7-Octobre: Netanyahu assure qu'Israël est "obligée" de "ramener" les otages du Hamas

Benjamin Netanyahu lors d'une réunion avec son cabinet à la Kirya, à Tel-Aviv - Abir SULTAN / AFP
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré ce lundi 7 octobre que l'État hébreu avait l'obligation de ramener ses otages, lors d'une cérémonie marquant le premier anniversaire de l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien.
"En ce jour, en ce lieu et dans de nombreux endroits de notre pays, nous nous souvenons de nos morts, de nos otages - que nous sommes obligés de ramener, et de nos héros tombés pour la défense de la patrie et du pays", a affirmé Benjamin Netanyahu lors de cette cérémonie à Jérusalem.
Israël commémore ce lundi dans la douleur l'attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza, désormais étendue au Liban.
L'attaque a entraîné la mort de 1.205 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les chiffres officiels israéliens, incluant les otages morts en captivité.
63 personnes considérées toujours otages
Le 7 octobre 2023, 251 personnes avaient été enlevées en Israël par le Hamas. Sur les 251 personnes enlevées alors, 97 sont toujours otages à Gaza, dont 34 considérées comme mortes.
Le chef de gouvernement de l'État hébreu avait promis dimanche de vaincre les "ennemis" d'Israël, à la veille des cérémonies de commémoration du 7-Octobre, et alors que son pays est en plein conflit contre le Hamas et contre le Hezbollah libanais.
En parallèle des commémorations ce lundi, des frappes israéliennes ont visé le territoire palestinien et des cibles du Hezbollah au Liban, où le mouvement islamiste allié du Hamas a affirmé qu'Israël devait être "éliminé" à terme.
Malaise entre Netanyahu et Macron
Emmanuel Macron a suscité la colère de Benjamin Netanyahu samedi en affirmant que la "priorité" était désormais à "une solution politique" et "qu'on cesse de livrer les armes pour mener les combats sur Gaza" tout en précisant que la France n'en fournissait pas elle-même.
Une déclaration mal reçue par le Premier ministre israélien. "Honte" aux dirigeants qui appellent à des embargos sur les livraisons d'armes à Israël, avait-il répondu au président français.
Les deux dirigeants ont échangé dimanche par téléphone, Emmanuel Macron rappelant "l'engagement indéfectible" de la France pour la sécurité d'Israël. Le président "a exprimé la solidarité du peuple français avec le peuple israélien", a indiqué l'Élysée.