Mort du chef du Hamas: le chef de l'ONU s'alarme d'une "dangereuse escalade"

L'ESSENTIEL
- Ismaïl Haniyeh a été tué à son domicile situé à Téhéran après un raid alors qu'il avait participé à l'investiture du nouveau président iranien. Lire l'article
- En réaction à la mort, le guide suprême iranien Ali Khamenei a promis un "châtiment sévère" à Israël. Lire l'article
- Plusieurs pays alliés ont condamné cet assassinat, imputé à Israël, et évoquent le risque d'une escalade dans la région. Lire la brève
- Le chef de l'ONU s'alarme d'une "dangereuse escalade". Lire l'article
Les craintes d'une escalade après la mort du chef politique du Hamas
La mort du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué aujourd'hui dans une frappe à Téhéran, a suscité des réactions indignées émanant principalement de soutiens du Hamas dans le monde musulman.
Des appels plus généraux à la retenue ont néanmoins été lancés par l'ONU, l'UE ou les États-Unis, qui craignent une escalade au Moyen-Orient.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a estimé que "les attaques que nous avons vues dans le sud de Beyrouth et à Téhéran représentent une dangereuse escalade à un moment où tous les efforts devraient au contraire mener à un cessez-le-feu à Gaza, à la libération des otages israéliens, une augmentation massive de l'aide humanitaire pour les Palestiniens à Gaza". Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est d'ailleurs réuni ce soir, en urgence à la demande de l'Iran.
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Le Hezbollah confirme la mort de son chef militaire visé par une frappe israélienne
Le Hezbollah a confirmé aujourd'hui dans un communiqué la mort du responsable militaire Fouad Chokr, visé la veille par une frappe israélienne qui a également tué cinq civils près de Beyrouth.
Le Hezbollah le décrit comme étant parmi les "grands symboles de la résistance, les créateurs de ses victoires (...) ceux qui ont poursuivi le combat jusqu'à leur dernier souffle".
Le communiqué indique que le chef du mouvement, Hassan Nasrallah, prendra la parole jeudi lors de ses funérailles pour exprimer la position du Hezbollah concernant "cette attaque violente et ce crime grave".
Une source proche de la formation libanaise avait indiqué peu auparavant à l'AFP que son corps avait été retrouvé sous les décombres de l'immeuble touché dans la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah.
Les États-Unis ne voient pas de signe d'une escalade "imminente" au Moyen-Orient
Selon la Maison Blanche, les frappes à Téhéran et Beyrouth "n'aident pas" à faire baisser les tensions régionales mais Washington ne voit pas pour autant de signe d'une escalade "imminente" au Moyen-Orient.
"Les informations reçues au cours des dernières 24 ou 48 heures ne contribuent certainement pas à faire baisser la température" dans un Moyen-Orient déjà secoué par la guerre à Gaza, a déclaré à la presse un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby.
Ce que va changer la mort d'Ismaïl Haniyeh dans le conflit entre Israël et le Hamas
Depuis plusieurs semaines, la multiplication des déclarations va-t-en-guerre de part et d'autre, et les affrontements localisés, notamment au nord du pays, à la frontière libanaise et dans le Golan occupé par Israël, crispent les négociations visant à aboutir à un cessez-le-feu à Gaza.
Une situation que la mort d'Ismaïl Haniyeh ne devrait pas arranger, peu importe qui prendra sa suite à la tête de la branche politique du Hamas par la suite.
Le Qatar, principal intermédiaire entre le Hamas et Israël, s'interroge même sur la possibilité même de pouvoir continuer à mener toute négociation.
Retrouvez plus d'informations sur les possibles conséquences de la mort du chef du Hamas sur un accord de cessez-le-feu à Gaza dans notre article.
Devant le peuple israélien, Netanyahu n'évoque pas la mort du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh
Lors d'un court discours devant la nation israélienne, le Premier ministre Benjamin Netanyahu n'a pas évoqué la mort du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué dans une frappe à Téhéran.
Il est seulement revenu sur la frappe israélienne qui a tué un haut responsable militaire du Hezbollah près de Beyrouth.
Netanyahu se félicite "des coups sévères portés à (leurs) ennemis ces derniers jours"
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dit "répéter" comme il l'avait déjà dit au début de l'offensive à Gaza après le 7 octobre que la guerre qu'il qualifie "d'existentielle" sera "longue" et se félicite "des coups sévères portés à (leurs) ennemis ces derniers jours".
Netanyahu se félicite de la frappe ayant tué "le responsable de l'attaque dans le Golan où des enfants ont été tués"
Pour Benjamin Netanyahu, l'un des chefs du Hezbollah, tué dans une frappe israélienne à Beyrouth hier, était responsable de l'attaque dans le Golan où des enfants ont été tués" et de "plusieurs autres attaques en Israël".
"Nous avons éliminé le bras droit de Hassan Nasrallah (chef du Hezbollah), qui était directement responsable du massacre d'enfants", a-t-il déclaré lors d'une allocution télévisée, évoquant la mort de 12 jeunes tués par une frappe samedi attribuée par Israël au mouvement armé libanais.
"Chacun qui menace notre État est en danger", a-t-il déclaré s'adressant au peuple israélien.
Le Pakistan dénonce un "acte irresponsable"
Le Pakistan a qualifié "l'assassinat" du chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh à Téhéran d'"acte irresponsable", alors que des centaines de partisans d'un parti islamiste ont organisé des funérailles symboliques sous une nuée de drapeaux palestiniens.
Disant condamner "le terrorisme sous toutes ses formes", le ministère pakistanais des Affaires étrangères a mis en garde contre "l'aventurisme israélien grandissant" dont "la dernière action constitue une escalade dangereuse dans une région instable".
Le chef de l'ONU dénonce une "dangereuse escalade"
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est alarmédes attaques ayant frappé Beyrouth et Téhéran, où le chef du Hamas a été tué, qui "représentent une dangereuse escalade", a déclaré son porte-parole.
"Le secrétaire général estime que les attaques que nous avons vues dans le sud de Beyrouth et à Téhéran représentent une dangereuse escalade à un moment où tous les efforts devraient au contraire mener à un cessez-le-feu à Gaza, à la libération des otages israéliens, une augmentation massive de l'aide humanitaire pour les Palestiniens à Gaza et un retour au calme au Liban et sur la ligne bleue", a indiqué Stéphane Dujarric à la presse.
La ligne bleue est la ligne de démarcation fixée par l'ONU entre le Liban et Israël.
Benjamin Netanyahu va s'adresser au peuple israélien ce soir
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu va s'adresser au peuple israélien ce soir selon son bureau qui a précisé précisant qu'il s'exprimerait depuis le ministère de la Défense à Tel-Aviv.
Cette adresse sera diffusée sur toutes les chaînes de télévision israéliennes.
Le conseil de sécurité de l'ONU va se réunir en urgence aujourd'hui à la demande de l'Iran
Le Conseil de sécurité de l'ONU va se réunir en urgence aujourd'hui à la demande de l'Iran suite à la mort du chef politique du mouvement islamiste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh.
La demande de l'Iran pour cette réunion qui est programmée à 22h (heure de Paris) a été soutenue par la Russie, l'Algérie et la Chine, a précisé un porte-parole.
L'Union européenne appelle à "la plus grande retenue" après la mort du chef du Hamas
L'Union européenne appelle "toutes les parties" à faire preuve de "la plus grande retenue" et à éviter "toute nouvelle escalade".
"L'UE a pour position de principe de rejeter les exécutions extrajudiciaires et de soutenir l'État de droit, y compris dans le cadre de la justice pénale internationale", déclare Peter Stano, porte-parole du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.
"Aucun pays ni aucune nation n'a à gagner d'une nouvelle escalade au Moyen-Orient", ajoute-t-il.
Air France et Transavia prolongent jusqu'à samedi la suspension de leurs vols vers Beyrouth
Les compagnies aériennes Air France et Transavia France décident de prolonger la suspension de leurs vols vers Beyrouth jusqu'à samedi inclus "en raison de la situation sécuritaire", annonce leur maison mère, Air France-KLM.
Air France "prolonge la suspension de ses liaisons entre Paris-Charles de Gaulle et Beyrouth (effective depuis le 29 juillet 2024) jusqu'au 3 août 2024 inclus", indique un porte-parole, en précisant que cette mesure s'appliquait aussi à Transavia France, compagnie low-cost du groupe franco-néerlandais.
Israël ne commentera pas "cet indicent particulier"
"Nous ne commentons pas cet incident particulier", a déclaré le porte-parole du gouvernement israélien David Mencer lors d'une conférence de presse.
Bien que l'assasinat d'Ismaïl Haniyeh soit imputé à Israël, l'armée de l'État hébreu avait elle aussi, plus tôt dans la journée, refusé de commenter l'attaque.
Depuis les attaques du 7 octobre dernier, Israël a juré de détruire le Hamas.
Des manifestants palestiniens se rassemblent dans plusieurs villes de Cisjordanie occupée
Des centaines de manifestants palestiniens ont défilé à Ramallah, en Cisjordanie occupée, pour protester contre l'assassinat d'Ismail Haniyeh.

Comme le note AP, il est rare que l'on soutienne ouvertement le Hamas dans la capitale administrative de Cisjordiane, gouvernée par l'Autorité palestinienne dominée par le Fatah, longtemps en désaccord avec le Hamas sur la gouvernance des deux territoires palestiniens.
Des manifestations ont également eu lieu dans d'autres localités palestiniennes comme Hébron ou Naplouse.
L'Irak affirme que la mort du chef du Hamas pourrait déstabiliser la région
L'Irak a condamné l'assassinat d'Ismaïl Haniyeh, imputé à Israël, avertissant qu'il pourrait déstabiliser la région. Le ministère des Affaires étrangères a dénoncé une "violation flagrante du droit international".
Cet assassinat "menace la sécurité et la stabilité de la région", a-t-il ajouté.
Les Brigades du Hezbollah - Kataëb Hezbollah en arabe -, influent groupe armé irakien allié à Téhéran, a déclaré qu'en tuant Haniyeh, Israël avait "violé toutes les règles d'engagement".
Le mouvement Al-Nujaba, de la même alliance, avait lui déclaré plus tôt que "les sionistes et les Américains ont ouvert les portes de l'enfer".
Ces derniers mois, la "Résistance islamique en Irak", nébuleuse de mouvements irakiens pro-Iran, a affirmé avoir ciblé Israël avec des frappes de drones et de roquettes.
Les mouvements palestiniens en Cisjordanie occupée ont appelé à une grève générale
Ce matin, les mouvements palestiniens en Cisjordanie occupée ont appelé à une grève générale pour protester contre "l'assassinat du grand leader national Ismaïl Haniyeh", dans une déclaration commune.
À Ramallah, des employés ont quitté les bâtiments de leurs ministères à la suite de cet appel, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Des magasins étaient fermés et des employés ont quitté leur lieu de travail dans plusieurs villes de Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967. Des institutions culturelles ont indiqué dans des communiqués qu'elles resteraient fermées.
Le pétrole remonte avec le risque d'escalade au Moyen-Orient
Les cours du pétrole grimpe, face à une baisse des réserves américaines, et une recrudescence des tensions après des frappes meurtrières visant un commandant du Hezbollah puis le chef du Hamas.
Après avoir fléchi depuis plusieurs jours face aux perspectives moroses de croissance en Chine, les cours rebondissaient fortement à cause "des tensions géopolitiques croissantes" et d'"une baisse importante (...) des réserves de pétrole américaines la semaine dernière", observe Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.
"Un meurtre des plus odieux": le Premier ministre malaisien "pleure la perte d'un ami cher"
"Je condamne dans les termes les plus fermes l’assassinat d’Ismail Haniyeh, président du bureau politique du mouvement de résistance Hamas", écrit le Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim sur X.
Avant d'ajouter: "Il s’agit d’un meurtre des plus odieux, clairement destiné à faire dérailler les négociations en cours visant à mettre fin au carnage à Gaza qui a coûté la vie à plus de 40 000 personnes".
Le Premier ministre malaisien a dit "pleurer la perte d'un ami cher et d'un vaillant défenseur de son peuple".
Des Israéliens inquiets pour les otages après l'élimination du chef du Hamas
"C'était une erreur car cela met en péril la possibilité d'un accord sur les otages", estime Anat Noy, une habitante de Haïfa, ville du nord d'Israël.
"Nous nous sommes réveillés aujourd'hui avec un sentiment de peur dans nos coeurs, car la situation pourrait encore s'aggraver. Il n'y a pas de calme (...), nous avons peur", ajoute la cinquantenaire.
Le Forum des familles d'otages, qui représente une partie des familles des captifs israéliens à Gaza, estime que "c'est le moment de conclure un accord" pour la libération des otages.
"Nous implorons le gouvernement israélien et les dirigeants mondiaux de faire avancer les négociations de manière décisive. C'est le moment de conclure un accord", a-t-il indiqué dans un communiqué qui ne fait aucune référence à l'élimination du chef du Hamas.
Les États-Unis rappellent l'"impératif" de parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken s'est refusé à commenter directement la mort d'Ismaïl Haniyeh mais souligné l'"impératif" de parvenir à un cessez-le-feu à Gaza.
"Bien sûr, j'ai vu les informations et tout ce que je peux vous dire pour l'instant, c'est que rien ne remet en question l'importance de parvenir à un cessez-le-feu qui est manifestement dans l'intérêt des otages et de leur retour à la maison, et qui est manifestement dans l'intérêt des Palestiniens qui souffrent terriblement chaque jour", a-t-il affirmé.
Il a assuré que les États-Unis n'étaient ni "mis au courant" ni "impliqués" et a déclaré qu'il ne voulait pas spéculer sur la question de savoir si cet assassinat pourrait entraîner une nouvelle escalade dans la région.
Retrouvez plus de détails sur la réaction des États-Unis dans notre article.
L'Allemagne dénonce la "logique des représailles" au Moyen-Orient
"La logique des représailles" au Moyen-Orient "n'est pas la bonne voie", estime le gouvernement allemand, traditionnel soutien d'Israël, après l'assassinat du chef du Hamas à Téhéran et une action militaire visant un commandant du Hezbollah au Liban.
"Il est essentiel d'éviter une escalade supplémentaire et une contagion régionale" du conflit (...), il s'agit avant tout de garder la tête froide et de réagir avec sang-froid", indique le porte-parole du ministère allemand des Affaires Etrangères Sebastian Fischer.
Benjamin Netanyahu tiendra une réunion sur la sécurité ce mercredi après-midi
Plusieurs médias internationaux comme CNN ou le quotidien israélien Haaretz rapportent que le Premier ministre Benjamin Netanyahu tiendra une réunion sur la sécurité aujourd'hui, dans l'après-midi, à Tel-Aviv.
Comme le rapporte le correspondant à Jérusalem Stéphane Amar, aucune consigne de prudence n'a été donnée aux habitants d'Israël.
Ismaïl Haniyeh sera enterré vendredi à Doha après des funérailles à Téhéran
Ismaïl Haniyeh sera enterré vendredi à Doha après des funérailles "officielles et publiques" à Téhéran la veille, annonce le Hamas dans un communiqué.
La dépouille doit être transportée à Doha, où le "martyr" sera enterré en présence de représentants des factions palestiniennes ainsi que des dirigeants arabes et musulmans.
Qui était Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas tué par Israël en Iran?
Ismaïl Haniyeh, né dans un camp de réfugiés dans la bande de Gaza, vivait en exil volontaire entre le Qatar et la Turquie depuis 2017, après avoir été élu à la tête de la branche politique du Hamas.
Vous pouvez retrouver le portrait d'Ismaïl Haniyeh dans cet article dédié.
"La paix a besoin de partenaires sérieux": le Qatar s'interroge sur l'avenir des négociations sur une trêve dans la bande de Gaza
Le Qatar, l'un des principaux médiateurs dans la guerre entre Israël et le Hamas, dit s'interroger sur l'avenir des négociations sur une trêve à Gaza après l'assassinat d'Ismaïl Haniyeh.
"Les assassinats politiques et le fait que des civils continuent d'être pris pour cible à Gaza (...) nous amènent à nous demander comment une médiation peut réussir lorsqu'une partie assassine le négociateur de l'autre partie", affirme le Premier ministre qatari, ajoutant:
"La paix a besoin de partenaires sérieux".
Les médiateurs égyptien, qatari et américain ont rencontré les négociateurs israéliens à Rome ce dimanche dans le cadre des efforts déployés pour parvenir à une trêve associée à un échange d'otages retenus dans la bande de Gaza et de Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.
Le Hamas avait accusé Benjamin Netanyahu de retarder un accord de cessez-le-feu.
L'Iran décrète trois jours de deuil après l'assassinat du chef du Hamas sur son sol
L'Iran décrète trois jours de deuil national après l'assassinat d'Ismaïl Haniyeh, tué à Téhéran lors d'une frappe imputée Israël.
"La République islamique d'Iran a annoncé trois jours de deuil national à la suite du martyre d'Ismaïl Haniyeh", déclare le gouvernement iranien dans un communiqué.
Ismaïl Haniyeh était à Téhéran pour assister à l'investiture du président iranien
Ismaïl Haniyeh se trouvait à Téhéran pour assister à l'investiture du président iranien Masoud Pezeshkian et s'entretenir avec des dirigeants du pays, un des principal soutien du Hamas.


La Syrie estime que la mort du chef du Hamas pourrait "embraser toute la région"
La Syrie affrime que la mort d'Ismaïl Haniyeh à Téhéran, dont elle a imputé la responsabilité à Israël, pourrait "embraser toute la région".
"La Syrie dénonce cette agression sioniste flagrante et cette grave atteinte à la souveraineté de la République islamique iranienne", affirme le ministère syrien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Plus d'une dizaine de proches d'Ismaïl Haniyeh tués depuis le début de la guerre à Gaza
En juin dernier, la Défense civile de Gaza avait annoncé que dix membres de la famille d'Ismaïl Haniyeh, dont sa sœur, avaient été tués dans une frappe israélienne sur un camp de réfugiés de la ville de Gaza.
Deux mois plus tôt, Ismaïl Haniyeh avait annoncé la mort de trois de ses fils et quatre de ses petits-enfants dans une attaque israélienne.
Recep Tayyip Erdogan condamne l'"assassinat perfide" de son "frère" Ismaïl Haniyeh
Le président turc Recep Tayyip Erdogan condamne l'"assassinat perfide" de son "frère" Ismaïl Haniyeh.
"Que Dieu ait pitié de mon frère Ismaïl Haniyeh, tombé en martyr à la suite de cette odieuse attaque", écrit-il sur X, dénonçant "la barbarie sioniste".
Le guide suprême iranien promet un "châtiment sévère" à Israël
En réaction à la mort d'Ismaïl Haniyeh, le guide suprême iranien Ali Khamenei promet un "châtiment sévère" à Israël.
"Avec cet acte, le régime sioniste criminel et terroriste a préparé le terrain pour un châtiment sévère pour lui-même, et nous considérons qu'il est de notre devoir de venger le sang (de Haniyeh) qui a été versé sur le territoire de la République islamique d'Iran", déclare-t-il dans un communiqué publié par l'agence de presse officielle Irna.
La Chine condamne "l'assassinat" du chef du Hamas et craint "une nouvelle déstabilisation de la situation régionale"
La Chine condamne "l'assassinat" du chef politique du Hamas Ismaïl Haniyeh.
"Nous sommes très préoccupés par cet incident, nous nous opposons vigoureusement et condamnons cet assassinat", déclare un porte-parole de la diplomatie chinoise, Lin Jian.
Pékin "craint que cet incident ne conduise à une nouvelle déstabilisation de la situation régionale", sur fond de guerre à Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, ajoute-t-il.
Le Qatar condamne l'assassinat du chef du Hamas et évoque une "escalade dangereuse"
Le Qatar condamne l'assassinat du chef du Hamas, y voyant un "crime odieux" et mettant en garde contre une "escalade dangereuse" dans la région.
Le Qatar accueille la direction politique du Hamas, dont faisait partie Ismaïl Haniyeh, et sert de médiateur dans les pourparlers pour une trêve dans la bande de Gaza.
Il a estimé que cet assassinat "pourrait faire plonger la région dans le chaos et compromettre les chances de paix", selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Les rebelles yéménites houthis condamnent un "crime terroriste"
Un haut responsable des Houthis, qui contrôlent Sanaa et une bonne partie du nord du Yémen, qualifie l'assassinat d'Ismaïl Haniyeh de "crime terroriste odieux".
"C'est un crime terroriste odieux et une violation flagrante des lois", a écrit sur X Mohammed Ali al-Houthi, membre du bureau politique d'Ansar Allah, le mouvement politique des rebelles.
Israël a "renoué avec sa politique d'assassinats ciblés de très hauts cadres"
En plus de l'assassinat d'Ismaïl Haniyeh, chef politique du Hamas, le Hezbollah libanais confirme ce matin que son chef militaire Fouad Chokr se trouvait dans l'immeuble visé par une frappe israélienne la veille au soir près de Beyrouth.
Plus tôt, l'armée israélienne avait assuré que ses chasseurs avaient "éliminé" en frappant Beyrouth le commandant de la milice chiite pro-iranienne qu'elle tient pour responsable de la mort d'enfants sur le plateau syrien du Golan annexé.
"Israël a renoué avec sa politique d'assassinats ciblés de très hauts cadres", affirme sur BFMTV Georges Malbrunot, grand reporter au Figaro spécialiste du Moyen-Orient.
Georges Malbrunot estime que l'assassinat d'Ismaïl Haniyeh est "un défi posé par Israël à l'Iran"
Ismaïl Haniyeh était depuis longtemps réfugié au Qatar. Hier, c'est en Iran qu'il a été tué. "Il y a vraisemblablement un accord entre le Qatar et Israël pour ne pas frapper les responsables du Hamas abrités dans l'émirat", affirme sur BFMTV Georges Malbrunot, grand reporter au Figaro spécialiste du Moyen-Orient.
Selon lui, "le lieu où s'est déroulée cette frappe est extrêmement important parce que c'est un défi posé par Israël à l'Iran, puisque que c'est à Téhéran qu'a eu lieu cette attaque ciblée".
Georges Malbrunot estime que "la réaction de l'Iran ne sera pas directe contre Israël" mais que la République islamique pourrait "encourager les relais iraniens dans la région à riposter à cet assassinat ciblé".
Ismaïl Haniyeh a été tué lors d'une attaque "aérienne"
Comme l'indiquent plusieurs médias iraniens quelques heures après les faits, la mort du chef politique du mouvement islamiste palestinien Hamas a eu lieu lors d'une attaque "aérienne."
Moscou dénonce "l'assassinat politique inacceptable" d'Haniyeh
La Russie a dénoncé mercredi l'"assassinat politique inacceptable" du chef politique du mouvement islamiste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh.
"C'est un assassinat politique tout à fait inacceptable, et cela va aboutir à une escalade ultérieure des tensions", a déclaré un vice-ministre russe des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov, à l'agence de presse publique RIA Novosti.
La Turquie condamne "l'ignoble assassinat" d'Ismail Haniyeh
La Turquie a condamné mercredi "l'ignoble assassinat" du chef politique du Hamas, proche du président turc Recep Tayyip Erdogan, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
"Nous condamnons l'assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, dans un acte ignoble à Téhéran" écrit le ministère estimant que "cette attaque a également pour but d'étendre la guerre à Gaza à une dimension régionale."
Une enquête a été ouverte en Iran
La frappe qui a tué le leader du Hamas fait l'objet d'une enquête iranienne dont les résultats seront annoncés, ont rapporté plusieurs médias iraniens repris par CNN.
Le président de l'Autorité palestinienne condamne le "lâche assasinat"
Peu après l'annonce de la mort d'Ismaïl Haniyeh, Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, a dénoncé le "lâche assassinat" du chef du Hamas via un communiqué.
"Le président de l'Etat de Palestine, Mahmoud Abbas, a fermement condamné l'assassinat du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, qu'il considère comme un acte lâche et une grave escalade", a déclaré son bureau dans un communiqué.
Le Hamas pointe un "acte lâche" et une frappe "sioniste"
Le mouvement islamiste palestinien Hamas a cnfirmé mercredi qu'une frappe israélienne à Téhéran avait tué son chef Ismaïl Haniyeh.
"(Notre) frère, le dirigeant, le mujahid Ismaïl Haniyeh, le chef du mouvement, est mort dans un raid sioniste contre son quartier général à Téhéran après sa participation à l'investiture du nouveau président" iranien, a écrit le Hamas dans un communiqué.
"L'assassinat du chef Ismaïl Haniyeh est un acte lâche qui ne restera pas sans réponse", a pour sa part déclaré Moussa Abou Marzouk, membre du bureau politique du Hamas, dans un communiqué.
Le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh tué à Téhéran
Les Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de la République islamique iranienne, ont affirmé mercredi que le chef politique du mouvement islamiste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, avait été tué à Téhéran avec l'un de ses gardes du corps.
"La résidence d'Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique de la résistance islamique du Hamas, a été touché à Téhéran, et en conséquence de cet incident, lui et l'un de ses gardes du corps sont morts en martyrs", a annoncé le corps des Gardiens de la révolution dans un communiqué sur son site d'information Sepah.