Fillon, la dernière ligne droite

L’ex-premier ministre, favori des sondages, a tenu à remotiver ses troupes, sans toutefois critiquer son rival.

Confiant, serein, et surtout déterminé : pour son dernier meeting samedi, et devant près de 600 personnes, François Fillon a déroulé son discours comme d’habitude. En parlant davantage de sa vision de la France que du scrutin et de son rival Jean-François Copé. L’appel à la mobilisation était peut-être un peu plus fort, comme pour mieux motiver ses troupes. “J’ai senti que j’avais un devoir vis-à-vis des adhérents de l’UMP. "Je vous le dis ce soir, je ne lâche pas, je ne lâche rien !” s’est-il exclamé. Ce sont là les derniers mots d’une campagne jugée compliquée, notamment sur l’aspect financier.

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David contre Goliath

Mais ce n’est pas suffisant toutefois pour décourager l’équipe. A l’image de Valérie Pécresse qui affirme que "Les Français adorent David contre Goliath. Il y avait d’un côté un candidat qui avait les moyens du parti, et un candidat qui n’avait que des bénévoles enthousiastes. Moi je crois que c’est celui qui n’a que des bénévoles enthousiastes qui gagne à la fin."

Et si Goliath remporte cette élection ce soir, comprenez Jean-François Copé, les militants promettent déjà d’être fair-play et de rester unis. A l’issue de son meeting, François Fillon a réagi sur les résultats que l’on connait déjà : ceux de Wallis et Futuna et la de Nouvelle-Calédonie, qui le donnent en tête face à Jean-François Copé. Un signe encourageant selon lui. L’ex premier-ministre a d’ailleurs appelé les adhérents à voter en masse.

Car selon lui, si la participation est très forte, il est certain de l’emporter.

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Julien Migaud-Müller et Nicolas Behar