"Je n'en ai pas l'intention": Donald Trump assure qu'il ne compte pas reparler avec Elon Musk après leur rupture

Le président des États-Unis et le patron de Tesla sont en conflit ouvert depuis le départ d'Elon Musk de la Maison Blanche. Depuis, ils s'accusent mutuellement "d'ingratitude" et de "folie".

Pas de réconciliation en vue. Donald Trump et Elon Musk se déchirent publiquement depuis plusieurs jours, après le départ de ce dernier de la Maison Blanche comme conseiller fin mai. Mais le président des États-Unis a balayé vendredi 6 juin tout espoir de rabibochage.

À la question posée par des journalistes de savoir s'il a l'intention de parler avec son ex-conseiller, Donald Trump, à bord du Air Force One vers sa résidence du New Jersey, répond: "Non, je n'en ai pas l'intention."

"Honnêtement, je suis tellement occupé à travailler sur la Chine, à travailler sur la Russie, à travailler sur l'Iran, à travailler sur autant de… Je ne pense pas à Elon", assure le chef de l'État, tout en soutenant: "J'espère qu'il réussira avec Tesla", à propos du multimilliardaire.

"Ça représente beaucoup d'argent, beaucoup de subventions, donc on va examiner tout ça, je vais certainement y réfléchir", ajoute-t-il, à propos d'un potentiel arrêt des contrats passés avec l'homme le plus riche du monde.

Un divorce public

Elon Musk avait largement soutenu Donald Trump durant sa campagne présidentielle, contribuant à hauteur de 290 millions de dollars à la campagne du magnat de l'immobilier et d'autres républicains en 2024.

En récompense de son soutien financier, il avait obtenu de prendre la tête d'une commission gouvernementale chargée de tailler dans les dépenses publiques, limogeant des fonctionnaires à tour de bras, ce qui a fait chuter sa popularité aux États-Unis.

Désormais, le patron de Tesla et SpaceX affirme que Donald Trump "aurait perdu" la présidentielle sans lui, l'accusant "d'ingratitude". De son côté, le président s'est dit "très déçu" par Elon Musk et ses critiques envers la "grande et belle loi" budgétaire qu'il veut mettre en place. Il a menacé de supprimer ses contrats passés avec le gouvernement américain et l'a accusé de "folie".

Juliette Desmonceaux