Obama appelle "le monde" à lutter contre l'Etat islamique

Barack Obama s'exprimait mercredi à la tribune des Nations Unis. - Andrew Burton - Getty Images - AFP
Barack Obama s'est exprimé mercredi à la tribune des Nations Unies. Il a notamment évoqué le cas de l'Etat islamique (ou "Daesh"), un groupe qui ne comprend qu'un seul langage selon lui, "celui de la force".
Barack Obama, qui a engagé des frappes aériennes contre les jihadistes en Syrie et en Irak, a "appelé le monde" à se joindre à la lutte contre ce groupe terroriste. Selon lui, Daesh ne doit pas occuper l'espace, "y compris sur internet".
"Agression russe"
Le chef d'Etat américain a également dénoncé "l'agression" de la Russie en Europe, tout en affirmant que si le pays dirigé par Vladimir Poutine choisissait la paix, alors les Etats-Unis "lèveront les sanctions".
"L'agression russe en Europe rappelle une époque où les grandes nations piétinaient les petites pour poursuivre des ambitions territoriales", a déclaré Barack Obama.
Lutter contre Ebola
Le président américain a par ailleurs estimé que l'Iran de ne doit pas "laisser passer la chance" d'un accord sur le nucléaire. "Nous pouvons parvenir à une solution qui réponde à vos besoins énergétiques tout en garantissant que ce programme est pacifique", a-t-il dit, s'adressant directement au régime iranien.
Barack Obama a aussi demandé "un effort plus important" pour stopper la progression du virus Ebola."Nous avons besoin de faire un effort plus important pour donner un coup d'arrêt à cette maladie qui pourrait tuer des centaines de milliers de personnes, infligeant des souffrances horribles, déstabilisant des économies, et qui se déplace rapidement au-delà des frontières."
Le chef d'Etat américain a enfin évoqué les "tensions raciales" qui traversent la société américaine, rappelant les manifestations de Ferguson après qu'un jeune Noir y a été abattu par un policier blanc début août. "Au milieu d'un été marqué par l'instabilité au Moyen-Orient et en Europe de l'Est, je sais que le monde a aussi prêté attention à ce qui se passait dans la petite ville américaine de Ferguson, dans le Missouri", a-t-il déclaré. "Oui, nous avons nos propres tensions raciales et ethniques", a-t-il poursuivi.