Syrie: les États-Unis frappent les raffineries de Daesh

Un avion McDonnell Douglas F/A-18 Hornet se pose sur le porte-avions américain USS George H. W. Bush dans le golfe Persique (image d'illustration). - AL-SHAIKH MOHAMMED - AFP.
Les États-Unis ont intensifié leurs frappes mercredi en Syrie, visant des raffineries contrôlées par le groupe État islamique (EI), aussi appelé "Daesh".
La coalition internationale réunissant également l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis a frappé 12 usines de transformation du pétrole contrôlées par Daesh dans l'Est de la Syrie, a annoncé le Pentagone. C'est la première fois que cette alliance réunie contre l'EI s'en prend à de telles installations. Le but est d'assécher la source principale de financement des jihadistes, qui vendent le pétrole en contrebande par des intermédiaires à des pays voisins.
Daesh s'est imposé à l'ONU
Au même moment à l'ONU, le président américain Barack Obama appelait le monde à "s'unir" face à la menace jihadiste :
"Le seul langage que des tueurs comme ceux-là comprennent est celui de la force"
Daesh s'est une nouvelle fois imposé avec force aux dirigeants mondiaux réunis à New York pour la grand-messe annuelle de l'Assemblée générale des Nations unies, avec l'annonce de l'exécution d'un otage français en Algérie.
"Aujourd'hui, j'appelle le monde à se joindre" à ce combat, a déclaré Barack Obama, après le début mardi à l'aube des premières frappes contre les jihadistes sur le sol syrien conduites par Washington et ses alliés arabes. Le président américain a affiché sa détermination à travailler avec une vaste coalition pour "démanteler ce réseau de la mort" qui a proclamé fin juin un "califat" sur les régions qu'il contrôle en Irak et en Syrie.