Gaza: Emmanuel Macron s'est entretenu par téléphone avec les familles des deux otages franco-israéliens

Emmanuel Macron à l'Élysée le 26 juillet 2024 - Ludovic MARIN / AFP
Le président Emmanuel Macron s'est entretenu par téléphone avec les familles des deux otages franco-israéliens encore retenus dans la bande de Gaza, a annoncé ce dimanche 19 janvier l'Élysée, alors que trois otages israéliennes doivent être libérées dans la journée.
"Le président de la République a souhaité s’entretenir par téléphone, le samedi 18 janvier 2025, avec les familles de nos deux otages français, Ofer Kalderon et Ohad Yahalomi, qui vivent depuis quinze mois dans une angoisse que toute la nation française partage et qui connaissent aujourd’hui le retour de l’espoir", indique la présidence.
"Le chef de l’État a assuré à leurs familles que tous les services de l’État sont mobilisés pour travailler à leur libération depuis le 7 octobre, en pleine coordination avec les médiateurs et l’État d’Israël", assure l'Élysée.
"Les otages doivent être libérés au plus vite"
Ofer Kalderon, 54 ans, et Ohad Yahalomi, 50 ans, possèdent tous deux la double nationalité franco-israélienne. Ils font partie de la liste des 33 otages libérables par le Hamas dans le cadre du cessez-le-feu débuté ce dimanche, selon Paris.
En échange de la libération de ces 33 otages israéliens, les autorités israéliennes ont dit qu'elles libéreraient dans ce délai 1.904 Palestiniens, dont 90 devraient l'être dès ce dimanche.
"Tous les otages doivent être libérés au plus vite et le président de la République a rappelé sa solidarité avec le peuple israélien à cet égard", dit le communiqué.
La France "veillera" au respect du cessez-le-feu
L'Élysée a assuré que le chef de l'État "se réjouissait" qu'un accord ait pu être convenu entre Israël et le Hamas après 15 mois de guerre.
"La France veillera avec ses partenaires internationaux à la pleine mise en œuvre de cet accord", assure la présidence.
Trois jeunes femmes, dont une Israélo-Britannique, doivent être libérées ce dimanche lors du premier échange avec des prisonniers palestiniens prévu par l'accord de trêve entre Israël et le Hamas.
Les armes se sont tues à 10h15, ce dimanche, heure de Paris, avec près de trois heures de retard sur l'horaire prévu, le Hamas ayant tardé à fournir la liste des trois Israéliennes devant être libérées dans la journée.