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Ukraine

"Pas très agréable": Volodymyr Zelensky déçu que Donald Trump appelle d'abord Vladimir Poutine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky participe à une réunion avec des fabricants dans le cadre de la plateforme économique Made in Ukraine à Kovel, le 30 juillet 2024.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky participe à une réunion avec des fabricants dans le cadre de la plateforme économique Made in Ukraine à Kovel, le 30 juillet 2024. - Genya SAVILOV / AFP

Le président ukrainien a jugé jeudi que son pays et les États-Unis devaient convenir d'un plan pour "arrêter (Vladimir) Poutine" avant le lancement de tous pourparlers de paix avec Moscou.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré jeudi qu'il n'était "pas très agréable" que Donald Trump ait d'abord parlé au téléphone avec son homologue russe Vladimir Poutine, tout en affirmant que le président américain voulait s'adresser simultanément aux deux dirigeants rivaux.

Volodymyr Zelensky a déclaré qu'il pensait que l'Ukraine était la priorité de Donald Trump mais que, "dans tous les cas", il n'était "pas très agréable" que ce dernier ait téléphoné à Vladimir Poutine avant de l'appeler. Il a ajouté que Donald Trump lui avait dit qu'il avait "voulu parler" aux "deux présidents en même temps".

Zelensky veut les Européens à la "table des négociations"

Le président ukrainien a jugé jeudi que l'Ukraine et les États-Unis devaient convenir d'un plan pour "arrêter (Vladimir) Poutine" avant le lancement de tous pourparlers de paix avec Moscou.

Volodymyr Zelensky a aussi estimé que les Européens devaient avoir une place à la "table des négociations", faisant écho à un appel similaire de plusieurs dirigeants de l'UE.

"Nous faisons partie de l'Europe et nous serons certainement membres de l'Union européenne. C'est important pour nous. Ils nous ont beaucoup aidés", a-t-il plaidé.
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L'Ukraine craint, comme les Européens, d'être maintenue à l'écart à l'issue des futures négociations entre Vladimir Poutine et Donald Trump, qui doivent se tenir dans un futur proche. Les États-Unis sont depuis trois ans le principal soutien militaire et financier de Kiev face à l'invasion russe.

H.G. avec AFP