Jordanie, Egypte, Arménie... Par où les Français bloqués en Iran et Israël seront-ils évacués?

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a pris la parole sur le conflit au Moyen-Orient, au lendemain d'un conseil de défense organisé autour du président de la République. Il a détaillé les chemins que peuvent emprunter les ressortissants français souhaitant évacuer les pays impliqués.

La France organise l'évacuation de ses ressortissants pris dans le conflit entre Israël et l'Iran. Sept jours après la première attaque "préventive" de l'État hébreu contre le régime islamique, le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, a détaillé les plans du gouvernement pour ses ressortissants ce jeudi 19 juin.

S'il ne s'agit pas d'un ordre d'évacuation - plutôt un conseil d'éviter autant que possible les deux pays - Paris veut "accompagner" les ressortissants français en Iran et en Israël.

En ce qui concerne les Français désirant quitter l'État hébreu qui essuie des tirs fréquents depuis une semaine, ils ne peuvent pas utiliser l'aéroport de Tel-Aviv. Mais "les Français qui souhaitent rentrer en France peuvent gagner par la route la Jordanie et l'Egypte" où des vols continuent d'être opérés", a expliqué le ministre.

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Un "convoi" pour quitter l'Iran

De l'autre côté du conflit, pour les ressortissants actuellement présents en territoire iranien, également visé par des tirs fréquents de Tsahal, le passage doit s'organiser par l'Arménie ou la Turquie, où des équipes diplomatiques françaises sont stationnées.

"En Iran, tous les Français qui souhaitent quitter le pays et qui ne se sont pas encore fait connaître auprès de nos services sont invités à se signaler dès que possible à notre ambassade. Le passage est possible sans visa vers l'Arménie et la Turquie dont les frontières sont ouvertes", a expliqué le membre du gouvernement, avant d'ajouter:

"Les personnes s'étant signalées et ne pouvant pas rejoindre par elles-mêmes les frontières seront acheminées par convoi d'ici la fin de semaine".

Outre la question des Français en difficulté dans les deux pays, le chef de la diplomatie française a appelé les deux parties "à la retenue, à la désescalade et à l'arrêt des frappes des deux cotés et c'est pourquoi nous appelons au retour des négociations".

Tom Kerkour