EN DIRECT - Tuerie à Paris: la garde à vue du suspect levée pour raisons de santé

Des individus ont affronté les forces de l'ordre sur le Boulevard du Temple, aux abords de la manifestation. - BFMTV
L'ESSENTIEL
- Le tireur présumé, qui a ouvert le feu vendredi matin dans le 10e arrondissement de Paris, a déclaré aux policiers vouloir s'en prendre à la communauté kurde. Voir l'article
- La garde à vue du suspect prolongée, le mobile raciste retenu par l'enquête. Voir le post
- Des heurts ont éclaté ce samedi en marge de la manifestation de la communauté kurde, organisée sur la place de la République. Voir l'article
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La garde à vue du suspect levée pour raisons de santé
La garde à vue de l'homme de 69 ans soupçonné de l'assassinat de trois Kurdes à Paris a été levée samedi pour des raisons de santé et il a été hospitalisé à l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police, a annoncé le parquet de Paris.
"Le médecin qui a examiné le mis en cause ce jour en fin d'après-midi a déclaré que l'état de santé de l'intéressé n'était pas compatible avec la mesure de garde à vue", a précisé le parquet.
"La mesure de garde à vue a donc été levée dans l'attente de sa présentation devant un juge d'instruction lorsque son état de santé le permettra", a-t-il ajouté, précisant que les investigations se poursuivaient.
Une veillée sur les lieux du drame
De nombreux membres de la communauté kurde présents lors de la manifestation se sont réunis rue d'Enghien, là où a eu lieu la fusillade, pour un moment de recueillement. Les portraits des victimes ont été affichés et des bougies allumées.
Des Kurdes venus de plusieurs pays d'Europe, dont l'Allemagne ou la Belgique, sont venus témoigner de leur solidarité. Une veillée avait déjà eu lieu ce vendredi soir.
"La France est en deuil", déclare Eric Dupond-Moretti
Le garde des Sceaux a reçu une délégation de la communauté kurde ce samedi après-midi.
Il a répondu sur leur souhait de voir la tuerie qualifiée d'acte terroriste. "J'ai tenu à rappeler la différence entre un crime raciste par nature odieux et un acte terroriste. La différence, c'est l'adhésion, ou pas, à une idéologie politique revendiquée", a-t-il indiqué avant de rappeler que "les peines encourues sont les mêmes".
Eric Dupond-Moretti a par ailleurs assuré, au début de sa prise de parole, la communauté kurde de sa solidarité et de son "indéfectible soutien". "La France est en deuil", a-t-il déclaré.
Troubles en marge de la manifestation: 11 interpellations
Invité de BFMTV, le préfet de police de Paris Laurent Nuñez s'est exprimé sur les heurts qui ont éclaté près de la place de la République en début d'après-midi, où était organisé le rassemblement en hommage aux victimes.
"Des manifestants ont commis un certain nombre de violences", a-t-il déclaré, avant de préciser que onze personnes ont été interpellées. D'autres personnes pourraient être arrêtées dans les jours à venir, après exploitation de la vidéosurveillance.
31 policiers ont été blessés dans les affrontements, selon le préfet.
Une quinzaine de vitrines ont été "étoilées", a-t-il affirmé.
En ce qui concerne les raisons de ces débordements, Laurent Nuñez a indiqué ne pas avoir de précisions mais a déclaré qu'il "est certain que quelque chose a attiré, de manière assez spontanée et très rapidement, une partie de la foule".
"Ce qui s'est produit est un acte terroriste": Jean-Luc Mélenchon demande la saisie du parquet antiterroriste
Lors du rassemblement place de la République, plusieurs élus La France insoumise était présents sur le podium installé au coeur des manifestants.
Jean-Luc Mélenchon s'est exprimé devant les personnes rassemblées pour exprimer sa "tristesse" et sa "solidarité".
Sur la tuerie survenue ce vendredi, l'ex-député considère qu'"il n'y a pas de hasard" : "D'après notre expérience [de militants politiques] et nos connaissances, nous pensons que ce qui s'est produit hier est un acte terroriste qui visait des militants politiques."
Pour Jean-Luc Mélenchon, le drame d'hier a été fait des mains d'un "assassin" et un "terroriste" qui a "délibéremment cherché à faire la terreur dans le centre culturel kurde".
Cet après-midi, le leader des Insoumis a réclamé "la levée totale du secret défense sur l'événement d'il y a 10 ans", où trois femmes kurdes avaient été abbatues. LFI demande la saisie du parquet antiterroriste pour la fusillade de vendredi.
Fin des perturbations sur la ligne 8, l'ensemble des stations réouvertes
Après Bastille, c'est au tour des stations Saint-Sébastien-Froissart, Filles du Calvaire et Chemin Vert de réouvrir à la demande des forces de l'ordre.
Les trains marquent à nouveau l'arrêt, indique la ligne sur Twitter. C'est la fin des perturbations liées aux manifestations sur les lignes de la RATP.
L'heure est au recueillement dans la rue d'Enghien, lieu de la fusillade
Après la fin du rassemblement place de la République, une partie des manifestants a repris le chemin de la rue d'Enghien pour poursuivre dans le calme l'hommage aux trois personnes mortes lors de la fusillade vendredi, a constaté BFMTV.
Devant le centre culturel kurde, beaucoup d'accolades et de nombreux dépôts de fleurs. Des personnes allument des bougies sur un ton de recueillement, comme cela était prévu avant les heurts en marge de la manifestation.
La station de métro Bastille a rouvert, les perturbations continuent sur d'autres stations de la ligne 8
À 15h30, la RATP a annoncé la réouverture de la station Bastille, à la demande des forces de l'ordre, sur les lignes 8, 5 et 1.
Les trains marquent à nouveau l'arrêt et les correspondances sont assurées normalement.
Les stations Saint-Sébastien-Froissart, Chemin Vert et Filles du Calvaire de la ligne 8 restent néanmoins fermées. La réouverture se fera sur instruction des forces de l'ordre, précise la ligne.
La tension retombe sur la place de la République
Peu après 15 heures, la place de la République s'est nettement vidée. Une grande partie des manifestants a quitté les lieux.
Le dispositif de police reste néanmoins très important. La place a été quadrillée, et un cordon de sécurité a été dressé pour éviter toutes nouvelles tensions.
Des CRS restent sur place pour éparpiller les dernières personnes présentes sur place.
Après les heurts, la porte-parole du CDFK dénonce la présence de "provocateurs"
"Il y a eu des provocateurs qui sont passés à bord d'un véhicule avec le drapeau turc en faisant le signe des Loups gris donc automatiquement, ça a provoqué les jeunes", a raconté Berivan Firat, porte-parole de l'association Conseil démocratique kurde en France.
C'est cet évènement qui aurait été à l'origine des débordements et des heurts qui ont éclaté aux abords du rassemblement, sur le boulevard du Temple.
Les Loups gris sont une organisation ultranationaliste turque, extrêmement hostile envers la communauté kurde. Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, avait ordonné la dissolution de cette organisation d'extrême droite en 2020.
Plusieurs stations de la ligne 8 fermées, "en raison d'une mesure de sécurité"
Sur la ligne 8 du métro, les stations "Saint-Sébastien-Froissard", "Chemin Vert" et "Bastille" sont fermées, "en raison d'une mesure de sécurité".
Les trains ne marquent pas l'arrêt à ces stations. La réouverture de ces dernières se fera sur instruction des forces de l'ordre, prévient la ligne.
Regain de tensions en marge de la manifestation, le rassemblement prend fin sur la place de la République
Le Conseil démocratique kurde en France a décidé de mettre fin à la manifestation après les heurts qui ont éclaté aux abords de la place de la République où il était organisé.
Les manifestants auraient dû emprunter le boulevard du Temple en direction de Bastille, où des individus affrontent des forces de l'ordre et où du mobilier urbain a été incendié.
Au moins quatre véhicules ont été renversés et une voiture a été incendiée. L'une des propriétaires a confié à BFMTV être "dégoutée".
Pourquoi le parquet antiterroriste ne s'est pas saisi de l'affaire 24 heures après les faits
La garde à vue du suspect a été prolongée de 24h, et le parquet a retenu le mobile raciste dans l'enquête.
Si une enquête est ouverte pour assassinats, tentatives d’assassinats et violences avec armes, dont la brigade criminelle et la police judiciaire de Paris sont en charge, le Parquet national antiterroriste (PNAT) ne s'est pas saisi du dossier. Raison pour laquelle l'attaque mortelle ne peut pas être qualifiée, dans la presse ou juridiquement, d'"attentat" ou d'acte terroriste.
Éric Dupond-Moretti va recevoir les représentants de la communauté kurde
Le ministre de la Justice s'entrediendra avec les représentants de la communauté kurde ce samedi à 16h, selon les informations de BFMTV.
Ce matin, c'est le préfet de Police de Paris, Laurent Nuñez, qui a reçu les avait reçus, à 10h.
Des rencontres importantes et symboliques pour la communauté, qui demandaient à s'entretenir avec les autorités depuis de nombreuses semaines.
La maire et les élus du 10e arrondissement présents à la manifestation place de la République
La maire du 10e arrondissement Alexandra Cordebard participe au rassemblement sur la place de la République, ce samedi.
"Les élus du 10e arrondissement de Paris sont aux côtés des kurdes de France, venus nombreux pour rendre hommage aux victimes de l'attaque raciste perpétrée hier rue d'Enghien", écrit-elle, sur Twitter.
Des incidents aux abords de la place de la République
Alors que le rassemblement s'est globalement déroulé dans le calme jusqu'ici, des échauffourées ont éclaté sur le boulevard du Temple, près de la place de la République. Les forces de l'ordre ont essuyé des tirs de projectile, notamment du mobilier urbain, et ont riposté avec des gaz lacrymogènes.
Le service d'ordre du Conseil démocratique kurde de France et d'autres manifestants ont tenté de contenir les individus qui cherchent à affronter la police et s'en prennent au mobilier urbain, notamment en formant une chaîne humaine.
Un fourgon de police a notamment été pris directement pour cible par des jets de pierres.
La situation reste calme sur la place de la République.
La mairie du 10e arrondissement de Paris met le drapeau français en berne
En hommage aux victimes, le drapeau kurde a été hissé sur le fronton de la mairie du 10e arrondissement, endeuillé par l'attaque qui a fait trois morts et trois blessés dans la rue d'Enghien ce vendredi.
Le drapeau de la France a quant à lui été mis en berne.
Plus d'informations ici.
Plusieurs milliers de personnes réunies sur la place de la République
Une forêt de drapeaux s'est invitée sur la place de la République ce samedi, peu avant midi. Les rouges représentent le Kurdistan, les violets les trois femmes kurdes tuées en 2013 à Paris, les jaunes le visage du leader du Kurdistan.
Plusieurs milliers de personnes s'y sont réunies ce samedi à l'appel du Conseil démocratique kurde en France pour rendre hommage aux victimes de la tuerie survenue la veille dans le 10e arrondissement.
La garde à vue du suspect prolongée, le mobile raciste retenu par l'enquête
La garde à vue du suspect a été prolongée jusqu'à ce dimanche, a indiqué le parquet de Paris.
Le caractère raciste a été retenu par l'enquête et vient s'ajouter au chef retenu, à savoir tentative d'assassinat, violence avec armes et infraction à la législation sur les armes.
Julien Bayou dénonce un "attentat raciste" et une "extrême droite qui agit impunément"
"Il s'agit d'un attentat raciste", dénonce ce samedi le député parisien EELV, au lendemain de l'attaque qui a fait trois morts et trois blessés parmi la communauté kurde et qui a conduit à l'ouverture d'une enquête pour assassinats, tentatives d'assassinats, violences avec arme, et infractions à la législation sur les armes.
Le suspect, un homme de nationalité française de 69 ans, a lui-même revendiqué lors de son interpellation un acte raciste. Dans ce contexte, Julien Bayou déplore qu'en France, "une partie de la population" ne s'estime pas "aussi bien protégés qu'elle le devrait".
"Il y a eu des attaques racistes, l'extrême droite agit en toute impunité sur les réseaux sociaux mais aussi sur le terrain. On doit retenir qu'il s'agit d'un attentat raciste, que l'extrême droite prospère sur la banalisation des discours racistes", explique le députe au micro de BFMTV.
Le Conseil démocratique kurde en France dénonce "des assassinats politiques"
Agit Polat, porte-parole du Conseil démocratique kurde en France (CDK-F), est revenu ce matin sur la tuerie survenue hier dans le 10e arrondissement.
"Pour nous, il n'y a aucun doute que ce sont des assassinats politiques orchestrés par la Turquie", a-t-il d'abord déclaré.
Et d'ajouter: "Nul doute pour nous que ces assassinats sont de qualificatif terroriste".
Pour rappel, le suspect arrêté hier par les forces de l'ordre est de nationalité française. Au cours de sa garde à vue, il s'est déclaré "raciste" et a dit aux policiers qu'il voulait s'en prendre à la communauté kurde.
Le suspect a dit aux policiers qu'il voulait s'en prendre à la communauté kurde
Selon les informations de BFMTV, le tireur qui a été interpellé et placé en garde à vue, a dit aux policiers qu'il voulait s'en prendre à la communauté kurde.
Il s'est également décrit, lors de son interpellation, comme "raciste", a-t-on appris de sources concordantes, confirmant une information du JDD.
La communauté kurde mobilisée ce samedi matin devant les lieux du drame
Au lendemain de la tuerie, ce quartier du 10e arrondissement est toujours sur le choc. Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées ce samedi matin, devant le centre kurde et scandent des slogans.
Ces personnes se déplaceront ensuite jusqu'au grand rassemblement prévu à partir de 12h sur la place de la République.
Une veillée s'est tenue dans la nuit de vendredi à samedi. Des personnes sont d'ailleurs venues déposer des fleurs et des bougies.
Heurts sur les lieux de la tuerie: 12 policiers blessés selon le bilan définitif
Quelques minutes après la prise de parole de Gérald Darmanin sur les lieux de la tuerie, hier après-midi, des heurts ont éclaté.
Des membres de la communauté kurde ont lancé des projectiles en direction des forces de l'ordre, qui ont répliqué par des lacrymogènes, a appris BFMTV de source policière.
Le nombre de policiers blessés au cours des heurts a été revu à la hausse ce matin, passant de cinq à douze. Ce bilan est définitif.
Un rassemblement prévu à 12h ce samedi sur la place de la République
Le Conseil démocratique kurde en France a appelé à une manifestation ce samedi à 12h sur la place de la République, à Paris.
Cette mobilisation est organisée par l'organisation, regroupant vingt-quatre associations de la diaspora kurde sur l'ensemble du territoire hexagonal, qui a dénoncé "l’attentat terroriste" commis contre son siège.
Les militants de la France insoumise (LFI) ont fait savoir qu'ils participeraient au rassemblement. Une "délégation de députés LFI" sera également présente, a appris BFMTV.
Un rassemblement en solidarité au peuple kurde et en hommage aux victimes de la fusillade s'est déjà tenu ce vendredi après-midi à Marseille.
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La communauté kurde "en colère"
Un rassemblement de la communauté kurde a eu lieu vendredi soir, sur les lieux de la tuerie. Sur place, les personnes ont dit à plusieurs reprises leur colère après le drame, faisant le lien entre cette attaque et les meurtres de trois militantes kurdes en janvier 2013.
"On est là pour manifester notre colère, il y a dix ans, trois camarades kurdes, trois femmes, trois symboles de la communauté kurde ont été assassinés", rappelle un manifestant. "C'est inadmissible que des personnes soient assassinées comme cela en plein milieu de Paris."
"La France nous doit une protection" lance la porte-parole du CDKF, pour qui les Kurdes "sont menacés"
Lors du rendez-vous prévu ce matin avec le préfet de police de Paris, "nous allons réitérer le fait qu'on a dit aux autorités françaises il y a à peu près trois semaines, que nous étions en danger", a expliqué sur BFMTV Berivan Firat, porte-parole des relations extérieures du Conseil Démocratique Kurde en France (CDKF).
"Nous le savons, nous sommes menacés, les kurdes en général, les activistes kurdes les militants kurdes sont menacés, et la France nous doit une protection", a-t-elle déclaré. "Nous sommes non seulement des militants pour la cause kurde, mais nous sommes aussi des franco-kurdes ou des réfugiés politiques" et "cette protection nous est due".
Pour la porte-parole du conseil démocratique kurde en France "il s'agit d'un attentat terroriste"
Pour Berivan Firat, porte-parole des relations extérieures du Conseil Démocratique Kurde en France (CDKF), "la communauté kurde a été directement visée" dans l'attaque de vendredi, "et c'est pour cela que nous refusons la qualification d'acte raciste. Nous maintenons et nous soulignons qu'il s'agit d'un attentat terroriste".
"L'heure et le jour de l'attaque n'est pas anodin. Ce jour-là le mouvement des femmes kurdes avait une réunion avec environ une soixantaine de femmes pour organiser les manifestations et actions pour la commémoration du 9 janvier 2013" date à laquelle trois femmes kurdes avaient été tuées à Paris.
Si cette réunion n'avait pas été décalée d'une heure à la dernière minute "il y aurait eu un carnage", déclare-t-elle, assurant que "c'est cette réunion qui était visée."
Le préfet de Police va recevoir les responsables de la communauté kurde ce samedi matin
Le préfet de police de Paris va recevoir "les responsables de la communauté kurde le samedi 24 décembre à 10 heures", écrit la préfecture dans un communiqué. Ce à la demande du président de la République et du ministre de l'Intérieur.
Le suspect en garde à vue
L'homme "a été interpellé immédiatement après les faits et placé en garde à vue", a indiqué la procureure de Paris Laure Beccuau. Une enquête a été ouverte pour assassinat, tentative d'assassinat, violences volontaires avec armes et infraction à la législations sur les armes.
Selon les premiers éléments de l'enquête, le mobile du racisme est une des pistes explorées mais doit être confirmée notamment par les déclarations du suspect lors de sa garde à vue. La piste d'un attentat terroriste a, elle, été écartée à ce stade des investigations, selon la procureure.
Le tireur présumé connu des services de police
Il avait été condamné en juin dernier à douze mois d'emprisonnement pour des violences avec armes commises en 2016, condamnation dont il a fait appel.
Cet homme a par ailleurs été mis en examen en décembre 2021 pour violences avec armes, avec préméditation et à caractère raciste, et dégradations pour des faits commis le 8 décembre 2021. Dans cette deuxième affaire, il est soupçonné d'avoir blessé à l'arme blanche des migrants d'un campement du XIIe arrondissement et d'avoir lacéré leurs tentes, avait relaté à l'époque une source policière.
Après un an en détention provisoire, il a été remis le 12 décembre en liberté, comme l'exige la loi, et placé sous contrôle judiciaire, a indiqué la procureure.
Trois morts et trois blessés selon le dernier bilan
Peu avant midi vendredi, rue d'Enghien, dans le Xe arrondissement de la capitale, un homme de 69 ans a fait usage de son arme à plusieurs reprises. Trois personnes sont décédées (une femme et deux hommes), un homme a été sérieusement blessé et deux hommes moins grièvement, selon le dernier bilan.
Selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui s'est rendu sur place dans l'après-midi, deux personnes ont été tuées devant le centre culturel kurde Ahmet-Kaya et la troisième dans un restaurant proche. Aucun détail n'a fuité sur le profil des victimes, qui n'étaient pas "connues des services français", selon le ministre.