Nouveau gouvernement: Yaël Braun-Pivet appelle à "rapidement nommer un Premier ministre"

L'ESSENTIEL
• Emmanuel Macron poursuit ses consultations en vue de la formation du prochain gouvernement. Lire la brève
• Les Écologistes ont annoncé accepter l'invitation lundi à l'Élysée, comme les communistes, ou le groupe Liot, alors que la France insoumise a refusé. Lire l'article
• Les Républicains de leur côté assurent qu'ils ne censureront pas le nouveau gouvernement sauf en cas de présence de députés LFI ou s'il applique le programme du NFP. Lire l'article
Ce direct est fermé
Ce direct est désormais fermé, merci d'avoir suivi l'actualité politique du dimanche 8 décembre sur BFMTV.com. Ce lundi, Emmanuel Macron doit mener de nouvelles consultations afin de trouver un nouveau Premier ministre.
Laurent Wauquiez réitère ses "lignes rouges": "ni LFI au gouvernement, ni le programme du NFP"
Le chef des députés LR, Laurent Wauquiez, répète la "ligne rouge absolue" pour les membres de son groupe dans la formation d'un nouveau gouvernement. "Ni LFI au gouvernement, ni le programme du Nouveau Front populaire. Il ne peut y avoir ni négociations, ni compromis là-dessus", affirme-t-il au Figaro.
Il avait déclaré vendredi que si ces conditions n'étaient pas remplies, les 47 élus de son groupe voteraient pour censurer le futur gouvernement. "N’agitons pas de façon inconsidérée et irresponsable la menace d’une censure qui plongerait le pays dans l’instabilité", précise-t-il toutefois au Figaro dimanche.
"Notre souhait, c’est que le prochain gouvernement ait un agenda de travail qui permette le redressement du pays. C’est pour cela qu’il va de soi que notre préférence ira évidemment à un Premier ministre issu des LR", ajoute Laurent Wauquiez.
Mélenchon menace les socialistes de "continuer le NFP sans eux"
Si les socialistes concluent un accord avec Emmanuel Macron pour former un gouvernement, "le Nouveau Front populaire continuera sans eux", a prévenu dimanche le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon, dénonçant la "méthode brutale" du patron du PS Olivier Faure.
"Nous ne soutiendrons aucun autre gouvernement que celui du Nouveau Front populaire", réaffirme le tribun insoumis dans un entretien aux journaux italien et espagnol, La Reppublica et El Pais.
"Faure ne décide pas tout seul", ajoute-t-il, fustigeant la démarche du Premier secrétaire du PS, qui a rencontré vendredi le chef de l'Etat pour lui proposer des "concessions réciproques".
"Nous avons été mis devant le fait accompli", déplore M. Mélenchon, dénonçant la "méthode extrêmement brutale" et "personnelle" d'un Olivier Faure qui "veut être Premier ministre pour la gauche" alors que "son parti à fait 1,67% à l'élection présidentielle" de 2022.
Lire l'article complet sur les déclarations de Jean-Luc Mélenchon.
Jordan Bardella "demande à être reçu avec Marine Le Pen" à l'Élysée
Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN), "demande à être reçu avec Marine Le Pen" à l'Élysée par Emmanuel Macron "pour exprimer les lignes rouges (du RN)", dit-il sur France 3, alors que le président doit reçevoir Les Écologistes et les communistes demain, après avoir reçu le Parti socialiste, le bloc central et Les Républicains.
Jordan Bardella redit que le RN censurera une nouvelle fois le prochain Premier ministre si ces "lignes rouges" ne sont pas respectées, évoquant la préservation du pouvoir d'achat et "un tournant sur la politique sécuritaire" notamment comme "lignes rouges".
Attal estime "qu'un chemin existe pour sortir du blocage" mais "qu'on ne désembourbe pas le pays avec des lignes rouges"
Fraîchement élu secrétaire général de Renaissance, Gabriel Attal estime que "mercredi, un cap a été franchi", lors du vote de la motion de censure et que désormais "la France marche sur un fil", lors du conseil national du parti.
"Un chemin existe pour sortir du blocage", "pour jeter les bases d'un gouvernement stable, d'un parlement responsable, d'une vie politique plus sobre", soutient pour autant Gabriel Attal.
"Pour cela, il faut désembourber le pays et on ne désembourbe pas le pays avec des lignes rouges, des conditions tellement difficiles qu'elles sont posées pour ne jamais être acceptées. On désembourbe le pays avec des bonnes volontés, avec de la hauteur de vue et du travail", assure l'ancien Premier ministre, lançant un pique à la fois à LFI, au RN et à LR qui ont tous évoqué des "lignes rouges" sur le nouveau gouvernement.
"Nous ne trahirons pas notre programme pour des postes": Mathilde Panot revient sur le refus de LFI d'aller lundi à l'Élysée
La cheffe des députés LFI Mathilde Panot explique aujourd'hui sur France inter pourquoi son parti refuse d'aller à l'Élysée lundi pour échanger avec Emmanuel Macron sur le nouveau gouvernement.
"La seule raison pour laquelle Emmanuel Macron souhaite nous voir, c'est pour discuter de la formation d'une coalition gouvernementale", dit-elle. Or, "nous ne croyons pas une seule seconde qu'il est possible de gouverner avec ce contre lequel nous avons été élu", assure-t-elle.
"Nous ne trahirons pas notre programme, nous ne trahirons pas nos électeurs et électrices pour des postes", dit-elle encore pour justifier le refus de son parti.
L'élue assure "qu'il n'y a aucun compromis possible avec la politique économique d'Emmanuel Macron", mais aussi "avec un pouvoir qui refuse de revenir sur la réforme des retraites" et dit refuser de "faire alliance avec des gens comme M. Retailleau (ministre démissionnaire de l'Intérieur NDLR)".
Pierre Moscovici estime "qu'on ne parviendra probablement pas à un gouvernement de coalition"
Pierre Moscovici, président de la Cour des comptes estime sur TF1/LCI "qu'on ne parviendra probablement pas à un gouvernement de coalition comme en Allemagne, ce n'est pas tout à fait notre culture et les écarts sont grands".
"En revanche, je pense que si on va vers quelque chose qui s'appelle la non-censure (...), il faut qu'il y ait un accord sur un minimum de choses et qu'on ne discute pas de qui, mais de quoi", dit-il.
François Bayrou se dit prêt à "aider" à sortir de la paralysie politique
Le Haut-Commissaire au plan et président du Modem François Bayrou se dit prêt à "aider" à sortir de la paralysie politique actuelle, après la chute du gouvernement Barnier, au micro de BFMTV, en marge d'un déplacement à Pau.
"On ne peut pas continuer comme ça", dit-il, appellant à "parler à tout le monde", soit tous les partis, dans le cadre des consultations menées par Emmanuel Macron pour désigner un nouveau Premier ministre.
Yaël Braun-Pivet appelle à "rapidement nommer un Premier ministre" et à déterminer un "pacte d'action"
La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet appelle sur RTL/Public Sénat/M6/Le Figaro à "rapidement nommer un Premier ministre "qui puisse tenir compte des équilibres au sein du Parlement" dans "les prochaines heures" afin qu'il puisse "conduire la politique de la nation" et "mener les réformes indispensables".
"La solution est obligatoire, nous n'avons pas le choix, nous avons l'obligation de nous entendre et il faut le faire vite", juge-t-elle, estimant qu'il "n'est plus temps de tergiverser"
"Le sujet ce n'est pas des noms (des membres du gouvernement), c'est de savoir ce qu'on va faire ensemble", dit-elle, réclamant un "pacte d'action".
Nouveau gouvernement: Coquerel dit "regretter" la désunion de la gauche dans les consultations
Éric Coquerel, président de la commission des finances de l’Assemblée nationale et député LFI, dit sur France info "regretter" la désunion de la gauche, alors que les insoumis ont refusé de se rendre lundi à l'Élysée, tandis que les Écologistes et les communistes ont accepté d'échanger avec Emmanuel Macron.
"Je regrette ce qui est en train de se passer. Je les appelle à revenir à la raison", soutient le député insoumis.
"On donne (à Macron) l'occasion de nous diviser, de gagner du temps", juge-t-il, assurant qu'en se rendant à l'Élysée, Olivier Faure, premier secrétaire du PS, "redonne une position centrale à M. Macron qui était très affaibli", cela "pour discuter d'une coalition, alors que chacun sait qu'il n'y a pas de réalité là-dedans".
Gabriel Attal doit succéder à Stéphane Séjourné à la tête de Renaissance
Alors qu'Emmanuel Macron va désigner dans les jours à venir un nouveau Premier ministre, en parallèle, son parti Renaissance va changer de chef.
Ce dimanche matin, l'ex Premier ministre Gabriel Attal, seul candidat, doit être officiellement élu comme nouveau secrétaire général de Renaissance lors du conseil national du parti et ainsi succéder à Stéphane Séjourné devenu commissaire européen.
Carole Delga plaide pour un "accord de non-censure" avec l'exécutif
La présidente PS des Régions de France Carole Delga appelle en faveur d'un "accord de non-censure" avec l'exécutif, "seul moyen de gouverner le pays", estime-t-elle, dans La Tribune Dimanche.
"Loin des jeux d'appareils et des ambitions présidentielles, tout doit être mis en œuvre pour l'adoption du budget de la France dans les prochaines semaines", appelle-t-elle, évoquant une "crise exceptionnelle" pour le pays.
Le président de l'UDI plaide pour le maintien de Retailleau à l'Intérieur
Le président de l'UDI, Hervé Marseille, plaide dans les colonnes de La Tribune Dimanche pour que Bruno Retailleau soit maintenu comme ministre de l'Intérieur et pour le maintien de ministres issus des Républicains, alors qu'Emmanuel Macron doit annoncer un nouveau Premier ministre.
"Il est impossible de maintenir le périmètre du bloc central sans LR. Donc la présence de Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur est indispensable", soutient Hervé Marseille.
"En quelques semaines, il a su s'imposer et incarner efficacement le régalien", soutient par ailleurs le président de l'UDI.
Le ministre démissionnaire Kasbarian invite à "n'exclure personne", y compris le RN
Le ministre démissionnaire de la Fonction publique Guillaume Kasbarian appelle aujourd'hui dans un entretien au JDD à "n'exclure personne" dans les négociations pour constituer un prochain gouvernement, y compris les députés du Rassemblement national.
"Si une majorité absolue existait, on pourrait se payer le luxe de dire: 'Je n'ai pas besoin des autres, je fonce, j'applique mon programme', mais nous ne sommes pas dans cette situation. Dans l'équation politique actuelle, on ne doit exclure personne", estime l'ancien ministre du Logement.
Les Écologistes attendus à l'Élysée lundi, les Insoumis ont refusé l'invitation de Macron
Les Écologistes ont annoncé hier qu'ils acceptaient l'invitation d'Emmanuel Macron pour un rendez-vous demain lundi à l'Élysée dans le cadre des discussions sur la formation du prochain gouvernement.
Les communistes seront également présents, à l'inverse des Insoumis qui ont refusé de s'y rendre.
"Nous sommes prêts à gouverner sur le programme pour lequel nous avons été élus", a écrit le coordinateur national de LFI Manuel Bompard, dans un communiqué, ajoutant qu'"aucune discussion autre que la nomination d'un gouvernement du Nouveau Front populaire ne saurait avoir lieu avec le chef de l'État".
Un nouveau Premier ministre attendu "dans les prochains jours"
Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité politique de ce dimanche 8 décembre. Emmanuel Macron a déclaré jeudi soir dans son allocution télévisée qu'il nommera un nouveau Premier ministre "dans les prochains jours".
Ce nouveau chef du gouvernement sera chargé de former un "gouvernement d'intérêt général représentant toutes les forces politiques d'un arc de gouvernement qui puissent y participer ou, à tout le moins, qui s'engagent à ne pas le censurer", a-t-il promis, sans plus de précisions.