Rébellion de Wagner: Volodymyr Zelensky a échangé avec Joe Biden

Le président américain Joe Biden et le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Kiev, le 20 février 2023. - Dimitar DILKOFF
L'ESSENTIEL
- Un accord a été trouvé entre Evguéni Prigojine et le Kremlin pour mettre fin à la rébellion de Wagner. Lire l'article
- Evguéni Prigojine a-t-il obtenu ce qu'il voulait, les départs du ministre russe de la Défense et le chef d'État-major général des armées? Lire l'article
- De la prise de Rostov à l'arrêt des mouvements à l'approche de Moscou, le récit des 24 heures qui ont fait trembler la Russie. Lire l'article
Ce direct est terminé
Les forces du groupe paramilitaire Wagner se repliaient progressivement en Russie après le coup de force avorté de leur chef Evguéni Prigojine.
Ce dernier doit partir pour le Bélarus, a annoncé la présidence russe, sans qu'on sache quand ce départ aux allures d'exil est prévu, ni où se trouve le patron de Wagner.
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La Russie recommande un jour de congés aux journalistes après un week-end "tendu"
Les autorités russes ont conseillé aux entreprises des médias de donner un jour de congés à leurs employés après un samedi qualifié de "tendu", marqué par la rébellion avortée du groupe Wagner dans le pays.
Le ministère russe de la Transformation numérique a publié un communiqué recommandant aux journalistes et aux spécialistes du secteur informatique de prendre du repos après un week-end "tendu".
"La journée de samedi a été très prenante émotionnellement et tendue", a d'abord souligné le ministère.
Puis d'ajouter: "Par conséquent, nous recommandons que même les entreprises informatiques en fonctionnement continu, les opérateurs de télécommunications et les médias opérant dans des régions qui étaient hier à l'épicentre des événements, accordent demain un jour de congés aux employés".
Volodymyr Zelensky dit avoir échangé avec Joe Biden sur la rébellion avortée de Wagner
Volodymyr Zelensky a dit dimanche avoir échangé avec son homologue américain Joe Biden sur la rébellion avortée du groupe paramilitaire Wagner, la veille, en Russie.
"Nous avons discuté du cours des hostilités et des 'processus' qui se déroulent en Russie. Le monde doit faire pression sur la Russie jusqu'à ce que l'ordre international soit rétabli", a indiqué le président ukrainien sur ses réseaux sociaux, saluant "une conversation positive et inspirante" avec Joe Biden.
Sergueï Choïgou et Valeri Guerassimov, les fusibles de Vladimir Poutine?
Evguéni Prigojine a-t-il enfin eu la tête de Sergueï Choïgou et Valeri Guerassimov? 24 heures après sa rébellion armée avortée contre Moscou, des interrogations persistent sur l'accord conclu entre le chef du groupe paramilitaire Wagner et le Kremlin.
Emmanuel Macron estime que la rébellion avortée de Wagner "montre les divisions qui existent au sein du camp russe"
A la veille de son déplacement à Marseille, Emmanuel Macron a accordé une interview à La Provence, dans laquelle il revient sur la rébellion avortée de Wagner.
Le chef d'État assure avoir suivi "les événements heure par heure, en lien avec les principaux partenaires de la France".
Pour Emmanuel Macron, la "situation reste évolutive", mais "cela montre les divisions qui existent au sein du camp russe, la fragilité à la fois de ses armées et de ses forces auxiliaires comme le groupe Wagner".
"Tout cela doit nous rendre très vigilants et justifie pleinement le soutien que nous apportons aux Ukrainiens dans leur résistance", a-t-il ajouté.
Une loi en préparation à la Douma pour réglementer le groupe Wagner
La Douma russe travaille sur une loi pour réglementer le groupe Wagner, a indiqué Andrey Kartapolov, chef du Comité de la défense, à CNN.
"Le sort de Wagner n'est pas déterminé, mais il n'est pas nécessaire de l'interdire, car il s'agit d'une unité prête au combat, et il y a des questions sur sa direction, et non pour les combattants", a déclaré Andrey Kartapolov au journal économique russe Vedomosti, ce dimanche.
La Lituanie appelle à "renforcer" le flanc Est de l'Otan si Evguéni Prigojine va en Biélorussie
Le président lituanien Gitanas Nauseda a estimé que l'Otan devra "renforcer" son flanc Est si la Biélorussie héberge Evguéni Prigojine, le chef du groupe paramilitaire russe Wagner.
Le dirigeant du pays balte, qui a des frontières à la fois avec la Russie et la Biélorussie et accueille un sommet de l'Otan le mois prochain, s'est exprimé après une réunion du conseil de sécurité lituanien consacrée à la rébellion avortée de Wagner contre le Kremlin.
"Si Prigojine ou une partie du groupe Wagner se retrouve en Biélorussie sans plans ni intentions définis, cela signifie simplement que nous devrons encore renforcer la sécurité de nos frontières orientales", a déclaré Gitanas Nauseda à la presse.
"Je ne parle pas seulement de la Lituanie aujourd'hui, mais assurément de l'ensemble de l'Otan", a-t-il ajouté.
Un nouvel appel entre Vladimir Poutine et Alexandre Loukachenko ce dimanche
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue biélorusse Alexandre Loukachenko se sont de nouveau entretenus ce dimanche, au lendemain de la rébellion avortée du groupe Wagner, rappote l'agence d'État Tass.
L'appel a eu lieu dans la matinée, ajoute Tass. Alexandre Loukachenko avait servi samedi d'intermédiaire entre Evguéni Prigojine et Vladimir Poutine, avant qu'un accord soit conclu entre les deux parties.
Où est Evguéni Prigojine?
Depuis son message de ce samedi, dans lequel il appelle ses troupes à rentrer dans "leurs camps", le chef de Wagner Evguéni Prigojine n'a pas communiqué.
Selon CNN, qui a tenté de joindre son service de presse, la localisation de l'homme fort de Wagner reste inconnue. D'après l'accord passé avec la Russie, il devrait être envoyé au Bélarusse, mais on ne sait pour l'heure s'il y est arrivé.
La place Rouge de Moscou fermée ce dimanche
La place Rouge de Moscou est toujours fermée ce dimanche, au lendemain de la rébellion avortée de Wagner, rapporte Sky News.

19 maisons endommagées dans la région russe de Voronej après des affrontements avec les troupes de Wagner
19 maisons ont été endommagées dans la région russe de Voronej, après des affrontements entre les forces russes et celles de Wagner, a déclaré ce dimanche Maxim Yantsov, le chef de la région, cité par CNN.
"À la suite de l'escarmouche qui a eu lieu près d'Elizavetovka, dans le district de Pavlovsky, lorsqu'une colonne de Wagner traversait notre région, 19 maisons ont été endommagés dans le village", a-t-il écrit dans un post Telegram.
Pour un responsable ukrainien, la rébellion de Wagner est la "première étape" vers la fin du régime de Vladimir Poutine
La rébellion du groupe paramilitaire Wagner est la "première étape" vers la fin du régime de Vladimir Poutine, ont estimé des responsables ukrainiens, interrogés par CNN.
Pour Oleksii Danilov, secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense d'Ukraine, Evguéni Prigojine, le chef de Wagner, n'est "qu'une partie du groupe et une partie du plan, la pointe de l'iceberg dans le processus de déstabilisation". "Le compte à rebours a commencé", a-t-il ajouté.
"Un groupe de mécontents s'est formé en Russie - les forces de sécurité, les responsables ainsi que le capital oligarchique - qui considèrent les actions de Poutine comme mortelles pour leurs intérêts et leur existence, une menace pour la Russie", a-t-il ajouté.
La Chine soutient les efforts de la Russie pour "protéger la stabilité" du pays
Le ministère chinois des Affaires étrangères a assuré dimanche qu'il soutenait les efforts de la Russie pour "protéger la stabilité" du pays, première réaction de Pékin après la rébellion du groupe paramilitaire Wagner, qui a fait trembler le Kremlin.
"En tant que voisin amical et partenaire stratégique, la Chine soutient la Russie dans ses efforts pour protéger la stabilité du pays, se développer et atteindre la prospérité", a déclaré le ministère dans un communiqué, soulignant que ce qui venait de se passer en Russie était une "affaire intérieure".
Des "fissures réelles" au sommet de l'Etat russe, selon Antony Blinken
Le coup de force avorté du chef du groupe paramilitaire Wagner, Evguéni Prigojine, révèle des "fissures réelles" atteignant le président Vladimir Poutine, a estimé ce dimanche le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken.
"Cela a défié directement l'autorité de Poutine. Donc, cela soulève de vraies questions et révèle des fissures réelles" au plus haut niveau de l'Etat russe, a affirmé le secrétaire d'Etat américain sur la chaîne CBS.
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La Russie affirme avoir reçu le "soutien" de la Chine
La Russie affirme ce dimanche que la Chine a exprimé son "soutien" aux efforts du président Vladimir Poutine pour "stabiliser la situation" après la rébellion du groupe paramilitaire Wagner, qui a fait trembler le Kremlin.
"La partie chinoise a exprimé son soutien pour les efforts des dirigeants de la Fédération de Russie pour stabiliser la situation dans le pays en lien avec les événements du 24 juin", assure la diplomatie russe dans un communiqué.
Cette déclaration de soutien a eu lieu lors d'une rencontre organisée ce dimanche à Pékin entre le vice-ministre russe des Affaires étrangères et le vice-ministre chinois des Affaires étrangères.
Un ancien Premier ministre de Poutine estime que c'est "le début de la fin" pour le président russe
Un ancien Premier ministre de Vladimir Poutine, Mikhaïl Kassianov, a déclaré sur la BBC estimer que la mutinerie menée par Wagner marque "le début de la fin" pour le président russe.
"Il a de gros problèmes maintenant", déclare-t-il, tout en précisant au passage que le chef de l'État "ne peut pas pardonner" Evguéni Prigojine pour cette rébellion.
L'ancien Premier ministre a été à la tête du gouvernement russe entre 2000 et 2004. Il se montre régulièrement critique à l'égard de Vladimir Poutine.
Les États-Unis au courant depuis deux semaines, selon des médias américains
Washington était-il au courant? Les médias américains The Washington Post et CNN, réputés pour leur sérieux, assurent, dans des articles parus samedi, que les renseignements américains étaient informés depuis deux semaines de la mutinerie en préparation du groupe Wagner.
CNN assure que la milice stockait notamment des armes et des munitions ces derniers temps, semblant prévoir une action d'ampleur.
La Russie dit avoir repoussé plusieurs assauts de Kiev dans l'est de l'Ukraine
La Russie affirme ce dimanche avoir repoussé plusieurs assauts des forces ukrainiennes dans l'est de l'Ukraine, où Kiev avait annoncé samedi soir avoir lancé de nouvelles offensives et fait des progrès.
L'armée russe "a repoussé avec succès" les attaques menées par les forces de Kiev dans quatre zones du front, notamment dans les régions de Donetsk (est), mais aussi de Zaporijjia (sud), a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué, en précisant que dix de ces attaques avaient été repoussées près de Bakhmout.
La Corée du Nord exprime son soutien à la Russie après la mutinerie
Le vice-ministre nord-coréen des Affaires étrangères, Im Chon Il, a "exprimé sa ferme conviction que la récente rébellion armée en Russie serait réprimée avec succès", a rapporté l'agence de presse nord-coréenne KCNA.
M. Im a affirmé que "l'armée et le peuple russes surmonteront certainement les épreuves et sortiront héroïquement victorieux de l'opération militaire spéciale contre l'Ukraine".
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Les forces de Wagner ont quitté la région de Lipetsk
Après Voronej, les combattants de Wagner ont également quitté la région de Lipetsk, au sud de Moscou.
"Les unités du groupe paramilitaire Wagner, qui s'étaient arrêtées hier dans la région de Lipetsk, ont quitté le territoire", a déclaré le service de presse des autorités régionales sur Telegram. La capitale régionale de Lipetsk est située à 400 km de Moscou.
Les Tchétchènes quittent Rostov
Rapidement envoyés en renfort à Rostov par Ramzan Kadyrov, les soldats tchétchènes de l’unité spéciale "Akhmat" quittent la ville du sud de la Russie qui avait été prise par le groupe Wagner ce samedi.
Ils retournent dans l’est de l’Ukraine, a confirmé le commandant de cette unité à l’agence russe Tass.
A Kiev, bilan alourdi à 5 morts dans les frappes de samedi
Le bilan des victimes d'une attaque aérienne russe sur Kiev menée samedi aux premières heures de la journée est passé à cinq morts, a déclaré le maire de la capitale après la découverte de deux autres personnes.
"Les sauveteurs ont trouvé les corps de deux autres victimes sous les décombres dans le district de Solomyan (à Kiev)", a indiqué le maire Vitaliy Klichko sur Telegram.
"Au total, cinq personnes sont mortes dans la maison touchée par des fragments d'une roquette russe", a-t-il ajouté.

Wagner pourrait mener une attaque contre Kiev depuis la Biélorussie, prévient un général britannique
Selon le général Lord Richard Dannatt, ancien chef d’état-major de l’armée britannique, le départ d'Evguéni Prigojine vers la Biélorussie doit être suivi avec attention par les Ukrainiens. "Le fait qu’il soit allé en Biélorussie est un sujet de préoccupation", a-t-il déclaré sur Sky News. S’il a "gardé une force de combat efficace autour de lui, alors il représente à nouveau une menace pour le flanc ukrainien le plus proche de Kiev", où la guerre a commencé, a-t-il ajouté. Selon ce généal, "il est tout à fait possible" que la Russie utilise le groupe Wagner pour tenter de reprendre Kiev.
Les restrictions de déplacement levées dans la région de Rostov
Toutes les restrictions de déplacement ont été levées dans la région de Rostov, y compris sur les autoroutes, rapportent ce dimanche les agences de presse russes au lendemain de la brève occupation de la ville par le groupe paramilitaire Wagner.
"Les gares routières et ferroviaires fonctionnement normalement. Les billets sont en vente, toutes les destinations sont desservies", a déclaré Sergueï Tiourine, vice-ministre des politiques régionales et de la communication de la région de Rostov.
"Faiblesse"; "humiliation": la rébellion de Wagner à la une de la presse internationale
Ce dimanche matin, la presse internationale s'est largement intéressée aux événements de la veille, qui ont fait la une dans différents pays.
"La guerre est à la porte de Poutine" titre ainsi le New York Post, qui agrémente sa première page d'une photographie d'un tank du groupe Wagner, orné des "Z" utilisés comme signe de reconnaissance de l'armée russe en Ukraine.

Quand en Espagne, El Pais estime que "la rébellion de Wagner met en lumière la faiblesse de Poutine."
Les combattants de Wagner se retirent de la région de Voronej
Au lendemain de la rébellion de Wagner, les hommes d'Evguéni Prigojine se retirent de la région de Voronej, après la volte-face de leur chef, annonce ce dimanche le gouverneur de la région.
"Les unités du groupe paramilitaire Wagner achèvent leur retrait du territoire de la région de Voronej", a écrit sur Telegram le gouverneur local, Alexandre Goussev, en assurant que tout se passe "normalement, sans incidents".
La tension retombe à Moscou
Le "régime d'opération antiterroriste" toujours en vigueur à Moscou
Le "régime d'opération antiterroriste" instauré à Moscou et dans sa région après la mutinerie du groupe paramilitaire Wagner reste en vigueur dimanche, malgré la volte-face du chef de la rébellion Evguéni Prigojine. D'importantes patrouilles de police étaient toujours déployées le long de la route principale menant à la sortie de Moscou dans le sud de la capitale.

Des combattants de Wagner peuvent "signer des contrats" avec le ministère de la Défense russe
Après l’annonce d’un accord entre le chef de Wagner et le Kremlin, des combattants du groupe paramilitaire peuvent "signer des contrats" avec le ministère de la Défense russe, selon le porte-parole de Vladimir Poutine. "Un accord a été conclu pour que les troupes du PMC Wagner retournent dans leurs camps et leurs lieux de déploiement. Certains d'entre eux, s'ils le souhaitent, peuvent plus tard signer des contrats avec le ministère de la Défense, a déclaré Dmitri Peskov. Cela s'applique également aux combattants, qui ont décidé de ne pas participer à cette ‘mutinerie armée’."
Moscou: trafic encore restreint sur l'autoroute
Selon l'agence de presse russe Tass, des restrictions de circulation sont encore en place sur l'autoroute M-4 "Don", dans les régions de Moscou et Toula. C'est l'axe qui relie la capitale russe à la ville de Rostov, dans le sud.

La présidence ukranienne estime que "Prigojine a humilié Poutine"
Le chef du groupe paramilitaire Wagner, Evguéni Prigojine, "a humilié Poutine" en menant une rébellion avec ses hommes, a lâché samedi un conseiller à la présidence ukrainienne, à la suite d'un accord entre le Kremlin et Wagner, après une journée d'insurrection armée qui a ébranlé le pouvoir russe.
"Prigojine a humilié Poutine/l'Etat et a montré qu'il n'y a plus de monopole de la violence" légitime en Russie, a raillé Mykhaïlo Podoliak sur Twitter.
Les combattants de Wagner ont quitté Rostov
Les combattants du groupe paramilitaire Wagner, qui avaient pris samedi le contrôle du quartier général de l'armée russe à Rostov, avec leur chef Evguéni Prigojine à la tête du convoi, ont quitté la ville, a annoncé dimanche le gouverneur régional.
"La colonne du groupe Wagner a quitté Rostov et s'est dirigée vers ses camps", a indiqué Vassili Goloubev sur Telegram, sans donner plus de détails.
Bienvenue dans ce direct
Bonjour, bienvenue dans ce live consacré à la tentative avortée de rébellion armée d'Evguéni Prigojine.