au Figaro, Xavier Bertrand plaide pour un nouveau vote. "L'objectif, c'est que l'UMP ne perde pas la face", estime-t-il.

6h15 - Le FN fait le plein d'adhérents. Le parti assure recevoir des dizaines de messages de soutien chaque jour et avoir enregistré cette semaine 2.927 nouvelles adhésions, contre 1.200 en moyennepar semaine habituellement.

6h - Le FN, grand gagnant de la crise à l'UMP. Les Français considèrent majoritairement que le chaos dans lequel est plongé aujourd'hui l'UMP autour de la guerre fratricide entre Jean-François Copé et François Fillon profite au Front national et à l'UDI, selon un sondage CSA pour BFMTV.

6h - Retour sur la journée de mercredi en vidéo. Vous avez raté les derniers rebondissements de la veille ? Retrouvez notre récapitulatif ci-dessous :

|||L'ESSENTIEL

• Fillon refuse de dissoudre le R-UMP pour le moment

• Un groupe de travail réunissant copéistes, fillonistes et non-alignés se prépare

• Sarkozy et Copé ont déjeuné ensemble

Alexandra Gonzalez et Sandrine Cochard