Sommet sur l’Ukraine: Macron dit que l’Europe veut "la paix" mais "pas à n’importe quel prix"
L'ESSENTIEL
- Un sommet crucial à Londres sur la sécurité européenne et la guerre en Ukraine s'est tenu ce dimanche en présence d'une quinzaine de dirigeants européens, dont Volodymyr Zelensky. Lire la brève
- Alors que l'Europe craint un lâchage de Washington après l'altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a appelé à "urgemment réarmer l'Europe". Lire l'article
- De son côté, le Premier ministre britannique Keir Starmer a martelé que "l'Europe doit faire le gros du travail" mais avec le "soutien fort" des États-Unis. Lire la brève
- Dans un entretien accordé au Figaro, le président de la République dit que l'Europe veut "la paix" mais "pas à n'importe quel prix". Lire l'article
Trêve, troupes... Le plan de Macron et Starmer
Ce direct consacré au sommet entre alliés de Kiev à Londres sur la sécurité est désormais terminé. Dans la même journée, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron se sont entretenus à Lancaster House, pour "faire avancer" l'action sur l'Ukraine.
Pour Volodymyr Zelensky "un arrêt du soutien des États-Unis signifierait un soutien à Poutine"
Pour Volodymyr Zelensky "un arrêt du soutien des États-Unis signifierait un soutien à Poutine". Le président ukrainien s'est exprimé publiquement après sa rencontre avec le roi Charles III.
Interrogé sur la possibilité de mener la guerre sans soutien américain, mais avec un soutien européen, Volodymyr Zelensky a affirmé que "l'Ukraine considère que l'Amérique est son partenaire stratégique". "L'Europe considère que les États-Unis sont le partenaire stratégique", a-t-il ajouté.
Volodymyr Zelensky "pense" que les "relations" de l'Ukraine avec les États-Unis "vont continuer"
Volodymyr Zelensky "pense" que les "relations" de l'Ukraine avec les Etats-Unis "vont continuer".
"Je pense que l'Ukraine a des relations de partenariat avec les Etats-Unis et un partenariat assez fort", ajoute Volodymyr quelques jours après sa vive altercation avec Donald Trump à la Maison Blanche.
Pour Zelensky, "l'armée ukrainienne est suffisamment nombreuse pour arrêter les menaces"
"L'armée ukrainienne est suffisamment nombreuse pour arrêter les menaces", déclare Volodymyr Zelensky après sa rencontre avec le roi Charles III.
"On veut la paix. On ne la veut pas à n'importe quel prix, sans garanties", déclare Macron au Figaro
"On veut la paix. On ne la veut pas à n’importe quel prix, sans garanties", rapporte Emmanuel Macron au Figaro après le sommet de Londres.
Le président de la République se veut par ailleurs confiant sur une "désescalade". "Dans les prochains jours, on devrait réussir à réengager les choses", ajoute-t-il.
La France souligne un "consensus" autour de l'accélération "d'une défense européenne propre"
Après le sommet de Londres, Paris a souligné un "consensus" autour de l'accélération "d'une défense européenne propre" et de la conversation de "l'engagement américain", a appris BFMTV de sources diplomatiques.
Quant à l'entretien entre Emmanuel Macron et Keir Starmer, les deux chefs d'État ont discuté de l'objectif de "réengager entre les États-Unis et l'Ukraine et construire une paix durable".
Volodymyr Zelensky reçu par le roi Charles III
Après avoir assisté au sommet de Londres, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'entretient avec le roi Charles III à Sandringham House.
Volodymyr Zelensky, Keir Starmer et Emmanuel Macron prennent congé à Londres
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président français Emmanuel Macron ont pris congé après avoir tenu une réunion lors d'un sommet à Lancaster House, pour "faire avancer" l'action sur l'Ukraine.
"Davantage de pays européens vont augmenter leurs dépenses de défense", affirme le chef de l'Otan
Le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte a annoncé que "davantage de pays européens vont augmenter leurs dépenses de défense", saluant une "très bonne nouvelle", à l'issue du sommet sur l'Ukraine organisé à Londres.
"J'ai parlé plusieurs fois avec le président Trump (...) Les États-Unis font partie de l'Otan, ils sont engagés dans l'Otan", a-t-il également affirmé auprès des journalistes.
Keir Starmer: "Il faut continuer l'aide militaire pour renforcer l'Ukraine"
"J'ai invité les leaders européens pour travailler ensemble sur la sécurité du Royaume-Uni, de l'Ukraine et de l'Europe dans son ensemble", a déclaré, à l'issue du sommet sur la sécurité de Londres le Premier ministre britannique Keir Starmer.
"Le Royaume-Uni et la France vont travailler avec l'Ukraine pour arrêter les combats. Nous allons en discuter avec les États-Unis", a-t-il ajouté, détaillant ensuite les points d'accord des pays membres.
"Nous nous sommes mis d'accord pour continuer l'aide militaire pour renforcer l'Ukraine. Ensuite, nous devons garantir la souveraineté et la sécurité de l'Ukraine qui doit participer aux négociations. S'il y a un accord de pays, nous renforcerons les capacités de défense de l'Ukraine afin d'éviter des agressions potentielles futures. Nous voulons une coalition pour garantir cet accord", a-t-il expliqué.
"L'Europe doit faire le gros du travail" mais avec un "soutien fort" des États-Unis, a-t-il conclu.
Volodymyr Zelensky en route pour s'entretenir avec le roi Charles
À l'issue du sommet sur la sécurité à Londres, le président ukrainien Volodymyr Zelensky est parti en direction de Sandringham House. Il doit s'y entretenir avec le roi Charles III en début de soirée.
Ursula von der Leyen affirme qu'il faut "urgemment" réarmer l'Europe
"Il faut remettre l'Ukraine dans une position de force, avoir les moyens pour l'Ukraine de se protéger", a déclaré Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne à l'issue du sommet de Londres.
"Il s'agit de transformer l'Ukraine en espèce de hérisson de fer (...) et il faut urgemment réarmer l'Europe", a-t-elle ajouté, précisant que les États-membres allaient présenter "un plan complet le 6 mars" prochain.
"Il faut augmenter la défense, il faut augmenter de manière importante les dépenses en défense", a-t-elle encore affirmé.
Washington veut un dirigeant ukrainien "capable de traiter" avec les États-Unis et la Russie
Les États-Unis aimeraient traiter avec un dirigeant ukrainien désireux de conclure une paix durable avec la Russie mais il n'est pas certain que Volodiymyr Zelensky soit prêt à endosser ce rôle, a déclaré le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump.
À la question de savoir si Donald Trump souhaitait la démission de Volodymyr Zelensky, Mike Waltz a répondu au cours de l'émission "State of the Union" sur CNN: "Nous avons besoin d'un dirigeant capable de traiter avec nous, et au bout du compte traiter avec les Russes et mettre fin à cette guerre."
"S'il devient évident que les motivations personnelles ou les motivations politiques du président Zelensky éloignent la perspective de mettre fin au conflit dans son pays, alors je crois que nous aurons un vrai problème sur les bras", a-t-il ajouté.
"Un moment unique pour la sécurité de l'Europe", selon Keir Starmer
L'Europe traverse un "moment unique" pour sa "sécurité", a déclaré le Premier ministre britannique en ouvrant une rencontre cruciale d'une quinzaine d'alliés de l'Ukraine en présence du président ukrainien Volodymyr Zelensky, deux jours après sa vive altercation avec Donald Trump.
Les dirigeants européens se trouvent face à "un moment unique pour la sécurité de l'Europe", a lancé Keir Starmer.
La photo de famille des dirigeants européens
La quinzaine de dirigeants européens réunis pour le sommet de Londres sur le sécurité européenne a posé pour la traditionnelle photo de famille.
Volodymyr Zelensky accueilli par Keir Starmer, le sommet débute
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été accueilli par Keir Starmer, sur le perron de Lancaster House.
Il participe également au sommet sur la sécurité européenne, qui débute.
Les dirigeants européens arrivent au sommet de Londres
Le Premier britannique accueille un à un les dirigeants européens qui arrivent au sommet de Londres.
Il réunit notamment le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz, les Premiers ministres canadien Justin Trudeau, polonais Donald Tusk, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte et les présidents de la Commission européenne et du Conseil européen, Ursula von der Leyen et Antonio Costa.
Il précède un sommet européen extraordinaire sur l'Ukraine prévu jeudi à Bruxelles.
Emmanuel Macron s'entretient avec Keir Starmer
Avant le sommet de Londres entre dirigants européens, Emmanuel Macron s'entretient à Lancaster House avec Keir Starmer.
Troupes de "maintien de la paix" en Ukraine: la Russie fustige une manière d'"inciter Kiev" à poursuivre la guerre
Alors que plusieurs dirigeants de l'UE ont avancé l'idée de la présence de troupes européennes de maintien de la paix en Ukraine pour faire respecter un futur cessez-le-feu, la Russie a de nouveau rejeté l'idée via le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
"Le président Macron a quelques idées, tout comme Starmer. Ils disent qu'ils préparent des milliers de soldats de la paix et qu'ils leur fourniront une couverture aérienne. C'est également impertinent" , a-t-il déclaré dans une interview, ajoutant que "ce plan visant à introduire des 'soldats de la paix' en Ukraine continue d'inciter Kiev à nous faire la guerre".
La Pologne peut aider à surmonter le "dilemme" de la position américaine sur l'Ukraine
Le Premier ministre polonais Donald Tusk a déclaré que la Pologne pourrait utiliser ses liens amicaux avec Washington pour persuader les États-Unis de soutenir davantage l'Ukraine, avant de s'entretenir avec les alliés européens et le président Volodymyr Zelensky.
Donald Tusk a qualifié la position américaine sur l'Ukraine de "dilemme" et a déclaré : "nous devons transcender ce dilemme", ajoutant que la Pologne "sera plus écoutée" en raison de ses dépenses élevées en matière de défense et de ses "très bonnes relations avec les Américains".
Emmanuel Macron est arrivé à Londres pour assister au sommet des dirigeants européens
Le chef de l'État français est arrivé à Londres, à environ une heure du sommet d'une quinzaine de dirigeants européens. D'après les informations de BFMTV, Emmanuel Macron doit s'entretenir avec Keir Starmer avant le début du sommet.
Ce sommet crucial, en présence d'une quinzaine de dirigeants alliés de l'Ukraine, vise à imaginer de nouvelles garanties de sécurité en Europe face aux craintes de lâchage par Washington.
Ukraine: Meloni juge "important d'éviter" que l'Occident "se divise"
La cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, a affirmé aujourd'hui qu'il était "très important d'éviter" que l'Occident "se divise", en arrivant à Downing Street pour un entretien avec son homologue britannique Keir Starmer en amont d'un sommet réunissant des alliés de Kiev à Londres.
"Je pense qu'il est très, très important d'éviter le risque que l'Occident se divise", a déclaré Giorgia Meloni, après l'altercation vendredi entre les présidents américain Donald Trump et ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche.
Elle a ajouté que "l'Italie et le Royaume-Uni peuvent jouer un rôle important" pour "construire des ponts", selon les images filmées par la presse du début de son entretien avec Keir Starmer.
Starmer reçoit Meloni avant le sommet de Londres
La cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, est arrivée aux bureaux du Premier ministre britannique, Keir Starmer, à Londres.
Les deux chefs de gouvernement doivent s'entretenir avant le début du sommet sur la sécurité et l'Ukraine dans la capitale britannique, où d'autres dirigeants européens sont attendus.
Giorgia Meloni a appelé vendredi soir à la convocation "sans délais" d'un "sommet" entre les Etats-Unis, l'Europe et leurs alliés sur l'Ukraine, peu après la vive altercation ayant opposé à la Maison Blanche Donald Trump et Volodymyr Zelensky.
Eric Zemmour affirme que la guerre en Ukraine "ne peut pas être gagnée"
Eric Zemmour affirme que "manifestement", la guerre en Ukraine "ne peut pas être gagnée". Le président de Reconquête estime sur BFMTV que "sans les Américains, les Ukrainiens ne peuvent plus se battre".
"Les Européens peuvent s'agiter" mais "ne peuvent pas remplacer les Américains" si les États-Unis décident de retirer leur aide à l'Ukraine, ajoute Eric Zemmour.
L'Ukraine n'aura "pas le choix" de laisser les territoires conquis par la Russie, affirme-t-il, jugeant un cessez-le-feu "nécessaire".
Starmer dit avoir été "mal à l'aise" devant l'altercation Trump-Zelensky
Revenant sur la spectaculaire altercation entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le président américain Donald Trump à la Maison Blanche vendredi, le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a estimé que "personne ne veut voir" une telle scène, qui l'a mis "mal à l'aise", mais "l'important est de savoir comment réagir", selon lui.
"La première façon consiste à durcir la rhétorique (...) l'autre est de faire ce que j'ai fait, c'est-à-dire retrousser mes manches, décrocher mon téléphone", pour appeler Volodymyr Zelensky et Donald Trump, a-t-il dit à la BBC ce matin.
Après d'intenses échanges avec les deux dirigeants et d'autres partenaires européens, dont le président français Emmanuel Macron, Keir Starmer a estimé qu'un "pas dans la bonne direction" avait été fait. "Il est très important que nous conservions notre objectif central qui est une paix durable en Ukraine", a-t-il insisté.
Qui sera présent au sommet de Londres?
Plusieurs dirigeants européens sont conviés à Londres pour un sommet sur la sécurité et l'Ukraine en début d'après-midi, mais pas uniquement.
Selon le site du gouvernement britannique, le Premier ministre Keir Starmer accueillera les dirigeants de l'Ukraine, de la France, de l'Allemagne, du Danemark, de l'Italie, des Pays-Bas, de la Norvège, de la Pologne, de l'Espagne, du Canada, de la Finlande, de la Suède, de la République tchèque et de la Roumanie.
Le ministre turc des Affaires étrangères, le secrétaire général de l'OTAN et les présidents de la Commission européenne et du Conseil européen seront également présents.
Keir Starmer livre les trois conditions nécessaires selon lui pour une "paix durable" en Ukraine
Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a livré dans un entretien à la BBC les trois conditions qui, selon lui, doivent être remplies afin d'obtenir un accord pour une "paix durable" en Ukraine.
Tout d'abord, une Ukraine "en position de force pour négocier", puis "un élément européen en matière de garanties de sécurité", ainsi qu'un "filet de sécurité américain". "Ces trois éléments doivent être en place", a-t-il insisté.
Il a insisté sur l'importance de ces garanties de sécurité pour éviter "le risque" que la Russie ne relance un conflit si le président russe Vladimir Poutine "en a l'opportunité".
"Je pense que nous devons éliminer une telle opportunité, et c'est pourquoi je suis si attaché à ces garanties. Comment défendre la ligne (de séparation future entre l'Ukraine et la Russie) si une ligne est définie" dans un accord, a-t-il expliqué sans s'avancer sur sa localisation.
Ursula von der Leyen veut soutenir l'Ukraine "tout en renforçant la défense européenne"
"En chemin" pour le sommet de dirigeants européens qui doit se tenir à Londres aujourd'hui, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, "souligne le soutien continu de l'Europe à l'Ukraine, qui peut conduire à une paix juste et durable dans ce pays".
"La voie de la paix passe par la force. La faiblesse engendre la guerre. Nous soutiendrons l'Ukraine tout en renforçant la défense européenne", écrit-elle sur X.
Starmer affirme que le Royaume-Uni et la France travaillent avec l'Ukraine sur un plan pour "cesser les combats"
Le Premier ministre britannique Keir Starmer annonce que le Royaume-Uni et la France travaillent ensemble sur "un plan pour faire cesser les combats" entre l'Ukraine et la Russie, à quelques heures d'un sommet d'une quinzaine de dirigeants européens à Londres.
Après des échanges avec les présidents américain, ukrainien et français, "nous nous sommes mis d'accord pour que le Royaume-Uni, avec la France, et peut-être un ou deux autres (pays), travaillent avec l'Ukraine à un plan pour cesser les combats, puis nous discuterons de ce plan avec les Etats-Unis", a déclaré Keir Starmer lors d'un entretien sur la BBC.
Le Kremlin affirme que le changement de politique étrangère des États-Unis "coïncide largement" avec sa vision
Le Kremlin déclare que le changement radical de politique étrangère des États-Unis à l'égard de la Russie correspond largement à sa vision.
"La nouvelle administration modifie rapidement toutes les configurations de sa politique étrangère. Cela coïncide largement avec notre vision", a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à un journaliste de la télévision d'État lors d'une interview enregistrée mercredi.
Comment la tenue de Zelensky à la Maison Blanche est devenue un outil de propagande chez les pro-Trump
La visite du président ukrainien à la Maison Blanche vendredi a tourné à l'empoignade avec son homologue américain. Ce dernier a accusé Volodymyr Zelensky de "manquer de respect" aux Américains et au Bureau ovale. Au-delà des négociations diplomatiques, la tenue militaire du chef d'État ukrainien a cristallisé les critiques des pro-Trump, comme nous vous le racontons dans cet article.
Le roi Charles va recevoir Volodymyr Zelensky à Londres
En plus de rencontrer des dirigeants alliés de l'Ukraine lors d'un sommet à Londres aujourd'hui, Voldymyr Zelensky doit être reçu par le roi Charles III dans la journée.
Éric Lombard qualifie l'altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky de "moment de bascule historique".
Le ministre de l’Économie, Éric Lombard, qualifie l'altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky de "moment de bascule historique".
"Donald Trump l’a lui-même théorisé : il met beaucoup de pression pour obtenir des accords. C’est nouveau dans un monde diplomatique d’habitude feutré" et "cela confirme que nous devons renforcer l’autonomie européenne", explique-t-il au Parisien dans un entretien publié hier soir.
Lula qualifie de "scène grotesque" l'altercation Trump-Zelensky
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a qualifié hier soir de "scène grotesque" l'altercation entre les présidents américains Donald Trump et ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche à Washington.
"Depuis que la diplomatie existe, il n'y a pas eu de scène aussi grotesque et irrespectueuse que celle qui s'est déroulée dans le Bureau ovale" (le bureau du président américain), a déclaré Lula, qui se trouve à Montevideo pour l'investiture du nouveau président uruguayen Yamandu Orsi.
"Je pense que Zelensky a été humilié et je pense que, dans l'esprit de Trump, Zelensky le méritait", a ajouté le dirigeant brésilien de gauche, qui a jugé "très possible que l'Europe soit tenue pour responsable du désastre" de la guerre.
Altercation Trump-Zelensky: quelles conséquences possibles pour la guerre en Ukraine?
Le vif échange de vendredi entre Volodymyr Zelensky, en visite à Washington, et Donald Trump à la Maison Blanche interroge sur la poursuite de l'aide américaine à Kiev. Accord sur les minerais ukrainiens, aide européenne... Nous vous expliquons dans cet article les conséquences que pourrait avoir cette altercation pour la guerre en Ukraine.
Zelensky accueilli à Londres par Starmer samedi
Arrivé hier à Londres , Volodymyr Zelensky a été ovationné par des dizaines de personnes rassemblées devant le 10 Downing Street. Le président ukrainien a été chaleureusement accueilli par le Premier ministre britannique Keir Starmer, qui l'a assuré de l'"absolue détermination" du Royaume-Uni à soutenir son pays face à l'invasion russe.
Londres et Kiev ont signé dans la foulée un accord de prêt de 2,26 milliards de livres (près de 2,74 milliards d'euros) pour soutenir les capacités de défense de l'Ukraine, qui sera remboursé avec les bénéfices des actifs russes gelés. Plusieurs dirigeants alliés à l'Ukraine viennent à Londres aujourd'hui pour un sommet sur la sécurité.
Macron appelle Zelensky et Trump au "calme" et à la "reconnaissance"
Emmanuel Macron invite "au calme, au respect, et à la reconnaissance" les présidents américain et ukrainien avec lesquels il s'est entretenu après leur altercation vendredi à la Maison Blanche.
"Je pense qu'au-delà de l'énervement, il faut que tout le monde revienne au calme, au respect, et à la reconnaissance, qu'on puisse avancer concrètement car ce qui est en jeu est trop important", a déclaré le président français dans plusieurs journaux dominicaux français.
Le chef de l'État a accordé un entretien à La Tribune Dimanche, au Parisien, au Journal du dimanche (JDD) et à Ouest-France. Il n'y "exclut pas" de reparler au président russe Vladimir Poutine, mais "seulement au moment opportun, quand on aura stabilisé les choses". Dans cet entretien, a aussi prévenu que si le président russe, qui a envahi l'Ukraine depuis 2022, n'est pas freiné, "il ira à coup sûr sur la Moldavie et peut-être au-delà sur la Roumanie".
Les alliés de l'Ukraine tiennent un sommet crucial à Londres
Une quinzaine de dirigeants alliés de l'Ukraine tiennent aujourd'hui à Londres un sommet crucial pour imaginer de nouvelles garanties de sécurité en Europe face aux craintes de lâchage par Washington, accentuées après l'altercation de vendredi entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky.
Ce sommet réunit notamment le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz, les Premiers ministres canadien Justin Trudeau, polonais Donald Tusk, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte et les présidents de la Commission européenne et du Conseil européen, Ursula von der Leyen et Antonio Costa. Il précède un sommet européen extraordinaire sur l'Ukraine prévu le 6 mars à Bruxelles.
Selon Downing Street, les discussions à Londres vont porter sur "le renforcement de la position de l'Ukraine aujourd'hui, y compris un soutien militaire continu et une pression économique accrue sur la Russie".
Bonjour à toutes et à tous
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce direct consacré à l'actualité de ce dimanche autour de la guerre en Ukraine, qui sera notamment marquée par un sommet entre alliés de Kiev à Londres sur la sécurité.
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