Otages en Algérie : revivez la journée de l'assaut de l'armée algérienne

Un site gazier en Algérie a été attaqué mercredi par des combattants liés à Al-Qaïda. Ces derniers revendiquent mercredi soir une quarantaine d'otages occidentaux, dont des Américains et des Européens. Le flou demeure sur d'éventuels otages français. Le point sur une situation jugée "préoccupante".
>> Revivez la journée d'un assaut tragique
21h00 - Les autorités algériennes confirment la fin de l'assaut
20h49 - L'opération de l'armée sur le site gazier est terminée, selon un journaliste d'El Watan, correspondant pour BFMTV, qui cite les autorités algériennes.
fin de l'assault #algerie #inamenas #otages
— Leila Beratto (@LeilaBeratto) Janvier 17, 2013
20h37 - Des terroristes de plusieurs nationalités
Le Monde.fr a pu recueillir un témoignage fiable, sous couvert de l'anonymat, racontant l'assaut de la "base de vie".
"Les terroristes étaient, semble-t-il, de plusieurs nationalités : un Egyptien, un Tunisien, un Algérien et un homme noir, probablement nigérien ou malien. Impossible de savoir combien les terroristes étaient au total. L'un d'entre eux parlait l'anglais avec un accent parfait", peut-on lire sur le site du quotidien.
"Les terroristes étaient très bien préparés, connaissaient le site, la base de vie et le complexe qui se trouve en face, ils ont coupé la production immédiatement après avoir pris le contrôle de l'usine."
20h22 - La Tunisie s'inquiète des retombées sécuritaires de la crise
La Tunisie s'est inquiétée des répercussions du conflit armé au Mali sur sa propre sécurité et celle de la région. Le pays a condamné la prise d'otages en Algérie, dans un texte publié à l'issue d'une réunion de ses dirigeants politiques et militaires jeudi.
Une déclaration finale de la réunion tenue à l'initiative du président Moncef Marzouki souligne "les graves répercussions sécuritaires de la crise du Mali sur l'ensemble des pays de la région et sur la Tunisie".
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20h08 - Lilian Laugerat, ex-GIGN évoque "le scénario du pire"
Je pense qu'on est dans une configuration qui est le scénario du pire", déclare Lilian Laugerat, ex-officier du GIGN et expert en négociation de crise.
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19h50 - Le groupe venait des frontières libyennes
Le groupe terroriste qui a attaqué l’installation gazière à In Amenas est rentré en Algérie par les frontières libyennes, selon le site d'informations Algérie 360. C’est le ministre de l’intérieur et des collectivités locales, Daho Ould Kablia, qui l’a déclaré à Liberté jeudi en fin de journée. "Jusqu’à hier nous n’avions pas de preuves formelles mais on était sûr que le groupe terroriste n’est pas venu du nord Mali mais aujourd’hui je peux vous affirmer que ce groupe, fort d’une trentaine d’hommes surarmés, venait des frontières libyennes où il a été formé et entraîné".
19h45 - David Cameron annule un discours clé sur l'Europe
"Je peux confirmer que le Premier ministre a reporté son discours de demain à cause de la crise en Algérie", déclare un porte-parole, ajoutant que David Cameron resterait au Royaume-Uni.
19h42 - La Norvège, toujours sans nouvelles de ses 9 ressortissants, est préoccupée
"Nous manquons d'informations sûres concernant neuf" employés norvégiens de la compagnie Statoil, un des partenaires du projet gazier, indique le Premier ministre, Jens Stoltenberg. "Nous sommes extrêmement préoccupés pour nos concitoyens et pour les autres otages", a renchéri le ministre norvégien des Affaires étrangères, Espen Barth Eide.
19h33 - "Quelques morts et blessés"
Selon le ministre de la Communication algérienne Mohamed Said, "de nombreux otages ont été libérés". Il évoque "quelques morts et blessés", expliquant qu'il n'était pas possible pour l'instant de "les chiffrer définitivement".
19h25 - Washington compte renforcer la sécurité de ses intérêts en Afrique du Nord
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a demandé aux ambassades et aux entreprises américaines au Maghreb et en Afrique du Nord de revoir leurs dispositifs de sécurité à cause de la prise d'otages, a annonce jeudi le département d'Etat.
19h09 - "L'opération armée se poursuit"
L'assaut lancé par l'armée algérienne sur un site gazier se poursuit, annonce à la télévision le ministre algérien de la Communication Mohamed Said. Il a également indiqué que de nombreux terroristes tentant de fuir ont été "neuralisés".
L'opération a permis d'éliminer un grand nombre de terroriste [Ministre de la Com Algerienne] #algerie
— Tahar Hani (@taharhani) Janvier 17, 2013
Nous sommes face à une multinationale terroriste [ Ministre de la Com Algerienne #algerie
— Tahar Hani (@taharhani) Janvier 17, 2013
19h07 - Retour sur les méthodes algériennes en matière de terrorisme
Dès le début du bras de fer, le gouvernement algérien a affirmé qu'il excluait toute négociation avec les preneurs d'otages. L'Algérie a la réputation d'être très ferme dans ce genre de situation. Quitte à sacrifier des otages.
>> A LIRE : Les méthodes algériennes inquiètent
18h57 - un otage irlandais sain et sauf
L'un des otages retenus sur un site gazier du sud algérien, un homme de 36 ans détenteur d'un passeport irlandais et originaire de la province britannique d'Irlande du Nord, est libre et "sain et sauf", selon les autorités irlandaises.
18h50 - Document BFMTV : témoignage d'un ex-otage
"Ils cherchaient des expatriés, des étrangers", témoigne Abdelkader, ex-otage du site BP d'In Amenas en Algérie. Libéré mercredi par les terroristes qui ont investi la plateforme gazière, cet Algérien a été joint au téléphone par BFMTV.
18h46 - Un bilan du ministère de la Défense algérien ?
Selon la journaliste pour RFI Leïla Beratto, le ministère de la Défense algérien devrait donner un bilan d'ici 15 minutes.
Le ministère de la défense algérien devrait donner un bilan d'ici 15 mn #algerie #otage
— Leila Beratto (@LeilaBeratto) January 17, 2013
18h23 - Le Japon appelle l'Algérie à cesser "immédiatement" son opération militaire.
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe, qui se trouvait à Bangkok, a appelé au téléphone son homologue algérien, lui a exprimé "sa profonde préoccupation" sur le déroulement de l'opération militaire et "l'a appelé à cesser de telles actions", indique Yoshihide Suga, porte-parole du gouvernement, à Tokyo.
18h22 - La Maison Blanche est "inquiète" et veut des "éclaircissements" de la part d'Alger. "Nous sommes évidemment inquiets au sujet des informations sur des pertes en vies" humaines lors de cette opération, a expliqué le porte-parole du président Barack Obama, Jay Carney, en ajoutant, lors d'un point de presse, que "nous essayons d'obtenir des éclaircissements de la part du gouvernement algérien".
18h20 - François Hollande : "la prise d'otages semble se dénouer dans des conditions dramatiques". Le président a présenté ses voeux au monde économique.
L'occasion de revenir en préambule sur la situation en Algérie. "Les autorités algériennes m'informent régulièrement de la situation mais je ne dispose pas encore de suffisamment d'éléments pour en faire une évaluation", a-t-il déclaré devant des responsables économiques et sociaux.
>> A LIRE AUSSI : Hollande évoque "les conditions dramatiques" de la situation des otages
18h17 - Les ravisseurs ne répondent plus. D'après Algérie 360, l'agence mauritanienne ANI n'a plus aucun contact avec les ravisseurs, qui étaient l'une de ses sources principales.
18h15 - Des drones survolent le site, d'après le correspondant de la chaîne de télévision américaine CBS.
.@cbsnews Correspondent David Martin: a US drone has arrived over the Algerian gas plant giving the US its first look at what is happening.
— Charlie Kaye (@CharlieKayeCBS) January 17, 2013
18h - Paul Quilès ne croit pas à un bombardement du site gazier. Pour l'ancien ministre de la Défense, le bombardement du site à l'aide d'hélicoptères relèverait d'une "folie totale".
17h50 - David Cameron "aurait préféré" être averti de l'opération militaire algérienne. Le Premier ministre britannique s'est dit "très inquiet" jeudi. David Cameron a été informé de cette opération lors d'une discussion téléphonique jeudi à 11h30 avec son homologue algérien Abdelmalek Sellal et aurait préféré avoir été informé à l'avance alors que la "situation est très grave", selon cette source.
17h31 - Un nouveau conseil de défense. François Hollande va présider un nouveau conseil de défense vendredi matin.
17h30 - Mali : intervention de l'Europe ? Alors que les ravisseurs algériens motivent leur attaque par le conflit au Mali, des pays européens pourraient mettre à disposition des soldats, annonce Laurent Fabius.
>> Mali : des pays européens pourraient fournir des soldats
17h27 - Info BFMTV : l'otage français libéré serait une infirmière qui travaillait sur le site.
17h20 - Qui sont les preneurs d'otages ? Le groupe qui se fait appeler les "Signataires par le sang" a revendiqué la prise d'otages, dans un communiqué publié par le site mauritanien Alakhbar. C'est le nom que l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, récemment destitué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a donné à son unité combattante.
>> Algérie : qui sont les preneurs d'otages ?
17h05 - L'assaut serait terminé "depuis une demi-heure", rapporte Le Monde, qui cite le quotidien El-Watan.
16h55 - Des précisions sur l'assaut. Selon les informations de Leila Beratto, correspondante de RFI en Algérie, "en début d’après-midi, l’armée algérienne a bombardé une colonne de véhicules des ravisseurs qui tentaient de s’échapper de In Amenas, c’était la quatrième tentative de fuite des preneurs d’otages. Ils tentaient d’emmener avec eux cinq otages mais ont été repoussés.
Elle précise également que les négociations avec les ravisseurs ont été rompues : les autorités étaient prêtes à négocier, à condition que les ravisseurs "ne touchent pas" aux otages. Cette condition n'a donc pas été respectée.
16h45 - Le point sur l'assaut. Voilà ce que l'on sait cet après-midi sur la situation sur le site d'In Amemenas.
16h35 - 200 travailleurs algériens se seraient échappés, et 25 étrangers auraient été libérés, rapporte le site Algérie 1. "Profitant d’un bombardement d’hélicoptères de l’armée nationale, ces travailleurs ont pu rejoindre la sortie et ont été aussitôt transportés dans des bus et des voitures vers des lieux sûrs", explique le site algérien.
16h30 - Un Nord-Irlandais est libre, annonce Dublin. Il figurait parmi les otages du site de BP. "Le citoyen irlandais pris en otage dans le site gazier d'In Amenas a pris contact avec sa famille. Il est sain et sauf et n'est désormais plus otage", précise dans un communiqué le ministère des Affaires étrangères et du Commerce irlandais.
16h27 - L'armée algérienne aurait donné l'assaut contre le complexe où sont détenus les otages, ont affirmé les ravisseurs à l'agence mauritanienne ANI.
"Des avions de combat et des unités au sol ont entamé une tentative de prendre de force le complexe", a déclaré le porte-parole, qui a menacé de "tuer tous les otages si les forces algériennes parviennent à entrer dans le complexe".
16h20 - 600 personnes auraient été libérées par l'armée algérienne, d'après l'agence officielle APS. Ces 600 travailleurs du site gazier de Tiguentourine, à 40 km d’In Amenas, à quelque 1.300 km au sud-est d'Alger, ont été récupérés par des hélicoptères de l'armée qui survolaient le site gazier, selon l'agence algérienne.
16h15 - BP évacue ses travailleurs "non-essentiels". La compagnie pétrolière vient de l'annoncer. "La situation demeure incertaine" sur le site d'In Aménas, dont l'armée algérienne tente de reprendre le contrôle, indique par ailleurs BP dans un communiqué, précisant ne pas pouvoir confirmer s'il y avait eu des victimes.
16h08 - La société pétrolière espagnole Cepsa évacue du personnel. Une partie des salariés de la compagnie présents en Algérie rentrent en Espagne, explique Algérie 1. La moitié de la production de Cepsa vient d'Algérie.
16h - Christian Prouteau, fondateur du GIGN, a estimé sur BFMTV qu'il est normal que l'Algérie choisisse d'attaquer les preneurs d'otages. "Il y a un besoin d'exemplarité car l'Algérie compte beaucoup de sites identiques", a-t-il expliqué.
>> Otages en Algérie : "Il y a un besoin d'exemplarité des Algériens"
15h55 - L'Europe "salue" l'action de la France au Mali. Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, l'a assuré jeudi : "les Français ne sont pas seuls, ils sont les précurseurs", a dit le ministre des Affaires étrangères en quittant une réunion avec ses homologues européens consacrée au soutien de l'UE aux opérations engagées pour venir en aide au Mali.
15h50 - Les étrangers libérés sont deux Britanniques, un Kényan et un Français, affirme l'agence officielle algérienne APS.
15h40 - Sept otages toujours en vie ? Sept otages occidentaux, dont deux Américains, seraient toujours en vie, ont indiqué les ravisseurs à l'agence mauritanienne ANI.
"Trois Belges, deux Américains, un Japonais et un Britannique ont survécu au raid des avions algériens contre leur lieu de détention", a déclaré le porte-parole, qui a appelé les responsables du complexe pétrolier à "secourir les otages blessés".
15h35 - Quatre otages étrangers auraient été libérés par l'armée algérienne. Cette fois, cette information, relayée par l'AFP, émane de l'agence officielle algérienne Algérie Presse Service (APS). Fayçal Metaoui, journaliste à El-Watan, affirme sur BFMTV que "l'information a été confirmée par les autorités".
15h25 - Paris confirme qu'une "opération est en cours", et "se tient informé" de la situation, a affirmé une source gouvernementale française.
15h16 - Un bilan à prendre avec prudence. La confusion règne en Algérie, de nombreuses informations contradictoires circulent. Leila Beratto, correspondante de RFI en Algérie, rappelle sur son compte Twitter que pour l'instant, le bilan de 34 otages et 15 ravisseurs morts n'est pas confirmé.
Même son de cloche du côté de Fayçal Metaoui. Journaliste et éditorialiste au quotidien algérien El-Watan. Il a affirmé sur BFMTV que pour l'instant, "aucun chiffre n'a été confirmé".
Je vais me répéter, mais ATTENTION, le bilan de l'attaque algérienne est inconnu. par contre, une attaque est en cours. #algerie #otages
— Leila Beratto (@LeilaBeratto) January 17, 2013
15h15 - L'Algérie confirme qu'une opération est en cours, selon le site de RTL.
14h50 - Le Royaume-Uni confirme qu'une "opération est en cours" en Algérie. Le Premier ministre David Cameron a présidé jeudi une réunion de crise sur la prise d'otages en Algérie et assuré qu'il était en contact étroit avec le gouvernement algérien à qui il proposera, le cas échéant, son aide pour tenter de dénouer la situation.
14h45 - Les déplacements au Niger déconseillés. En raison de l’opération "Serval" entamée vendredi dernier et de la dégradation de la situation sécuritaire au Mali, les déplacements au Niger sont vivement déconseillés, a précisé le ministère des Affaires étrangères. Le Quai d'Orsay déconseille aussi les voyages qui ne présentent pas un "caractère impératif" dans la ville de Niamey.
>> Guerre au Mali : les déplacements au Niger déconseillés
14h40 - On en sait plus sur l'otage français qui avait affirmé dans la matinée à Sud-Ouest que les otages étaient "bien traités". Agé de 52 ans,il est originaire d’Anglet dans les Pyrénées-Atlantiques, et travaille en tant que responsable logistique et approvisionnements du groupe français CIS Catering, qui assure l’hôtellerie et la restauration sur ce site isolé du Sud Algérien.
14h30 - Des otages sont encore sur le site. Selon le site Algérie Focus, des otages sont encore sur le site et assistent à l'échange entre l’armée algérienne et les terroristes. Selon une source de BP, rapportée par Algérie Focus, il y a bien eu des morts parmi les otages.
14h10 - 35 otages et 15 ravisseurs tués. D’après l’agence mauritanienne ANI, les islamistes annoncent la mort d’otages occidentaux ainsi que de ravisseurs après les tirs d’hélicoptères, rapporte le site Algérie 360. Un porte-parole des ravisseurs affirme que ces derniers ont tenté de transférer les otages dans un endroit sûr en utilisant des voitures du site, mais que celles-ci ont été bombardées par l’armée algérienne.
La même information a été reprise par l'AFP. De son côté, la chaîne Al-Jazeera annonce sur Twitter la mort de 35 otages et de 15 ravisseurs.
BREAKING: 35 hostages and15 hostage takers killed in Algeria as they tried to move from one plant location to another.
— Al Jazeera English (@AJEnglish) January 17, 2013
14h - La crise s'internationalise. Avec plusieurs nationalités d’otages, la crise ne se gère pas seulement depuis Alger. Les gouvernements restent encore discrets sur les modalités de leur assistance, mais ils confirment leur mobilisation.
13h25 - François Hollande confirme la présence de Français sur le site gazier d'In Anemas. Le président français s'est exprimé jeudi lors d'un point presse après sa rencontre avec le Premier ministre portuguais, Pedro Passos Coelho.
Devant une "situation confuse" qui évolue "d'heure en heure", le chef de l'Etat n'a pas voulu donner de précisions mais a indiqué avoir "à l'esprit la vie de nos ressortissants". "Il y en avait, il y en a sur ce site", a-t-il ajouté. François Hollande a ajouté faire "toute confiance aux autorités algériennes" dans la gestion de cette prise d'otage.
13h20 - "Le mieux est d'en dire le moins". Face à la confusion qui règne autour du sort des otages sur le site de BP, François Hollande a indiqué lors d'un point presse qu'il ne donnerait "aucune précision sur le nombre" des Français "éventuellement" retenus. "Le mieux est de n'en dire que le moins", a-t-il poursuivi. Le président français a également indiqué être "en contact permanent avec les autorités algériennes".
13h15 - Un hélicoptère bombarde le site gazier, annonce un ravisseur islamiste à l'agence de presse mauritanienne ANI. Deux Japonais auraient été blessés dans l'opération. Une information rapportée par l'agence Reuters, et relayée par RFI.
13h12 - Ayrault s'exprime. Lors d'un point presse, ce jeudi matin, le Premier ministre a indiqué avoir appelé à deux reprises le Premier ministre algérien, au sujet de la prise d'otages.
13h05 - Les ravisseurs demandent un passage pour se rendre en Libye, rapporte CNN. La Libye est le pays le plus proche de l'Algérie. "Nous avons reçus leurs demandes, mais nous n'y avons pas répondu, a affirmé le ministre de l'Intérieur algérien Diho Weld Qabliyeh. Les autorités ne négocient pas", a-t-il poursuivi.
13h - "Des assassins qui ne pensent qu'à leurs préoccupations personnelles". C'est ainsi que le ministre des Affaires étrangères britannique William Hague et le Premier ministre japonais Shinzo Abe qualifient les preneurs d'otages en Algérie. Des ressortissants des deux pays font partie des otages.
12h35 - Silence radio en France. Les autorités françaises demeurent toujours silencieuses sur la présence ou non de Français parmi les otages, alors que plusieurs médias comme la Tribune de Genève ou Sud Ouest rapportent avoir parlé à un Français jeudi. "L'Ambassade de france nous "invite à réfléchir" sur les raisons de leur silence. Ils sont sympas", rapporte avec ironie la correspondante de RFI Leila Beratto sur son compte Twitter.
12h30 - Une infirmière française échappée ? Un site d'informations algérien, Algérie Focus, affirme que quatre expatriés, dont deux Français, feraient partie de la trentaine d'otages échappés jeudi matin. "Parmi ces expatriés, on signale la présence de deux ressortissants français, dont une infirmière urgentiste française prénommée Muriel", peut-on lire.
Une information confirmée par Midi Libre, qui a pu s'entretenir avec un Français non détenu sur place. Selon son témoignage, elle et une trentaine d'autres otages sont parvenus à découper le grillage d'une clôture du site jeudi matin sans se faire remarquer, avant d'être récupérés par l'armée algérienne, postée tout autour du site. Le groupe, qui serait composé d'une majorité d'Algériens, d'un Américain, d'un Anglais, et d'un autre expatrié.
12h20 - Un couple de Français parmi les "fugitifs". Quinze otages étrangers, dont un couple de Français, auraient réussi à prendre la fuite. L'information provient d'une chaîne privée algérienne, Ennahar, qui affirme la détenir d'une "source officielle". Cependant, de source gouvernementale algérienne, il est impossible dans l'état actuel de pouvoir confirmer cette nouvelle.
12h10 - Témoignage sous la contrainte ? L'otage français de 52 ans indique au quotidien Sud Ouest par téléphone que "ça va, les otages sont bien traités". Une affirmation en contradiction avec ses propos rapportés par la Tribune de Genève plus tôt dans la matinée, alors qu'il s'alarmait de l'urgence de la situation : "Il y a parmi nous de nombreux blessés graves, et certains otages ont des explosifs à la ceinture."
11h55 - Fuite de Français. Quinze otages étrangers, dont des Français, ont réussi à prendre la fuite, selon l'AFP, qui ne cite pas ses sources pour le moment. D'après la correspondante de Radio France, Leila Beratto, "les otages algériens" qui ont fui plus tôt dans la matinée "se sont échappés par hélicoptère".
11h45 - Rapatriement d'autres salariés. Tous les travailleurs expatriés du géant pétrolier BP sont en train de quitter l'Algérie, selon le site d'informations Algérie-Focus. Par ailleurs, la compagnie pétrolière espagnole Cepsa a elle aussi commencé à évacuer une partie de son personnel présent en Algérie, selon un porte-parole de la société.
11h25 - "Il y a parmi nous de nombreux blessés graves". Les correspondants de la Tribune de Genève ont réussi à joindre un otage français par téléphone, bien que la France ne confirme toujours pas la présence de ressortissants parmi les otages. L'homme, âgé de 52 ans, tient des propos inquiétants. "Il y a parmi nous de nombreux blessés graves. Certains otages ont des explosifs à la ceinture", raconte-t-il. Ci-dessous, un autre otage, joint par France 24, détaille brièvement comment la prise d'otages a débuté.
11h00 - Fuite de 30 otages algériens. Trente otages algériens ont réussi à échapper à leurs ravisseurs. Au même moment, des snipers auraient commencé à tirer sur les preneurs d’otages, selon le correspondant de la Tribune de Genève. En réponse, le chef du commando menacerait d’exécuter un otage britannique si l’armée algérienne ne cesse pas immédiatement son assaut et se retire.
10h15 - "Aucun lien entre Mali et Algérie". L'ancien ministre de la Défense Gérard Longuet (UMP) a jugé jeudi sur LCI qu'il n'y avait pas de lien entre la prise d'otages en Algérie et l'offensive lancée par la France au Mali. "Cette prise d'otages demande une préparation. Très clairement, il a fallu plusieurs semaines pour acheminer des moyens, des hommes", il a fallu "des repérages". "On ne peut pas imaginer qu'en moins d'une semaine, une telle prise d'otages ait pu être conçue par une filiale d'al-Qaïda ou Aqmi".
10h05 - Libres de leurs mouvements, mais interdits de sortir. Le PDG du groupe français CIS Catering, dont 150 employés algériens sont retenus avec 41 otages étrangers sur le site gazier exploité par BP, Statoil et Sonatrach en Algérie, indique que ses employés algériens "sont libres d'évoluer sur la base mais n'ont pas l'autorisation d'en sortir". "Ce sont des otages, mais d'une autre catégorie", probablement en raison "de leur nationalité algérienne.
Selon RTL, pour trier les otages, les terroristes leur ont demandé systématiquement de s'exprimer en arabe et de réciter un verset du Coran.
10h00 - Pourquoi le site BP a-t-il été visé ? En frappant en Algérie, les preneurs d’otages islamistes ne laissent rien au hasard : ils frappent le cœur économique du pays, à savoir son industrie pétrolière et gazière. Explications en vidéo.
09h50 - Les otages "utilisés" par les ravisseurs. Un Britannique, un Irlandais et un Japonais, présentés comme des otages en Algérie, se sont relayés jeudi sur la chaîne de télévision Al-Jazeera pour réclamer le retrait des militaires algériens qui encerclent le site gazier où ils sont détenus. Les trois hommes, qui se sont exprimés au téléphone et dont aucune image n'a été montrée, ont tour à tour insisté pour que les militaires cessent les tirs contre leur lieu de détention pour préserver leur vie et favoriser la négociation.
09h20 - Ils exigent un retrait de l'armée. Les preneurs d'otages réclament le retrait de l'armée qui encercle le complexe industriel où ils se trouvent, pour permettre des négociations, a affirmé jeudi l'un d'eux sur la chaîne de télévision du Qatar Al-Jazeera. "Nous demandons le retrait de l'armée algérienne pour permettre de lancer des négociations" sur les otages, a déclaré ce ravisseur qui s'est présenté sous le pseudonyme d'Abou al-Baraa.
08h30 - "Pas de confirmation de Français". La porte-parole du gouvernement, Najat-Vallaud Belkacem affirme qu'il n'y a pas de confirmation de la présence de Français parmi les 41 otages retenus sur place depuis 24 h.
8h20 - Bayrou soutient Hollande. Le président du MoDem a renouvelé jeudi son "soutien sans faille" à François Hollande dans la crise malienne aggravée par la prise d'otages en Algérie. "La cible n'est pas l'Etat du Mali ou tel ou tel pays. La cible est générale. Ce que cette barbarie veut mettre en place, c'est un khalifat", avec "une loi fanatique". C'est une "guerre d'une barbarie qui veut un retour en arrière de mille ans face à des pays ou des sociétés qui ont choisi la liberté personnelle", selon l'ancien candidat à l'Elysée, sur Canal +.
8h15 - Un assaut est-il possible ? Refusant toute négociation avec les preneurs d'otages, qui réclament la libération de cent islamistes et l'arrêt des combats au Mali, l'Algérie peut-elle faire intervenir son armée ? Cette dernière étant réputée pour ses méthodes musclées, tous les yeux sont tournés vers elle.
8h10 - Les otages "attachés". Les islamistes ont séparé en deux groupes distincts les otages : d'un côté, tous les étrangers, parmi lesquels se trouvent peut-être un ou plusieurs Français, et de l'autre, près de 150 salariés algériens, employés par le groupe français CIS Catering. Selon Régis Arnoux, PDG de cette société, il y a une différence de traitement entre les deux groupes. Les Occidentaux seraient “regroupés dans une partie de la base, attachés. Alors que les employés algériens seraient autorisés à circuler”, a-t-il expliqué sur i-Tele.
07h35 - "Réseau téléphonique coupé". "Le site est encerclé par des forces de sécurité, le réseau téléphonique est coupé", raconte la journaliste algérienne Hadjar Guenanfa à BFMTV. Autre information, "les élus de la commune voisine ont assuré qu'il n'y avait pas eu de tentative d'assaut dans la nuit. D'ailleurs, les preneurs d'otage ont menacé de faire sauter la base si l'armée tentait de pénétrer dans les lieux."
07h25 - Comment s'est déroulée la prise d'otages ? Vers 5h40 mercredi matin, les assaillants coupent l’électricité et plongent le site dans le noir. Lourdement armés, ils prennent possession du site après des échanges de tir avec les services de sécurité, puis regroupent tous les employés dans la cour, en formant des groupes : les Algériens d’un côté, les étrangers de l’autre. Ils auraient ensuite placé des engins explosifs partout dans les bâtiments.
07h15 - Un bilan déjà lourd. Un Britannique et un Algérien ont été tués pour le moment, et six autres personnes sont blessées. Il s'agirait d'un Britannique, un Norvégien, un Ecossais, ainsi que deux gendarmes et un agent de sécurité algérien, selon le ministre de l'Intérieur algérien, Dahou Ould Kablia.
07h10 - "Ceintures d'explosifs". L'armée algérienne, qui se refuse pour le moment à négocier avec les terroristes, aurait fait "une tentative d'assaut" cette nuit, selon le journaliste algérien Fayçal Metaoui, interrogé par BFMTV. "La tentative a été repoussée car les islamistes porteraient des ceintures d'explosifs et menacent de tout faire sauter si l'armée pénètre dans les lieux", détaille l'éditorialiste.
7h05 - "Meurtre de sang-froid". Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague confirme jeudi la mort d'un Britannique. C'est "un meurtre de sang-froid", et dire qu'il s'agit de représailles à l'intervention de la France au Mali est "une simple excuse", d'après le ministre.
7h00 - Qui est Mokhtar Belmokhtar ? Ce chef jihadiste algérien, surnommé "Le borgne", du fait de son oeil en moins perdu à cause d'un éclat d'obus, est à l'origine de la prise d'otages. Ancien d'Aqmi, l'Al-Qaïda du Maghreb, il a fondé un groupe dissident il y a un mois.
6h50 - "La vie des otages avant tout". Le Japon a indiqué jeudi que sa "première priorité" était la sécurité des otages, parmi lesquels figurent des Japonais. "Pour nous la priorité absolue est la vie des otages et secourir le plus vite possible les ressortissants japonais en étroite collaboration avec les autorités des pays concernés", a déclaré le secrétaire général du gouvernement Yoshihide Suga.
|||>> L'ESSENTIEL
• Les autorités annoncent la fin de l'opération militaire à 21 heures
• Pour François Hollande, la prise d'otages semble se dénouer "dans des conditions dramatiques"
• Le ministre algérien de la Communication évoque "quelques morts"