Présidentielle: un sondage donne Macron en tête devant Le Pen, Pécresse rattrapée par Zemmour

Selon un sondage BVA-Orange pour RTL, dévoilé ce vendredi matin, le chef de l'État confirme son leadership dans les intentions de vote en vue du premier tour de la présidentielle, tandis que l'écart se resserre encore à droite.

Le nouveau sondage BVA-Orange pour RTL, publié ce vendredi matin, confirme les tendances des diverses projections en vue du premier tour de la présidentielle. Bien qu'il ne soit encore qu'officieusement candidat à sa réélection, Emmanuel Macron fait - et largement - la course en tête, devant Marine Le Pen qui devance pour sa part ses rivaux à droite et à l'extrême droite. La sinistrose se poursuit en revanche à gauche.

Valérie Pécresse et Éric Zemmour au coude-à-coude

Avec 25% des intentions de vote, Emmanuel Macron est donc toujours le mieux placé du plateau. Il bondit même d'un point par rapport au précédent sondage de l'institut, établi au 28 janvier dernier. En seconde position, on retrouve la prétendante du Rassemblement national Marine Le Pen, jaugée à 17%, soit un point de moins que fin janvier.

La glissade est plus lourde, encore, pour Valérie Pécresse. Troisième de cette projection avec 14,5%, la candidate désignée par Les Républicains perd 1,5 point qui semble atterrir directement dans l'escarcelle d'Eric Zemmour. D'après ce sondage, celui-ci progresse en effet d'autant, pour se hisser à 14% d'intentions de vote, presque au même niveau que la présidente du Conseil régional d'Île-de-France.

Anne Hidalgo au plus bas

Côté gauche, Jean-Luc Mélenchon se tasse un peu tout en maintenant son leadership sur son camp. Le panel lui accorde 9 points, contre 10 le 28 janvier. Un decrescendo qui ne profite pas au candidat écologiste Yannick Jadot, dont le réservoir se vide d'1,5 point pour ne plus monter qu'à 4,5% des suffrages exprimés par les sondés. Ils paient sans doute tous deux la charge nouvelle de Christiane Taubira auprès de l'électorat, bien que celle-ci ne fédère à ce stade que 4% des projections, ou la bonne séquence du candidat communiste Fabien Roussel, dont la cote est elle aussi perçue à 4%, à l'issue d'une hausse d'un point.

La maire de Paris Anne Hidalgo, quant à elle, continue de s'enfoncer. L'élue et candidte chute encore d'un cran, sa courbe actuelle plafonne à 2%.

Robin Verner Journaliste BFMTV