"Un climat amical et chaleureux": après leur rencontre, Nicolas Sarkozy calme le jeu avec Valérie Pécresse

Nicolas Sarkozy et Valérie Pécresse le 7 novembre 2015 à Paris - ALAIN JOCARD / AFP
Comme un air d'apaisement. Alors que des proches de Nicolas Sarkozy ont fait savoir le regard sévère que portait l'ancien président sur Valérie Pécresse, dans une passe difficile, leur rencontre ce vendredi matin s'est déroulée sous de meilleurs auspices.
À la sortie de ce rendez-vous dans les bureaux de l'ancien locataire de l'Élysée, rue de Miromesnil à Paris, la candidate des Républicains a parlé d'une "conversation entre amis", "franche et affectueuse", au micro de BFMTV.
"Un climat amical et chaleureux"
"C'était très utile pour moi d'avoir les conseils d'un ancien président de la République", a-t-elle encore expliqué, se disant "très heureuse de cet entretien".
De son côté, l'entourage de Nicolas Sarkozy a estimé que le rendez-vous s'était déroulé dans un "climat amical et chaleureux", permettant "une discussion approfondie", selon des informations de BFMTV.
Des deux côtés de la table, l'heure était donc à arrondir les angles. Il faut dire que l'ancien président a eu des mots très durs à l'encontre de la candidate.
La peur d'un soutien à Emmanuel Macron
"Valérie n'a rien compris à la campagne. Elle serait inspirée de me citer si elle veut que je la soutienne", a ainsi fait savoir ce mercredi l'ancien élu, qui, pour l'instant n'a toujours pas appelé à voter publiquement pour la candidate de son parti. Nicolas Sarkozy la juge encore "mal élevée" et "pas au niveau", d'après des informations du Figaro.
Son soutien à la candidate est pourtant très attendu sur les bancs de la droite alors que Valérie Pécresse enchaîne les difficultés ces derniers jours, entre défection d'Éric Woerth, mauvais sondages et programme qui n'imprime pas.
Du côté des proches de Nicolas Sarkozy, on estime attendre l'entrée en campagne d'Emmanuel Macron pour sortir du bois. Avec en filigrane, le risque que l'ancien président soutienne son successeur si la campagne de la candidate ne décolle pas.