Bayrou Premier ministre: Gérard Larcher attend "une feuille de route qui permette de débloquer la situation"
François Bayrou à l'Hôtel Matignon ce vendredi 13 décembre 2024. - BFMTV
L'ESSENTIEL
- François Bayrou a été nommé Premier ministre vendredi 13 décembre par Emmanuel Macron. Lire l'article
- Lors de la passation de pouvoir, il a assuré ne rien ignorer de "l'Himalaya qui se dresse devant nous", en particulier en matière de déficit et de dette. Lire l'article
- Charge à François Bayrou maintenant de former un gouvernement. Gérard Larcher lui demande "une feuille de route qui permette de débloquer la situation" et plaide pour le retour de Bruno Retailleau à l'Intérieur. Lire l'article.
- Seule La France insoumise a annoncé qu'elle "déposera une motion de censure" quand le Rassemblement national a indiqué qu'"il n'y aura pas de censure a priori." Lire l'article
Larcher veut "une feuille de route" et plaide pour le retour de Retailleau à l'Intérieur
Le président LR du Sénat Gérard Larcher demande à François Bayrou "une feuille de route qui permette de débloquer la situation" et plaide pour que son collègue de parti Bruno Retailleau soit reconduit au ministère de l'Intérieur, dans un entretien à La Tribune Dimanche.
"Le Premier ministre devra mettre chacun face à ses responsabilités", estime le président du Sénat qui s'est entretenu samedi avec François Bayrou à Matignon, estimant que la crise actuelle "impose le dépassement, à condition que cela se fasse dans la clarté et sans reniement".
Dans cet entretien, il dit attendre du nouveau chef du gouvernement une "feuille de route claire qui permette de débloquer la situation et de rassembler tous ceux qui placent la France au-dessus de leur avenir personnel".
Son parti conditionne sa participation au gouvernement de François Bayrou à ce qu'il présente son "projet" afin de connaître ses orientations avant de s'engager.
Ce live est maintenant terminé, merci d'avoir suivi avec nous cette journée politique en direct sur BFMTV.com. Pour suivre l'actualité de ce dimanche 15 décembre, rendez-vous demain sur le direct du jour.
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Bayrou veut être "un Premier ministre de plein exercice et de complémentarité" avec Macron
Dans un entretien accordé à La Tribune du Dimanche, François Bayrou a affirmé qu'il serait "un Premier ministre de plein exercice et de complémentarité" avec Emmanuel Macron.
"La relation avec le président est d'abord une relation personnelle. C'est un homme dont les gens ne se rendent peut-être pas compte de l'audace et du courage. Il n'y a rien de plus simple pour moi que de travailler avec lui", explique le nouveau chef du gouvernement.
"Je serai un Premier ministre de plein exercice et de complémentarité. Ceux qui veulent écrire le récit d'un affrontement entre l'Élysée et Matignon seront démentis", poursuit-il.
Le fraîchement désigné Premier ministre espère désormais former un gouvernement et recevra Marine Le Pen ce lundi 16 décembre.
"La non-censure n’est pas un acquis": Olivier Faure fixe les lignes rouges du PS
"S’il est au pouvoir pour assurer la stricte continuité, alors il sera censuré." Dans un entretien au Parisien, le patron du PS Olivier Faure donne les limites que le nouveau Premier ministre François Bayrou ne devra pas franchir, sous peine de censure.
Selon Olivier Faure, la nomination de ce dernier par Emmanuel Macron "ne correspond en rien à ce qu’était l’exigence posée par les Français au mois de juillet. Le mépris démocratique ne peut pas être la réponse à la crise politique."
"C'est à François Bayrou de nous donner des raisons de ne pas le censurer", tranche Olivier Faure en listant les exigences du PS: "rouvrir le débat sur les chantiers prioritaires du NFP, sur les retraites, le pouvoir d’achat, les services publics locaux et nationaux, la transition écologique, la démocratie."
Olivier Faure souhaite "la suspension immédiate" de la réforme des retraites et se réaffirme contre toute discussion autour "d'une nouvelle loi immigration". "Dans une telle hypothèse, nous censurerons le gouvernement", martèle le socialiste.
Enfin, il exige de François Bayrou qu'il "tire des leçons de l'échec de Michel Barnier" en ne trahissant pas le Front républicain en reprenant "tout ou partie du programme de l'extrême droite", sous peine, là aussi, de "sanction".
Le chef de file des députés Modem Marc Fesneau reçu à Matignon
Le chef de file des députés Modem Marc Fesneau est actuellement reçu à Matignon par le Premier ministre François Bayrou, aussi président de son parti.
Il succède à la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet.
La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet reçue à Matignon
La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet est arrivée à Matignon où elle va être reçue par le nouveau Premier ministre François Bayrou.
Un peu plus tôt, le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici a lui aussi été reçu.
Marine Tondelier dit "commencer à avoir des a priori de censure"
La secrétaire nationale des Écologistes Marine Tondelier met en garde ce matin sur France Inter le nouveau Premier ministre François Bayrou face à un risque de censure.
"Je ne dirais pas que l'on va censurer a priori mais je commence à avoir des a priori de censure", a-t-elle déclaré.
L'écologiste déplore notamment le choix de nommer François Bayrou à Matignon, "un des plus fidèles du président de la République qui s'entête à ne pas vouloir reconnaître sa défaite".
Avant d'envisager une nouvelle censure du Premier ministre, elle se dit par ailleurs attentive aux "politiques de fond" qui seront menées et à la "méthode" qui sera adoptée, évoquant ici l'utilisation ou non du 49.3.
Le président du Sénat Gérard Larcher reçu à Matignon à 18 heures
Le président du Sénat, membre des Républicains, Gérard Larcher sera reçu à Matignon par François Bayrou ce samedi à 18 heures, a appris BFMTV.
Bellamy assure que LR est "prêt à participer" au prochain gouvernement, mais que le parti ne "se reniera pas"
François-Xavier Bellamy, chef de file des Républicains au Parlement européen, a assuré ce matin sur France Inter que son camp n'était pas opposé à intégrer le prochain gouvernement, mais sous certaines conditions.
"Aujourd'hui, nous sommes devant le risque d'une tempête financière si nous ne rétablissons pas nos finances. Ça fera partie des conditions pour que nous soyons prêts à participer à l'action du prochain gouvernement", a-t-il soutenu.
"Nous voulons faire en sorte que le pays puisse faire des deux ans qui viennent (avant la présidentielle NDLR) l'occasion d'avancer utilement. Ça ne se fera pas à n'importe quelle condition, nous ne nous renierons pas", a-t-il encore déclaré.
François Bayrou reçoit à Matignon le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici
François Bayrou, tout juste nommé Premier ministre, reçoit actuellement ce samedi matin à Matignon le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici, dans le cadre des consultations pour former un gouvernement, selon des informations de BFMTV.
François Bayrou va recevoir la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet à Matignon
La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet sera reçue par François Bayrou à Matignon en fin de matinée, vers 11h30, a appris BFMTV de sources concordantes.
Bruno Millienne estime que l'on "n'est plus dans le moment où chacun doit jouer dans sa propre écurie"
Invité de BFMTV, Bruno Millienne, porte-parole du Modem et ancien député des Yvelines, concède que, pour François Bayrou, "le chemin n'est pas forcément évident".
"On n'est plus dans le moment où chacun doit jouer dans sa propre écurie et contenter son propre électorat", estime-t-il.
Selon Bruno Millienne, il y a de "bonnes idées" à droite, à gauche et au centre et l'idée est de piquer dans chacun des camps. "C'est ça que François Bayrou va essayer de mettre en place", affirme-t-il ajoutant: "si on reste dogme contre dogme, ça ne marchera pas".
François Bayrou va mener des consultations à Matignon ce week-end
Selon l'entourage du nouveau Premier ministre à BFMTV, François Bayrou va passer le week-end à Matignon pour travailler et y mener des consultations.
Une large majorité de Français ne croit pas à un retour de la stabilité politique
Un sondage L'Opinion en direct réalisé par l'institut Elabe pour BFMTV révèle que 67% des Français ne croient pas à un retour de la stabilité politique avec le futur gouvernement.
En effet, 52% des sondés estiment que le gouvernement Bayrou ne parviendra pas à faire consensus avec les oppositions.
Pour 3 Français sur 4 (73%), le gouvernement Bayrou ne marquera pas de changement de style par rapport aux précédents gouvernements d'Emmanuel Macron.
Retrouvez l'intégralité de ce sondage dans notre article dédié.
François Bayrou déjà dans le viseur d'une motion de censure de La France insoumise
François Bayrou subira-t-il le même sort que son prédécesseur Michel Barnier, renversé par l'Assemblée nationale il y a dix jours par une motion de censure?
À peine la nomination de François Bayrou à Matignon annoncée, Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise, a annoncé que son parti déposera une motion de censure.
Au sein du Nouveau Front populaire, les alliés de LFI ne sont pas sur la même ligne. Par exemple, les Écologistes ont annoncé qu'ils ne censureront uniquement si Bruno Retailleau reste ministre de l'Intérieur ou si la politique économique reste identique.
De son côté, le Rassemblement national, par la voix de son président Jordan Bardella, a annoncé "qu'il n'y aura pas de motion de censure a priori."
Qui intégrera le gouvernement de François Bayrou?
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce direct. Au lendemain de sa nomination au poste de Premier ministre, François Bayrou doit former un nouveau gouvernement. Les Républicains ont conditionné leur entrée dans ce gouvernement au "projet" que présentera le nouveau locataire de Matignon.
De leur côté, le Parti socialiste a d'ores et déjà indiqué qu'ils "ne participeront pas" au gouvernement que formera François Bayrou.
Le nouveau locataire de Matignon a reçu pendant plus d'une heure le ministre démissionnaire de l'Intérieur Bruno Retailleau qui lui a demandé "des garanties" sur l'immigration. Ce dernier souhaite garder son poste au sein de la nouvelle équipe gouvernementale.
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