Guerre en Ukraine: Trump affirme que Macron est "son ami" mais qu'il n'a "rien fait" pour arrêter le conflit

Donald Trump à la Maison Blanche à Washington le 21 février 2025. - WIN MCNAMEE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA
Il souffle le chaud et le froid. Dans un podcast diffusé ce vendredi 21 février sur Fox News, Donald Trump a estimé qu'Emmanuel Macron est "son ami" mais que lui et le Premier ministre de la Grande-Bretagne Keir Starmer n'ont "rien fait" pour mettre un terme à la guerre en Ukraine.
"Aucune rencontre avec la Russie!", a ensuite constaté le dirigeant américain.
Emmanuel Macron est attendu ce lundi à Washington pour rencontrer son homologue américain. Ce jeudi, le président français a évoqué ce qu'il dira à Donald Trump. "Je vais lui dire: ‘tu ne peux pas être faible face à Poutine, ce n'est pas toi. Comment être crédible face à la Chine ensuite? Si tu laisses l'Ukraine prise, la Russie va être inarrêtable! Elle va récupérer l'armée ukrainienne et notre matériel'”, ce qui serait "une erreur stratégique", selon lui.
Keir Starmer à Washington ce jeudi
Le locataire de l'Élysée a jugé que le président américain "crée de l’incertitude chez les autres" car "il est capable de tout".
"Cette incertitude est bonne pour nous et l’Ukraine. Mais cette incertitude, il faut l’utiliser. Le revers de la médaille est que cela crée de l’incertitude pour les alliés", a poursuivi Emmanuel Macron.
De son côté, Keir Starmer rencontrera, lui, Donald Trump ce jeudi.
Dans ce podcast, le président des États-Unis a aussi jugé que la présence de Volodymyr Zelensky à d'éventuelles négociations n'est pas "très importante".
"Cela fait trois ans qu'il est en réunion et rien n'a été fait", a déclaré le président américain. "Je ne pense donc pas qu'il soit très important pour participer à des réunions", a-t-il précisé. Il a indiqué que l'Ukraine "n'a aucune carte en main" dans d'éventuelles négociations. Les diatribes de Donald Trump à l'encontre de Volodymyr Zelensky se sont multipliées ces derniers jours, jugeant qu'il est "un dictateur sans élections" et "qu'il refuse de tenir des élections".