Accusations contre Hulot: Macron a dit à son ministre "qu'il fallait tenir"

Gérard Collomb - BFMTV
Au coeur d'accusations de viol et d'agressions sexuelles, Nicolas Hulot a reçu le soutien du chef de l'Etat lors du conseil des ministres qui se tenait jeudi à l'Elysée. "Le président de la République a commencé son propos en disant que c’étaient des moments difficiles, a raconté Gérard Collomb, invité sur BFM et RMC. Il lui a dit qu'il fallait tenir." Le ministre de l'Intérieur a poursuivi en confiant qu'"il y avait beaucoup d'émotion".
"Nicolas Hulot a traité les dossiers qu’il devait être traité à ce conseil des ministres de manière digne", a indiqué encore Gérard Collomb.
Nicolas Hulot est visé par des informations de presse, parues dans l'hebdomadaire Ebdo, relatant une rumeur de harcèlement sexuel démentie par les deux intéressés et une plainte pour viol remontant à 2008 et classée sans suite alors que les faits étaient prescrits et que les faits dénoncés "n'apparaissaient pas établis".
Depuis jeudi, les soutiens des membres du gouvernement se sont multipliés. Le Premier ministre Édouard Philippe a également affiché sa confiance envers Nicolas Hulot, estimant qu'il "s’était exprimé avec sincérité et émotion sur les rumeurs dont il est l’objet depuis plusieurs jours". "Il n'y a pas d’affaire Hulot, il y a une rumeur. Et la rumeur, c’est un poison lent, terrible", a déploré Benjamin Griveaux. "Je partage avec lui la douleur, le coup de poing dans le ventre qu’il a pris, à titre personnel et pour sa famille", a de son côté défendu Sébastien Lecornu, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Transition écologique: