Mali : les opérations terrestres ont débuté

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La ville de Konna, située au centre du Mali, est toujours occupée par les islamistes, et ce depuis le 10 janvier. La ville n'a jamais été reprise par les forces maliennes.
Pourtant, depuis quelques jours, les autorités affirmaient le contraire. C’est même la chute de cette ville qui a déclenché l’intervention de l’armée française.
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L'offensive terrestre se prépare
Mercredi matin, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé que les forces terrestres "sont en train de remonter vers le nord" du Mali.
"Jusqu'à présent, nous avions fait en sorte qu'il y ait quelques forces terrestres à Bamako, pour sécuriser d'abord nos populations, nos ressortissants, les ressortissants européens et la ville de Bamako. Maintenant les forces terrestres françaises sont en train de remonter vers le nord", a-t-il déclaré sur RTL.
Communications coupées à Gao
Autre ville contrôlée par les islamistes : Gao, où plus aucun moyen de télécommunication ne fonctionne. Les islamistes ont tout coupé, pour éviter que les habitants ne donnent des informations aux militaires. "Nous ne savons rien de ce qui se passe à Gao", confie un habitant. "Les télephones ne fonctionnent plus. Toutes les lignes ont été coupées parce que les islamistes pensaient que leurs positions pouvaient etre divulguées".
Les groupes terroristes se sont également insallés à Diabali, où ils menacent le sud du pays.
L'engagement au sol, un tournant dans la guerre
Conséquences de ces avancées : il n’aura donc fallu que cinq jours pour que les soldats français ne s’engagent au sol, ce qui constitue un véritable tournant dans la guerre engagée.
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Selon les informations recueilliespar BFMTV, une colonne de véhicules partie de la capitale se dirigerait au nord de Bamako, vers la ville de Sevare.
Mardi, les frappes aériennes se sont poursuivies. Plusieurs raids ont été lancés contre des positions occupées par les islamistes dans la région de Diabali.