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Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, le 24 juin 2016 à Bruxelles. - John Thys - AFP
>> L'ESSENTIEL
Les Britanniques ont voté pour sortir de l'Union européenne, le camp du "Leave" l'a emporté avec 51,9% des voix
Plusieurs places boursières sont en chute, et le CAC 40 a connu vendredi sa plus forte baisse depuis octobre 2008
François Hollande, qui a réuni un conseil des ministres extraordinaire, dénonce un vote qui "met l'Europe à l'épreuve"
Le Premier ministre britannique a annoncé qu'il allait démissionner
23h 58 - Nous mettons fin à ce live. Merci de l'avoir suivi avec nous.
23h56 - Des hommes politiques français veulent que l'usage de l'anglais recule dans les institutions européennes après le Brexit.
Jean-Luc Mélenchon et Robert Ménard ont soulevé la question du rôle à jouer par la langue anglaise au sein de l'Union européenne après le Brexit. mais ces recommandations ne devraient pas être suivies d'effets.
23h53 - L'euro et la livre sterling toujours au plus bas
A 23h à Paris, l'euro valait 1,1112 dollar contre 1,1422 dollar jeudi vers la même heure. La livre britannique, quant à elle, baissait toujours nettement face à la monnaie unique, à 81,31 pence pour un euro contre 76,30 pence jeudi soir.
23h15 - L'agence Moody's menace de dégrader la note du Royaume-Uni
L'agence Moody's a révisé vendredi de stable à négative la perspective de la note du Royaume-Uni après la victoire du Brexit, signifiant qu'elle pourrait abaisser cette note dans un avenir proche.
21h26 - Les cours pétroliers baissent après le vote britannique
Après le Brexit, le baril de référence est tombé à 47,64 dollars (soit une chute de 2,47 dollars équivalant à 5% de sa valeur).
21h12 - La question du Brexit s'invite dans la campagne législative espagnole
Dimanche, la population espagnole est invitée à voter pour des élections législatives. Ce vendredi, Mariano Rajoy, chef du gouvernement de droite, s'est posé en garant de la stabilité économique lors d'une allocution consacrée au Brexit, attaquant sans le nommer le parti Podemos, un mouvement anti-austérité.
20h40 - Valéry Giscard d'Estaing plaide pour une Europe "plus concentrée"
Sur TF1, Valéry Giscard d'Estaing a plaidé vendredi soir pour une Europe plus concentrée autour des "pays fondateurs" et de leurs voisins "qui partagent les mêmes idées", afin de relancer l'UE après le Brexit.
20h35 - Jean-Claude Juncker veut engager des négociations de sortie immédiatement
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a déclaré vendredi vouloir engager immédiatement des négociations sur la sortie de la Grande-Bretagne de l'UE, sans attendre le mois d'octobre, annonce Reuters.
20h15 - Barack Obama dit croire à un Brexit "sans heurts"
Le président américain s'est dit confiant dans une sortie du Royaume-Uni de l'UE "sans heurts". "David a été un ami et partenaire extraordinaire", a-t-il affirmé évoquant le Premier ministre britannique, David Cameron, avec lequel il s'est entretenu par téléphone.
20h - Alain Lamassoure, inspirateur de l'article 50 pour sortir de l'UE, explique qu'il n'avait au départ qu'un but "dissuasif"
Dans un entretien au Journal du Dimanche, le député européen Alain Lamassoure est revenu sur la création de l'article 50 du Traité de Lisbonne, que le Royaume-Uni va invoquer pour sortir de l'UE. Il a été l'inspirateur de cet article, dont le but était avant tout dissuasif.
"L'idée était de rassurer les pays", explique-t-il. "Nous ne voulions pas donner une image de prison des peuples".
19h35 - Paris et Berlin feront des propositions pour rendre l'UE "plus efficace", annonce Jean-Marc Ayrault
Le chef de la diplomatie française a annoncé à l'AFP que Paris et Berlin présenteront des solutions pour rendre l'Union européenne "plus efficace" et pour pour "améliorer notre fonctionnement sans entrer dans de grandes constructions".
19h20 - Des opposants britanniques au Brexit réclament un deuxième référendum
Une pétition parlementaire a été publiée vendredi en Grande-Bretagne, par des partisans du "Remain", afin de réclamer un deuxième référendum pour ou contre la sortie du pays de l'Union européenne. Comme le note The Independant, la pétition a eu tellement de succès que le site qui l'héberge s'est bloqué en cours d'après-midi. A 19h30, il réunissait près de 156.000 signatures.
19h05 - Xavier Bertrand veut une renégociation des accords du Touquet sur la frontière franco-britannique
"Les Britanniques ont souhaité reprendre leur liberté, ils doivent reprendre leurs frontières", a lancé Xavier Bertrand, lors d'un point-presse près de la Gare du Nord à Paris.
Le président Les Républicains de la Région des Hauts-de-France a réclamé vendredi sur Twitter une renégociation du Traité du Touquet. Passé entre Paris et Londres en 2003, il fixe la frontière franco-britannique à Calais et a déplacé le contrôle de la frontière anglaise côté français.
18h55 - Emmanuel Macron est favorable à un grand débat sur l'Europe
Afin de "libérer la parole sur l'Europe", Emmanuel Macron s'est dit favorable à l'organisation de "conventions démocratiques dans tous les pays", au lendemain du vote britannique. Dans le quotidien Le Progrès, le ministre de l'Economie a dit envisager des référendums sur le sujet, "à condition qu'ils portent sur des projets".
18h38 - Matteo Renzi et Donald Tusk à l'Elysée samedi et lundi
D'après nos informations, le président du Conseil italien, Matteo Renzi, sera en visite à Paris samedi pour un dîner de travail à l'Elysée en compagnie de François Hollande. Donald Tusk, le président du Conseil européen, sera lui aussi reçu à l'Elysée, lundi matin.
18h24 - Le Royaume-Uni va rester "un allié fort et engagé" de l'OTAN, affirme le secrétaire général de l'Alliance
"Le Royaume-Uni demeurera un allié fort et engagé de l'Otan et continuera à jouer son rôle dirigeant au sein de notre Alliance", a affirmé Jens Stoltenberg, secrétaire général de l'OTAN, dans un communiqué.
Le pays est l'un des membres majeurs de l'Alliance atlantique puisqu'il est doté de la dissuasion nucléaire et d'une armée capable d'intervenir à l'extérieur.
18h20 - "Welcome to Paris", lance Valérie Pécresse aux entreprises voulant quitter la Grande-Bretagne
Valérie Pécresse, la présidente de la Région Ile-de-France, a réagi vendredi au Brexit sur BFMTV.
"Le Brexit est une très mauvaise nouvelle pour l'Europe mais il ne faut pas être naïf. La compétition des métropoles a commencé parce qu'il y a un certain nombre d'entreprises qui veulent s'installer en Europe pour y avoir un siège. Elles s'apprêtent donc aujourd'hui à quitter Londres, c'est pourquoi nous leur disons "Welcome to Paris".
18h15 - "Pas d'inquiétude particulière" pour la croissance française, d'après Michel Sapin
Le ministre français des Finances a estimé, lors d'une conférence de presse, qu'il n'y avait "pas d'inquiétude particulière" à avoir pour la croissance française, au lendemain du vote britannique pour le Brexit. Le ministre a tout de même admis qu'il fallait rester "extrêmement attentif".
18h09 - Une pétition militant pour que Londres se déclare indépendante et reste dans l'Union européenne lancée sur internet
Sur le site de mise en ligne de pétitions Change.org, certains partisans londoniens du "Remain" ("maintien") dans l'Union européenne veulent prendre leur défaite avec humour. Ceux-ci viennent de publier un texte demandant au nouveau maire de Londres, Sadiq Khan, de déclarer l'indépendance de la ville avant de demander son rattachement à l'Union européenne. Ils sont pour le moment 55.000 internautes à l'avoir signé.
17h55 - Coupe budgétaire annoncée au Mexique après le Brexit
Le ministre des Finances, Luis Videgaray, a annoncé une coupe budgétaire de 1.68 milliard de dollars après le vote britannique. Le peso mexicain a chuté après que le choix des Britanniques a été connu.
17h42 - La sortie du Royaume-Uni de l'UE doit se faire "dans les délais les plus courts", selon François Hollande
Le président de la République a déclaré qu'il souhaitait un Brexit rapide, "dans les délais les plus courts", a rapporté le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll.
17h30 - "Pas de modification des traités bilatéraux sur l'immigration après le Brexit", annonce Stéphane Le Foll
A la sortie du Conseil des ministres extraordinaire qui se tenait à l'Elysée, le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a précisé que le Brexit n'entraînerait pas de modification des traités bilatéraux entre la France et le Royaume-Uni sur l'immigration.
17h10 - Jean-Claude Juncker rassure les fonctionnaires britanniques de l'Union européenne
Dans une lettre adressée à ses employés, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a tenu à rassurer les fonctionnaires britanniques travaillant pour les institutions de l'UE.
"Je vais maintenant travailler avec les présidents des autres institutions européennes pour m'assurer que nous pourrons tous continuer à bénéficier de vos remarquables talent, expérience et engagement", a assuré Jean-Claude Juncker, qui a salué "la loyauté" de ces fonctionnaires.
16h55 - Le Brexit s'impose dans la campagne pour 2017 en France
Au lendemain du vote britannique, les candidats à la présidentielle française de 2017 sont obligés de se positionner sur le Brexit. La sortie du Royaume-Uni devrait peser sur les débats d'ici l'élection et une scission se dessine déjà dans l'Hexagone entre les tenants du "In" et ceux du "Out".
16h40 - Débat sans vote sur l'Europe mardi à l'Assemblée nationale
Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale, a annoncé qu'un débat sur l'Europe se tiendrait mardi à 15 heures à l'Assemblée.
16h30 - Le Conseil des ministres extraordinaire a débuté
Peu après 16 heures, le Conseil des ministres extraordinaire convoqué ce vendredi à l'Elysée a débuté. Il a pour but de préparer le sommet des chefs d'Etats et de gouvernement de mardi et mercredi à Bruxelles. Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, pourrait faire une déclaration à l'issue de la réunion.
12h54 - Hollande, Tusk et Renzi seront lundi à Berlin
La chancelière allemande Angela Merkel a pris acte du "coup porté à l'Europe" par le Brexit et annoncé avoir invité lundi à Berlin le président français François Hollande, le Premier ministre italien Matteo Renzi et le président du Conseil européen Donald Tusk.
12h45 - Ecosse: l'option d'un 2e référendum "sur la table"
La possibilité d'un second référendum d'indépendance de l'Ecosse est "sur la table", a déclaré à Edimbourg Nicola Sturgeon, Première ministre de la région septentrionale du Royaume-Uni, constatant que ses habitants avaient voté majoritairement contre le Brexit.
12h37 - "Il faut rebâtir le projet européen", selon Manuel Valls
"Il faut rebâtir le projet européen, a déclaré le Premier ministre. Manuel Valls a estimé que la victoire du Brexit en Grande-Bretagne était le "révélateur d'un malaise trop longtemps ignoré" au sein de l'Union européenne.
"C'est le moment d'être digne des pères fondateurs, de refonder une nouvelle Europe en écoutant les peuples", a déclaré lors d'un déplacement dans l'Essonne le Premier ministre, pour qui "l'Europe ne doit plus intervenir partout, tout le temps".
12h36 - La sortie de l'UE se fera "sans précipitation"
La sortie de l'Union européenne votée par les Britanniques se fera "sans précipitation", a déclaré le chef de la campagne pour le Brexit, Boris Johnson. Commentant la décision du peuple britannique de quitter l'UE, il a estimé que l'Europe fédérale était "une idée noble qui n'est plus justifiée", alors que ce vote remet profondément en question les fondements de l'UE.
15h50 - Gérard Larcher souhaite un débat parlementaire sur l'après-Brexit
A quelques minutes du Conseil des ministres extraordinaire qui se tient ce vendredi à 16 heures, l'Elysée annonce que Gérard Larcher, le président du Sénat, va demander à François Hollande un débat parlementaire "le plus tôt possible" sur l'après-Brexit. Les deux hommes doivent se rencontrer dans l'après-midi aux côtés de Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, à l'issue du Conseil des ministres.
15h34 - "L'UE et le Royaume-Uni sont des partenaires indispensables des Etats-Unis", affirme Barack Obama
Lors d'un déplacement à San Francisco, le président américain Barack Obama a réagi au vote britannique en faveur du Brexit. "Nous respectons leur décision", a-t-il déclaré. Le président a aussi tenté de rassurer, en affirmant que le Royaume-Uni et l'Union européenne étaient des "partenaires indispensables" des Etats-Unis et que la relation entre Washington et Londres s'inscrivait "dans la durée".
15h23 - François Hollande s'est entretenu avec David Cameron par téléphone
D'après nos informations, François Hollande s'est entretenu avec David Cameron, le Premier ministre britannique démissionnaire, par téléphone. Lors de cet entretien d'une dizaine de minutes à l'initiative de François Hollande, le chef de l'Etat français a manifesté son soutien à David Cameron, qui a exprimé sa tristesse et sa déception. François Hollande a aussi joint Jean-Claude Juncker, l'actuel président de la Commission européenne.
15h15 - Nicolas Sarkozy réclame une réunion pour l'élaboration d'un nouveau traité européen
Le chef de file des Républicains a réagi vendredi en milieu d'après-midi à la victoire du vote pour le Brexit au Royaume-Uni. Nicolas Sarkozy a réclamé "une réunion des chefs d'Etats et de gouvernement pour élaborer un nouveau traité", évoquant une "crise majeure".
"Nous ne voulons plus d'une Europe technocratique", a-t-il aussi ajouté, se disant opposé à la poursuite de l'élargissement européen, et notamment à l'entrée de la Turquie dans l'Union.
14h55 - Deux Français sur trois pour le maintien de la France dans l'UE
D'après un sondage Odoxa publié vendredi, deux Français sur trois souhaitent que la France reste dans l'Union européenne. Sympathisants de gauche (76%) comme de droite (75%) sont majoritairement opposés à une sortie, contrairement aux partisans du Front national, qui y sont massivement favorables (77%). Au lendemain du vote britannique en faveur du Brexit, Marine Le Pen s'est dit favorable à l'organisation en France d'un référendum sur un éventuel "Frexit".
14h32 - Le FMI espère une transition "en douceur" vers une nouvelle relation UE-Royaume-Uni
La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a appelé vendredi le Royaume-Uni et l'Union européenne à assurer ensemble "une transition en douceur" vers une nouvelle relation économique. "Notamment en clarifiant les procédures et les objectifs généraux qui guideront ce processus", a précisé Christine Lagarde, dans un communiqué.
14h16 - La City de Londres se prépare à des milliers de départs
Des milliers de banquiers travaillant à la City, à Londres, pourraient faire leurs valises direction Francfort, Paris ou Dublin, au lendemain du vote du Royaume-Uni en faveur d'une sortie de l'Europe. De nombreux établissements bancaires européens et américains sont actuellement basés à Londres, qui sert de base pour l'ensemble du marché européen. Dans l'ensemble, les banques étaient en faveur du "Remain", du maintien du pays dans l'UE. Le Brexit pourrait donc se traduire par des délocalisations.
14h15 - Nigel Farage se reconnaît incapable de tenir une de ses promesses de campagne
Le leader du parti d'extrême-droite eurosceptique UKIP a fait une confession pour le moins gênante à la télévision britannique. Commentant les résultats du référendum, Nigel Farage a été interrogé sur la manière dont il mettrait l'une de ses promesses de campagne à exécution, sur la redistribution des fonds envoyés à l'Union européenne par le Royaume-Uni. Pris dans ses contradiction, l'homme politique a finalement reconnu que cette promesse était "une erreur".
13h55 - Gérard Larcher et Claude Bartolone seront reçus par François Hollande en fin d'après-midi
L'Elysée a annoncé que François Hollande recevrait Gérard Larcher et Claude Bartolone, présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale, en fin d'après-midi ce vendredi. Cette rencontre aura lieu à l'issue du Conseil des ministres extraordinaire post-Brexit convoqué à 16 heures.
Le président de la République s'entretiendra aussi samedi avec les chefs des grands partis politiques français.
13h45 - Conférence téléphonique entre les ministres des Finances du G7
Le porte-parole du ministère allemand des Finances a annoncé vendredi à la mi-journée qu'une conférence téléphonique du G7-Finances, réunissant les ministres des Finances des sept plus grandes puissances économiques mondiales, était en cours. Les présidents des banques centrales participent aussi à cette conférence, qui doit aborder les conséquences du Brexit.
Au cours de cette réunion, le G7 a notamment mis en garde contre les possibles "effets néfastes" de la volatilité du marché des changes.
13h36 - Il faut "rénover" la "maison Europe", pour Matteo Renzi
Au lendemain du vote des Britanniques en faveur du Brexit, le président du Conseil italien a déclaré vendredi qu'il était essentiel de "rénover" et "rafraîchir" la "maison Europe" lors d'une courte allocution devant la presse.
"Nous devons la changer pour la rendre plus humaine et plus juste. Mais l'Europe est notre maison, elle est notre futur", a-t-il ajouté sur son compte Twitter.
13h28 - L'écologiste François de Rugy demande la démission de Jean-Claude Juncker
François de Rugy, l'un des vice-présidents de l'Assemblée nationale, a appelé vendredi à la démission de Jean-Claude Juncker, le Luxembourgeois à la tête de la Commission européenne. Il a qualifié ce dernier de "fruit de cette Europe de petits arrangements entre chefs d'Etats et de gouvernements".
Le porte-parole de la Commission européenne avait précisé mercredi que Jean-Claude Juncker ne démissionnerait pas en cas de victoire du Brexit.
13h20 - Donald Trump voit "un parallèle" entre le Brexit et le soutien qu'il a aux Etats-Unis
Le candidat américain à l'investiture républicaine a déclaré vendredi qu'il voyait un "parallèle" entre la sortie du Royaume-Uni de l'Europe et le soutien dont il bénéficie aux Etats-Unis. Donald Trump était en visite en Ecosse, dans la ville de Turnberry.
"Je vois un vrai parallèle. Les gens veulent reprendre le contrôle de leurs pays, ils veulent l'indépendance dans un certain sens", a-t-il déclaré devant la presse.
12h54 - Hollande, Tusk et Renzi à Berlin lundi pour un mini-sommet autour d'Angela Merkel
La chancelière allemande Angela Merkel a pris acte du "coup porté à l'Europe" par le Brexit et annoncé avoir invité lundi à Berlin le président français François Hollande, le Premier ministre italien Matteo Renzi et le président du Conseil européen Donald Tusk. La chancelière a aussi appelé les 27 Etats membres de l'UE à ne pas prendre de décisions trop "rapides et simples" à la suite du Brexit.
12h45 - Ecosse: l'option d'un 2e référendum "sur la table"
La possibilité d'un second référendum d'indépendance de l'Ecosse est "sur la table", a déclaré à Edimbourg Nicola Sturgeon, Première ministre de la région septentrionale du Royaume-Uni, constatant que ses habitants avaient voté majoritairement contre le Brexit.
12h37 - "Il faut rebâtir le projet européen", selon Manuel Valls
"Il faut rebâtir le projet européen, a déclaré le Premier ministre. Manuel Valls a estimé que la victoire du Brexit en Grande-Bretagne était le "révélateur d'un malaise trop longtemps ignoré" au sein de l'Union européenne.
"C'est le moment d'être digne des pères fondateurs, de refonder une nouvelle Europe en écoutant les peuples", a déclaré lors d'un déplacement dans l'Essonne le Premier ministre, pour qui "l'Europe ne doit plus intervenir partout, tout le temps".
12h07 - L'UE demande de lancer la procédure de sortie "dès que possible"
Les dirigeants des institutions de l'UE ont pressé le Royaume-Uni de lancer "dès que possible" la procédure de sortie du pays après la décision historique des Britanniques de quitter le bloc. "Nous nous tenons prêts à lancer les négociations", ont écrit les présidents du Conseil européen, Donald Tusk, de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, du Parlement européen, Martin Schulz, et de la présidence tournante de l'UE, le Néerlandais Mark Rutte.
12h04 - Pour Mélenchon, l'UE, "on la change ou on la quitte"
Le candidat à l'élection présidentielle Jean Luc Mélenchon a profité du choix des Britanniques de quitter l'Union européenne pour renouveler sa demande de "sortie des traités européens", estimant que l'Europe, "on la change ou on la quitte".
11h45 - La BCE "prête à fournir des liquidités"
La Banque centrale européenne (BCE) s'est dite prête à intervenir pour prévenir un assèchement des liquidités dans le sillage du vote britannique favorable au Brexit. Elle considère par ailleurs que "le système bancaire de la zone euro est résistant en termes de capitaux et de liquidités" et reste en "contact étroit avec les autres banques centrales".
11h42 - Le Medef appelle à "faire de la crise une opportunité"
Le Medef a appelé à faire de la crise consécutive à la victoire des partisans du Brexit une "opportunité" pour "changer ce qui ne marche pas" dans l'Union européenne, mettant en garde contre "toute forme de punition" envers le Royaume-Uni.
11h30 - Marine Le Pen salue un "jour historique"
"Oui, il est possible de sortir de l'Union européenne", martèle la présidente du Front national, évoquant "une éclatante leçon de démocratie" de la part du peuple britannique.
11h19 - Le pétrole plonge dans le sillage du Brexit
Les prix du pétrole baissaient fortement en cours d'échanges européens, lestés par une vague générale d'aversion au risque sur les marchés financiers après le vote du Royaume-Uni en faveur d'une sortie de l'Union européenne.
11h13 - La place financière de Paris "prend acte" du Brexit
La place financière de Paris, par la voix de l'association Paris Europlace, entend faire valoir ses atouts face à la City après le vote en faveur du Brexit, en prenant acte "avec regrets" de cette décision.
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11h13 - Le Royaume-Uni va rester un allié "fort" de l'OTAN
Le Royaume-Uni va rester un partenaire "fort et engagé" de l'Otan et "continuera à jouer son rôle dirigeant au sein de notre Alliance", a réagi à Bruxelles le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Jens Stoltenberg. Doté de la dissuasion nucléaire et d'une armée capable de se projeter à l'extérieur, Londres est un des piliers majeurs de l'Otan.
11h11 - Anne Hidalgo évoque un "jour triste pour l'Europe"
La maire de Paris Anne Hidalgo a estimé que la victoire du Brexit était "un jour triste pour l'Europe et pour toutes les villes européennes". "Si je respecte ce choix démocratique, je ne peux que regretter que nous soyons arrivés à une telle situation", indique la maire PS dans un communiqué.
11h09 - "Les banques françaises seront parmi les moins impactées"
Frédéric Oudéa, président de la Fédération bancaire française, a estimé que les "banques françaises seront parmi les moins impactées" par les conséquences du Brexit, car "elles ont gardé deux pieds à la fois à Paris et à Londres", a renchéri le patron de la Société Générale.
10h56 - Le Parlement européen convoqué en urgence mardi
Le Parlement européen se réunira mardi en session plénière extraordinaire afin de discuter des étapes à venir après le vote des Britanniques en faveur d'une sortie de l'Union européenne, a annoncé son président Martin Schulz.
Les présidents des principaux groupes politiques, qui se sont retrouvés à Bruxelles juste après l'annonce des résultats officiels du référendum britannique, ont convenu de la séance "afin de définir les prochaines étapes nécessaires" dans la procédure de divorce entre l'UE et le Royaume-Uni, a expliqué M. Schulz.
10h45 - "Un coup de tonnerre pour l'Union européenne"
François Fillon, candidat Les Républicains à la primaire de la droite pour 2017, a affirmé dans un communiqué que "le Brexit est un coup de tonnerre pour l'Union européenne".
10h43 - "Une chance pour la France de reprendre le leadership"
S'il ne se réjouit pas de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, Bruno Le Maire y voit tout de même une opportunité. "Ce Brexit offre à la France la chance historique de retrouver son rôle en Europe, de reprendre le leadership sur la construction européenne", a indiqué le député Les Républicains sur BFMTV.
10h38 - Le Brexit, "c'est fantastique", selon Donald Trump
Le Brexit, "c'est fantastique", a déclaré Donald Trump, le candidat républicain à la Maison Blanche, à son arrivée en Ecosse pour la réouverture de l'un de ses parcours de golf. "Je pense que c'est extraordinaire, je pense que cela va être extraordinaire", a-t-il déclaré après avoir atterri en hélicoptère à Turnberry.
10h37 - JPMorgan prévient qu'elle pourrait déplacer des emplois
La banque américaine JPMorgan, qui emploie 16.000 personnes au Royaume-Uni, a prévenu qu'elle pourrait déplacer des emplois hors du pays. "Nous aurons peut-être besoin d'apporter des changements à la structure de notre entité légale européenne et à la localisation de certains emplois", a indiqué la direction de la banque dans un mémo alors que son PDG avait dit avant le scrutin que 1.000 à 4.000 emplois pourraient être déplacés.
10h20 - Un conseil des ministres dans l'après-midi
François Hollande va réunir à 16 heures un conseil des ministres extraordinaire après le vote du Royaume-Uni en faveur d'une sortie de l'Union européenne. Le chef de l'Etat a tenu pendant un peu plus d'une heure dans la matinée une réunion de crise à l'Elysée sur le Brexit avec, outre plusieurs membres du gouvernement français, le commissaire européen Pierre Moscovici. Il doit faire une allocution solennelle d'ici à la mi-journée.
10h09 - La bourse de Hong Kong termine en baisse
La Bourse de Hong Kong a terminé en baisse de 2,92% alors que les places mondiales s'effondrent face à un Brexit qu'elles n'attendaient pas.
10h06 - La bourse de Milan chute de plus de 10%
La Bourse de Milan a chuté de plus de 10%, l'indice MIB atteignant -11,66%, avec des baisses dépassant les 30% parmi les valeurs bancaires.
10h - Le maire de Londres se montre rassurant
"Le peuple britannique s'est clairement exprimé et leur souhait démocratique sera respecté", a déclaré Sadiq Khan, le maire de Londres, dans un communiqué. L'édile s'est voulu rassurant: "Je veux envoyer un message aux Britanniques, aux hommes d'affaires et aux investisseurs du monde entier, il ne faut pas paniquer." Il a assuré que sa ville resterait "le meilleur endroit au monde pour faire des affaires".
9h36 - La bourse d'Athènes perd plus de 15%
D'autres places financières européennes continuent de chuter. La bourse d'Athènes a perdu plus de 15% dans les premiers échanges.
9h35 - Hollande s'est entretenu avec Merkel et Tusk
François Hollande s'est entretenu pendant une vingtaine de minutes avec la chancelière allemande Angela Merkel et le président du Conseil européen Donald Tusk. Le président de la République avait annoncé mercredi qu'il se rendrait "la semaine prochaine" à Berlin pour y rencontrer la chancelière allemande, cette rencontre devant intervenir lundi avant un sommet européen prévu mardi et mercredi à Bruxelles.
9h32 - La bourse de Madrid chute de près de 12%
L'indice vedette de la bourse de Madrid, l'Ibex 35, chutait de 11,79% à 7.838,10 points, plombé par les valeurs bancaires, après la décision du Royaume-Uni de sortir de l'Union européenne.
9h31 - Le Brexit est une "incitation pour réformer l'UE"
Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte s'est dit déçu de la décision de la Grande-Bretagne de quitter l'UE, mais estimé que le vote britannique devait être une "incitation pour réformer l'Union européenne". "Notre souci est aujourd'hui de maintenir les conséquences pour les Pays-Bas aussi limitées que possible", a déclaré Mark Rutte, dont le pays est actuellement à la présidence tournante de l'UE.
9h30 - Début de la réunion de crise autour de Hollande
La réunion ministérielle de crise autour de François Hollande s'est ouverte à 9 heures à l'Elysée avec, outre plusieurs membres du gouvernement français, le commissaire européen Pierre Moscovici. Les ministres des Finances, Michel Sapin, des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault ainsi que le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll et le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Harlem Désir participent à cette réunion, tout comme l'ancien ministre de l'Economie et des Finances Pierre Moscovici. Le chef de l'Etat doit s'exprimer à l'issue de cette réunion depuis le palais présidentiel.
9h27 - La banque centrale suisse a stabilisé le franc suisse
La Banque nationale suisse (BNS) est intervenue sur le marché des changes pour stabiliser le franc suisse, une valeur refuge par excellence, suite au vote sur le "Brexit", a-t-elle annoncé.
9h20 - "Une onde de choc terrible"
Le président du MoDem, François Bayrou, a estimé que la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne était "une onde de choc terrible" qui "appelle des réactions d'homme d'Etat". "Des gens qui regardent les choses en face et qui proposent un chemin et un projet", a-t-il déclaré sur BFMTV et RMC.
9h19 - David Cameron va démissionner
David Cameron a annoncé vendredi matin qu'il quitterait ses fonctions de Premier ministre dans les prochains mois suite au référendum sur le Brexit. Il a indiqué qu'un autre Premier ministre devra alors engager les négociations de sortie de l'UE .
"Les Britanniques ont pris une décision claire (...) et je pense que le pays a besoin d'un nouveau leader pour prendre cette direction". Lui qui avait milité pour le maintien au sein de l'UE a précisé qu'il resterait en place jusqu'à l'automne et la désignation d'un nouveau leader par le parti conservateur lors de son congrès en octobre.
"L'Etat a besoin d'une autre équipe à sa tête, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour stabiliser la situation", précisant "je continuerai à gouverner pour les trois mois à venir. (...) Je suis fier d'avoir été le Premier ministre britannique depuis six ans. J'aime ce pays et c'est un honneur pour moi de l'avoir servi pendant toutes ces années."
Il est revenu sur les résultats du scrutin. "Les Britanniques ont voté et ont fait le choix de quitter l'UE, leur décision doit être respectée. On ne peut pas remettre en cause ce résultat".
9h14 - La bourse de Vienne plonge de plus de 10%
La bourse de Vienne perdait plus de 10% dans les premiers échanges.
9h13 - Réunion des six fondateurs de l'UE
Les chefs de la diplomatie des six pays fondateurs de l'Union européenne se réuniront samedi à Berlin pour évoquer les conséquences du référendum britannique, a annoncé le ministère allemand des Affaires étrangères. "Frank-Walter Steinmeier recevra les ministres des Affaires étrangères français, néerlandais, italien, belge et luxembourgeois pour des discussions" et un "échange sur les thèmes actuels de la politique européenne", selon un communiqué.
9h06 - Chute de 17% de Deutsche Bank et Commerzbank
La Bourse de Francfort s'effondrait à l'ouverture de la séance vendredi, l'indice vedette Dax lâchant près de 10% après la décision du Royaume-Uni de quitter l'Union européenne. Deutsche Bank et Commerzbank ont enregistré une chute de 17%.
9h06 - La bourse de Paris chute de 8%
La bourse de Paris s'est effondrée de près de 8% à l'ouverture.
9h04 - "Souveraineté partagée" sur Gibraltar
Le ministre des Affaires étrangères espagnol a proposé une souveraineté partagée entre l'Espagne et le Royaume-Uni pour l'enclave britannique de Gibraltar, lui permettant d'avoir accès au marché intérieur de l'Union européenne après le Brexit.
9h01 - Moscovici participera à la réunion autour de Hollande
Le commissaire européen aux Affaires économiques et financières et ancien ministre Pierre Moscovici participera à la réunion ministérielle de crise convoquée à 9 heures à l'Elysée par François Hollande après le Brexit. Sont également attendus au palais présidentiel, les ministres des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault et des Finances Michel Sapin ainsi que le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes Harlem Désir.
9h00 - L'UE "déterminée à garder son unité à 27"
L'Union européenne est "déterminée à garder son unité à 27" après la décision historique du Royaume-Uni de sortir du bloc européen, a déclaré à Bruxelles le président du Conseil européen, Donald Tusk. "Il s'agit d'un moment historique mais assurément ce n'est pas un moment pour des réactions hystériques", a souligné Donald Tusk.
8h59 - "Il ne faut pas surinterpréter"
"Il ne faut pas surinterpréter ce qui va se passer dans les heures qui viennent" sur les places boursières à l'issue du Brexit, a estimé Stéphane Boujnah, le patron de l'opérateur boursier Euronext. "Tout va fonctionner normalement pour faire face à des volumes et à une volatilité qui va être bien sûr plus élevée que d'habitude", a-t-il assuré sur Europe 1, refusant par ailleurs de confirmer que la place de Paris allait ouvrir en baisse de plus de 10% cevendredi matin.
8h57 - Une "nouvelle ère pour les entreprises britanniques"
Le président de la banque britannique HSBC a évoqué "une nouvelle ère pour le Royaume-Uni et les entreprises britanniques" après la victoire du Brexit. "Nous allons travailler sans relâche dans les semaines et mois à venir pour aider nos clients à se préparer à ce nouvel environnement", a souligné Douglas Flint dans un communiqué. Le président de la première banque européenne a ajouté: "Notre engagement pour les entreprises britanniques, les clients et les employés au Royaume-Uni demeure inchangé".
8h50 - Le ministre allemand des Finances "en contact étroit" avec ses homologues du G7
Le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a indiqué être "en contact étroit" avec ses homologues des autres pays du G7, à la suite du choix du Royaume-Uni. "J'aurais souhaité un autre résultat. Maintenant, nous devons regarder vers l'avant et composer avec cette situation", a affirmé dans une déclaration écrite le responsable allemand, assurant que "l'Europe va maintenant se rassembler".
8h40 - Que va-t-il se passer?
Le Royaume-Uni et l'Union européenne, c'est fini. Mais si les Britanniques ont voté pour un Brexit, c'est maintenant un mécanisme complexe qui va se mettre en place. C'est à David Cameron, qui a fait campagne contre une sortie de l'UE, que revient la charge d'enclencher le mouvement. Il doit notifier officiellement aux autres pays membres la volonté du peuple britannique.
8h38 - "Un choc historique", selon Alain Juppé
L'ex-Premier ministre Alain Juppé a estimé sur Europe 1 que la sortie du Royaume-Uni de l'UE était "un choc historique" pour les Britanniques et pour la France et qu'il fallait "écrire une nouvelle page de l'Europe". Le candidat à la primaire de la droite a par ailleurs jugé qu'organiser une telle consultation en France, ce serait "offrir une victoire sur un plateau à Marine Le Pen".
8h36 - Les conséquences "négatives de tous les côtés"
Les conséquences de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne "seront négatives de tous les côtés", a prévenu John Cryan, patron de la plus grosse banque allemande Deutsche Bank. "A ce stade, nous ne pouvons pas complètement anticiper les conséquences, mais il ne fait aucun doute qu'elles seront négatives de tous les côtés", a estimé le Britannique, précisant tout de même que son groupe était "bien préparé".
8h32 - Nigel Farage réclame un "gouvernement Brexit"
Nigel Farage, le chef du parti anti-Europe et anti-immigration Ukip qui a mené une virulente campagne anti-UE face au Premier ministre conservateur David Cameron, a réclamé un "gouvernement Brexit".
8h20 - 17 millions de voix pour le Brexit
Quelque 17,4 millions de personnes ont voté pour le Brexit et 16,1 millions pour rester dans l'UE.
8h12 - La BoE "prendra toutes les mesures nécessaires" pour assurer la stabilité
La Banque d'Angleterre (BoE) a annoncé qu'elle se tenait prête à agir et à prendre "toutes les mesures nécessaires" pour assurer la stabilité monétaire et financière du Royaume-Uni, surveillant de près l'évolution de la situation après la décision des Britanniques de sortir de l'Union européenne (UE). L'institution a souligné qu'elle avait déjà travaillé en amont à des solutions de secours en profondeur et qu'elle oeuvrait étroitement avec le Trésor britannique et les autres grandes banques centrales.
8h07 - Le Brexit l'emporte à 51,9%
Les Britanniques ont voté à 51,9% des voix pour sortir de l'Union européenne, contre 48,1% pour rester, selon les résultats définitifs publiés vendredi matin par la commission électorale.
7h57 - David Cameron reste Premier ministre
David Cameron va continuer comme Premier ministre malgré le désaveu des Britanniques qui ont voté pour une sortie de l'Union européenne, a annoncé le ministre des Affaires étrangères Philip Hammond.
"Il va appliquer la décision du peuple britannique. Il a été très clair qu'il allait continuer et il le fera", a déclaré le chef de la diplomatie britannique à la chaîne Sky News. David Cameron, qui a défendu ardemment un maintien dans l'UE, devait s'exprimer plus tard dans la matinée.
7h56 - "Retrouver la confiance des peuples"
La France a regretté le vote britannique et appelé l'Europe à "réagir" pour "retrouver la confiance des peuples", selon Jean-Marc Ayrault. "C'est l'urgence." Le ministre des Affaires étrangères s'est dit "triste pour le Royaume Uni".
7h51 - Le franc suisse grimpe face à l'euro
Le franc suisse, une valeur refuge par excellence, grimpait face à l'euro suite au référendum britannique. Il s'échangeait à 1,0708 contre l'euro, après s'être apprécié durant la nuit jusqu'à 1,0624. Jeudi soir vers, l'euro valait 1,0910 franc suisse.
7h46 - Eviter une "réaction en chaîne"
Le président du Parlement européen Martin Schulz a déclaré vouloir parler avec la chancelière allemande Angela Merkel afin d'éviter une "réaction en chaîne" après le vote des Britanniques favorable au Brexit.
Interrogé sur la chaîne publique allemande ZDF sur une possible, Martin Schulz a indiqué qu'il allait "discuter avec Angela Merkel sur les moyens de l'éviter". "La réaction en chaîne que les eurosceptiques célèbrent maintenant un peu partout n'aura absolument pas lieu", a-t-il affirmé.
7h32 - Déclaration de François Hollande à 9 heures
François Hollande s'exprimera ce matin sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne après une réunion ministérielle prévue à 9 heures. Le président avait lancé jusqu'au jour du référendum de multiples avertissements, estimant que "l'avenir de l'Union européenne" se jouait avec ce scrutin.
7h30 - "Victoire de la liberté"
Marine Le Pen a salué sur Twitter une "victoire de la liberté" après le vote des Britanniques en faveur d'une sortie de l'Union européenne, réclamant "le même référendum en France et dans les pays européens".
7h23 - "Un jour triste pour l'Europe"
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a estimé que le résultat du référendum marquait "un jour triste pour l'Europe et la Grande-Bretagne", sur son compte Twitter. "Les nouvelles de ce matin en provenance de Grande-Bretagne sont une vraie désillusion."
7h17 - Le camp du "Leave" l'emporte
Les Britanniques ont voté pour sortir de l'Union européenne lors du référendum organisé jeudi, selon les chiffres officiels publiés ce vendredi. En début de matinée, 52% des électeurs avaient voté pour quitter l'UE, et le nombre de bulletins dépouillés était suffisant pour que le résultat soit irréversible.
7h05 - L'or bondit à son plus haut niveau depuis mars 2014
L'or a bondi, grimpant à son plus haut niveau en plus de deux ans, prisé pour son statut de valeur refuge. Le cours du métal jaune est monté à 1.359,08 dollars, son niveau le plus fort depuis le 19 mars 2014, un bond d'environ 8% par rapport au début des échanges asiatiques, avant de s'installer autour de 1.330 dollars.
6h53 - Un député d'extrême droite néerlandais réclame un référendum
Le député d'extrême droite néerlandais Geert Wilders a réclamé un référendum sur une éventuelle sortie des Pays-Bas de l'Union européenne. "Les Néerlandais ont le droit à un référendum aussi. Le Parti pour la liberté demande ainsi un référendum sur un Nexit, une sortie néerlandaise de l'UE", a-t-il déclaré dans un communiqué.
6h45 - "La victoire des vrais gens"
Le leader du parti europhobe Ukip, Nigel Farage, a dit commencer "à rêver d'un Royaume-Uni indépendant", affirmant que si les prévisions se vérifient, ce sera "la victoire des vrais gens, des gens ordinaires".
6h40 - Réactions des médias
Les quotidiens britanniques font leur une sur la victoire du Brexit :
6h37 - Crainte sur les marchés
La Banque du Japon est "prête à injecter des liquidités" pour limiter l'impact sur les marchés.
6h30 - 900.000 voix d'écart
Le camp du "Leave" serait en tête avec 900.000 voix d'avance. Il reste 19 bureaux à dépouiller. Si le verdict définitif des grandes villes, dont Londres qui devrait avoir voté très majoritairement pour un maintien, est toujours attendu, le nombre de voix restant à dépouiller ne devrait pas changer le résultat final.
6h29 - Le Sinn Fein appelle à un référendum
Le Sinn Fein, parti politique républicain actif en Irlande et en Irlande du Nord, appelle à un référendum sur une Irlande unifiée.
6h19 - La Bourse de Hong Kong plonge de près de 5%
La Bourse de Hong Kong a plongé de 4,67% en séance à l'instar de marchés asiatiques au bord de la panique, le Royaume-Uni semblant en route vers une sortie de l'Union européenne.
6h18 - "L'Ecosse voit son avenir au sein de l'UE"
La Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, a prévenu que l'Ecosse voyait "son avenir au sein de l'Union européenne", après le vote des Britanniques favorable au Brexit, selon les projections des médias britanniques.
6h00 - En France, le FN exulte
Le vice-président du Front national Florian Philippot crie victoire.
5h57 - Le Nikkei s'effondre de 8%
L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a plongé de 8% en deuxième partie de séance, les investisseurs cédant à la panique, redoutant de plus en plus une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.
5h50 - La participation à 72,2%
C'est officiel, la participation à ce référendum historique s'élève à 72,2%.
5h45 - La BBC donne le camp du Brexit gagnant
La BBC affirme que le camp du Brexit sort gagnant du scrutin, avec 309 des centres de votes dépouillés sur 382. Le "Leave" (partir) rassemblerait 13.554.290 votes, contre 12.678.318 pour le "Remain" (rester), selon le média britannique.
5h15 - La livre sterling tombe au plus bas face au dollar depuis 1985
La livre britannique, qui s'était envolée au-dessus de 1,50 dollar à la fermeture des bureaux de vote britanniques, est tombée au plus bas depuis 1985 vendredi dans les échanges asiatiques, selon les annales de l'agence financière Bloomberg, sur des craintes de Brexit.
5h10 - Peur du Brexit ?
La Bourse de Sydney chute de 3% vendredi, les premiers résultats en provenance du Royaume-Uni donnant une tendance au Brexit. L'indice S&P/ASX 200 perd 156,8 points, soit 3,1%.
5h00 - Le Brexit en tête à 51,7% après dépouillement dans plus de la moitié des centres
Le vote pour une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne est en tête vendredi avec 51,7% des voix après dépouillement dans 200 des 382 centres du pays, selon le décompte officiel.
Nigel Farage, dirigeant de Ukip, qqui a mené campagne pour un Brexit, a dans la foulée tweeté qu'il se prenait à "rêver que l'aube se lève sur un Royaume-Uni indépendant".
0h10 - La folie du Brexit
Le Sun fait sa Une vendredi sur la folie du Brexit, le quotidien évoquant sur Twitter "plus de 30 millions de personnes ayant voté". Le Daily Mirror souligne pour sa part la nécessité de réconcilier le camp du "in" (maitien) et du "out" (sortie) au lendemain du référendum.
0h - Cameron remercie ceux qui ont voté pour le "in"
Le Premier ministre britannique remercie ceux qui ont voté pour garder le Royaume-Uni "plus fort" en Europe.
23h15 - Un sondage YouGov donne le camp du maintien en tête
Un sondage YouGov publié jeudi soir à la fermeture des bureaux de vote donne le camp du maintien du Royaume-Uni dans l'UE en tête du référendum. Selon cette enquête YouGov pour la chaîne Sky News, le camp du "In" l'emporterait avec 52% des voix contre 48% pour le camp du "Out". Mais il faut rester prudent, il ne s'agit pas d'un sondage sortie des urnes classique.
23h10 - Pour Farage, "il semble qu'un maintien ait l'avantage"
"Il semble qu'un maintien dans l'UE ait l'avantage", dit Nigel Farage, le chef de l'Ukip, le parti europhobe et anti-immigration, à la chaîne SkyNews.
23h - Fermeture des bureaux de vote
Big Ben affiche 22 heures locales. Le scrutin est désormais clos. Le dépouillement va commencer.
22h30 - Une pinte pendant que vous votez?
Il reste une demi-heure avant la fermeture des bureaux de vote. Plusieurs médias, dont le Guardian et la BBC, relaient la photo d'un bureau de vote qui peut sembler surprenant de ce côté-ci de la Manche: au White Horse Inn à Priors Dean, dans le Hampshire, les électeurs peuvent siroter une bière pendant qu'ils glissent leur bulletin dans l'urne.
21h - Ni carte d'électeur, ni document d'identité
Parmi les spécificités du système électoral britannique: il est possible d'aller voter sans carte d'électeur ni document d'identité. Il suffit de décliner son nom et son adresse pour être autorisé à glisser un bulletin dans l'urne. Or, comme les registres électoraux sont réalisés à l'échelle locale, un électeur possédant plusieurs adresses peut s'inscrire dans différentes circonscriptions.
20h - La mise en garde du président du Parlement européen
Au Parlement européen, la plupart des 73 députés britanniques était aux abonnés absents ce jeudi, partie faire campagne Outre-Manche. Du côté des pro-UE, les quelques-uns qui défilaient dans les couloirs se sont montrés inquiets, disant "croiser les doigts" pour le maintien. Chez les eurosceptiques, Nigel Farage le chef de file du parti d’extrême droite Ukip, continuait de militer activement pour le Brexit.
Martin Schulz, le président du Parlement européen a quant à lui adressé un message d’avertissement, appelant à "ne pas sous-estimer la puissance économique de l’UE, si on veut en sortir, on n’en fait plus partie". Si le pays quitte l’Union, cela pourrait lui coûter cher puisqu’il y réalise 45% de ses exportations.
19h - "L’Europe en grand danger si le ‘in’ l’emporte"
L'ancienne présidente du Parlement européen Nicole Fontaine, invitée de BFM Story, a estimé que "ce ne serait pas la fin de l'Europe" en cas de Brexit, "mais il faut qu'il y ait un message très fort qui soit lancé". L'ancienne ministre de l'Industrie considère cependant que "l'Europe sera en grand danger si le 'in' l'emporte". "Je sais qu'Angela Merkel et François Hollande préparent un message fort dans les deux hypothèses", a-t-elle lancé.
18h30 - Tony Blair a voté pour le "Remain"
L'ex-Premier ministre travailliste Tony Blair annonce sur Twitter avoir voté pour le maintien dans l'UE.
17h30 - Pour Hollande, "l'Europe va changer, quel que soit" le résultat
Depuis Strasbourg, où il se trouvait pour le 150eme anniversaire de la Ligue de l'enseignement, le président français François Hollande a évoqué la question du Brexit. Le chef de l'Etat a estimé qu'il s'agissait d'une "grande journée pour l'Europe". "L'Europe va changer, quel que soit le vote des Britanniques", a-t-il dit, rapporte notre reporter Adrien Gindre.
"Face aux crises, épreuves, il va falloir la relance de l'Europe, pas un plan de plus. Bien sûr que demain, je souhaite apprendre qu'ils (les Britanniques) restent", a-t-il poursuivi, évoquant un "pays européen par histoire, liens que nous avons avec lui". "Quelle que soit réponse, nous aurons à définir ce que nous voulons de l'Europe."
17h20 - Les anciens combattants britanniques ont voté
Reconnaissables par leurs manteaux écarlates et leurs médailles militaires, les anciens combattants britanniques ont voté.
17h10 - Les Britanniques nombreux à voter
Les Britanniques votent nombreux sur leur appartenance à l'Union européenne, selon l'AFP.
Le Premier ministre conservateur David Cameron, qui a mené campagne pour le statu quo et risque gros, a voté pour sa part dans la matinée à Londres, accompagné de sa femme Samantha, sans faire de déclaration.
16h40 - Un dernier sondage donne vainqueur le "Remain"
Le résultat se joue sur le fil, mais un sondage publié jeudi en plein scrutin a partiellement rassuré les marchés financiers en donnant vainqueur le camp du "Remain" (rester). Cette enquête Ipsos Mori-Evening Standard publiée jeudi à 11 heures locales, mais réalisée avant le vote, donne une avance de quatre points au camp du maintien dans le giron européen, à 52% contre 48%, avec toutefois 12% d'indécis.
La prudence restait toutefois de mise, deux sondages parus mercredi avaient donné une légère avance à un Brexit. Selon Opinium, 45% des Britanniques interrogés étaient pour une sortie, 44% pour un maintien dans l'UE, mais 9% étaient toujours indécis et 2% préféraient ne pas se prononcer. Selon TNS, 43% étaient pour une sortie de l'UE, 41% étaient pour rester et 16% étaient encore indécis.
16h30 -Tout comprendre aux enjeux du Brexit
Rester ou partir: le Royaume-Uni sera-t-il le premier pays à choisir de quitter l'UE après 60 ans de construction européenne? Les bureaux de vote britanniques ont ouvert à 7 heures locales (8 heures heure de Paris) et doivent fermer à 22 heures (23 heures à Paris) pour les 46,5 millions d'inscrits. Le résultat final devrait être annoncé vendredi au petit matin. Pour tout comprendre aux enjeux du Brexit, nous vous conseillons de lire l'article ci-dessous.