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Politique

Le retour de François Hollande, à la tête de "La France s'engage"

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Désormais président de la fondation La France s'engage, l'ancien chef de l'Etat compte "utiliser son influence" pour soutenir des projets "innovants et solidaires".

Il est de retour. Après quelques mois d’un relatif silence médiatique, François Hollande a effectué sa rentrée mardi soir en prenant officiellement la tête de la fondation La France s’engage.

D'abord programme de soutien à l’innovation sociale initié sous le mandat de l’ex-Président, cette fondation reconnue d’utilité publique en mars dernier se présente sous la forme d’un concours. Celui-ci récompense environ tous les six mois 15 projets "les plus innovants et les plus solidaires" dans l’éducation, la culture, la solidarité, l’écologie et la santé. Les lauréats sont ensuite soutenus financièrement et accompagnés.

Pour François Hollande, interviewé ce mercredi sur le campus de Station F, ce programme a pour but de "donner des services qui jusque là n'étaient pas vraiment rendus: formation au numérique, accompagnement des personnes les plus dépendantes, et des services qu'on peut rendre dans un quartier qui n'a pas forcément accès à toutes les prestations".

"Ma seule ambition, c'est d'être utile à la France"

Avec La France s'engage, l’ancien président de la République entend "faire que la vie puisse être améliorée et que de l'emploi puisse être créé". "Ma seule ambition, c'est d'être utile à la France", a-t-il assuré. 

"Je dois aider, je dois accompagner, je dois soutenir toutes les initiatives d'où qu’elles viennent, de quelque territoire et sûrement pas utiliser une fondation à des fins politiques", a-t-il déclaré mardi au micro de Franceinfo.

François Hollande pourra néanmoins compter sur son influence pour agir au mieux à la tête de la fondation: "Je compte utiliser mon influence, mon autorité, mes réseaux, pour que toutes les initiatives, autant que ce sera possible, puissent être soutenues. Le reste appartient au débat public et pour l’instant je n’y suis pas", a-t-il expliqué à la radio.

"Ce que je pense, je ne vous le dis pas"

"Il n'est pas aujourd'hui utile de faire du commentaire politique, même si je comprends très bien que certain(e)s le fassent", a-t-il renchéri ce mercredi devant les journalistes.

"J'ai considéré que pendant un temps il fallait être en retenue, qu'il fallait aussi pouvoir dire ce qui a été fait pendant les cinq ans où j'ai été président", s'est justifié l'ancien Président, survolant l'avertissement adressé en août à son successeur

"Lorsque je considérerai qu’il y a des commentaires à faire, ou des leçons à tirer ou des propositions à faire, je prendrai la parole", a-t-il promis. 

"Ce sera un moment qui devra être particulièrement bien choisi, pour qu'il puisse être utile à la France. Pour l'instant, ce que je pense, je ne vous le dis pas."

"Ma seule ambition, c'est d'être utile à la France"

Avec La France s'engage, l’ancien président de la République entend "faire que la vie puisse être améliorée et que de l'emploi puisse être créé". "Ma seule ambition, c'est d'être utile à la France", a-t-il assuré. 

"Je dois aider, je dois accompagner, je dois soutenir toutes les initiatives d'où qu’elles viennent, de quelque territoire et sûrement pas utiliser une fondation à des fins politiques", a-t-il déclaré mardi au micro de Franceinfo.

François Hollande pourra néanmoins compter sur son influence pour agir au mieux à la tête de la fondation: "Je compte utiliser mon influence, mon autorité, mes réseaux, pour que toutes les initiatives, autant que ce sera possible, puissent être soutenues. Le reste appartient au débat public et pour l’instant je n’y suis pas", a-t-il expliqué à la radio.

"Ce que je pense, je ne vous le dis pas"

"Il n'est pas aujourd'hui utile de faire du commentaire politique, même si je comprends très bien que certain(e)s le fassent", a-t-il renchéri ce mercredi devant les journalistes.

"J'ai considéré que pendant un temps il fallait être en retenue, qu'il fallait aussi pouvoir dire ce qui a été fait pendant les cinq ans où j'ai été président", s'est justifié l'ancien Président, survolant l'avertissement adressé en août à son successeur

"Lorsque je considérerai qu’il y a des commentaires à faire, ou des leçons à tirer ou des propositions à faire, je prendrai la parole", a-t-il promis. "Ce sera un moment qui devra être particulièrement bien choisi, pour qu'il puisse être utile à la France. Pour l'instant, ce que je pense, je ne vous le dis pas."

S’il assure que ce nouveau poste à la tête de la fondation résulte d’un "engagement citoyen", ce rôle de représentation lui assure néanmoins une présence médiatique perdue ces derniers mois. Selon son entourage, relayé par L'Opinion, François Hollande aura un rôle plutôt stratégique, chargé de "la représentation de la fondation lors des grands sommets". 

Immersion chez les start-uppers

Résolument tournée vers l'innovation, la fondation aura ses quartiers à Station F, un campus de start-ups ouvert en juin dans le 13e arrondissement de Paris, d'où François Hollande s'exprimait ce mercredi. 

Dans le même esprit, un proche de l’ancien Président remarque auprès de l’AFP qu’il peut "être intéressant pour François Hollande d'associer son nom à quelque chose d'innovant, à cette 'french tech' sociale et sociétale". "Indéniablement, c'est une tribune" où "il aura l'occasion de pointer des choses", "c'est une bonne transition pour continuer à être actif", assure un autre. 

"Pour quelqu’un qui a toujours été hyperactif, il va falloir lui trouver autre chose que la fondation pour l’occuper", nuance toutefois un membre de son entourage dans Le Parisien. Selon ses proches, l'ancien Président reste "extrêmement demandé" et "reçoit tout Paris". 

Assuré d'une tribune médiatique avec ce nouveau rôle, tamponné de l'étiquette 'start-up' en tant que résident de la Station F, François Hollande se glissera réellement dans son nouveau costume en novembre, au Web Summit de Lisbonne, aux côtés des grands noms de la communauté tech et entrepreneuriale internationale.

Liv Audigane