EN DIRECT - Mali : le Quai d'Orsay actualise ses "Conseils aux voyageurs"

Troupes françaises se dirigeant vers le nord du Mali mercredi - -
C'est un véritable tournant qui s'est opéré dans le conflit malien, avec le début des opérations au sol. Mercredi matin, les militaires français remontaient vers le nord, et les premiers combats ont éclaté à Diabali.
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20h42 - Ce n'est "pas une guerre française", affirme Leon Panetta
Les opérations militaires en cours au Mali ne représentent pas une guerre française, a déclaré mercredi soir à Rome le secrétaire d'Etat américain à la Défense, cité par l'agence Ansa, exigeant "un effort international" qui devra être confirmé par l'ONU.
19h30 - Le Quai d'Orsay actualise ses "Conseils aux voyageurs"
"En raison de la forte dégradation de la situation sécuritaire au Mali, la menace d'attentat et d'enlèvement s'accroît encore tout particulièrement dans la zone sahélienne. Il est fortement recommandé, dans ces circonstances, d'éviter de s'exposer inutilement à des risques", indique le site du Quai d'Orsay, alors qu'une prise d'otages est en cours sur un site pétrolier dans l'est de l'Algérie.
19h00 - Combats mercredi après-midi près de Konna
Des combats se déroulaient mercredi après-midi entre des islamistes et des soldats maliens appuyés par l'armée française près de Konna, selon une source sécuritaire malienne.
Ces combats ont été confirmés de source sécuritaire régionale, mais la nature de l'appui apporté par l'armée française n'a pas été précisée.
C'est la prise de cette localité du centre du Mali, le 10 janvier par les jihadistes, qui avait provoqué l'intervention de Paris.
18h50 - Pour Juppé, une opération "extrêmement risquée"
Le déploiement des troupes françaises au sol au Mali est "extrêmement risqué", a estimé mercredi l'ancien ministre des Affaires étrangères (UMP) Alain Juppé.
"On annonce 2.500 soldats français sur le terrain. Je pense que c'est extrêmement risqué et qu'il faut aujourd'hui mettre le paquet pour que les contingents africains arrivent", a-t-il déclaré pour France 24, L'Express et RFI.
Avant de s'expliquer : "Les troupes françaises se trouvent dans une aire géographique où la France a été colonisateur. La présence de soldats français sur le sol de cette région sahélienne n'était peut être pas la meilleure chose à envisager..."
18h40 - Vote au Parlement si l'opération dépasse quatre mois
Le président François Hollande a déclaré mercredi que, conformément à l'article 35 de la Constitution, un vote du Parlement interviendrait si l'opération militaire de la France au Mali "devait se prolonger au-delà de quatre mois".
18h35 - Pas de Français en combat au corps à corps
INFO BFMTV - Le ministère de la Défense a démenti qu'il avait des combats au corps à corps impliquant les forces spéciales françaises dans la localité de Diabali.
18h20 - La CPI ouvre une enquête sur des "crimes de guerre"
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Fatou Bensouda, a ouvert mercredi une enquête sur les crimes de guerre présumés commis depuis janvier 2012 sur le territoire du Mali.
"Divers groupes armés ont semé la terreur et infligé des souffrances à la population par tout un éventail d'actes d'une extrême violence à tous les stades du conflit", a déclaré Fatou Bensouda. Des "actes de brutalité" qui pourraient s'apparenter, selon elle, a "des crimes de guerre".
Ces poursuites visent la rébellion armée qui a pris en main le Nord Mali depuis janvier 2012 : les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), rapidement ralliés par les groupes islamistes Ansar Dine et Mujao, alliés d'Al-Qaïda au Maghreb islamique.
18h10 - Enfants soldats et boucliers humains
L'armée malienne dénonce les pratiques de ses adversaires, les groupes islamistes armés utilisant selon elle des enfants soldats et des boucliers humains dans les zones qu'ils investissent.
Selon un responsable de l'armée malienne sur le terrain, c'est actuellement le cas à Diabali, à 400 km au nord de Bamako, où des combats au corps-à-corps opposaient mercredi soldats français des forces spéciales et combattants islamistes.
18h00 - Le Tchad envoie un contingent de soldats
Le président tchadien Idriss Déby a décidé d'envoyer au Mali un contingent de soldats "pour soutenir les efforts de la communauté internationale", sans toutefois préciser le nombre de militaires.
17h50 - Des clefs pour visualiser le conflit malien
Le Monde.fr dresse mercredi une carte des opérations militaires en cours au Mali, depuis le début de l'opération vendredi dernier.
>> A VOIR : La carte sur le site du Monde.fr
Sur les forces en présence, et notamment les différents groupes islamistes qui contrôlent le Nord Mali, on peut revoir l'analyse du spécialiste géopolitique de BFMTV Harold Hyman :
17h35 - Unanimité des sénateurs en faveur de l'intervention
L'unité nationale a été respectée au Sénat où un débat sans vote était engagé mercredi sur l'intervention française au Mali. L'ensemble des groupes, communistes et écologistes compris, ont apporté leur soutien à la décision de François Hollande d'intervenir militairement au Mali.
"C'est à bon droit que le président de la République a pris la difficile décision d'engager nos forces armées", s'est félicité le sénateur UMP Christian Cambon.
Le patron des sénateurs centristes, François Zocchetto, a estimé que "la France ne pouvait que répondre vigoureusement à l'appel lancé par le président malien".
Quant à la sénatrice communiste Michelle Demessine, elle a déclaré "approuver cette décision".
17h20 - "Bamako ne pouvait devenir un faubourg de Kaboul"
L'ex-ministre de la Défense Hervé Morin, qui s'exprimait à l'Assemblée nationale au nom du groupe centriste UDI (Union des Démocrates et indépendants), a donné son soutien mercredi à une "guerre de nécessité", soulignant qu'il n'était "pas possible de laisser Bamako devenir un faubourg de Kaboul".
Selon lui, la France s'est même "hâtée un peu trop lentement" pour intervenir, mais espère qu'elle ne restera pas "en première ligne" trop longtemps - "au-delà de quelques semaines, au pire quelques mois".
16h55 - Copé s'interroge sur les "objectifs" de la France
Malgré "l'unité nationale" que la classe politique a appelée de ses voeux, le président de l'UMP Jean-François Copé, qui est intervenu après Jean-Marc Ayrault à la tribune de l'Assemblée, a toutefois émis des réserves sur l'intervention française en soulevant "trois interrogations".
"Pourquoi cette opération surgit après tant d'attente ? Quels sont ses objectifs précis ? Et qu'en est-il des soutiens de la France ?", a-t-il demandé, s'inquiétant de "l'isolement" du pays dans le conflit malien.
16h30 - Plusieurs ONG redoutent exactions et représailles
Après avoir dénoncé les exactions des islamistes dans le nord du Mali, plusieurs ONG redoutent les représailles de l'armée malienne, humiliée par ses défaites et non préparée au respect des droits de l'Homme.
La Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) a fait état d'arrestations, de disparitions et d'exécutions sommaires à Sévaré (centre), où l'armée malienne dispose d'un poste de commandement opérationnel.
Human Right Watch (HRW) a également évoqué le sort d'enfants-soldats recrutés par les combattants islamistes, blessés ou tués lors des affrontements, et de la mort de civils à Konna (centre), victimes des combats
16h20 - Analyse de Jean-Marc Tanguy, spécialiste de la défense
Le rédacteur en chef de Raids aviation, spécialiste des questions de défense, analyse sur le plateau de BFMTV la nouvelle phase dans laquelle est entré le conflit mercredi, avec l'arrivée de forces "qui connaissent le terrain" :
16h15 - Des députés UMP réclament une audition de Le Drian
Les députés UMP membres de la commission de la Défense ont demandé mercredi à auditionner "dans les plus brefs délais" le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sur la situation au Mali.
Ceux-ci "font part de leur vif étonnement de ne pas avoir encore auditionné le ministre de la Défense et s'étonnent qu'une éventuelle audition ne soit prévue que la semaine prochaine".
Si le ministre de la Défense était bien auditionné mercredi, à huis-clos, par une commission de la Défense, c'était par celle du Sénat.
16h05 - Le dilemme des entreprises françaises sur place
Si la France présente peu d'entreprises au Mali même, elle possède des intérêts économiques dans les pays limitrophes. A commencer par la Mauritanie, dont les sols regorgent de pétrole. Alors que la France conseille à ses ressortissants de regagner provistoirement le pays, se pose la question du rapatriement des salariés.
>> A LIRE : Ces entreprises présentes dans des pays "à risque"
15h55 - Ayrault : "Notre intervention a changé la donne"
Devant l'Assemblée nationale, le Premier ministre a pointé l'efficacité de l'intervention française. "Sur le terrain, nous sommes parvenus à arrêter l'offensive des groupes islamistes. A l'est dès le début de l'offensive le 11 janvier, et depuis mardi à l'ouest."
15h30 - Le point sur la situation sur place à la mi-journée
C'est un véritable tournant qui s'est opéré dans le conflit malien, avec le début des opérations au sol. Mercredi matin, les militaires français remontaient vers le nord, et les premiers combats ont éclaté à Diabali. Le point en vidéo :
15h - "Nous avions le devoir d’agir vite"
Devant une Assemblée nationale quasi comble, Jean-Marc Ayrault a justifié l'intervention française au Mali. "Nous sommes intervenus en urgence pour éviter l’effondrement au Mali, nous avions le devoir d’agir vite", a insisté le Premier ministre, reprenant la réthorique du président Hollande ces derniers jours.
"Ne rien faire n’aurait pas contribué, en aucun cas, à la libération de nos otages, a-t-il soutenu dans un numéro de pédagogue de guerre. Dans ces circonstances, je sais pouvoir compter sur le soutien de l’ensemble de la classe politique".
14h30 - Ouattara demande un soutien "de tous les Européens"
Le président de Côte d'Ivoire et de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao), Alassane Ouattara, a appelé mercredi à Berlin "tous les Européens" à soutenir l'opération de la France au Mali, lors d'une conférence de presse à Berlin avec la chancelière allemande Angela Merkel.
"Il était urgent d'agir, et je félicite le président français François Hollande, mais tout le monde doit se mobiliser", a-t-il déclaré.
Il a également assuré que la Cédéao "jouerait sa partition" dans le déploiement de troupes et dans le soutien humanitaire des forces déjà en présence au Mali. La Cédéao doit prochainement former une force d'intervention de 3.300 soldats en soutien des armées française et malienne déjà sur le terrain.
14h20 - L'OCI change de position et soutient l'action militaire
L'Organisation pour la coopération islamique (OCI) a déclaré mardi soutenir les actions visant au recouvrement de l'intégrité territoriale du Mali. Elle revient ainsi sur son appel exprimé la veille à un "cessez-le-feu immédiat".
Le secrétaire général de l'OCI a affirmé dans un communiqué son "soutien total et sa solidarité avec la République du Mali dans ses efforts pour récupérer les zones nord sous contrôle de groupes armés, afin de restaurer son unité nationale et recouvrer son unité territoriale".
14h15 - Paris "fera tout" pour les droits de l'Homme
La France "fera tout" pour empêcher les violations des droits de l'Homme au Mali et les actes de représailles lors de l'intervention militaire en cours, a indiqué mercredi le ministère des Affaires étrangères.
Le porte-parole du Quai d'Orsay a indiqué lors d'un point-presse que Paris "ferait tout pour que les atteintes aux droits de l'Homme cessent dans l'ensemble du Mali et qu'aucun acte de représailles n'ait lieu."
14h05 - De nombreuses zones inaccessibles aux humanitaires
En une semaine, près de 30.000 personnes auraient quitté le nord du Mali. Les humanitaires ne pouvant pas se rendre sur les zones de combats, ce sont ces déplacés que prennent en charge en priorité les équipes de Médecins du Monde et des autres ONG. Mais les zones du nord en proie aux combats souffrent de l'absence des secours.
13h50 - L'Italie prête à fournir un soutien logistique
Après l'Allemagne, l'Italie se dit à son tour prête à fournir un soutien logistique aux opérations militaires en cours au Mali, a indiqué mercredi le ministre italien des Affaires étrangères Giulio Terzi.
Rome juge en outre "l'opération lancée par la France cohérente avec la résolution 2085 du 20 décembre du Conseil de sécurité."
13h20 - Combats "au corps à corps" entre Français et islamistes
Des combats "au corps à corps" opposaient mercredi soldats français des forces spéciales et combattants islamistes à Diabali, à 400 km au nord de Bamako.
"Les forces spéciales sont actuellement à Diabali, au corps à corps avec les islamistes", ont indiqué deux sources de sécurité sur place. "L'armée malienne est également sur les lieux."
Selon une des deux sources, la colonne de soldats français partie de l'aéroport de Bamako ne participait pas à ces combats, mais se tenait "en alerte" à Niono (50 km au sud de Diabali) et à Markala, encore plus au sud.
13h10 - L'Allemagne met deux avions de transport à disposition
Berlin va mettre deux avions de transport Transall a disposition de la Cédéao pour contribuer à l'opération militaire lancée le 11 janvier au Mali contre les islamistes.
"L'Allemagne va participer avec un soutien logistique", en l'occurrence "la mise à disposition d'appareils de transport de type Transall" à l'opération, a déclaré mercredi le ministre de la Défense allemand, Thomas de Maizière.
Quant au départ des appareils, il pourrait avoir lieu "sans délai" après le réglement de "quelques questions techniques", a précisé le ministre.
12h30 - Hollande juge la situation "nécessaire" et "légitime"
Le président François Hollande, qui s'exprimait mercredi à la mi-journée lors de ses voeux à la presse, a justifié la situation au Mali comme "nécessaire" et "légitime". "Cette décision est lourde de conséquences, puisqu'elle mobilise nos forces armées", a-t-il néanmoins reconnu.
"La France n'a aucune intérêt au Mali", a-t-il ajouté. "Elle est seulement au service de la paix."
12h10 - Un nouveau Conseil de défense s'est tenu à l'Elysée
Un nouveau Conseil de défense, le quatrième depuis le début de l'intervention française au Mali vendredi dernier, s'est tenu mercredi matin à l'Elysée sans qu'aucun des participants ne fasse de déclaration à sa sortie.
Le Conseil, qui a commencé à 10h30, s'est terminé un peu plus d'une heure après. Il réunissait autour du président François Hollande le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius et le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.
12h00 - Wauquiez s'interroge sur les "soutiens" à la France
Mercredi matin sur LCI, le vice-président de l'UMP Laurent Wauquiez s'est inquiété des renforts dont l'armée française va bientôt avoir besoin. "On va avoir très rapidement plus d'hommes engagés au sol que ce que nous avions en Afghanistan. Sauf qu'en Afghanistan, nous n'étions pas seuls", a-t-il noté.
"Aura-t-on le support au sol des armées organisées, structurées, qui sont nos partenaires habituels ? Je pense notamment à l'Angleterre, aux Etats-Unis et à l'Allemagne. Cette question-là n'est pas anecdotique."
11h40 - Le point sur les forces françaises déployées
Concernant les forces terrestres, huit cents soldats français sont à ce stade engagés sur le sol malien :
• Le 10 janvier, quelques dizaines de soldats avaient été dépêchés pour sécuriser l'aéroport de Sévaré, au centre du pays, qui sert d'appui aux forces françaises.
• Simultanément, environ 500 militaires avaient été déployés simultanément à Bamako.
• Une colonne d'une quarantaine de blindés français de la force Licorne basés à Abidjan (Côte d'Ivoire) est arrivée dans la nuit de lundi à mardi à Bamako avec environ 200 soldats.
• Le nombre de membres des Forces spéciales n'a pas été communiqué. Ces unités d'élite sont en première ligne et ouvrent le terrain au reste des troupes.
Basé au Tchad, à N'Djamena, le dispositif aérien est pour sa part constitué de "douze chasseurs et de cinq avions ravitailleurs", selon le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Il est composé de quatre Rafale, six Mirage 2000D, cinq avions ravitailleurs et deux FI-CR de reconnaissance.
11h15 - L'armée sécurise un pont stratégique sur le Niger
Un détachement de l'armée française va "sécuriser" mercredi un pont stratégique sur le fleuve Niger à Markala, dans l'ouest du Mali. Ce pont, qui mène vers le sud et Bamako, est en effet un accès aux islamistes armés vers la capitale.
Selon l'armée française, des combattants islamistes se trouvent à environ 80 km au nord de Markala, localité située près de Ségou, à 120 km au nord-est de Bamako.
10h15 - Des renforts français arrivés dans la zone de Diabali
Des centaines de soldats maliens et français ont quitté mardi la ville de Niono, à 350 km au nord de la capitale Bamako, pour se rendre à Diabali, localité à 50 km plus au nord prise lundi par les islamistes d'Abou Zeid, un des chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Selon des témoins, de nouveaux renforts de soldats français sont arrivés mercredi matin dans la zone, "avec tout le matériel nécessaire" pour en déloger les jihadistes.
9h45 - Bayrou "aurait fait la même chose" que Hollande
Invité mercredi matin de BFMTV et RMC, le président du MoDem François Bayrou a estimé qu'il "aurait fait la même chose" que François Hollande et que l'envoi des troupes françaises au Mali était "la décision qu'il fallait prendre".
9h40 - Comment sont équipées les forces spéciales françaises ?
Jean-Marc Tanguy, spécialiste des questions de défense, analyse pour BFMTV l'équipement militaire des forces spéciales françaises, chargées de baliser le terrain en amont des autres unités militaires au sol.
>> A VOIR AUSSI : Avec les forces spéciales avant le combat
9h30 - Le Drian fait le point sur la situation
Selon le ministre de la Défense, l'intervention française contre les groupes islamistes "est en train de bien marcher" dans le secteur est de la zone de conflit.
"C'est un peu plus difficile à l'ouest, où nous avons les groupes les plus durs, les plus fanatiques, les mieux organisés, les plus déterminés et les mieux armés. Là, c'est en cours, mais c'est difficile", a-t-il précisé. "On a affaire à plusieurs centaines, plus d'un milliers de terroristes dans la zone, avec peut-être des renforts demain."
"C'est la raison pour laquelle les forces françaises frappent les bases arrière, en particulier Gao, où l'opération a parfaitement réussi."
9h15 - Les forces françaises remontent vers le nord
Les forces terrestres françaises "sont en train de remonter vers le nord" du Mali, a annoncé mercredi matin le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian sur les ondes de RTL.
"Jusqu'à présent, nous avions fait en sorte qu'il y ait quelques forces terrestres à Bamako, pour sécuriser d'abord nos populations, nos ressortissants, les Européens et la ville de Bamako. Maintenant, les forces terrestres françaises sont en train de remonter".
>> Le point sur les débuts de l'offensive terrestre
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• François Hollande affirme qu'un vote aura lieu au Parlement si les combats durent plus de quatre mois.
• Jean-Marc Ayrault a justifié l'intervention française au Mali à l'Assemblée nationale.
• Jean-Yves Le Drian dément des combats au corps à corps impliquant des Français.