Après le rejet des motions de censure, Sébastien Lecornu se dit "au travail" et satisfait que "les débats puissent démarrer"

Sauvé après le rejet des deux motions de censure à l'encontre de son gouvernement, Sébastien Lecornu s'est dit ce jeudi 16 octobre "au travail", et surtout satisfait que "les débats puissent démarrer".

Sébastien Lecornu échappe à la censure. Les deux motions de censure à l'encontre de son gouvernement ont été rejetées ce jeudi 16 octobre par l'Assemblée nationale, permettant au Premier ministre d'éviter la démission et de débuter les débats autour des projets de loi du budget 2026 et de la sécurité sociale.

"Vous voyez bien la gravité de la situation dans laquelle on est. Vous voyez bien que c'est difficile. Il fallait que les débats puissent démarrer. Ils vont démarrer", a-t-il réagi au micro de BFMTV en sortant de l'Assemblée nationale, alors qu'il repartait à Matignon à pied accompagné d'une vague de journalistes.

Le Premier ministre Sébastien Lecornu souhaite désormais se mettre "au travail" après avoir résisté à ces censures.

Rejetée à 18 voix près

La première motion de censure, déposée par les députés de la France insoumise, a été votée par 271 députés, à 18 voix de la majorité absolue nécessaire à son adoption. La seconde, portée par le Rassemblement national, a quant à elle été votée par 144 élus.

Certaines de ces voix ont été attribuées à des députés frondeurs, à contre-courant des consignes de leurs partis qui avaient décidé de ne pas voter la censure. C'est le cas de sept socialistes, ou encore de trois députés LR.

Juliette Moreau Alvarez, avec AFP