L'essentiel de l'actu du 25 mars: vol MH370 abîmé en mer et un G7 sans la Russie

Pour assurer à la machine à café dès votre arrivée au bureau, BFMTV.com a sélectionné les infos dont vous allez entendre parler aujourd’hui.

> Le vol MH370 s'est bien abîmé en mer

Un avion de la Malaysia Arlines (photo d'illustration). © Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

Après dix-sept jours de recherches, le Premier ministre malaisien a annoncé, ce lundi, que l'avion est tombé dans l'océan Indien, sans toutefois livrer d'éléments sur les circonstances de sa disparition. "C'est avec profonds regret et tristesse que je dois vous informer que, selon ces nouvelles données, le vol MH370 a fini dans le sud de l'océan Indien", a ainsi déclaré Najib Razak, s'appuyant sur la lecture des observations satellitaires de la trajectoire du Boeing 777. Informées ce lundi, les familles chinoises ont laissé éclater leur colère et leur détresse, à Pékin.

Concentrées dans le sud de l'océan Indien, au large des côtes australiennes, les recherches doivent désormais permettre de retrouver l'épave de l'appareil au plus vite, et de remonter les boîtes noires avant qu'elles ne cessent d'émettre.

>> Vol MH370: retour sur 17 jours de recherches chaotiques

> Un G7 sans la Russie

Les dirigeants du G7 réunis à La Haye, aux Pays-Bas, le 24 mars, en marge du Sommet sur la sécurité nucléaire. © Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

Le G8 de Sotchi n'aura officiellement pas lieu. Rassemblés lundi à La Haye, les dirigeants des pays du G7 ont décidé de se réunir pour un sommet en juin à Bruxelles afin de remplacer celui du G8 à Sotchi, qu'ils ont annulé après le rattachement de la Crimée à la Russie, a annoncé le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy.

Les dirigeants du G7 ont pris cette décision au cours d'une réunion organisée à l'initiative du président américain Barack Obama pour protester contre l'intervention russe en Crimée. Ils se disent par ailleurs prêts à renforcer les sanctions contre la Russie, en cas d'escalade en Ukraine.

> Tractations en vue du second tour des municipales

Anne Hidalgo et Christophe Najdovski, représentants du PS et d'EELV, ont trouvé un accord en vue du second tour. © Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

A 24 heures du dépôt des listes en vue du second tour des municipales, des négociations ont été menées tous azimuts lundi, à droite comme à gauche, chaque camp cherchant à mobiliser les siens après un premier tour marqué, dimanche, par une poussée du FN et un lourd désaveu de la politique de François Hollande.

D'intenses tractations ont notamment eu lieu à Marseille, où le candidat socialiste Patrick Mennucci et le patron local du Front de gauche, Jean-Marc Coppola, ont annoncé le "rassemblement" de leurs listes pour "faire barrage" au FN et "changer le destin" de la cité phocéenne. Toutefois, le candidat sans étiquette Pape Diouf a refusé de s'allier aux socialistes ou à "qui que ce soit".

A Paris, les Verts et le PS sont parvenus à un accord pour fusionner leurs listes. Celui-ci prévoit d'attribuer 18 postes de conseiller de Paris à EELV (16 si le 5e reste à droite et si le 18e ne fait pas le plein des voix de gauche).

> La France déroule le tapis rouge à la Chine

Le président chinois Xi Jinping, le 24 mars 2014. © Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

A l'occasion de la visite d'État du président chinois Xi Jinping à Paris, du 25 au 28 mars, le gouvernement tend la main aux entreprises et investisseurs chinois. Le but est de ranimer une relation économique parfois poussive.

L'un des grands moments, pendant ces quelques jours, sera la signature du partenariat stratégique validant l'entrée de Dongfeng et de l'État au capital du constructeur automobile PSA.

> Quelle est la qualité de l'air au niveau mondial?

Pour faire face à la pollution, les autorités avaient mis en place la circulation alternée. © Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) doit présenter, ce mardi à Genève, son rapport sur la pollution de l'air et la santé à l'échelle mondiale et régionale, dix jours après l'épisode de pollution historique qui a touché la France.

Quelque 7 millions de personnes sont décédées en 2012, en raison de la pollution de l'air, selon cette étude de l'OMS. "Globalement, plus de 7 millions de morts sont attribuables aux effets des pollutions de l'air extérieure et domestique, et les régions de l'Asie et du Pacifique sont les plus touchées", avec 5,9 millions de décès.

A.S.