Israël-Iran: Donald Trump estime que "l'Europe ne va pas pouvoir aider" pour résoudre le conflit

L'ESSENTIEL
- L'Iran a tiré dans l'après-midi une nouvelle salve de missiles en Israël faisant au moins trois blessés grave. L'État hébreu annonce de son côté avoir frappé des lanceurs de missiles dans le sud-ouest de l'Iran. Lire la brève
- Alors que Jean-Noël Barrot affirme qu'il n'y a pas de "solution définitive par la voie militaire" au nucléaire iranien, depuis Genève, les Européens appellent Téhéran à négocier "sans attendre l'arrêt des frappes" israéliennes. Lire l'article
- Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) assure que son organisation peut "garantir" que l'Iran ne pourrait pas développer l'arme nucléaire. Lire la brève
- Souhaitant une "capitulation sans conditions" de l'Iran, Donald Trump doit prendre une décision sur une éventuelle intervention américaine en Iran "au cours des deux prochaines semaines". Lire l'article
Le conflit va entrer dans son neuvième jour
Ce direct est désormais terminé, alors que le conflit s'apprête à entrer dans son neuvième jour.
Ce vendredi, les ministres européens des Affaires étrangères ont rencontré leur homologue iranien afin de tenter de reprendre le chemin de la diplomatie sur le programme nucléaire de l'Iran et ont exhorté Téhéran à poursuivre les discussions sur le nucléaire avec les États-Unis.
De son côté, Donald Trump a estimé que les Européens ne seront pas utiles pour résoudre le conflit. "L'Iran ne veut pas parler à l'Europe. Ils veulent nous parler à nous. L'Europe ne va pas pouvoir aider sur ce sujet", a déclaré le président américain.
Donald Trump estime que "l'intervention des États-Unis ne sera peut-être pas nécessaire"
Donald Trump a estimé que "l'intervention des États-Unis ne sera peut-être pas nécessaire" dans le conflit en cours.
Le président américain a ajouté que les Européens ne seront pas utiles pour résoudre la guerre entre l'Iran et Israël, après une rencontre à Genève entre ministres des Affaires étrangères européens et iranien.
"L'Iran ne veut pas parler à l'Europe. Ils veulent nous parler à nous. L'Europe ne va pas pouvoir aider sur ce sujet", a déclaré le président américain à son arrivée à Morristown dans le New Jersey.
Un troisième porte-avions américain va se rapprocher du Moyen-Orient
L'USS Gerald Ford, le dernier-né des porte-avions américains, va prendre la semaine prochaine la route de l'Europe, a annoncé vendredi un responsable de la Marine, qui place ainsi un 3e porte-avions à proximité du Moyen-Orient.
L'armée américaine a opéré de nombreuses manoeuvres depuis une semaine et le début de la guerre entre Israël, allié de Washington, et l'Iran.
Le Gerald Ford va quitter la base navale de Norfolk, sur la côte est américaine, "au matin du 24 juin, pour un déploiement déjà prévu" vers l'Europe, a indiqué un responsable de la Marine américaine.
L'Iran se dit prêt à "envisager" la diplomatie "une fois l'agression stoppée"
L'Iran est prêt à "envisager" un retour à la diplomatie "une fois l'agression" israélienne "stoppée", a affirmé le ministre iranien des Affaires étrangères et chef négociateur pour le nucléaire, Abbas Araghchi, après sa rencontre avec les Européens à Genève.
"Nous sommes favorables à la poursuite des discussions avec "E3 (Allemagne, France, Royaume-Uni Ndlr) et l'Union européenne", a par ailleurs déclaré le ministre aux journalistes après sa rencontre avec les chefs de la diplomatie française, britannique et allemand et de l'UE dans la ville suisse.
Une série de détonations entendues à Téhéran
Plusieurs détonations d'origine indéterminée ont été entendues vendredi soir autour de 20h45 à Téhéran par un journaliste de l'AFP.
L'agence de presse Fars a rapporté quelques minutes plus tôt que les systèmes de défense anti-aérienne étaient activés dans le centre de la capitale iranienne.
Les Européens exhortent l'Iran à poursuivre les discussions sur le nucléaire avec les États-Unis
L'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne ont exhorté l'Iran à "poursuivre leurs discussions avec les États-Unis" mais aussi avec "toutes les parties" sur leur programme nucléaire, à l'occasion d'une rencontre à Genève avec le chef de la diplomatie iranienne. Et ce, "sans attendre l'arrêt des frappes que nous appelons par ailleurs de nos voeux", a souligné le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.
Le ministre a déclaré que son homologue iranien "avait marqué sa disposition à poursuivre les discussions sur le programme nucléaire" et "plus largement sur tous les sujets", y compris "le financement des groupes terroristes dans la région".
Téhéran semble "fondamentalement prêt à continuer à discuter", a estimé le ministre des Affaires étrangères allemand.
Nucléaire iranien: Jean-Noël Barrot déclare qu'il n'y a pas de "solution définitive par la voie militaire"
"Nous considérons qu'il n'y a pas de solution définitive par la voie militaire au problème nucléaire iranien (...) C'est par la négociation que le problème sera résolue", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot aux côtés des chefs de la diplomatie britannique, allemand et de l'Union européenne.
Les ministres européens se sont entretenus pendant plusieurs heures avec leur homologue iranien à Genève en Suisse.
Les États-Unis adoptent de nouvelles sanctions pour brider l'industrie de défense iranien
Le gouvernement américain a adopté de nouvelles sanctions pour empêcher Téhéran d'obtenir des composants utiles à son industrie de défense.
Huit organisations et une personne sont placées sous sanctions "pour leur implication dans l'acquisition et le transbordement d'appareils à caractère sensible pour l'industrie de la défense iranienne", selon un communiqué du ministère américain des Finances qui n'en précise pas la nature.
"Les Etats-Unis restent déterminés à contrecarrer tout effort de l'Iran pour se procurer les technologies, composants et appareils sensibles à double usage [civil et militaire] qui sont à la base des programmes" d'armement du régime iranien, affirme le secrétaire au Trésor Scott Bessent, cité dans le texte.
Le chef d'état-major israélien prévient que "des jours difficiles" "attendent" son pays
Israël doit se préparer à une "campagne prolongée" contre l'Iran, a déclaré le chef d'état-major de l'armée israélienne, appelant la population à se préparer à "des jours difficiles".
"Nous avons lancé la campagne la plus complexe de notre histoire [...] Nous devons être prêts à une campagne prolongée", a dit le lieutenant-général Eyal Zamir dans un message vidéo adressé aux "citoyens d'Israël". "Malgré des avancées significatives, des jours difficiles nous attendent. Nous nous préparons à de nombreuses éventualités."
L'Iran fait état de frappes israéliennes sur une ambulance et un "centre de formation"
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien déclare sur X qu'une ambulance a été touchée par une frappe israélienne faisant "trois morts" parmi le personnel médical.
La République islamique d'Iran déplore également sur X des "attaques" sur des "complexes résidentiels, hôpitaux, centres sociaux, écoles" "dans diverses régions d'Iran".
Benjamin Netanyahu déclare que la guerre avec l'Iran "durera aussi longtemps que nécessaire"
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu déclare que la guerre avec l'Iran "durera aussi longtemps que nécessaire".
"L'objectif que j'ai mis en place est de détruire le programme nucléaire iranien et nous avons les capacités de le faire", a réitéré le chef du gouvernement israélien assurant que cela "sauvera d'autres pays".
"L'Iran ne peut pas avoir le nucléaire", a-t-il abondé depuis le site de l'Institut Weizmann des sciences qui a été touché par un tir de missile iranien dans la ville centrale de Rehovot,
"M. le président, finissez le travail": à Tel-Aviv, un panneau publicitaire interpelle Donald Trump
Selon la porte-parole de la Maison Blanche, Donald Trump prendra une décision sur une éventuelle intervention américaine en Iran "au cours des deux prochaines semaines", estimant "substantielle" la possibilité de négociations avec Téhéran.
En réaction, un panneau publicitaire a été dressé à Tel-Aviv demandant au président américain de "finir le travail".

Israël annonce avoir frappé des lanceurs de missiles dans le sud-ouest de l'Iran
L'armée israélienne a annoncé cette après-midi avoir mené de nouvelles frappes sur l'Iran, visant des lanceurs de missiles dans le sud-ouest du pays.
"Il y a peu, l'armée israélienne a frappé des batteries de missiles sol-air dans le sud-ouest de l'Iran", a-t-elle annoncé dans un communiqué. D'autres attaques ont été menées aujourd'hui sur la capitale Téhéran, à Ispahan (centre), et dans l'ouest du pays, selon l'armée.
Le chef de l'AIEA assure que "des armes nucléaires ne seront pas développées en Iran"
Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a assuré que son organisation pouvait "garantir", par un système d'inspections "incontestables", que l'Iran ne pourrait pas développer l'arme nucléaire.
"Une solution diplomatique est possible si la volonté politique est là. Des éléments d'un accord ont été discutés. L'AIEA peut garantir, par l'intermédiaire d'un système d'inspections incontestables, que des armes nucléaires ne seront pas développées en Iran", a déclaré Rafael Grossi lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU.
Dans une interview à Fox News, le chef de l'AIEA a également assuré qu'il "n'y avait pas de preuves tangibles" à ce stade qu'il y ait un "programme ou un plan pour fabriquer une arme nucléaire" en Iran.
Le chef de l'AIEA prévient qu'une attaque contre la centrale de Bouchehr en Iran pourrait provoquer une catastrophe nucléaire
Une attaque directe contre la centrale nucléaire iranienne de Bouchehr, en activité, aurait les conséquences les plus "graves", pouvant relâcher de grandes quantités de radiation dans l'environnement, a mis en garde le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
A ce stade, les attaques israéliennes contre l'Iran "n'ont pas provoqué de rejet de radiations affectant le public", mais "il y a un danger que cela puisse se produire", a ajouté Rafael Grossi lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU.
Le président turc estime que le conflit entre Israël et l'Iran approche du "point du non-retour"
La guerre entre Israël et l'Iran approche du "point de non-retour", a affirmé le président turc Recep Tayyip Erdogan.
"Le génocide à Gaza et le conflit avec l'Iran se dirigent rapidement vers un point de non-retour. Cette folie doit cesser au plus vite", a lancé le dirigeant turc lors d'un forum à Istanbul.
"Il est impératif de retirer les doigts des gâchettes et des boutons avant qu'une catastrophe terrible, susceptible d'affecter notre région ainsi que l'Europe et l'Asie sur des années, ne se produise et provoque davantage de destructions, de sang et de pertes civiles", a poursuivi Recep Tayyip Erdogan.
Le Royaume-Uni retire son personnel diplomatique d'Iran
Le gouvernement britannique annonce "temporairement retirer d'Iran" son personnel diplomatique "en raison des conditions de sécurité".
L'ambassade britannique en Iran "continue de fonctionner à distance", est-il précisé.
Le chef de l'ONU appelle toutes les parties à donner "une chance à la paix"
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a appelé toutes les parties à la guerre entre I'Iran et Israël, et les "parties potentielles", à donner "une chance à la paix".
"Pour les parties au conflit, les parties potentielles au conflit, et le Conseil de sécurité qui représente la communauté internationale, j'ai un message simple et clair: donnez une chance à la paix", a-t-il lancé lors d'une réunion du Conseil de sécurité.
La Suisse ferme temporairement son ambassade en Iran
La Suisse ferme "temporairement" son ambassade à Téhéran mais continue de représenter les intérêts américains en Iran, a annoncé le ministère des Affaires étrangères, appelant à "un retour urgent au dialogue en vue d'une désescalade".
En l'absence de relations diplomatiques ou consulaires des États-Unis avec l'Iran, la Suisse, agissant par l'intermédiaire de son ambassade à Téhéran, représente officiellement les intérêts américains en Iran depuis 1980, dans le cadre "de ses bons offices".
Au moins trois blessés grave en Israël après des tirs de missiles iraniens
Les services de premiers secours israéliens ont fait état de 17 blessés, dont trois grave, après des tirs de missiles iraniens sur Israël.
Selon le porte-parole de Magen David Adom (équivalent de la Croix-Rouge, NDLR), un garçon de 16 ans a été blessé par des éclats d'obus sur le haut du corps.
Un homme de 54 ans et un homme de 40 ans ont quant à eux été blessés par des éclats d'obus sur les membres inférieurs. 14 autres personnes souffrent de blessures légères.
L'Iran estime que l'attaque d'Israël est une "trahison" du processus diplomatique avec les États-Unis
L'attaque d'Israël est une "trahison" du processus diplomatique avec les États-Unis, a dénoncé le ministre des Affaires étrangères iranien et chef négociateur pour le nucléaire, devant le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève.
"Nous avons été attaqués au milieu d'un processus diplomatique. Nous étions censés rencontrer les Américains le 15 juin pour élaborer un accord très prometteur", a déclaré Abbas Araghchi, peu avant sa rencontre avec ses homologues français, britannique et allemand dans un grand hôtel dans la ville suisse.
Début des pourparlers entre Européens et Iran sur le nucléaire
Les pourparlers sur le programme nucléaire iranien ont débuté à Genève entre le chef de la diplomatie iranienne et ses homologues de l'UE, français, allemand et britannique, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les Européens veulent profiter de cette opportunité pour relancer les discussions sur le nucléaire iranien et donner une chance à la diplomatie au huitième jour de la guerre entre Israël et l'Iran.
Israël fait état de frappes iraniennes sur la ville de Haïfa
Sur X, l'État d'Israël affirme que le "régime iranien vient de lancer une salve de missiles balistiques sur Haïfa, une ville où Juifs et Arabes vivent côte à côte en paix".
L'ambassadeur d'Israël attend des Européens une "position de fermeté" avec l'Iran
Les ministres européens des Affaires étrangères doivent adopter "une position de fermeté" face à l'Iran lors des négociations sur le nucléaire ce vendredi, a exigé l'ambassadeur d'Israël auprès de l'ONU à Genève.
Israël attend des Européens "qu'ils exigent un démantèlement complet du programme nucléaire, ainsi que du programme et de l'arsenal de missiles balistiques, et qu'ils mettent fin aux activités terroristes régionales de l'Iran" a déclaré Daniel Meron, peu avant que le chef de la diplomatie iranienne ne s'exprime devant le Conseil des droits de l'homme.
Débat au parlement et rencontre avec les chefs de partis: "selon toute vraisemblance", le RN "participera à ces rencontres"
Emmanuel Macron a demandé à ce que le gouvernement organise un débat au Parlement sur la guerre Iran-Israël, et promis de réunir les chefs des partis politiques pour "échanger" sur ce conflit mais aussi sur Gaza et l'Ukraine.
"On a toujours répondu présent. Selon toute vraisemblance, le RN participera à ces rencontres comme on l'a toujours fait", affirme l'entourage du RN à BFMTV.
Qui de Jordan Bardella ou de Marine Le Pen représentera le parti lors de ces échanges? "Ils décideront tous les deux et pourquoi pas les deux", déclare l'entourage.
L'Iran tire une nouvelle salve de missiles sur Israël
Au huitième jour de guerre, l'Iran tire une nouvelle salve de missiles sur Israël. Des alertes antiaériennes ont retenti dans plusieurs régions israéliennes.
L'ambassade française en Israël indique "accueillir" ses ressortissants à des postes-frontières en Égypte et en Jordanie
"Des équipes consulaires françaises sont déployées depuis ce matin aux postes-frontières, côté égyptien et jordanien, pour accueillir et orienter nos ressortissants arrivant d’Israël", écrit l'ambassade de France en Israël sur X.
Depuis le poste-frontière de Taba en Égypte, les ressortissants français peuvent prendre un bus pour rejoindre l’aéroport de Charm el-Cheikh. De même depuis les postes-frontières de Cheikh Hussein et de King Hussein pour rejoindre l’aéroport d’Amman.
Jean-Noël Barrot déclare que "la seule voie possible est le dialogue"
Le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, déclare sur X que "la seule voie possible" pour mettre fin au conflit entre l'Iran et l'Israël "est le dialogue".
"Nous, Européens, engageons un dialogue avec l’Iran pour désamorcer la situation", a-t-il ajouté alors qu'il se trouve à Genève avec ses homologues britannique, allemand, et la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne afin de rencontrer le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghvhi.
Le chef d'état-major des forces armées iraniennes déclare que des "opérations punitives" remplaceront bientôt la "dissuasion"
Le chef d'état-major des forces armées iraniennes, Abdolrahim Mousavi, déclare que "les opérations menées jusqu'à présent ont été un avertissement pour la dissuasion".
"Des opérations punitives seront bientôt menées", a-t-il affirmé dans une prise de parole relayée sur Telegram.
Le Royaume-Uni "proposera des vols charters" à ses ressortissants au départ d'Israël "lorsque l'espace aérien sera rouvert"
Le ministre des Affaires étrangères britanniques, David Lammy, déclare sur X que "le Royaume-Uni fournira des vols charters (des vols commerciaux organisé sen dehors des lignes à horaires réguliers, NDLR) aux ressortissants britanniques au départ de Tel Aviv lorsque l'espace aérien rouvrira".
"Les vols seront disponibles en fonction de la demande", précise-t-il invitant les Britanniques en Israël à "enregistrer leur présence pour recevoir de plus amples informations".
Tsahal annonce que 1.500 Israéliens ont été rapatriés de l'étranger
Israël a rapatrié dans un premier bateau plus de 1.500 de ses ressortissants bloqués à l'étranger en raison de la fermeture de l'espace aérien depuis le début de la guerre avec l'Iran le 13 juin, a annoncé l'armée israélienne.
"Dans le cadre de l'opération 'Retour en toute sécurité' organisée par le ministère des Transports, un navire transportant des Israéliens depuis le port de Limassol, à Chypre, a accosté" vers 4 heures du matin au port d'Ashdod avec à son bord plus de 1.500 Israéliens, a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Entre 100.000 et 150.000 Israéliens étaient coincés hors du pays, vendredi dernier lors de la fermeture de l'espace aérien, selon des chiffres du ministère des Transports.
En Irak, des milliers de manifestants dénoncent la guerre d'Israël contre l'Iran
Plusieurs milliers de manifestants irakiens, mobilisés à l'appel de l'influent dignitaire religieux Moqtada Sadr, se sont rassemblés à Bagdad et ailleurs dans le pays, pour fustiger la guerre d'Israël lancée sur l'Iran le 13 juin. Sur une large avenue du quartier pauvre de Madinet Sadr, protégés du soleil écrasant par une mer de parapluies, les manifestants ont d'abord pris part à la traditionnelle prière du vendredi, selon un correspondant de l'AFP.
"Ce n'est pas une guerre pour le nucléaire", fustige un chauffeur de taxi de 54 ans Abou Hussein, dénonçant "la guerre du diable" contre la République islamique d'Iran.
"C'est une guerre sans fondement, Israël et les États-Unis veulent contrôler le Moyen-Orient depuis toujours", accuse-t-il.
"Il faut que l'Irak intervienne", plaide-t-il. "Avec les financements, avec les armes, apporter un soutien en manifestant".
La télévision d'État iranienne diffuse des images de milliers de manifestants à Téhéran contre Israël
Des milliers de personnes manifestent contre Israël à Téhéran, à l'issue de la prière hebdomadaire, scandant des slogans en soutien à leurs dirigeants, selon des images diffusées par la télévision d'État.
"C'est le vendredi de la solidarité et de la résistance de la nation iranienne à travers tout le pays", a déclaré le présentateur du journal télévisé. Les images montraient des manifestants brandissant des portraits de commandants tués depuis le début de la guerre avec Israël, tandis que d'autres agitaient des drapeaux iraniens et ceux du Hezbollah libanais.
Paris, Berlin et Londres vont faire "une offre de négociation complète" aux Iraniens
Paris, Berlin et Londres vont faire vendredi à Genève "une offre de négociation complète" aux Iraniens incluant le nucléaire, les activités balistiques et le financement des groupes terroristes dans la région, a déclaré Emmanuel Macron.
"Il faut absolument prioriser le retour à la négociation de fond", a insisté le président français, en marge du salon aéronautique du Bourget, appelant aussi Israël à cesser ses frappes sur "les infrastructures civiles" iraniennes.
Iran, Gaza, Ukraine: Emmanuel Macron veut échanger avec les formations politiques sur "un format Saint-Denis"
Emmanuel Macron annonce vouloir rassembler les formations politiques pour échanger sur les différentes situations en Iran, à Gaza et en Ukraine, sous "un format Saint-Denis".
Il a aussi demandé au gouvernement d'organiser un débat au Parlement sur la guerre Iran-Israël.
Emmanuel Macron veut "prioriser un retour à la négociation"
Emmanuel Macron veut "prioriser le retour à la négociation", après huit jours de guerre entre Israël et l'Iran.
"La France a une voix claire simple, rien ne justifie des frappes sur les infrastructrues énergétiques et les populations civiles, rien. Et il faut absolument prioriser le retour à la négociation de fond qui incluent le nucléaire, le balistique et le financement de tous les groupes terroristes de destabilisation de la région auquel a procédé l'Iran depuis plusieurs années, c'est ce que je prone depuis 2018" a dclaré le président.
Nucléaire iranien: Emmanuel Macron plaide pour qu'il n'y ait "aucun laxisme en la matière"
Emmanuel Macron plaide ce vendredi pour qu'il n'y ait "aucun laxisme" en matière de nucléaire iranien.
"Personne ne doit négliger le risque que représente un Iran doté de l'arme nucléaire, c'est un vrai risque, une vraie menace" a-t-il déclaré devant la presse.
"C'est long, c'est dangereux, c'est couteux": une Française revenue d'Israël à l'aide d'un passeur dénonce "l'abandon" des autorités françaises
Bloquée à Tel-Aviv à cause du conflit entre Iran et Israël, Dorith Naon est finalement parvenue à rentrer en France, quelques jours après avoir témoigné sur BFMTV.
"On est abandonnés par l'ambassade de France, je suis très en colère après eux, on a eu zéro solution proposée si ce n'est de s'inscrire sur le fil Arianne", déplore la jeune femme. "Donc je suis rentrée clandestinement".
Elle explique avoir trouvé un passeur qui l'a emmenée à la frontière jordanienne pour 150 euros. "On a roulé 45 minutes sur une route palestinienne avec une plaque israélienne (pour se rendre à la frontière) donc on était en stress", raconte-t-elle.
"J'ai été bloquée un temps indéfini (à la frontière), on m'a laissé passer, on a pris des navettes, puis un taxi qui nous a amené vers un chauffeur jordanien qui avait un sticker de Saddam Hussein sur sa boite à gants" poursuit-elle.
Dorith dénonce le plan d'évacuation présenté par les autorités françaises indiquant aux ressortissants de se rendre en Jordanie ou en Égypte par leurs propres moyens. "On nous dit ça comme s'il suffisait de traverser la route. C'est long, c'est dangereux, c'est couteux. Il faut proposer des vraies solutions aux gens et les accompagner" martèle-t-elle.
Le chef de la diplomatie iranienne va s'adresser aujourd'hui au Conseil des droits de l'homme
Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, va s'adresser au Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève vendredi en pleine guerre avec Israël et en marge de pourparlers sur le nucléaire avec les Européens dans la même ville.
Abbas Araghchi fera un discours d'une dizaine de minutes à partir de 15 heures (13 heures GMT), selon le site officiel du Conseil des droits de l'homme. Juste avant, l'ambassadeur d'Israël auprès de l'ONU à Genève, Daniel Meron, s'adressera à la presse, a indiqué l'ONU vendredi.
L'Iran écarte toute négociation avec Washington tant que les attaques israéliennes se poursuivent
L'Iran écarte toute négociation avec les États-Unis "tant que" l'armée israélienne poursuit ses frappes sur le pays, a déclaré le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi lors d'un entretien à la télévision d'État diffusé vendredi.
"Les Américains ont envoyé à plusieurs reprises des messages pour appeler sérieusement à des négociations. Mais nous avons clairement indiqué que tant que l'agression ne cessera pas, il n'y aura pas de place pour la diplomatie et le dialogue", a déclaré Abbas Araghchi, qui doit rencontrer vendredi à Genève plusieurs homologues européens.
"On est délaissés, on doit tout faire par nos propres moyens": un Français bloqué en Israël témoigne
Un ressortissant français bloqué en Israël témoigne sur BFMTV son sentiment d'être "délaissé" par le gouvernement français, malgré l'annonce d'un plan d'évacuation jeudi.
"On est délaissés, on doit tout faire par nos propres moyens", déplore Harry Valet-Fedida.
Le gouvernement a invité les Français à se rendre par leurs propres moyens en Égypte ou en Jordanie pour ensuite prendre un vol en direction de la France. "On n'a pas 4.000 euros dans l'immédiat à mettre dans un rapatriement par des pays pour lesquels on est un peu frileux", explique-t-il.
"Les civils ont peur, ils sont choqués, ils sont terrifiés": un bâtiment d'habitation détruit par un missile iranien à Beersheva
Après l'attaque d'un hôpital à Beersheva jeudi, l'Iran a lancé vendredi un nouveau missile sur une batiment d'habitation de cette ville. Cette attaque n'a pas fait de victimes, mais les habitants sont sous le choc.
"Les civils ont peur, ils sont choqués, ils sont terrifiés. Les gens ne sont pas censé vivre comme ça, l'Iran exerce cette pression et cette menace constante, cette guerre va changer la vie des gens pour longtemps" assure Elliot Goldbeirger, porte-parole des secouristes de l'armée israélienne.
Français en Iran et Israël: le centre de crise français a reçu "plus de 2.000 appels"
Laurent Saint-Martin, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, indique que le centre de crise français a reçu "plus de 2.000 appels" en quelques jours.
"Nous estimons entre 300 et 400 personnes comme étant vulnérables ou qui ont besoin d'un soutien prioritaire" pour rentrer en France, précise-t-il sur le plateau de Télématin.
Au total 250.000 Français sont en Israël et "un petit millier" en Iran, selon lui.
Le ministre de la Défense israélien met en garde le Hezbollah contre toute intervention dans la guerre
Le ministre de la Défense israélien Israël Katz met en garde le Hezbollah contre toute intervention dans la guerre avec l'Iran, selon un communiqué de son bureau.
"Je conseille au supplétif libanais de faire preuve de prudence et de comprendre qu'Israël a perdu patience face aux terroristes qui le menacent", affirme Israël Katz dans ce communiqué, ajoutant que "s'il y a du terrorisme, il n'y aura plus de Hezbollah".
Pour Gilles Kepel, les États du Golfe sont "partagés" face à l'Iran
Invité sur BFMTV, Gilles Kepel, spécialiste du Moyen-Orient et de l'islam contemporain, estime que les États du Golfe sont "partagés" sur la position à tenir face à l'Iran.
"Ils aimeraient que l'Iran cesse d'être un état voyou mais en même temps ils sont très inquiets d'un chaos, et des répercussions sur leur propre stabilité", explique-t-il.
Iran: Gilles Kepel rappelle qu'Israël "a ses intérêts propres mais que les États-Unis et l'UE veulent voir plus loin"
Invité sur BFMTV, Gilles Kepel, spécialiste du Moyen-Orient et de l'islam contemporain, rappelle que l'Israël n'a pas les mêmes intérêts que les États-Unis et l'Europe dans la guerre contre l'Iran.
"Israël a ses intérêts propres, réduire le pouvoir de nuisance de l'Iran qui veut détruire l'État israélien, mais les États-Unis et l'Union europénne ont la volonté de voir plus loin, c'est-à-dire d'éviter que sur la ruine éventuelle du régime des mollahs naisse un régime chaotique de guerre de tous contre tous dans une région où il y a la plus grande réserve de pétrole et de gaz du monde".
Après des nouveaux tirs de missiles, l'ayatollah Khamenei affirme que "l'ennemi sioniste est en train d'être puni"
Après de nouveaux tirs de missiles iraniens en Israël ce vendredi matin, l'ayatollah Ali Khamenei écrit sur X que "l'ennemi sioniste est en train d'être puni".
Le porte-parole du Kremlin prévient que tuer Khamenei "ouvrirait la boîte de Pandore"
Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, estime qu'un changement de régime en Iran est "inimaginable" et que tuer l'ayatollah Ali Khamenei "ouvrira la boite de Pandore". La Russie réagira "très négativement" si ce dernier est tué, a-t-il prévenu dans une interview accordée à Sky News.
"La situation est extrêmement tendue et dangereuse non seulement pour la région, mais aussi pour le monde entier. Un élargissement de la composition du conflit est potentiellement encore plus dangereux", a estimé Dmitri Peskov, alors que Donald Trump hésite à entrer en guerre. "Cela ne fera qu'engendrer un nouveau cercle de confrontation et une escalade des tensions dans la région".
Un changement de régime en Iran "est inimaginable. Cela devrait être inacceptable, même en parler devrait être inacceptable pour tout le monde", a-t-il aussi déclaré.
Plus d'informations ici.
"Tout a été détruit": les images des dégâts dans l'hôpital de Beersheva, ravagé par une frappe iranienne
"Je n'arrive pas à y croire, c'est vraiment triste". Les couloirs de l'hôpital Soroka sont méconnaissables. Cet établissement situé à Beersheva, au sud d'Israël a été frappé par un missile iranien ce jeudi 19 juin, au septième jour de guerre opposant Iran et Israël.
Entre les débris et les bouts de verre, Wassim, interne en ophtalmologie se fraye un chemin pour constater les dégâts. Il n'arrive pas à comprendre pourquoi l'Iran a visé l'hôpital.
"Je n'aurais jamais pensé qu'une telle chose puisse arriver, jamais. Il n'y a ici que des professionnels de santé et des patients et regardez ce qui nous est arrivé", lance-t-il.
L'armée israélienne annonce avoir frappé un centre de recherche militaire en Iran
L'armée israélienne annonce avoir bombardé des dizaines de cibles à Téhéran dans la nuit, notamment ce qu'elle a qualifié de "centre de recherche et développement du projet d'armes nucléaires iranien".
"L'armée a mené une série de frappes au coeur de Téhéran: des dizaines de cibles ont été touchées, notamment des sites de production de missiles militaires ainsi que le siège du SPND, l'organisation chargée de la recherche et du développement du programme nucléaire militaire iranien", affirme un communiqué militaire.
Un immeuble d'habitation touché par un tir de missile iranien dans le sud d'Israël
Un immeuble d'habitation a été touché après un tir de missile iranien dans le sud d'Israël, annonce la police israélienne dans un communiqué.
"Les forces de police du district sud, accompagnées d'experts en déminage et d'équipes d'intervention d'urgence, sont actuellement en opération sur le site de l'impact d'un projectile dans l'une des villes du sud", dit le communiqué, accompagné de photos montrant un immeuble d'habitation avec la façade éventrée, sans en préciser la localisation exacte.
Israël: des alertes anti-aériennes dans plusieurs régions après des tirs de missiles depuis l'Iran
Des sirènes d'alertes antiaériennes ont retenti tôt vendredi dans plusieurs régions d'Israël à la suite de tirs de missiles iraniens, selon l'armée israélienne.
"Des sirènes d'alerte ont retenti dans plusieurs régions d'Israël à la suite de l'identification de missiles lancés depuis l'Iran en direction de l'Etat d'Israël", a indiqué l'armée dans un communiqué. Le Commandement du front intérieur (Défense passive) a précisé dans un communiqué séparé que l'alerte concernait notamment le sud désertique du pays.
La Maison Blanche affirme que l'Iran n'aurait besoin que de "deux semaines" pour assembler une bombe nucléaire
Lors d'une conférence de presse, Karoline Leavitt, la porte-parole de la Maison Blanche, a affirmé que "les médias se sont trompés" sur les capacités nucléaires iraniennes.
"Soyons très clair, l'Iran a tout ce dont il nécessite pour arriver à une arme nucléaire. Tout ce dont ils ont besoin, c'est d'une décision du guide suprême en ce sens, et cela leur prendrait une quinzaine de jours pour achever la production de cette arme, qui bien sûr représenterait une menace existentielle non seulement pour Israël, mais aussi pour les États-Unis et le monde entier", a-t-elle déclaré.
"Notre priorité absolue, c'est la sécurité des Français": Jean-Noël Barrot annonce un plan d'évacuation pour les Français en Israël et en Iran
Hier, le ministre des Affaires étrangères français a annoncé devant la presse un dispositif d'évacuation des Français qui le souhaitent d'Israël et d'Iran.
En Iran, les Français qui souhaitent partir "sont invités à se signaler à l'ambassade". "Le passage est possible sans visa vers l'Arménie et la Turquie", où les aéroports sont toujours ouverts, indique-t-il.
"Ceux qui ne peuvent pas s'y rendre par leurs propres moyens y serons acheminés par convois d'ici la fin de semaine", précise-t-il, quand des équipes seront déployées aux frontières pour accompagner les ressortissants français.
Une réunion prévue aujourd'hui entre les ministres européens des Affaires étrangères et l'Iran
Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré au conflit entre Israël et l'Iran qui échangent des tirs de missiles depuis neuf jours après une attaque israélienne sans précédent.
Dans la nuit, le ministre des Affaires étrangères britanniques David Lammy a estimé qu'une "fenêtre existe" pour "parvenir à une solution diplomatique" avec l'Iran.
Aujourd'hui, les ministres européens des Affaires étrangères doivent rencontrer leur homologue iranien afin de tenter de reprendre le chemin de la diplomatie sur le programme nucléaire de l'Iran.