François Bayrou estime ne pas pouvoir "'aujourd'hui, a priori" obtenir la confiance des députés

Le Premier ministre François Bayrou à Matignon le 13 juin 2025 (photo d'illustration). - Thibaud MORITZ / AFP
Le Premier ministre François Bayrou estime, ce mercredi 27 août sur TF1, "qu'aujourd'hui, à priori on ne peut pas obtenir la confiance", alors qu'il va engager la responsabilité de son gouvernement lors d'un vote de confiance à l'Assemblée nationale, prévu le 8 septembre.
"On sait bien qu’il n’y a pas de majorité depuis longtemps, depuis les élections. Ma conviction est qu’il est impossible de porter la politique de redressement du pays s'il n’y a pas un minimum d'accord sur l'importance de ce choix", poursuit-il.
Le gouvernement "est le défenseur des Français"
Le Premier ministre souligne qu'il ne "veut pas passer en force" et précise: "Le gouvernement n’est pas contre les Français ou pour contraindre les Français, il est le défenseur des Français."
Le Premier ministre avait annoncé lundi qu'il allait solliciter un vote de confiance avant l’examen du budget. Dans le cas où il n'obtiendrait pas la confiance d'une majorité de députés, alors le gouvernement de François Bayrou devra démissionner.
"On a maintenant deux semaines pour convaincre", avait-il déclaré le lendemain, ajoutant: "La période montre que nous n'avons aucune chance de faire passer le budget aujourd'hui donc nous posons la vraie question et nous prenons les devants. C'est l'heure du choix."
Des rencontres avec les chefs de partis
En attendant sa déclaration de politique générale et le vote de confiance, François Bayrou va recevoir les chefs de parti et présidents de groupe parlementaire à partir de lundi prochain afin d'échanger.
Les derniers premiers ministres avant lui comme Élisabeth Borne, Gabriel Attal ou encore Michel Barnier n'avaient pas eu recours à ce type de vote, car il n'est pas obligatoire.