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Gaza: la Maison Blanche affirme que "les États-Unis ne financeront pas la reconstruction" de l'enclave

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Donald Trump a expliqué cette nuit devant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu vouloir "prendre le contrôle" de la bande de Gaza et en faire "la Côte d'Azur du Moyen-Orient", provoquant une vague d'indignations à l'international.

L'ESSENTIEL

  • Donald Trump a affirmé cette nuit vouloir "prendre le contrôle" de la bande Gaza et en faire "la Côte d'Azur du Moyen-Orient". Lire l'article
  • La France juge les propos du président américain "dangereux" pour la "stabilité" et le "processus de paix". Lire l'article
  • Les déclarations de Donald Trump ont suscité la consternation à l'international. Lire notre article
  • La Maison Blanche affirme que "les États-Unis ne financeront pas la reconstruction de Gaza". Lire notre article

La Maison Blanche tempère les propos de Trump qui affirme vouloir "prendre le contrôle" de la bande de Gaza

Donald Trump a suscité la consternation à l'international après avoir affirmé vouloir "prendre le contrôle" de la bande de Gaza et en faire "la Côte d'Azur du Moyen-Orient".

Mais la Maison Blanche a nuancé les propos du dirigeant américain, affirmant que Trump "ne s'est pas engagé" pour l'heure à envoyer des soldats dans l'enclave palestinienne.

Ce direct est désormais terminé, merci de l'avoir suivi.

Pour la France et l'Égypte, un "déplacement forcé" de la population palestinienne serait "inacceptable"

Les présidents français Emmanuel Macron et égyptien Abdel Fattah al-Sissi ont averti que tout "déplacement forcé de la population palestinienne à Gaza comme en Cisjordanie serait inacceptable", a annoncé l'Elysée.

"Il s'agirait d'une violation grave du droit international, d'une entrave à la solution à deux États et d'un facteur de déstabilisation majeur pour l'Égypte et la Jordanie", ont-ils jugé lors d'un échange téléphonique, selon un communiqué de la présidence française.

Faire de Gaza "la Côte d'Azur du Moyen-Orient": 3 minutes pour comprendre la déclaration choc de Trump

Les États-Unis vont-ils "prendre le contrôle de la bande de Gaza"? Donald Trump a envisagé cette possibilité hier lors d'une conférence de presse. Le président américain a même déclaré vouloir transformer la zone en "Côte d’Azur du Moyen-Orient". Mais est-il sérieux? On pose la question à Benoît Ballet, correspondant de BFMTV aux États-Unis.

Donald Trump est-il sérieux quand il dit vouloir "prendre le contrôle de la bande de Gaza"?
Donald Trump est-il sérieux quand il dit vouloir "prendre le contrôle de la bande de Gaza"?
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Amnesty International considère le projet de Trump comme "épouvantable" et "illégal"

Le projet de Donald Trump d'une prise de contrôle américaine de Gaza et d'un déplacement de sa population est "épouvantable" et "illégal", a dénoncé mercredi l'ONG Amnesty International, s'inquiétant de la nature "incendiaire" des propos du président américain.

"Les déclarations du président Trump appelant au déplacement forcé des Palestiniens hors de la bande de Gaza occupée doivent être condamnées largement et sans équivoque", a soutenu la secrétaire générale de l'organisation, Agnès Callamard, dans un communiqué.

"Le langage utilisé (par Donald Trump) est incendiaire, scandaleux, et sa proposition constitue une violation flagrante du droit international", a-t-elle dénoncé.

Selon le secrétaire d'État américain, Trump veut que les habitants quittent Gaza temporairement pendant la reconstruction

Le président américain Donald Trump souhaite seulement que les Palestiniens quittent temporairement la bande de Gaza pendant sa reconstruction, a déclaré le secrétaire d'État Marco Rubio.

L'idée "n'était pas hostile. Il s'agissait, je pense, d'un geste très généreux - l'offre de reconstruire et d'être en charge de la reconstruction" de Gaza, a déclaré Marco Rubio à la presse lors d'une visite au Guatemala.

La porte-parole de la Maison Blanche affirme que "les États-Unis ne financeront pas la reconstruction de Gaza"

La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a assuré lors d'un point presse que "les États-Unis ne financeront pas la reconstruction de Gaza".

L’administration Trump "travaillera avec nos partenaires dans la région pour reconstruire cette région", a-t-elle déclaré.

Plus d'informations ici.

La Maison Blanche affirme que Trump "ne s'est pas engagé" pour l'heure à la présence de troupes américaines à Gaza

La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, affirme devant la presse que Donald Trump "ne s'est pas engagé" pour l'heure à la présence de troupes américaines à Gaza.

"Je dis que le président ne s’est pas encore engagé à le faire. Il n’a pas encore pris cet engagement", a martelé Karoline Leavitt, interrogée à ce sujet.

Le président américain avait pourtant laissé entendre hier que sa proposition pourrait nécessiter l'envoi de troupes américaines à Gaza. "En ce qui concerne Gaza, nous ferons ce qui est nécessaire. Si c'est nécessaire (d'y envoyer des soldats), nous le ferons", avait-il déclaré au côté de Benjamin Netanyahu.

La porte-parole de la Maison Blanche décrit Trump comme un "leader visionnaire"

La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, assure que Donald Trump est "déterminé à éliminer le Hamas et à garantir une paix durable pour toute la région".

"La proposition historique de prise de contrôle de Gaza par les États-Unis, annoncée hier soir par le président Trump, souligne cet engagement", déclare-t-elle devant la presse.

Selon elle, le président américain est un "leader visionnaire" qui "résout des problèmes que beaucoup d’autres considèrent comme insolubles".

La secrétaire de presse de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, tient le point de presse quotidien à la Maison Blanche à Washington, DC, le 5 février 2025.
La secrétaire de presse de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, tient le point de presse quotidien à la Maison Blanche à Washington, DC, le 5 février 2025. © ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP

"Surprenant", "probablement dangereux": consternation internationale après les propos de Trump sur Gaza

De nombreux pays et organisations dans le monde entier ont dénoncé les propositions de Donald Trump de vider la bande de Gaza de sa population et d'en faire un territoire géré par les États-Unis pour régler le conflit entre le Hamas et Israël.

Certains pays ont aussi simplement réitéré leur positionnement diplomatique en faveur d'une solution à deux États entre Israël et les Palestiniens, incompatible avec les propositions de Donald Trump.

Retrouvez notre article sur les multiples réactions aux propositions de Donald Trump ici.

Le chef de l'ONU met en garde contre toute tentative de "nettoyage ethnique" à Gaza

Le secrétaire général de l'ONU veut mettre en garde contre toute tentative de "nettoyage ethnique" à Gaza, a indiqué son porte-parole.

"Il est vital de rester fidèle aux fondements du droit international. Il est essentiel d'éviter toute forme de nettoyage ethnique", va déclarer Antonio Guterres lors d'un discours prévu plus tard dans la journée, a précisé Stéphane Dujarric.

Les Émirats rejettent tout déplacement des Palestiniens après les déclarations de Trump

Les Émirats arabes unis ont rejeté toute tentative de déplacement des Palestiniens de la bande de Gaza.

Le ministère des Affaires étrangères a souligné dans un communiqué "son rejet catégorique de toute atteinte aux droits inaliénables des Palestiniens et de toute tentative de déplacement".

Trump dit que "tout le monde adore" sa proposition pour Gaza en dépit des critiques

Le président américain Donald Trump a assuré que "tout le monde adorait" sa proposition de prendre le contrôle de Gaza et de déplacer ses habitants malgré l'opposition des Palestiniens et de nombreux pays au Moyen-Orient et à travers le monde.

"Tout le monde l'adore", a déclaré le milliardaire républicain à la presse dans le Bureau ovale comme on l'interrogeait sur les réactions sur son projet.

Le Qatar affirme que les nations arabes ont des "plans" pour reconstruire Gaza "pendant que les Palestiniens sont là"

Le conseiller du Premier ministre qatari et porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Majed al-Ansari, déclare sur Fox News que les pays arabes ont leurs "plans pour la reconstruction de Gaza pendant que les Palestiniens sont encore là".

Toutefois, alors que le Qatar est "occupé à préparer la deuxième phase des négociations, qui devrait débuter d’un jour à l’autre", il estime que "ce n'est pas le moment", qu'il est "trop tôt" pour parler de l'après-guerre alors qu'on "ne sait pas quand la guerre va se terminer".

Majed al-Ansari affirme par ailleurs qu'"aucun acteur mondial" ne peut "parvenir seul" à "instaurer une paix durable dans la région". "Il faut un effort international, mené par des pays comme les États-Unis, afin d’instaurer une paix durable dans la région", lance le porte-parole.

Le ministre des Affaires étrangères espagnol déclare que les "Palestiniens de Gaza doivent rester à Gaza"

"Gaza est la terre des Palestiniens de Gaza, ils doivent rester à Gaza, qui fait partie du futur État palestinien que soutient l'Espagne, qui doit vivre et coexister en garantissant la prospérité et la sécurité de l'État d'Israël", a déclaré le ministre des Affaires étrangères espagnol José Manuel Albares.

Le ministre israélien des Affaires étrangères salue "l'idée" de Trump qui "sort des sentiers battus"

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a salué lors d'un discours au parlement la proposition de Donald Trump de prendre le contrôle de Gaza et d'en éloigner sa population.

"Aujourd’hui, il est très important de considérer et d’examiner des idées qui sortent des sentiers battus", a-t-il assuré selon Reuters.

"Gaza est une expérience ratée. Elle a échoué sous la souveraineté égyptienne, elle a échoué lorsqu’elle a été remise plus tard à l’Autorité palestinienne dans le cadre des accords d’Oslo. Elle a définitivement échoué sous le régime du Hamas. Et quiconque a des yeux peut comprendre que Gaza dans son cadre actuel n’a pas d’avenir", a-t-il souligné.

Avant d'ajouter: "Je crois qu’avec l’administration américaine du président Trump, nous avons la possibilité d’essayer au moins de construire un avenir meilleur pour nous-mêmes et pour l’ensemble du Moyen-Orient."

Le roi de Jordanie rejette "toute tentative" de déplacement des Palestiniens

Le roi de Jordanie Abdallah II a rejeté "toute tentative" pour prendre le contrôle des Territoires palestiniens et déplacer ses habitants après l'annonce par le président américain Donald Trump de son projet de contrôler la bande de Gaza.

Lors d'une réunion avec le président palestinien Mahmoud Abbas, le monarque a souligné "la nécessité d'arrêter les activités de colonisation et de rejeter toute tentative d'annexion de terres et de déplacement des Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie", selon un communiqué du Palais royal.

Le président israélien Herzog salue "l'importante rencontre" entre Netanyahu et Trump

Le président israélien Isaac Herzog a salué sur X "l'importante rencontre" hier à la Maison Blanche entre son Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président américain Donald Trump.

Cette rencontre "reflète de manière émouvante l'amour profond du président Trump pour l'État d'Israël et son souci de son bien-être et de sa sécurité"; a-t-il écrit sur X.

Avant d'ajouter: "Je le remercie pour son engagement ferme à finaliser l'accord et à ramener tous les otages de l'enfer de la captivité à Gaza".

"Nous n'irons nulle part": des Gazaouis s'indignent des propos de Trump

"Trump peut aller au diable, avec ses idées, avec son argent et avec ses convictions. Nous n'irons nulle part", a déclaré à Reuters Samir Abu Basel, un résident de Gaza City et père de cinq enfants, déplacé à Jabaliya.

Quand à Um Tamer Jamal, une mère de six enfants âgée de 65 ans, elle affirme que les Palestiniens ne permettront pas "une seconde Nakba". Un mot qui signifie "catastrophe" en arabe utilisé pour désigner l'exil forcé de centaines de milliers de personnes lors de la guerre de 1948.

"(Trump) est fou. Nous n'avons pas quitté Gaza sous les bombardements et la famine, comment compte-t-il nous expulser? Nous n'allons nulle part", a-t-elle affirmé à Reuters.

L'ONU affirme que l'expulsion d'un territoire occupé est "strictement prohibée"

Tout transfert forcé ou expulsion d'un territoire occupé sont "strictement prohibés", a rappelé le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk après la proposition de Donald Trump de prendre le contrôle de Gaza et d'en éloigner sa population.

"Tout transfert forcé ou expulsion de personnes depuis un territoire occupé sont strictement prohibés", souligne Volker Türk dans un communiqué, où il rappelle également que "le droit à l'autodétermination est un principe fondamental du droit international et doit être protégé par tous les États".

Le Premier ministre britannique Starmer déclare que les Palestiniens doivent pouvoir revenir "chez eux"

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré que les Palestiniens devaient pouvoir revenir "chez eux et reconstruire" la bande de Gaza, en ruines après 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas.

"Ils doivent pouvoir revenir chez eux. Ils doivent pouvoir reconstruire, et nous devons être avec eux dans cette reconstruction, sur le chemin d'une solution à deux États", a dit le chef de gouvernement, interrogé au Parlement sur le projet de Donald Trump de vider la bande de Gaza de sa population et d'en faire un territoire géré par les États-Unis.

Lula juge "incompréhensible" les propos de Trump sur Gaza

Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a qualifié d'"incompréhensible" la proposition de son homologue américain Donald Trump de prendre "le contrôle" de la bande de Gaza, estimant que ce sont les Palestiniens qui doivent "veiller" sur leur territoire.

"Ceux qui doivent veiller sur Gaza, ce sont les Palestiniens, qui ont besoin d'une réparation pour tout ce qui a été détruit afin qu'ils puissent reconstruire leurs maisons, leurs hôpitaux, leurs écoles et vivre dans la dignité et le respect", a affirmé le président de gauche lors d'une interview avec une radio brésilienne.

La proposition est "quasiment incompréhensible", a-t-il soutenu.

Netanyahu estime que Trump est le "plus grand ami qu'Israël ait jamais eu à la Maison Blanche"

"Président Trump, vous êtes le plus grand ami qu'Israël ait jamais eu à la Maison Blanche", a écrit sur X le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu alors qu'il était reçu hier par le président américain à Washington DC.

Il a été le premier dirigeant étranger invité à la Maison Blanche depuis le retour au pouvoir de Donald Trump le 20 janvier, symbole de l'alliance indéfectible entre Israël et les Etats-Unis.

L'Allemagne rappelle que Gaza "appartient aux Palestiniens"

La bande de Gaza "appartient aux Palestiniens" et doit "tout comme la Cisjordanie et Jérusalem-Est" faire partie du "futur Etat palestinien", a répondu la ministre allemande des Affaires étrangères aux propos de Donald Trump sur une potentielle prise de contrôle américaine.

"La population civile de Gaza ne doit pas être expulsée et Gaza ne doit pas être occupée de manière durable, ou de nouveau colonisée", a déclaré Annalena Baerbock dans un communiqué.

L'ONU qualifie de "très surprenant" le projet de Trump pour Gaza

Le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés a qualifié de "très surprenant" le projet d'occupation de la bande de Gaza et de déplacement de sa population, annoncé par le président américain Donald Trump.

"C'est très difficile de s'exprimer sur cette question très délicate", a confié Filippo Grandi lors d'une interview avec l'AFP à Bruxelles. "C'est quelque chose de très surprenant, mais il faut voir concrètement ce que ça signifie", a-t-il déclaré.

Le gouvernement français juge les déclarations de Trump "dangereuses" pour "le processus de paix"

Les déclarations de Donald Trump sur un projet d'occupation américaine de la bande de Gaza et le transfert des Palestiniens qui y vivent sont "dangereuses pour la stabilité et pour le processus de paix", a déclaré la porte-parole du gouvernement Sophie Primas.

"La France est opposée pleinement aux déplacements des populations", a-t-elle dit à l'issue du Conseil des ministres. "Nous nous en tenons à notre politique qui est: pas de déplacement des populations, la recherche d'un cessez-le-feu temporaire vers un processus de paix et une solution à deux États" israélien et palestinien, a-t-elle ajouté.

Retrouvez davantage d'informations sur la réaction de la France dans notre article.

Londres affirme que les Palestiniens doivent pouvoir "vivre et prospérer" à Gaza et en Cisjordanie

Le chef de la diplomatie britannique, David Lammy, a affirmé que les Palestiniens devaient pouvoir "vivre et prospérer" dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, en réponse aux propos du président Donald Trump sur une potentielle prise de contrôle américaine.

"Nous devons voir les Palestiniens pouvoir vivre et prospérer dans leurs territoires, à Gaza, en Cisjordanie", a-t-il dit lors d'un déplacement à Kiev. La veille, le président américain Donald Trump a dit vouloir prendre "le contrôle" de la bande de Gaza dévastée par la guerre, déplacer ses habitants, pour en faire une "Côte d'Azur du Moyen-Orient".

Pour la France, l'avenir de Gaza passe par "un futur État palestinien" et non par le contrôle "d'un pays tiers"

"La France réitère son opposition à tout déplacement forcé de la population palestinienne de Gaza, qui constituerait une violation grave du droit international, une atteinte aux aspirations légitimes des Palestiniens, mais aussi une entrave majeure à la solution à deux États", indique la diplomatie française dans un communiqué.

"L’avenir de Gaza doit s’inscrire non dans la perspective d’un contrôle par un État tiers mais dans le cadre d’un futur État palestinien, sous l’égide de l’Autorité palestinienne", insiste le Quai d'Orsay.

Un ministre du gouvernement Netanyahu promet d'"enterrer" l'idée d'un État palestinien

Bezalel Smotrich, ministre des Finances et figure de l'extrême droite israélienne, a promis de tout faire pour "enterrer définitivement" l'idée d'un Etat palestinien, au lendemain de l'annonce par Donald Trump d'un projet d'occupation américain de Gaza.

"Le plan présenté hier par le président Trump est la véritable réponse au 7-Octobre", a déclaré Bezalel Smotrich en référence à l'attaque du Hamas sur Israël ayant déclenché la guerre. "Nous allons maintenant oeuvrer pour enterrer définitivement (...) l'idée dangereuse d'un Etat palestinien", a-t-il ajouté sur son compte Telegram.

Le président palestinien se rend en Jordanie

Le président palestinien Mahmoud Abbas se rend en Jordanie pour rencontrer le roi Abdallah II après les propos de Donald Trump sur Gaza.

L'Egypte se dit impatiente de voir l'Autorité palestinienne "assumer ses responsabilités" à Gaza

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a souligné "l'importance de renforcer politiquement et économiquement l'Autorité palestinienne" à Gaza, quelques heures après que le président américain Donald Trump a dit vouloir prendre "le contrôle" du territoire palestinien.

Lors d'une réunion avec le Premier ministre palestinien, Mohammed Mustafa, Badr Abdelatty a déclaré que l'Egypte était impatiente que l'Autorité palestinienne "assume ses responsabilités dans la bande de Gaza en tant que partie des territoires palestiniens occupés", selon un communiqué de son ministère.

L'Égypte appelle à une reconstruction de Gaza "sans le départ des Palestiniens"

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a appelé à une reconstruction rapide de la bande de Gaza, sans déplacement de ses habitants, après que le président américain Donald Trump a dit vouloir prendre "le contrôle" de ce territoire.

Lors d'entretiens au Caire avec le Premier ministre palestinien, Mohammed Mustafa, les deux responsables ont souligné "l'importance d'avancer rapidement dans les projets de relance (...) à un rythme accéléré (...) sans que les Palestiniens quittent la bande de Gaza, notamment en raison de leur attachement à leur terre et de leur refus de la quitter", a indiqué le ministère égyptien dans un communiqué.

La présidence palestinienne "rejette fermement" le projet de Trump de contrôler Gaza

Le président palestinien Mahmoud Abbas rejette "fermement" le projet d'occupation de la bande de Gaza par les Etats-Unis, annoncé par Donald Trump, ainsi que ses appels répétés à un transfert forcé des palestiniens qui y vivent.

"Le président Mahmoud Abbas et la direction palestinienne rejettent fermement les appels à s'emparer de la bande de Gaza et à déplacer les Palestiniens hors de leur patrie", indique un communiqué officiel. "En réponse aux appels américains au déplacement" des Palestiniens de Gaza, "nous ne permettrons pas que soient bafoués les droits de notre peuple", a déclaré Mahmoud Abbas.

La Turquie juge "inacceptable" le projet de Trump pour Gaza

Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan a jugé "inacceptable" le projet du président américain Donald Trump de déplacer la population de la bande de Gaza.

"La déclaration de Trump sur Gaza est inacceptable", a déclaré le ministre lors d'un entretien à l'agence de presse turque Anadolu. "Expulser (les Palestiniens) de Gaza est une question que ni nous ni les pays de la région ne peuvent accepter. Il n'est même pas question d'en discuter", a-t-il insisté.

L'OLP rejette "tous les plans visant à déplacer les Palestiniens hors de leur patrie"

L'organisation de libération de la Palestine (OLP) a rejeté tout projet de transfert "du peuple palestinien hors de sa patrie", après que le président américain Donald Trump eut dit vouloir prendre "possession" de la bande de Gaza et en déplacer la population ailleurs.

La direction palestinienne "affirme son rejet de tous les appels au déplacement du peuple palestinien hors de sa patrie. Ici nous sommes nés, ici nous avons vécu et ici nous resterons", déclare Hussein Sheikh, secrétaire général de l'l'OLP dans un message sur son compte X.

L'extrême droite israélienne applaudit Donald Trump

"La seule solution pour Gaza est d’encourager la migration des Gazaouis", a déclaré sur X le ministre d'extrême droite de la Sécurité intérieure Itamar Ben Gvir, saluant le projet de Donald Trump de "prendre le contrôle" de l'enclave pour en faire une "Côte d'Azur du Moyen-Orient".

"Donald, cela ressemble au début d'une belle amitié", a-t-il ajouté.

"Ensemble, nous rendrons au monde sa grandeur", s'est réjoui un autre ministre d'extrême droite du gouvernement Netanyahu, Bezalel Smotrich.

Trump estime que les Palestiniens ne reviendraient pas à Gaza après une reconstruction américaine de l'enclave

"Pourquoi voudraient-ils revenir?" Donald Trump a estimé mardi que les Gazaouis ne reviendraient pas dans l'enclave, y compris après une hypothétique reconstruction américaine.

"Mon souhait c'est que nous fassions quelque chose de vraiment bien, de vraiment bon, où ils ne voudront pas revenir", a-t-il déclaré.

La Chine dit s'opposer au déplacement "forcé" des Gazaouis

La Chine a dit s'opposer au déplacement "forcé" des Palestiniens de la bande de Gaza, après l'annonce du président Donald Trump concernant une prise de contrôle américaine du territoire.

"La Chine a toujours soutenu le fait qu'une gouvernance palestinienne sur les Palestiniens était le principe de base de la gouvernance d'après-guerre de Gaza et nous sommes opposés au transfert forcé des habitants de Gaza", a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian, interrogé au sujet des projets du dirigeant américain lors d'une conférence de presse habituelle.

Le Hamas dénonce un plan "raciste" visant à "éradiquer la cause palestinienne"

Le Hamas a dénoncé les propos "racistes" et alignés sur "l'extrême droite israélienne" de Donald Trump, qui a dit vouloir prendre "le contrôle" de la bande de Gaza alors qu'ont repris les négociations sur la poursuite de la trêve.

"La position raciste américaine s'aligne avec celle de l'extrême droite israélienne dans le déplacement de notre peuple et l'élimination de notre cause", a déclaré Abdel Latif al-Qanou, un porte-parole du mouvement islamiste palestinien.

Plus d'informations ici.

L'ambassadeur palestinien à l'ONU appelle à "respecter les souhaits du peuple palestinien"

L'ambassadeur palestinien à l'ONU, Riyad Mansour, a réagi aux déclarations américaines en appelant les dirigeants du monde à "respecter les souhaits du peuple palestinien" de vivre à Gaza.

Le secrétaire d'État Marco Rubio veut "rendre à Gaza sa beauté"

"Les États-Unis sont prêts à prendre les devants et à rendre à Gaza sa beauté", a déclaré sur X le secrétaire d'État américain Marco Rubio.

L'Arabie Saoudite dément un accord avec Israël

Benjamin Netanyahu a affirmé qu'un accord de normalisation des relations entre l'Arabie saoudite et Israël allait "se faire". Ce que Ryad a immédiatement démenti.

"L'Arabie saoudite poursuivra sans répit ses efforts pour l'établissement d'un Etat palestinien indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale et n'établira pas de relations diplomatiques avec Israël sans cela", a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères.

Plus d'informations ici.

Le projet "à long terme" de Donald Trump à Gaza

"Les États-Unis vont prendre le contrôle de la bande de Gaza et nous allons faire du bon boulot avec", a déclaré le président américain lors d'une conférence de presse au côté de Benjamin Netanyahu, parlant du territoire palestinien comme d'un "chantier de démolition".

"Nous en prendrons possession et serons responsables du démantèlement de toutes les bombes dangereuses qui n'ont pas explosé et de toutes les armes", a-t-il ajouté, en soulignant que les États-Unis allaient "aplanir la zone et se débarrasser des bâtiments détruits", afin de développer économiquement le territoire palestinien.

Il ne s'est pas épanché sur la manière dont il comptait le faire, parlant d'un projet "à long terme", mais il a dit avoir parlé à d'autres pays dans la région qui ont "adoré" l'idée. "Ce n'est pas une décision prise à la légère", a-t-il dit, répétant son voeu de faire de Gaza la "Côte d'Azur du Moyen-Orient".

Donald Trump veut "prendre le contrôle" de Gaza

Bonjour à tous, et bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité au Moyen-Orient après les déclarations fracassantes de Donald Trump cette nuit.

Le président a dit vouloir prendre "le contrôle" de la bande de Gaza dévastée par la guerre et en faire "la Côte d'Azur du Moyen-Orient", une proposition qui pourrait "changer l'Histoire" selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qu'il recevait à la Maison Blanche.

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