Le nom de l'économiste Laurence Tubiana proposé la semaine dernière par le PS, les Écologistes et le PCF pour Matignon

L'économiste Laurence Tubiana en 2020 - LUDOVIC MARIN / AFP
L'ESSENTIEL
- La France insoumise a suspendu les discussions avec le reste de la gauche sur la formation d'un gouvernement, dans l'attente d'une candidature unique pour l'Assemblée. Lire l'article
- Les députés "purgés" de La France insoumise ont rejoint le groupe écologiste à l'Assemblée nationale. Lire l'article
- Gabriel Attal a été élu président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale ce week-end. Un premier pas vers sa démission qui doit intervenir cette semaine. Lire l'article
La gauche ne s'est toujours pas mise d'accord pour un nom pour Matignon
Ce direct consacré à l'après-législatives est maintenant terminé. La journée a été marquée par la suspension des discussions entre LFI et le reste de la gauche sur la formation d'un gouvernement.
Il a également été révélé que le nom de l'économiste Laurence Tubiana faisait partie de ceux proposés la semaine dernière par le PS, les Écologistes et le PCF pour Matignon.
En attendant, un Conseil des ministres est convoqué demain à 11h30 par Emmanuel Macron. Selon des sources concordantes, il pourrait à cette occasion accepter la démission de Gabriel Attal.
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Plusieurs députés insoumis critiquent la proposition de Laurence Tubiana pour Matignon
Plusieurs députés insoumis ont critiqué sur X la proposition faite par le PS, le PCF et les Écologistes de Laurence Tubiana pour Matignon.
"Le PS aura-t-il refusé Huguette Bello pour proposer une candidate soutien de Hollande, Macron-compatible, qui avait été envisagée pour succéder à Édouard Philippe?", s'interroge Nathalie Oziol, députée LFI-NFP de Montpellier.
"Je ne peux croire qu’après avoir opposé son veto à la candidature d’Huguette Bello, Olivier Faure se prépare à tenter d’imposer au Nouveau Front populaire une candidature Macron compatible pour Matignon", accuse lui aussi Paul Vannier, député LFI-NFP du Val-d'Oise.
Jérôme Lagrave, député LFI-NFP de Seine-Saint-Denis, fait lui aussi une comparaison avec le président de la République: "Une candidature parfaitement compatible avec Macron, candidate pour faire du Macron. Que demande le peuple? Ah oui, c’est vrai, ce n’est pas leur problème… Pour nous, en revanche, c’en est un. Renoncer au programme, trahir l’engagement, franchement, c’est non."
Bastien Lachaud, député LFI-NFP de Seine-Saint-Denis, a de son côté partagé une tribune récemment signée par Laurence Tubiana dans Le Monde dans laquelle elle appelle le NFP à "tendre la main aux autres acteurs du front républicain pour discuter d'un programme". "Proposer son nom n'est pas sérieux", estime-t-il.
Le député Arthur Delaporte "ne peut que se réjouir" si le nom de Laurence Tubiana a été proposé par le PS, les Écologistes et le PCF pour Matignon
Arthur Delaporte, député PS-NFP du Calvados, "ne peut que se réjouir" si le nom de Laurence Tubiana a été proposé par le PS, les Écologistes et le PCF pour Matignon, a-t-il annoncé ce soir sur BFMTV.
"C'est un profil issu de la société civile, elle représente une thématique, l'écologie, ça a été la négociatrice de la COP21. C'est une femme de compromis et de consensus et on en a besoin d'aujourd'hui", a-t-il ajouté.
Yannick Jadot juge que Laurence Tubiana est "une excellente candidate pour porter le projet du Nouveau Front populaire" à Matignon
Yannick Jadot juge sur X que Laurence Tubiana est "une excellente candidate [à Matignon] pour porter le projet du Nouveau Front populaire, apaiser et transformer notre pays".
Le sénateur EELV liste ses "convictions écologistes et sociales fortes et tenaces", son "expérience" et sa "méthode qui cherche toujours à associer les citoyens et les acteurs de la société civile aux politiques publiques pour les rendre possibles et efficaces".
"Tout un programme... macroniste": Antoine Léaument critique le nom de Laurence Tubiana proposé pour Matignon
Antoine Léaument, député LFI-NFP de l'Essonne, critique le nom de Laurence Tubiana, évoqué la semaine dernière par le PS, le PCF et les Écologistes pour Matignon, dans une réponse au tweet de son collègue Aurélien Rousseau.
"Une chance pour le pays": Aurélien Rousseau estime que Laurence Tubiana, dont le nom est évoqué pour Matignon, est "une personnalité de premier plan"
Le député Place Publique-NFP des Yvelines Aurélien Rousseau estime sur X que Laurence Tubiana est "une personnalité de premier plan" dont "l'engagement est une chance pour la gauche et le pays".
Le nom de l'économiste fait partie de ceux proposés par le PS, les Écologistes et le PCF pour Matignon la semaine dernière.
Le nom de l'économiste Laurence Tubiana proposé la semaine dernière par le PS, les Écologistes et le PCF pour Matignon
Le nom de l'économiste Laurence Tubiana fait partie de ceux proposés par le PS, les Écologistes et le PCF pour Matignon la semaine dernière, a appris BFMTV, confirmant une information de France Info.
Cette dernière a été la présidente de la Convention citoyenne pour le climat. Elle dirige actuellement la Fondation européenne pour le climat.
INFO BFMTV. Macron a demandé au camp présidentiel "de travailler à la constitution d’une coalition républicaine avec les autres forces"
Emmanuel Macron a demandé au camp présidentiel "de travailler à la constitution d’une coalition républicaine avec les autres forces", a-t-on appris auprès d'un participant à une réunion à l'Élysée.
"Le sujet aujourd’hui ce n’est pas la question des egos et des places, mais de l’intérêt général et de l’utilité", a-t-il ajouté, avant de préciser son crédo: "Solutions, action, nation : les trois boussoles qui doivent nous guider."
"Nous n'avons jamais été aussi proche du but": Tondelier affirme que ce n'est "pas le moment d'arrêter les discussions"
"Tout cela ne peut pas finir en mauvais vaudeville. Nous n'avons jamais été aussi proche du but... Chacun, entre nous, le sait." Dans un tweet, Marine Tondelier affirme, en direction de LFI, que ce n'est "pas le moment d'arrêter les discussions" pour trouver un candidat NFP pour Matignon.
Avant d'ajouter: "C'est même le contraire: poursuivons et aboutissons!"
"Nous pouvons y arriver, et même je dirais nous le devons aux Françaises et Français: présenter une candidature unique pour la Présidence de l’Assemblée nationale ET pour Matignon. Et vite… La course contre la monte est lancée. Et celles et ceux qui nous observent... et surtout celles et ceux qui nous attendent sont fatigués d’attendre", souligne la cheffe de file des Écologistes.
Le PCF "alerte" sur "le danger" du retrait de LFI des discussions sur la nomination d'un candidat NFP à Matignon
Dans un communiqué, Fabien Roussel, secrétaire national PCF, "alerte" sur "le danger" du retrait de LFI des discussions sur la nomination d'un candidat NFP à Matignon.
"Aucune position n’est figée, de part et d’autre. Notre responsabilité est immense. Il serait incompréhensible que l’une des forces quitte les discussions que nous avons depuis des semaines, au risque de laisser le camp présidentiel reprendre la main", poursuit-il.
Avant de conclure: "Nous demandons à nos partenaires, à l'issue de la réunion des groupes parlementaires, de reprendre au plus vite les négociations pour aboutir à une solution partagée."
Le PS, le PCF et les Écologistes proposent à LFI une "candidature commune issue de la société civile au poste de Premier ministre"
Le PS annonce, dans un communiqué, avoir abouti avec le PCF et les Écologistes à une "proposition de candidature commune issue de la société civile au poste de Premier ministre".
Contrairement aux accusations de LFI, le parti affirme ne jamais avoir eu "la volonté d'un quelconque véto systématique". Avant de s'expliquer: "Nous avons exprimé un désaccord sur une candidature, comme d’autres ont exprimé leur désaccord sur d’autres candidatures. C’est le fonctionnement démocratique d’une union respectueuse de chacune de ses composantes."
La proposition du candidat issu de la société civile "a été proposée à la France insoumise". Le PS souhaite "sur cette base une reprise immédiate des discussions pour un accord à quatre dans les plus brefs délais".
Le député Paul Vannier appelle "le Nouveau Front populaire à se réunir très rapidement pour faire émerger une candidature unique" à la présidence de l'Assemblée
"Nous sommes dans une impasse en raison des vétos du Parti socialiste." Le député LFI du Val-d'Oise Paul Vannier appelle sur BFMTV ses partenaires du Nouveau Front populaire à "se réunir très rapidement pour faire émerger une candidature unique au perchoir", à savoir à la présidence de l'Assemblée nationale.
"Nous sommes déterminés à avancer. Nous pensons que le Nouveau Front populaire peut gouverner pour mettre en oeuvre son programme. Nous nous projettons dans ce qui devient la priorité, c'est-à-dire l'élection au perchoir, le 18 juillet", a-t-il expliqué.
Ian Brossat affirme que le PCF ne bloquera "aucun nom" pour le poste de Premier ministre "dès lors qu'il s'agit d'appliquer le programme du NFP"
Ian Brossat a affirmé, aujourd'hui, sur France Info, que le PCF ne bloquerait "aucun nom" pour le poste de Premier ministre "dès lors qu'il s'agit d'appliquer le programme du NFP".
"Nous, les communistes, nous avons dit depuis le départ que nous souhaitions être des facilitateurs", a souligné le sénateur de Paris et porte-parole du parti. Ce dernier a néanmoins jugé que les discussions étaient "trop longues, pénibles et pas très dignes pour les millions d'électeurs qui ont voté pour le Nouveau Front populaire".
"Ce qui compte, c'est le programme que nous voulons appliquer. [...] Si tout le monde avait la même posture que nous au sein du Nouveau Front populaire, il y a longtemps qu'on aurait débouché sur une proposition", a-t-il encore martelé.
"Assez de manipulations": Mélenchon "exige" une candidature unique du NFP pour la présidence de l'Assemblée
Jean-Luc Mélenchon défend la suspension des discussions pour un gouvernement NFP. "Assez de manipulations", réagit l'ex-candidat à la présidentielle sur X (ex-Twitter). "Notre décision est la suivante: nous exigeons une candidature unique pour la présidence de l'Assemblée nationale et ne reprenons aucune discussion sur quoi que ce soit d'autre tant que ce n'est pas réglé."
LFI accuse Macron de vouloir "détourner l'élection de la présidence de l'Assemblée nationale"
LFI estime qu'Emmanuel Macron "veut désormais détourner l’élection de la présidence de l’Assemblée nationale le 18 juillet pour effacer la coalition victorieuse dans les urnes". Le mouvement appelle à "déjouer d’urgence" cette "manœuvre" en s'accordant immédiatement sur "une candidature unique du Nouveau Front populaire à la présidence de l’Assemblée nationale".
LFI suspend les discussions avec le reste de la gauche sur la formation d'un gouvernement
La France insoumise met en pause les négociations autour du nom du candidat du NFP à Matignon. "Pour l’heure, nous ne participerons à aucune discussion supplémentaire sur la formation du gouvernement tant que la candidature unique à l’Assemblée nationale ne sera pas acquise et que le vote n’aura pas eu lieu", annonce le parti.
"Nous n’y reviendrons pas tant que le Parti socialiste n’aura pas renoncé à son veto sur toute autre candidature que la sienne, prévient LFI.
Les insoumis dénoncent un "blocage politique", dont le PS serait à l'origine, autour du nom d'un potentiel Premier ministre pour le NFP. Après l'échec de l'hypothèse Huguette Bello, le mouvement refuse une candidature "extérieure", issue de la société civile.
Les anciens frondeurs de LFI rejoignent le groupe écologiste à l'Assemblée
Les cinq anciens députés "frondeurs" de La France insoumise - Clémentine Autain, Alexis Corbière, Hendrik Davi, François Ruffin et Danièle Simonnet - siégeront dorénavant avec le groupe écologiste à l'Assemblée nationale, annoncent Clémentine Autain et Cyrielle Chatelain à l'AFP.
"Nous avions un objectif commun de création d'un groupe plus large avec les députés communistes et ultramarins. Ce projet n'a pas pu voir le jour et nous remercions les députés écologistes et Générations de nous accueillir chaleureusement", a déclaré Clémentine Autain.
"Nous serons ensemble des agents fédérateurs de l'union des gauches et des écologistes, indispensable pour construire des majorités dans le pays", a ajouté la députée de Seine-Saint-Denis.
L'ancienne présidente du groupe écologiste et favorite à sa propre succession, Cyrielle Chatelain, a confirmé que ses députés avaient voté à l'unanimité dans la matinée pour accueillir dans leurs rangs les cinq anciens élus insoumis. Le nom du nouveau groupe n'a pas encore été arrêté, précise-t-elle.
Postes-clés à l'Assemblée: les macronistes ne soutiendront pas RN et LFI mais ne s'y opposeront pas non plus
Après les législatives, place à la bataille pour la répartition des postes-clés à l'Assemblée nationale. Sur ce point, la ligne officielle du camp présidentiel est toujours "pas une voix pour le RN et LFI". Mais dans les faits, les députés du groupe Ensemble pour la République (ex-Renaissance) ont décidé à la "quasi-unanimité" de ne pas faire barrage en ne prenant pas part aux votes face au RN et aux insoumis, indiquent des sources concordantes à BFMTV.
Renaissance devient Ensemble pour la République à l'Assemblée
Changement de nom pour le groupe Renaissance à l'Assemblée nationale. Les députés du camp présidentiel ont acté ce matin en réunion de groupe, une nouvelle dénomination, étrennée pour la campagne des élections législatives: Ensemble pour la République.
Attal à l'Élysée pour la réunion du camp présidentiel
Parmi les cadres du camp présidentiel réunis à l'Élysée, on retrouve le Premier ministre Gabriel Attal, représentant de Renaissance. Sont également présents Marc Fesneau pour le Modem, Laurent Hénart pour le Parti radical et Hervé Marseille pour l'UDI.
Charles de Courson candidat à la présidence de l'Assemblée nationale
Le député centriste Charles de Courson est candidat à la présidence de l'Assemblée nationale, promettant d'être le "garant de son bon fonctionnement" dans une "période inédite et chaotique", fait-il savoir dans un communiqué.
"Dans cette période inédite et chaotique, il est fondamental que le président de l'Assemblée nationale soit le garant de son bon fonctionnement, de la dignité et de la profondeur des débats et qu'il ne soit pas au service de coalitions partisanes, parfois contradictoires et animées par le seul objectif de se distribuer les postes entre eux", affirme Charles de Courson, 72 ans.
Passionné de questions budgétaires, le député de la Marne élu sans discontinuer depuis 1993 a accédé à une certaine notoriété en s'opposant farouchement à la réforme des retraites.
Charles de Courson était membre lors de la précédente mandature du groupe Liot (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires), qui doit se réunir mardi ou mercredi pour se reformer et élire son président.
Emmanuel Macron va réunir des cadres de la majorité à la mi-journée
Le président de la République réunit des cadres de la majorité à la mi-journée ce lundi, a appris BFMTV auprès de plusieurs sources concordantes.
Emmanuel Macron convoque un Conseil des ministres mardi à 11h30 à l'Élysée
Emmanuel Macron convoque un conseil des ministres demain à 11h30 à l'Élysée, a appris BFMTV ce lundi. Selon des sources concordantes, le président de la République compterait accepter la démission du gouvernement Attal.
Darmanin "prêt à travailler" avec le PS s'il "se sépare" de LFI, Faure lui répond
Le gouvernement continue de chercher à affaiblir la gauche en jouant la division. Gérald Darmanin distingue ainsi les socialistes des écologistes et des insoumis sur France Info, déclarant:
"Quand les socialistes se sépareront de La France insoumise, du programme délirant de La France insoumise, je crois que nous pourrons travailler avec eux."
Premier secrétaire du PS, Olivier Faure répond au ministre de l'Intérieur sur X: "Il y a un Nouveau Front populaire. Il est arrivé en tête. C’est lui que le président doit appeler pour gouverner. Point barre. Le 'en même temps' a fait son temps. Ce temps a été celui de la confusion, véritable carburant de l’extrême droite", écrit-il.
Le député Marc Ferracci souhaite que camp présidentiel "parle à la droite et la gauche républicaines"
"Il faut construire quelque chose de solide, de stable, une coalition", estime Marc Ferracci, député Renaissance des Français de l'étranger, ce matin sur RMC et RMC Story.
"On a désormais trois blocs, mais aucun n'a la capacité de gouverner seul", souligne-t-il. "La gauche essaie, mais ils n'arrivent pas à sortir un nom et ce n'est pas très étonnant."
"J'espère que le pôle central auquel j'appartiens aura une capacité de rassembler autour d'un projet commun", indique-t-il, appelant à "parler à la droite républicaine et à la gauche républicaine".
Sandrine Rousseau estime que "ce qui se joue actuellement, c'est l'avenir du NFP"
"Ce qui se joue actuellement c’est l’avenir du NFP (Nouveau Front populaire), sa solidité, le fait qu’il puisse porter l’espoir", écrit Sandrine Rousseau sur X, au moment où les discussions s'enlisent à gauche sur le nom d'un potentiel Premier ministre.
"L’affaiblir maintenant, c’est donner les clés à Emmanuel Macron de la suite. Est-ce réellement ce que nous voulons", questionne la députée écologiste.
Arthur Delaporte assure que "rien n'est bloqué à ce stade" dans les discussions à gauche
"Rien n'est bloqué à ce stade", dans les discussions à gauche sur le potentiel Premier ministre, estime Arthur Delaporte sur BFMTV. Le député socialiste du Calvados assure que "les téléphones continuent de sonner, dans un sens comme dans l'autre".
"Je pense que tout le monde arrive encore à avancer", insiste-t-il, alors que Manuel Bompard, coordinateur de LFI, a accusé un peu plus tôt les socialistes de mettre le Nouveau Front populaire dans une "situation de blocage".
Darmanin dit avoir "voté" en faveur d'Attal pour la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée
Gérald Darmanin "félicite" Gabriel Attal sur France Info après son élection à la présidence du groupe de députés Renaissance. "J'ai moi-même voté pour lui", dit le ministre de l'Intérieur, soulignant au passage que l'actuel Premier ministre était "le seul candidat".
Gérald Darmanin l'enjoint à "montrer désormais quelle est la ligne politique que nous voulons mener", expliquant:
"Je pense que le débat que l'on doit avoir avant de savoir qui dirige quoi, c'est: pour quoi faire pour les Français?"
Lors de son élection à la tête du groupe, Gabriel Attal a obtenu 84 voix sur les 98 députés inscrits à ce scrutin interne. Sept députés ont voté blanc et sept autres se sont abstenus.
Manon Aubry accuse le PS de "vouloir à tout prix Olivier Faure comme Premier ministre"
Invitée d’Europe 1, Manon Aubry évoque un "blocage" à gauche sur les discussions pour un potentiel Premier ministre, renvoyant la responsabilité au Parti socialiste.
Revenant sur le refus des socialistes concernant Huguette Bello, la députée européenne de LFI dit ne pas en comprendre “les raisons”,” si ce n'est l’obsession de vouloir à tout prix Olivier Faure comme Premier ministre”.
Bompard appelle le NFP à "s'accorder immédiatement sur une candidature commune à la présidence de l'Assemblée"
"C'est cette première partie qu'il faut gagner maintenant". Alors que les discussions sur un potentiel Premier ministre s'enlisent à gauche, Manuel Bompard souhaite que la gauche "s'accorde imédiatement sur une candidature commune à la présidence de l'Assemblée nationale".
Le prochain titulaire du perchoir sera connu, à l'issue d'un vote, ce jeudi à l'occasion de la première séance publique de la nouvelle législature. "Les insoumis sont prêts à ce que cette candidature ne soit pas issue de La France insoumise", précise Manuel Bompard.
Bompard accuse le PS de ne pas avoir "justifié" son refus de voir Bello comme possible Première ministre
"Il n'y a pas eu de nouvelles discussions" à gauche depuis que le nom d'Huguette Bello comme potentielle Première ministre a été écarté, faute d'accord à gauche, précise Manuel Bompard sur BFMTV-RMC.
Le coordinateur de La France insoumise accuse les socialistes de ne pas avoir "justifié" leur fin de non-recevoir à cette possibilité.
Manuel Bompard attribue une "situation de blocage" au Parti socialiste
Les discussions à gauche sur un potentiel Premier ministre, "sont confrontées à une situation de blocage", juge Manuel Bompard sur BFMTV-RMC. Le coordinateur de LFI l'attribue "au refus permanent, incessant, du Parti socialiste de l'ensemble des propositions qui sont posées sur la table."
Il accuse le Premier secrétaire du PS d'être dans "une opposition totale à toutes les propositions autres que celles qui sont issues du Parti socialiste".
Faure assure que la question du Premier ministre "n'est pas une affaire personnelle"
Candidat pour Matignon, Olivier Faure assure sur France 2 que "ce n'est pas une affaire personnelle" alors que Manuel Bompard, coordinateur de LFI, a dénoncé des "blocages constant du Parti socialiste contre toute autre candidature" que celle de son premier secrétaire.
"On a déjà dans la semaine qui s'est écoulée, proposé d'autres socialistes", explique-t-il.
"Elle ne souhaite pas reprendre du service à ce niveau-là": Aubry ne devrait pas être la Première ministre du NFP
L'hypothèse Martine Aubry, maire PS de Lille, a été mise sur la table pour le poste de Premier ministre.
Interrogé à ce sujet sur France 2, Olivier Faure, premier secrétaire du PS, explique: "C'est un nom qui a été évoqué. D'ailleurs ce n'est pas par nous qu'il a été évoqué. Martine Aubry a été consultée. Elle ne souhaite pas reprendre du service à ce niveau-là."
Faure juge que "rien n'a été bloqué" par le PS, malgré le refus de Bello comme possible Première ministre
Si les discussions à gauche s'enlisent pour parvenir à un accord sur un potentiel Premier ministre, Olivier Faure temporise, soulignant sur France 2 que "ça fait juste une semaine" que les élections législatives se sont déroulées.
"Rien n'a été bloqué", estime le Premier secrétaire du PS, dont le parti est critiqué à gauche après son refus de se prononcer en faveur de la candidature d'Huguette Bello, actuelle présidente de la région La Réunion, comme potentielle Première ministre du Nouveau Front populaire.
"Moi, cette candidature elle me parle, je suis moi même un Français de sang-mêlé", a d'abord souligné celui dont la mère est vietnamienne, rappelant qu'il a fait ses "premiers pas", lors de son enfance, "à l'île de la Réunion".
Mais, "des socialistes considéraient, et c'est bien normal, que le parti qui a gagné les élections européennes à gauche, c'est le Parti socialiste, le parti qui est le plus en dynamique dans ces élections législatives (...) c'est le groupe socialiste", a-t-il ajouté.
Emmanuel Macron pourrait accepter la démission du gouvernement Attal ce mardi
Selon des sources concordantes, Emmanuel Macron compterait accepter la démission du gouvernement Attal mardi, peut-être à l'occasion d'un ultime Conseil des ministres.
Cela permettra aux ministres élus députés de participer aux votes pour les plus hauts postes de l'Assemblée, en fin de semaine.
"Elle nous semblait cocher beaucoup de cases": Tondelier donne la position des Écologistes sur Bello
Marine Tondelier s'est exprimée sur le cas d'Huguette Bello ce dimanche après que la présidente de la région La Réunion a été proposée comme possible Première ministre du Nouveau Front populaire, avant que l'intéressée ne "déclin(e) sans plus attendre l'offre" faute d'accord entre les composantes de l'alliance.
"Elle nous semblait cocher beaucoup de cases", a expliqué la secrétaire nationale des Écologistes sur France Inter, expliquant néanmoins avoir demandé à Huguette Bello de "la recevoir de manière un peu collective chez les Verts pour faire plus ample connaissance".
Le nom d'Huguette Bello, qui fut députée durant 23 ans au sein du groupe communiste, avait été évoqué mercredi soir par le patron du PCF Fabien Roussel. La proposition avait été rapidement acceptée par les Insoumis, dont cette dernière est proche.
Mais le PS, qui a réuni samedi soir son Conseil national, a écarté cette candidature et appelé à poursuivre les discussions.
Manuel Bompard invité de BFMTV-RMC
Le coordinateur de La France insoumise est l'invité du Face-à-face présenté par Neila Latrous sur BFMTV-RMC ce lundi à 8h30.
Il devrait notamment revenir sur les tractations à gauche pour Matignon, alors que la possibilité de présenter Huguette Bello comme possible Première ministre a été refusée par le PS.
Première réunion de groupe Renaissance sous la présidence de Gabriel Attal
Deux jours après son élection comme chef de file des députés Renaissance à l'Assemblée nationale, Gabriel Attal préside sa première réunion de groupe en visioconférence à 10h30.
Le PS accusé de blocage par LFI après le refus de Huguette Bello d'être présentée comme possible Première ministre
Retour à la case départ. Après une semaine de tractations entre les partis du Nouveau Front populaire, l'alliance n'a toujours pas réussi à s'accorder sur le nom d'un candidat commun pour être Premier ministre. Le temps presse, la nouvelle législature à l'Assemblée nationale débute le 18 juillet. Mais les négociations achoppent entre les deux principales composantes du NFP, La France insoumise (LFI) et le Parti socialiste (PS).
La proposition a été rapidement acceptée par les Insoumis, dont Huguette Bello est proche. Elle a parrainé Jean-Luc Mélenchon, triple candidat LFI à la présidentielle, en 2017 et 2022. Et figurait en dernière position de la liste insoumise aux élections européennes de 2024.
"Nous attendions de comprendre quels arguments politiques" le PS "opposait à la candidature de Mme Bello, nous n'en avons eu aucun", déplore la députée LFI Clémence Guetté sur France inter.
Gabriel Attal a été élu président du groupe Renaissance
Le résultat est sans surprise compte tenu du fait qu'il était le seul candidat en lice. Gabriel Attal a été officiellement élu ce samedi président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale.
Le Premier ministre a obtenu 84 voix sur les 98 députés inscrits à ce scrutin interne, précise le groupe parlementaire dans un communiqué. Sept députés ont voté blanc et sept autres se sont abstenus.
Après son élection, Gabriel Attal a adressé un message aux élus pour les remercier et leur assurer qu'il pouvaient "compter sur (lui) pour être, toujours, l’inlassable défenseur de notre unité et pour chercher à construire des ponts avec les forces politiques attachées à la République et à la réussite de la France, dans le respect de nos valeurs". Il leur donne aussi rendez-vous lundi à 10h30 pour une première réunion de groupe qui se tiendra par visioconférence.
Semaine décisive pour Matignon
Bonjour à toutes et à tous, bienvenue sur ce live consacré à l'actualité politique du lundi 15 juillet.
La gauche n'a toujours pas trouvé de potentiel Premier ministre. Quant à Gabriel Attal, il est toujours à Matignon, même si sa démission pourrait être acceptée par Emmanuel Macron mardi.