Prise d'otages : quelle marge de manoeuvre pour l'armée algérienne ?

Cible de représailles avec la spectaculaire prise d'otages survenue mercredi sur un de ses sites gaziers, l'Algérie peut-elle faire intervenir son armée ? Cette dernière étant réputée pour ses méthodes musclées, tous les yeux sont tournés vers elle.

Pour avoir autorisé à la France le survol de son espace aérien, dans le cadre du conflit malien, l'Algérie est la cible des représailles des islamistes.

Des forces de sécurité algériennes se trouveraient d'ores et déjà autour du site BP visé par une gigantesque prise d'otages, mercredi. Les preneurs d’otages affirment même avoir repoussé des assauts de l’armée algérienne, dont les méthodes sont réputées particulièrement brutales, comparable à celles des forces spéciales russes, qui n'hésitent pas à faire des centaines de victimes.

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Pas de négociations

Une cellule de crise a été mise en place. L’armée et les services de sécurité souhaitent un dénouement rapide de la situation, qui est compliquée, et les autorités algériennes pourraient agir seules face à ces dizaines d’hommes lourdement armés.

De son côté, le ministre algérien de l’Intérieur a déjà prévenu : pas question de négocier et de répondre aux revendications des terroristes.

Mariam Pirzadeh et Vincent Deby et Yoann Pariset