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Réforme des retraites: le Sénat accélère les débats en pleine nuit, la gauche vent debout

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Tout le pays s'est mobilisé ce mardi contre la réforme des retraites. Depuis 19 heures, les sénateurs discuttent du très controversé article 7 du projet de loi.

L'ESSENTIEL

  • Des manifestations ont été organisées dans tout le pays toute la journée, avec plus de 260 points de rassemblement recensés par les syndicats. Lire l'article
  • Le projet de loi continue d'être examiné au Sénat jusqu'au 12 mars, avant un retour à l'Assemblée prévu le 16 mars. Lire l'article
  • Pour continuer à mettre la pression sur l'exécutif, l'intersyndicale envisage d'ores et déjà une nouvelle journée de mobilisation ce samedi 11 mars. Lire la brève

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La majorité sénatoriale de droite a donné un gros coup d'accélérateur dans la nuit de mardi à mercredi à l'examen de l'article pivot de la réforme des retraites reculant l'âge de départ à 64 ans, malgré la levée de boucliers de la gauche qui a fini par quitter l'hémicycle.

A l'issue d'une journée de mobilisation record, l'intersyndicale va continuer à mettre la pression dans la rue et demande à être reçue "en urgence" par Emmanuel Macron

L'Elysée n'a pas répondu directement à cette requête des syndicats et s'est contenté d'assurer que "la porte de l'exécutif est toujours restée ouverte" pour discuter de cette réforme phare chef de l'Etat.

La séance est levée, l'article 7 sera voté ce mercredi après-midi

En protestation à l'accélération des débats décidée par la droite et la mise en place de plusieurs manoeuvres pour limiter les amendements de gauche sur l'article 7 de la réforme des retraites, les parlementaires socialistes, communistes et écologistes ont quitté l'hémicycle cette nuit.

"Nous vous laissons entre vous", a lancé dans l'hémicycle Patrick Kanner, patron du groupe PS.

Gérard Larcher, président du Sénat, a décidé de lever la séance. Le reste de l'article 7 sera donc débattu ce mercredi après-midi.

>> Notre article

Les élus de gauche dénoncent l'organisation des débats et vont quitter l'hémicycle du Sénat

Elianne Assassi, présidente du groupe communiste au Sénat, annonce que les sénateurs de gauche vont quitter l'hémiycle. "Nous vous laissons entre vous", a confirmé Patrick Kanner, patron du groupe PS.

"Le moment est grave", dénonce Guillaume Gontard (écologiste).

Colère des sénateurs de gauche

Les sénateurs LR ont décidé d'accélérer les débats sur l'article 7 de la réforme des retraites. Plusieurs parlementaires de gauche s'offusquent de l'organisation des débats et des procédures employées par la droite.

La commission déclare irrecevable la quasi-totalité des sous-amendements déposés cette nuit par la gauche

La séance est reprise. Les sous-amendements de la gauche ne seront pas discutés, car ils ont été jugés irrecevables par la commission.

>> Notre article

"Opposition bâillonnée", "coup de force"... Bataille nocturne intense au Sénat sur l'article 7 de la réforme des retraites

Si vous nous ne rejoignez que maintenant, voici un petit récapitulatif des dernières heures. Les sénateurs LR ont décidé d'accélérer les débats sur l'article 7 de la réforme des retraites. Au grand dam de la gauche, qui entend s'opposer coûte que coûte au projet du gouvernement.

Suspendus depuis 2h00, les débats doivent reprendre à 2h45 ce mercredi.

>> On vous résume le début de la nuit dans cet article

La gauche contre-attaque et dépose plusieurs centaines de sous-amendements

La commission va se réunir une nouvelle fois jusqu'à 2h45 pour examiner les sous-amendements (à l'amendement de réécriture) déposés par les groupes de gauche.

La séance reprendra peu avant 3h00.

La séance reprend au Sénat, 1100 amendements de la gauche pourraient tomber à cause d'une manœuvre des Républicains

René-Paul Savary confirme la présentation d'un amendement de réécriture "d'une bonne partie" de l'article. Son adoption ferait tomber "1100 amendements", selon le sénateur.

En commission, les sénateurs LR proposent la réécriture de l'article 7 afin de faire tomber les amendements de gauche

Guerre parlementaire nocturne au Palais du Luxembourg. "Il est 1h24, réunion de commission des affaires sociales, LR dépose un amendement inutile pour réécrire l’article 7 en vue de faire tomber tous les amendements de l’opposition et clore la discussion", dénonce Mélanie Vogel, sénatrice écologiste.

Il y a quelques minutes, la droite a dégainé l'article 38 du règlement du Sénat pour accèlerer les débats. La gauche dénonce un "coup de force."

>>Notre article

La séance est suspendue, les sénateurs débattent en commission

Les débats dans l'hémicycle reprendront à 1h30. La commission des affaires sociales est actuellement en réunion, comme l'indique sur Twitter le sénateur Xavier Iacovelli.

Qu'est-ce que l'article 38 du Sénat, que la droite a décidé d'utiliser pour accélérer les débats sur l'article 7?

Les Sénateurs ont décidé, par scrutin public, d'accèlerer les débats en recourant à un article de son règlement interne. S'il ne fait pas partie de la Constitution comme les articles 49.3 et 47.1, l'article 38 permet également d'accélérer les débats.

Elle stipule que "lorsqu'au moins deux orateurs d'avis contraires" sont intervenus dans la discussion générale d'un texte, sur un amendement, un article ou même l'ensemble du projet de loi, le président du Sénat, un président de groupe ou encore le président de la commission concernée par le texte, peut proposer la clôture, entraînant ainsi un vote à main levée des sénateurs.

>> Notre article

"Vous voulez bâillonner l'opposition!": Patrick Kanner critique Bruno Retailleau, qui demande le recours à l'article 38 du règlement du Sénat

"Honte à vous! (...) Vous vous êtes laissé faire bâillonner par l'article 47-1 de la Constitution, vous voulez maintenant bâillonner l'opposition", lance le socialiste Patrick Kanner à Bruno Retailleau.

Ce dernier vient de demander l'application de l'article 38 du règlement du Sénat, permettant d'accèlerer les débats.

Bruno Retailleau demande l'application de l'article 38 du règlement du Sénat

Le président du groupe LR au Sénat vient de demander l'application de l'article 38 du règlement, afin de limiter le nombre de prises de parole sur des amendements identiques.

"La retraite à 60 ans, pour moi, c'est un cauchemar": René-Paul Savary (LR) répond à la gauche sur le report de l'âge légal de départ à la retraite

René-Paul Savary, sénateur LR et rapporteur de la réforme des retraites, répond à ses collègues de gauche et se positionne contre les amendements de suppression de l'article 7.

Les sénateurs débattent toujours des amendements de suppression de l'article 7

Dans quelques minutes, les ministres pourront répondre aux parlementaires de gauche et un vote aura lieu sur cette (très) longue série d'amendements.

Si les amendements sont adoptés, l'article 7 sera supprimé. Mais cette option semble inenvisageable, la droite étant favorable au report de l'âge légal de départ à 64 ans.

Le point sur la situation à minuit

Au Sénat, les parlementaires discutent toujours cette nuit de l'article 7 de la réforme des retraites. Objectif: une adoption de cette dans les prochaines heures, au plus tard d'ici la fin de la semaine.

Les syndicats demandent à être reçus par Macron. L'Élysée a assuré aux syndicats que "la porte de l'exécutif est toujours restée ouverte" sans toutefois répondre directement à leur demande d'être reçus par le président de la République.

• La CGT a chiffré le nombre de manifestants à 3,5 millions en France alors que le ministère de l'Intérieur l'évalue à 1,28 million, un chiffre supérieur du 31 janvier.

Laurent Berger maintient qu'"il est encore temps d'appuyer sur le bouton pause"

Même si le texte de la réforme des retraites "sera voté dans dix jours", "il est encore temps d'appuyer sur le bouton pause", selon Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, invité de France 5 ce soir.

Selon Philippe Martinez, Emmanuel Macron est "méprisant"

"Je le trouve méprisant." Invité de BFMTV, le secrétaire général de la CGT a déploré l'attitude du président de la République, qui dialogue très peu avec les syndicats.

"Le président ne sait pas ce qu'est un syndicat", a-t-il d'ailleurs ajouté.

Plus d'informations ici.

Philippe Martinez estime qu'Emmanuel Macron "en a fait une affaire personnelle"

Alors que les syndicats vont "s'adresser à l'Elysée", une première depuis le début du conflit social, le secrétaire général de la CGT a estimé sur BFMTV qu'Emmanuel a fait de la réforme des retraites "une affaire personnelle".

Il a alors interpellé le président: "Vous ne pouvez pas ignorer ce qu’il se passe dans le pays."

"Ça peut aller plus loin": Philippe Martinez assure que la mobilisation peut encore prendre de l'ampleur

Le secrétaire général de la CGT a déclaré sur BFMTV que la mobilisation contre la réforme des retraites pouvait "aller plus loin".

Philippe Martinez a insisté sur le nombre de personnes qui ont participé à au moins une manifestation depuis le début de la mobilisation.

L'intersyndicale veut voir "Macron en urgence", l'Élysée répond que "la porte de l'exécutif est toujours restée ouverte"

L'intersyndicale, avec qui le dialogue est rompu avec le gouvernement a demandé à voir Emmanuel Macron "en urgence".

Réponse de l'Élysée auprès de l'AFP: "la porte de l'exécutif est toujours restée ouverte", sans toutefois répondre directement à leur demande.

"A ce jour, ces mobilisations énormes conduites par une intersyndicale unie n'ont reçu aucune réponse de la part du gouvernement. Cela ne peut plus durer", avait dénoncé un peu plus tôt dans la soirée Patricia Devron (FO).

La France peut être mise à l'arrêt si "chacun fait en fonction de ses moyens", selon Philippe Martinez

"Il n'y a pas de modèle de grève reconductible", a assuré le secrétaire général de la CGT sur BFMTV. En d'autres termes, il a expliqué que les Français ne devaient pas faire la grève "24h/24" mais que chacun devait faire "en fonction de ses moyens".

"Si tout le monde fait un petit peu, ça fait beaucoup, et la France est à l'arrêt", a-t-il déclaré.

Pour Philippe Martinez, la mobilisation n'a "pas atteint un plafond de verre"

Invité de BFMTV, le secrétaire général de la CGT s'est félicité d'une "forte mobilisation" aujourd'hui partout en France, même dans les "villages".

"On a fait plus fort que le samedi (...) On n'a pas atteint un plafond de verre", a-t-il déclaré.

Frédéric Souillot (FO): "Nous sommes convaincus que cette loi ne sera pas votée"

"Nous sommes convaincus que cette loi ne sera pas votée. Ce sera un 49.3 ou autre chose", a annoncé sur BFMTV Frédéric Souillot (FO).

Le conflit pourrait ainsi se poursuivre au delà du vote. La CFDT avait affirmé qu'une fois que le texte serait voté il se retirerait du mouvement. En cas de 49.3, il ne s'est pas prononcé.

Frédéric Souillot (FO): "Les grévistes s'organisent pour bloquer la production"

Selon Frédéric Souillot, secrétaire général de Force Ouvrière, les grévistes sont moins nombreux mais s'organisent pour bloquer la production.

Prenant l'exemple d'Arcelor Mital, la direction a annoncé 35% de grévistes quand la CGT annonçait 62%.

"Même avec 35% l'acier ne peut pas sortir. Les grévistes s'organisent pour bloquer la production", assure Frédéric Souillot.

Frédéric Souillot (FO): "Il y a eu entre 25% et 30% de plus (de manifestants) que le 31 janvier"

Sur BFMTV, Frédéric Souillot, secrétaire général de Force Ouvrière, confirme le chiffre de 3,5 millions de manifestants lors de la journée de mobilisation d'aujourd'hui.

"Il y a eu entre 25% et 30% de plus que le 31 janvier qui avait rassemblé 2,8 millions de personnes".

"La mobilisation en province est massive et déterminée. La réforme est un catalyseur avec l'inflation, perte de pouvoir d'achat", a déclaré Frédéric Souillot.

Mobilisation de samedi 11 mars: LFI appelle à "un raz-de-marée populaire"

Dans un communiqué, la France insoumise s'est félicitée de la mobilisation "historique" aujourd'hui.

"Ce samedi, nous appelons donc à un raz-de-marée populaire contre la retraite à 64 ans", a indiqué le parti.

La France insoumise a également exhorté le président de la République à "sortir de son silence". "Le pays ne doit pas subir encore longtemps son entêtement", a-t-elle complété.

Sébastien Chenu appelle Emmanuel Macron à "aller au référendum" sur la réforme des retraites

Invité de BFMTV, le député RN a appelé le gouvernement à passer par un référendum pour faire passer la réforme des retraites.

"Le blocage n'est pas une fin en soi mais il y a une solution toute simple: aller au référendum. Si le gouvernement veut sortir par le haut, qu'il consulte les Français", a-t-il déclaré.

Pour rappel, un peu plus tôt dans la journée, Jean-Luc Mélenchon a lui aussi demandé un référendum. Ce à quoi Marine Le Pen a répondu: "Où étaient les députés de la France Insoumise lorsqu'il fallait voter notre motion référendaire?"

L'intersyndicale appelle à une autre journée de manifestation le 15 mars

L'intersyndicale appelle à une journée de manifestation se tiendra la semaine prochaine le 15 mars.

L'intersyndicale confirme une nouvelle journée de mobilisation samedi 11 mars

Réunie à l'issue de la 6e journée de mobilisation, l'intersyndicale annonce la poursuite du mouvement contre la réforme des retraites.

La prochaine journée de mobilisation se tiendra samedi 11 mars.

Selon la CGT, la mobilisation de cette 6e journée a atteint 3,5 millions de personnes dans toute la France, un record depuis le début du mouvement.

"Le gouvernement doit dès maintenant retirer son projet", a déclaré l'intersyndicale.

Plus d'informations ici.

Laurent Nunez annonce 43 interpellations à Paris

Le préfet de police de Paris a annoncé sur BFMTV que 43 personnes ont été interpellées en marge des manifestations aujourd'hui.

"On a connu des échauffourées extrêmement limitées" dans la capitale, a encore jugé l'ancien secrétaire d'État.

1,28 million de personnes ont manifesté en France, selon le ministère de l’Intérieur

Cette sixième journée de mobilisation intersyndicale contre la réforme des retraites a réuni un nombre record de Français dans la rue: 1,28 million, selon le ministère de l’Intérieur.

Le précédent record avait été établi le 31 janvier avec 1,272 million.

3,5 millions de manifestants en France, selon la CGT

INFO BFMTV - La CGT a annoncé que 3,5 millions de personnes avaient manifesté aujourd'hui en France contre la réforme des retraites.

Cette journée bat ainsi, selon le syndicat, le 31 janvier dernier avec 2,8 millions de personnes dans la rue.

Retraites: la CGT coupe l'électricité du fief de Dussopt, Guérini dénonce un acte "dégueulasse"

Selon les informations de RMC, la CGT a visé délibérément ce mardi la ville d'Annonay, fief du ministre du Travail Olivier Dussopt, avec de sérieuses coupures d'électricité touchant plusieurs quartiers de la ville.

"C'est dégueulasse", a réagi Stanislas Guérini, le ministre de la Fonction publique ce mardi soir sur RTL.

Environ la moitié d'EDF en grève, selon la direction

Environ la moitié des salariés d'EDF (47,65%) ont cessé le travail mardi pour la sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, a annoncé la direction en début de soirée.

"Que ce soit à EDF ou ailleurs, c'est la plus forte mobilisation dans l'énergie depuis le début et on est à au moins deux salariés sur trois en grève et mobilisé", a indiqué pour sa part à l'AFP Fabrice Coudour, secrétaire fédéral du syndicat FNME CGT.

"Il y a énormément de services où ça dépasse les 75 à 80% et pas qu'à EDF. On a des retours à GRDF qui dépasse les 50%", a-t-il ajouté.

Retraites: le Sénat examine l'article qui reporte l'âge de départ à 64 ans

Après avoir voté la première partie du projet de loi sur la réforme des retraites, les sénateurs se penchent sur l'article 7 qui reporte l'âge de départ à 64 ans.

Tout un symbole après une sixième journée de mobilisation contre la réforme.

Si vous n'avez rien suivi aux débats au Sénat, on vous résume tout ici.

81.000 manifestants à Paris, selon la police

La préfecture de police de Paris a annoncé que 81.000 personnes avaient manifesté dans la capitale. Le cabinet indépendant Occurence a lui compté 68.000 personnes.

Au plus fort de la mobilisation, le 31 janvier, elles étaient 87.000 selon la police.

De son côté, la CGT a annoncé 700.000 manifestants, un record.

Retraites: la mobilisation tutoie les records en province

La sixième journée de manifestation contre la réforme des retraites a été marquée par une nette reprise de la mobilisation en province, avec des chiffres proches voire supérieurs aux niveaux du 31 janvier dans de nombreuses villes, selon les syndicats mais aussi les autorités.

Plus d'informations ici.

22 interpellations à 18h30 à Paris

Selon un nouveau décompte de la préfecture de police, 22 personnes ont été interpellées à Paris, en marge du cortège contre la réforme des retraites.

La voiture d'un médecin en intervention dégradée en marge du cortège parisien

En milieu d'après-midi à Paris, des tension ont éclaté en marge de la manifestation contre la réforme des retraites. Un groupe d'individus radicaux s'en est pris à un SUV blanc, qui appartient, sans qu'ils le sachent, à un médecin en intervention.

Le professionnel de santé est alors sorti dans la rue et a brandi un bandeau "SOS Médecins".

"C'est indamissible et je ne peux pas l'accepter", a alors réagi François Braun, ministre de la Santé.

Il a ajouté: "Ces agissements n'ont pas leur place dans notre pays."

13 personnes ont été interpellées à Paris

Alors que quelques incidents ont perturbé le parcours de la manifestation parisienne, 13 personnes ont été interpellées à 17h, a-t-on appris auprès de la préfecture de police.

Pour Ian Brossat, porte-parole du PCF, "les Français auront raison de cette réforme"

Le porte-parole du Parti communiste français (PCF) s'est exprimé sur BFMTV après l'annonce de la CGT d'un nombre record de manifestants à Paris.

"On ne peut pas durablement gouverner contre une écrasante majorité (...) Les France auront raison de cette réforme" des retraites, a-t-il commenté.

SNCF: le trafic restera perturbé les 8 et 9 mars

La SNCF annonce que mercredi 8 mars, le trafic restera fortement perturbé par le mouvement de grève.

Il y aura 1 TER sur 3, 1 TGV Inoui et Ouigo sur 3 en moyenne.

Le trafic international sera aussi atteint avec 3 trains sur 4 sur Eurostar, 2 sur 3 pour le Thalys, 1 sur 3 pour les liaisons France-Italie et 1 train sur 6 pour France-Allemagne.

Sur les RER, 1 train sur 3 en moyenne sur les RER A et B et 1 train sur 5 sur les RER C, D et E.

SNCF Voyageurs recommande d'annuler ou de reporter ses déplacements dans la mesure du possible. En cas d'impossibilité d'annuler, il est recommandé de vérifier la circulation des trains la veille à 17 heures.

Le trafic devrait encore être perturbé jeudi 9 mars.

Plus d'informations ici.

La CGT annonce 700.000 manifestants à Paris

La CGT annonce 700.000 manifestants à Paris. En comparaison, le syndicat avait recensé 500.000 manifestants lors de la mobilisation du 31 janvier dernier.

Olivier Besancenot affirme que la mobilisation a "débouché les oreilles d’Emmanuel Macron"

Au micro de BFMTV, Olivier Besancenot s'est réjoui de l'importante mobilisation contre la réforme des retraites ce mardi et a estimé que le mouvement allait "continuer dans les jours qui viennent" et allait "s'enraciner".

"Emmanuel Macron ne pourra plus faire semblant qu'on existe pas, aujourd'hui on lui a débouché les oreilles", a-t-il affirmé.

"#BlocusChallenge" contre la réforme des retraites: Pap NDiaye dénonce "le mépris de la loi" de Louis Boyard

Le député Insoumis Louis Boyard, a lancé sur les réseaux sociaux le "Blocus Challenge" le week-end dernier.

Le but: inviter les jeunes à bloquer les lycées et universités ce mardi puis poster "les plus belles photos de blocage" et à les partager sur les réseaux sociaux.

Réponse de Pap NDiaye, le ministre de l'Éducation nationale cette après-midi: "c'est une initative sur un réseau social douteux (TikTok) au mépris de la loi".

Onze personnes interpellées à Paris

Onze personnes ont été interpellées à 16 heures en marge de la manifestation parisienne contre la réforme des retraites, a appris BFMTV de la préfecture de police.

15% de grévistes chez TotalEnergies, un niveau très faible

Faible taux de grévistes chez TotalEnergies avec 15% du personnel en grève, selon la direction.

Le 19 janvier, le nombre de grévistes a atteint 65%. Il est passé à 55% le 31 janvier.

Un manifestant se blesse grièvement en tombant d'une statue à Saint-Etienne

Un militant CGT qui participait à la marche contre la réforme des retraites à Saint-Etienne s'est grièvement blessé à la tête en tombant d'une statue près de l'hôtel de ville, rapporte l'AFP.

Ce quadragénaire brandissant un drapeau de la CGT est monté sur l'une des deux statues de bronze installées de chaque côté des marches permettant d'accéder à l'hôtel de ville.

Il a chuté sur la tête d'une hauteur de plusieurs mètres contre des dalles en pierre, ont rapporté à l'AFP des sources policière, municipale et syndicale.

De leur côté, les pompiers de la Loire ont indiqué que l'homme était dans un "état très grave".

Nouvelles tensions chez LR à propos d'une rencontre entre Aurélien Pradié et la CFDT

Le patron des députés LR Olivier Marleix s'est agacé d'une rencontre prévue ce mercredi entre des députés menés par le frondeur Aurélien Pradié et le dirigeant de la CFDT Laurent Berger, à l'heure où ce dernier veut "bloquer le pays".

"Recevoir un leader d'une organisation syndicale qui aujourd'hui s'embarque dans une situation de blocage du pays ne me paraît pas convenable", a taclé le chef de file du groupe LR au Palais Bourbon.

Le député du Lot Aurélien Pradié, dont les prises de position offensives sur les retraites ont irrité les dirigeants de LR, a invité Laurent Berger à l'Assemblée pour un "échange approfondi" mercredi avec des députés du groupe.

Réforme des retraites: Olivier Dussopt assure "ne pas la faire en étant sourd"

Interpellé par le député Jean-Louis Bricout sur la mobilisation contre les retraites, Olivier Dussopt a voulu présenter un visage d'ouverture.

"Nous ne faisons pas (la réforme) en étant sourd, nous avons entendu, nous travaillons depuis des mois et des mois dans la concertation", s'est justifié le ministre du Travail.

Retraite à 64 ans: "il n'y a pas d'autre issue que le retrait du texte", juge un député communiste

Le député communiste Pierre Dharéville a appelé le gouvernement à mettre fin à la réforme des retraites en pleine journée de mobilisation.

"Il n’y a pas d’autre issue raisonnable que le retrait du texte", a jugé ce proche de Fabien Roussel.

La CGT coupe délibérément l'électricité du fief d'Olivier Dussopt

Selon les informations de RMC, la CGT a visé délibérément ce mardi la ville d'Annonay, fief du ministre du Travail Olivier Dussopt, avec de sérieuses coupures d'électricité touchant plusieurs quartiers de la ville.

Enedis confirme que des coupures ont touché la ville et "condamne fermement tout acte illégal sur le réseau public de distribution d'électricité, qui ne reflète en aucun cas ses valeurs de service public".

>> Tous les détails dans cet article de RMC.

Sandrine Rousseau qualifie la retraite de "récompense après une dure vie de labeur"

Présente dans le cortège parisien, la députée EELV Sandrine Rousseau appelle au "blocage car c'est une réforme très impopulaire".

"Il y a une mobilisation de tout le peuple français contre l’autoritarisme d’Emmanuel Macron qui veut passer cette réforme à tout prix", poursuit-elle.

"La retraite est une récompense après une dure vie de labeur: on a donné à la France et c'est à d'autres de prendre le relai", défend la députée.

Retraites: Olivier Véran dit "respecter la contestation sociale sous toutes ces formes"

Interpellé par le député RN Emeric Salmon sur la mobilisation contre la réforme des retraites, le porte-parole du gouvernement a assuré "respecter la contestation sociale sous toutes ces formes

"Nous rappelons notre ambition de réformer le pays, c’est-à-dire qu’il ne soit pas bloqué", a encore avancé Olivier Véran.

Les députés Renaissance qui voteront contre la réforme ou s'abstiendront seront exclus du groupe

Le bureau du groupe Renaissance a acté que tout député Renaissance qui voterait contre, s’abstiendrait ou ne voterait pas la réforme des retraites serait exclu du groupe et perdrait sa place en commission, a appris BFMTV de sources concordantes.

Plus d'informations ici.

Grève le 7 mars: Dussopt accuse LFI de "mettre en difficulté les plus fragiles"

Olivier Dussopt n'apprécie pas le soutien de la France insoumise au mouvement de grève.

Le ministre du Travail a accusé les insoumis "de mettre les travailleurs et les classes modestes à genoux,", tout comme "les petites entreprises et les plus fragiles".

Retraites: Manuel Bompard accuse le gouvernement de "faire du mal à un pays qui souffre déjà beaucoup"

"Vous faites du mal à un pays qui souffre déjà beaucoup", a lancé le coordinateur de La France insoumise dans l'hémicycle.

"Il n'y a pas de honte à reculer, d'autres vous l'ont fait avant", a encore avancé Manuel Bompard, demandant "combien de temps" les Français "vont devoir payer l'entêtement" d'Emmanuel Macron.

Quelques tensions dans le cortège parisien

Selon les forces de police, un groupe a tenté de s'emparer de barrière de chantier pour en faire des projectiles. Les forces de l'ordre sont intervenues et le cortège est resté arrêté quelques minutes. La police a également empêché un départ en cortège sauvage à 15h10 au niveau du boulevard saint Michel.

Gabriel Attal affirme avoir "toujours écouté la colère"

Interrogé sur les manifestations de ce mardi, Gabriel Attal a affirmé au Sénat que l'exécutif avait "toujours écouté la colère de ceux qui s'opposaient à cette réforme", ajoutant que les manifestations étaient "légitimes".

Toutefois, il a dit "continuer à dénoncer ceux qui appellent au blocage partout et tout le temps et qui appellent à mettre l’économie à genoux".

Le ministre délégué chargé des Comptes publics a tenu à faire également référence "aux dizaines de millions de Français qui font tourner le pays aujourd'hui".

Près d'un agent sur quatre en grève dans la fonction publique d'Etat

La mobilisation des fonctionnaires contre la réforme des retraites connaît mardi un net regain, avec 24,4% des 2,5 millions d'agents de la fonction publique d'Etat en grève à la mi-journée, selon le gouvernement, contre moins de 5% lors de la grève du 16 février.

La mobilisation touche par ailleurs mardi à la mi-journée 11% des 2 millions d'agents de la fonction publique territoriale et 9,4% dans le versant hospitalier (sur 1,2 million d'agents), selon les chiffres du ministère de la Fonction publique. Ces chiffres sont également supérieurs à ceux du 16 février.

Retraites: les questions au gouvernement commencent dans une ambiance électrique

En pleine journée de mobilisation contre la réforme des retraites, les questions au gouvernement commencent.

Aurélien Taché (EELV), Manuel Bompard (LFI) et Jean-Philippe Tanguy (RN) interpelleront l'exécutif, probablement sur le recul à 64 ans de l'âge de départ.

Près d'un agent sur quatre en grève dans la fonction publique d'Etat

Selon des taux provisoires de participation à la mi-journée, près d'un agent sur quatre est en grève dans la fonction publique d'Etat (24,4%), contre moins de 5% lors de la grève du 16 février.

La mobilisation touche par ailleurs 11% des 2 millions d'agents de la fonction publique territoriale et 9,4% dans le versant hospitalier (sur 1,2 million d'agents), selon les chiffres du ministère de la Fonction publique.

Plus d'informations ici.

Olivier Faure juge nécessaire de "mettre le pays à l'arrêt pour faire entendre raison au gouvernement"

Au micro de BFMTV, Olivier Faure juge nécessaire de "mettre le pays à l'arrêt pour faire entendre raison au gouvernement et au président".

"Nous avons intérêt à nous faire entendre plus fort parce que nous avons un gouvernement qui reste sourd à ce que lui dit une grande majorité des Français", lance le premier secrétaire du PS.

"Je voudrais que le gouvernement comprenne vite car nous avons besoin que le pays retrouve sa cohésion et son apaisement et nous avons un président qui fracture chaque jour davantage ce pays", conclut-il.

Fabien Roussel voudrait "que cette journée noire devienne une journée arc en ciel"

Fabien Roussel est présent ce mardi au piquet de grève des énergeticiens de Besançon.

"Vous appelez à une journée noire, et bien moi je voudrais que cette journée soit la journée arc-en-ciel: la journée de toutes les couleurs, la journée de tous les Français qui se rassemblent dans la diversité de leurs opinions et de leurs syndicats", a lancé le député communiste.

"Et pourquoi pas une journée rouge pour qu'enfin le jour se lève", a-t-il conclut sous les applaudissement.

Plusieurs usines chimiques à l'arrêt contre la réforme des retraites

Plusieurs sites industriels de la chimie sont touchés par la grève mardi, certains tournent au ralenti, d'autres ont arrêté leur production, pour protester contre le projet de réforme des retraites, selon la CGT et les directions de ces groupes.

A Arkema, trois sites sont complètement à l'arrêt, à Pierre-Bénite (Rhône), La Jarrie (Isère) et Saint-Auban (Alpes de Haute-Provence) selon la direction et la CGT.

41,5% de grévistes à la mi-journée chez EDF

Selon la direction d'EDF, 41,5% des effectifs de l'entreprise sont en grève ce mardi.

Les débats ont repris au Sénat

Les débats reprennent au Sénat alors que se profile le vote, ce mardi, sur le fameux article 7 qui prévoit de repousser l'âge légal de 62 à 64 ans.

Les sénateurs font tout pour voter l'ensemble du texte (20 articles) avant l'échéance du 12 mars minuit. Ce lundi, ils ont prolongé les discussions jusqu'à 3 heures du matin.

>> Suivez les débats en direct ici.

3700 contrôles effectués en amont de la manifestation à Paris

A 14 heures, juste avant le départ du cortège parisien, 3700 contrôles de police avaient été effectués en amont de la manifestation, a appris BFMTV de la préfecture de Paris.

Selon cette même source, six personnes ont été interpellées pour port d'armes prohibé notamment.

Une nouvelle journée de mobilisation est envisagée ce samedi 11 mars

Selon des sources de BFMTV, une nouvelle journée de mobilisation est envisagée samedi prochain. Ce sera la septième depuis le début du conflit contre la réforme des retraites.

Sandra Regol demande à Emmanuel Macron "d'écouter le message qui vient de ses concitoyens et de retirer la réforme"

Interrogée au micro de BFMTV en marge du cortège parisien, Sandra Regol, députée EELV, a appelé Emmanuel Macron et le gouvernement à "laisser tomber cette réforme".

"C'est une mobilisation qui n’en fini pas de confirmer que les Français ne veulent pas de cette loi", a-t-elle affirmé.

"Si aujourd'hui Emmanuel Macron assume son rôle de président de la République alors qu'il écoute le message qui vient de ses concitoyens et qu'il retire cette réforme", a-t-elle ajouté, affirmant que le chef de l'État a "des comptes à rendre à la population".

Le cortège parisien s'élance

Le cortège parisien de cette nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites s'élance du boulevard Raspail, direction la place d'Italie où les manifestants sont attendus pour 19 heures.

L'intersyndicale va "envoyer un courrier ce soir" à Emmanuel Macron

Frédéric Souillot, le patron de Force ouvrière, a indiqué que l'intersyndicale, qui doit se réunir ce soir, va "envoyer un courrier ce soir" à Emmanuel Macron.

L'objectif est de "lui demander à être reçue et qu'il retire le recul de l'âge de départ" de 62 à 64 ans".

Retraites: coupures d'électricité "sauvages" à Boulogne-sur-Mer

Deux coupures d'électricité "sauvages" imputées à des grévistes et visant la zone portuaire de Capécure et une zone commerciale ont affecté mardi matin jusqu'à 4000 usagers à Boulogne-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais, a indiqué Enedis à l'AFP.

Ces coupures, provoquées entre 8H et 8H30, privaient encore de courant quelque 1500 clients à la mi-journée, selon le distributeur d'électricité à l'AFP.

Plus d'informations ici.

Patrick Kanner estime que "le vieux clivage droite-gauche est en train de revenir"

Patrick Kanner est présent dans le cortège parisien ce mardi après-midi et retournera ensuite au Sénat pour la suite de l'examen du texte de la réforme des retraites, notamment sur l'article 7.

"Les droites veulent cette réforme, ils sont majoritaires et ils voteront probablement cet article", déplore-t-il au micro de BFMTV.

"Mais on va se battre jusqu'au bout pour dire pourquoi il est très mauvais pour la France", complète le sénateur PS. "C'est le débat démocratique, c'est le vieux clivage droite-gauche qui est en train de revenir", conclut-il, affirmant vouloir "montrer aux Français qu'une autre voie est possible".

Philippe Martinez (CGT): "Les grèves vont se généraliser"

Les grèves en France vont-elles se poursuivre? Philippe Matinez assure que dans les entreprises, les discussions portent sur ce point.

"Les grèves vont se généraliser dans beaucoup d'endroits", affirme le secrétaire général de la CGT.

Concernant les salariés du privé, Philippe Martinez se dit conscient que "quand on arrive pas à finir le mois avec une paye entière, moins de journées (de salaires, NDLR) ça pèse".

"Il y a des messages de solidarité, une ambiance qui ne trompe pas sur le soutien".

Le ministère de l'Éducation recense 48 blocages de lycées dans le pays

Alors que plusieurs syndicats lycées annonçaient plus tôt dans la journée que plusieurs centaines d'établissements était mobilisés, voire bloqués, le ministère de l'Éducation nationale donne des chiffres bien plus bas.

Selon cette source, 48 lycées ont été bloqués, soit 1,3% des 3720 lycées français. Il s'agirait essentiellement de blocages partiels, c'est-à-dire filtrants.

Philippe Martinez (CGT) : "Un passage en force ne ferait que mettre le feu aux poudres"

Cette 6e journée de mobilisation est la plus forte depuis le début du conflit estime Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT.

"Comme nous l'avions souhaité, c'est la France à l'arrêt".
Philippe Martinez (CGT)
Philippe Martinez (CGT) © BFMTV

Le secrétaire général de la CGT prévient des conséquences en cas de passage en force du gouvernement.

"Un passage en force du gouvernement ne ferait que mettre le feu aux poudres", a déclaré Philippe Martinez.

Perturbations dans les transports entre la France et le Royaume-Uni

La mobilisation en France contre la réforme des retraites a perturbé ce mardi les transports entre l'Hexagone et le Royaume-Uni, avec des dizaines de trains et vols annulés et des retards dans les liaisons par ferry.

Eurostar, qui gère les trains par le tunnel sous la Manche, a annulé 16 des 26 trains prévus dans la journée entre Londres et Paris et six autres entre la capitale britannique et Bruxelles. La compagnie a prévenu que les perturbations risquaient de se poursuivre après mardi.

Dans le secteur aérien, EasyJet a annulé au moins 18 vols entre le Royaume-Uni et la France, British Airways 13 et Air France a supprimé quatre liaisons entre l'aéroport londonien d'Heahtrow et Paris. Les liaisons en ferries entre Douvres et Calais ont enregistré des retards dépassant parfois une heure. La compagnie P&O Ferries a recommandé aux passagers de repousser leurs déplacements

"Si la réforme n'est pas adoptée, il n'y en aura aucune autre", prévient Aurore Bergé

Ce mardi matin en marge de la nouvelle journée d'actions, le groupe Renaissance à l'Assemblée nationale tenait une réunion.

Au cours de celle-ci, trois élus, Stella Dupont, Cécile Rilhac et Barbara Pompili, ont de nouveau fait part de leurs doutes quant à cette réforme.

Ils ont été repris par plusieurs autres députés, dont Aurore Bergé, qui a insisté sur l'importance de cette réforme.

"Aucun destin individuel n'existe s'il n'y a pas de destin collectif. Le préalable, c'est le collectif. Ce n'est pas la grande réforme du quinquennat mais si celle-ci n'est pas adoptée, il n'y aura aucune grande réforme", a-t-elle dit.

Elle est rejointe par Jean-René Cazeneuve, qui de son côté estime que "notre enjeu individuel doit parfois s’effacer face à l’enjeu collectif, c’est l’équipe qui prime."

Laurent Berger évoque une "mobilisation historique"

Laurent Berger a salué ce mardi une "mobilisation historique", "mieux que le 31 janvier" avec "beaucoup plus de monde dans les cortèges", d'après les premières remontées de terrain.

Le patron de la CFDT a fait état d'environ "20%" de manifestants en plus que lors de la journée du 31 janvier qui avait réuni 1,27 million de participants selon les autorités, 2,5 millions d'après les organisateurs, avant le départ du cortège parisien pour cette sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.

La CGT compte 245.000 manifestants à Marseille; il y en a 30.000 selon la Police

Selon les chiffres de la GCT, 245.000 personnes se sont rassemblées mardi 7 mars à Marseille pour défiler contre la réforme des retraites actuellement débattue au Sénat.

La Police a recensé beaucoup moins de monde: il n'y aurait que 30.000 manifestants selon eux.

Des représentants d'Alliance Police agressés pendant la manifestation marseillaise

Une vingtaine de policiers, représentants d'Alliance Police, ont été pris à partie par d'autres manifestants au sein du cortège sur le Vieux-Port.

Environ 80 individus les ont encerclés et ont entonné des chants hostiles à la police. La situation a ensuite dégénéré avec des jets de projectiles et des coups échangés.

Un équipage civil de la police est intervenu, les manifestants d'Alliance Police ont dû quitter le cortège. Plusieurs policiers ont été blessés. Trois d'entre eux ont déposé plainte et une personne a été interpellée.

SNCF: 39% de grévistes à midi

Le taux de grévistes mardi à midi à la SNCF attaignait 39% selon une source syndicale à l'AFP, soit moins que le 19 janvier (46,3%), première journée de mobilisation contre la réforme des retraites.

En revanche, la participation dépasse les mobilisations des autres journées et notamment celle du 31 janvier qui avait enregistré 36,5% de grévistes. On compte notamment 76% de grévistes chez les conducteurs et 55% chez les contrôleurs.

Des dégradations relevées à Rennes lors des blocages

Plusieurs centaines de manifestants ont bloqué un important axe routier menant à Rennes dans la nuit de lundi à mardi, provoquant de "nombreuses dégradations" quelques heures avant une manifestation contre la réforme des retraites, a confirmé la préfecture.

Peu après minuit, environ 200 jeunes gens "grimés et agressifs" ont tenté de bloquer la RN24 menant à la rocade de Rennes, l'une des toutes premières actions de la nouvelle journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites.

En marge de cette première manifestation, plusieurs commerces ont été endommagés, notamment un magasin de luminaires, une station TotalEnergies ou les devantures d'un restaurant et d'un magasin de moto, selon la préfecture.

A Bordeaux, beaucoup de monde pour la manifestation

Malgré la pluie, la manifestation à Bordeaux rassemble beaucoup du monde Place de la Bourse. Les syndicats espèrent faire mieux que les 50.000 manifestants comptabilisés le 7 février (9500 selon la préfecture).

Députés et sénateurs tenteront de finaliser un accord sur la réforme le 15 mars

Comme l'a appris BFMTV ce mardi de sources concordantes du Sénat et de l'Assemblée nationale, la commission mixte paritaire, qui réunit sept députés et sept sénateurs pour discuter d'une version finale du texte de la réforme des retraites, se réunira le mercredi 15 mars au matin.

Avant cette date, l'examen devrait se poursuivre tous les jours au Sénat jusqu'au dimanche 12 mars inclus. Après le passage devant la commission mixte paritaire, le texte reviendra l'Assemblée le jeudi 16 mars à 9h, pour un nouvel examen qui doit aboutir à un vote rapide.

Au final, les débats ne peuvent pas se poursuivre au-delà du dimanche 26 mars à minuit, soit 50 jours à partir du début de l'examen.

Le calendrier parlementaire de l'examen de la réforme des retraites
Le calendrier parlementaire de l'examen de la réforme des retraites © BFMTV

Marseille: le cortège vient de s'élancer

A Marseille, la manifestation vient à peine de commencer. Le départ a été donné avec 1H30 de retard. Une grande affluence a été constatée.

Au moins 400 lycées mobilisés ce mardi matin, dont plus de 250 totalement bloqués, selon un syndicat

Selon la Fédération Indépendante et Démocratique Lycéenne (FIDL), au moins 400 lycées sont mobilisés en cette journée d'opposition à la réforme des retraites.

Le syndicat lycéen annonce notamment que 250 d'entre eux sont totalement bloqués.

A Paris, la manifestation se prépare

Les manifestants parisiens commencent à se rassembler à Sèves-Babylone où le cortège doit s'élancer à 14h. Direction, la Place d'Italie.

6000 manifestants à Calais

Les syndicats ont comptabilisé 6000 manifestants à Calais. La mobilisation est donc plus forte que lors des dernières journées de mobilisation où les syndicats avaient dénombré 5000 manifestants.

A Nantes, les syndicats espèrent toujours plus de manifestants

Alors que la manifestation est en train de s'organiser à Nantes, les syndicats espèrent dépasser les 70.000 personnes (obervés le 11 février) ce mardi.

"On n'avait jamais vu autant de personnes mobilisées" commente ainsi un syndicaliste CFDT au micro de BFMTV.

32,71% d'enseignants grévistes tous niveaux confondus selon le ministère de l'Éducation nationale

Le ministère de l'Éducation nationale annonce 32,71% de grévistes parmi les enseignants ce mardi. Ce chiffre était de 38,5% le 19 janvier et de 25,92% le 31 janvier.

Alors que le Snes-FSU annonce 60% de grévistes dans les collèges et lycées ce mardi, le ministère de l'Éducation nationale recense lui 30% des enseignants du secondaire grévistes. C'es plus que lors des deux journées de mobilisation en janvier.

Dans les écoles, le chiffre du ministère atteint 35,5%.

Plusieurs milliers de manifestants à Valenciennes

La manifestation a débuté à Valenciennes où BFMTV a constaté la présence de nombreux salariés du privé ou encore d'indépendants.

6000 manifestants recensés par les syndicats à Calais, contre 5000 les 19 et 31 janvier

Les syndicats ont rencensé 6000 manifestants ce mardi matin à Calais. Ils était 5000 lors des manifestations les 19 et 31 janvier dernier.

A Marseille, la manifestation sur le point de s'élancer

Dans la cité phocéenne, le cortège prend forme. La manifestation partira du Vieux-Port pour rejoindre la Porte d'Aix. 

Lors de la dernière mobilisation, les syndicats avaient compté 90.000 manifestants. Pour cette 6e journée de mobilisation, ils attendent plus.

Présent dans le cortège, Jean-Luc Mélenchon estime que "la bataille commence aujourd'hui".  "C'est un immense bras de fer entre tout un peuple et une personne: le président de la République", lance-t-il. 

Le Snes-FSU annonce 60% de grévistes dans les collèges et lycées

Selon le Snes-FSU, syndicat majoritaire du secondaire, il y a ce mardi 60% de grévistes dans les collèges et lycées. Cela concerne les personnels d’enseignement, d’éducation, d’orientation, AED et AESH.

Le syndicat indique également que "des collèges, des vies scolaires, des internats de lycées sont fermés".

Jean-Luc Mélenchon attaque Emmanuel Macron, "directement et personnellement responsable de cette situation"

Jean-Luc Mélenchon a directement ciblé Emmanuel Macron, "directement et personnellement responsable de cette situation".

"Son devoir c'est de trouver une sortie vers le haut puisqu'il y a d'un côté sa volonté à lui et de l'autre celle du peuple français à qui doit revenir le dernier mot", a-t-il lancé.

"Le Président aurait tort de compter sur le désarroi, le pourrisment ou la fatigue populaire, ça serait une erreur", complète l'insoumis.

Jean-Luc Mélenchon invite ainsi Emmanuel Macron à "prendre l'initiative démocratique qui correspond à cette situation": soit la dissolution, soit un référendum, soit le retrait de la réforme des retraites.

Jean-Luc Mélenchon estime que "nous sommes dans un événement de l'Histoire de notre pays"

"Nous sommes dans un événement de l'Histoire de notre pays avec une mobilisation sociale comme on en a pas vu depuis 30 ou 40 ans". Depuis le cortège marseillais, Jean-Luc Mélenchon estime que "la bataille commence aujourd'hui".

"C'est un immense bras de fer entre tout un peuple et une personne: le président de la République", lance-t-il.

"C'est une lutte d'intêret général destinée à tout le monde", poursuit l'ancien candidat à l'élection présidentielle.

Un cortège s'est formé à l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle

En cette journée de mobilisation, des opérations en complément des manifestations s'organisent. A l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, un cortège de véhicules et d'environ 400 personnes s'est formé.

Leur objectif est de faire une boucle à pied devant les terminaux pour montrer qu’ils sont mobilisés contre la réforme des retraites, mais ils ne souhaitent en aucun cas bloquer les accès à l’aéroport.

Pour Boris Vallaud, la réforme des retraites "pervertit la démocratie"

"Un coup de force politique". Dans une tribune publiée par le journal Libération, Boris Vallaud s'adresse à Emmanuel Macron et fustige la réforme des retraites qui "pervertit la démocratie", selon lui.

D'après le chef de file des députés socialistes, ce projet de loi symbolise "la pratique solitaire du pouvoir" du président de la République. Il l'accuse d'"impose[r] ses volontés absurdes, sans discussion, avec arrogance, et mépris".

"Quoi qu'il en coûte à la démocratie, vous imposez cette réforme au cœur d’une crise sociale longue de cinq ans", écrit-il citant "les gilets jaunes", et la "guerre en Ukraine", avant d'ajouter:

"Ne le voyez-vous donc pas ? Le pays souffre, et le mal qui la ronge, c’est l’injustice."

"La mobilisation dans la rue est massive. Et, quoiqu’il en coûte à la démocratie, vous l’ignorez, vous restez sourd, insensible", dénonce également Boris Vallaud.

Plusieurs lycées parisiens bloqués

Des lycéens bloquent le lycée Racine, dans le 8e arrondissement, depuis ce matin. Les lycéens ont utilisé des poubelles pour bloquer l'entrée de l'établissement.

D'autres établissements sont bloqués ce matin, notamment le lycée Turgot, dans le 3e arrondissement. Au lycée Dorian, dans le 11e arrondissement, les bloqueurs ont été délogés par les forces de l'ordre.

Des perturbations sont également en cours dans les lycées Balzac, Voltaire ou encore Lamartine.

L'intersyndicale se réunira ce soir à 19h

L'intersyndicale se réunira ce soir à 19h00 dans les locaux de Force Ouvrière, en présence des négociateurs de chaque organisation syndicale, a appris BFMTV.

Julien Bayou appelle "l'ensemble de la population à se mobiliser pour son avenir y compris les jeunes"

"J'appelle l'ensemble de la population à se mobiliser pour son avenir y compris les jeunes", a lancé Julien Bayou sur Sud Radio. Interrogé sur le "BlocusChallenge" organisé par Louis Boyard, il a retorqué que "chacun trouve la manière festive et joyeuse de se mobiliser".

"Vous avez un gouvernement qui a menti à la face de la représentation nationale en laissant entendre que tout le monde toucherait 1200 euros", a-t-il ajouté.

"Moi ça me choque autrement plus que les petites polémiques", conclut-il.

Non-vote de l'article 7: les députés LFI "ont des comptes à rendre aux électeurs" selon Philippe Martinez

La France insoumise, comme tous les partis "de gauche", est une "alliée", mais "à condition que chacun reste à sa place", estime le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, sur Franceinfo.

Concernant le non-vote de l’article 7 fixant l'âge légal de départ à la retraite lors du débat à l'Assemblée nationale, en raison de l'obstruction des députés LFI, "il faut que les députés assument leur choix, parce qu'ils ont des comptes à rendre aux électeurs", avance-t-il.

Il est "facile" aujourd'hui pour un député "de dire à ses électeurs 'vous ne savez pas ce que j'aurais fait puisqu'il n’y a pas eu de vote", regrette Philippe Martinez. "Or, il y a un certain nombre de députés qui sont embarrassés par ce sujet, de gauche, de droite et de Renaissance".

Philippe Martinez assure par ailleurs n'avoir eu aucun contact avec Jean-Luc Mélenchon "depuis le début de l'année".

François Hommeril estime qu'Emmanuel Macron sortirait "par le haut" s'il retirait la réforme

En cette sixième journée de mobilisation interprofessionnelle contre la réforme des retraites, le président de la CFE-CGC a déclaré sur Public Sénat "croire encore à un retrait du projet". "J’ai entendu ce week-end un commentateur dire qu’Emmanuel Macron ne pouvait pas reculer car son quinquennat serait foutu et je pense que c’est l’inverse."

"Si le président de la République retire ce projet, il sort par le haut."

Philippe Martinez appelle lycéens et étudiants à rejoindre le mouvement

Philippe Martinez (CGT) appelle sur Franceinfo les lycéens et les étudiants "à s'exprimer sous les formes qu'ils décident" et "à rejoindre les cortèges" parce que c'est "leur avenir qui est en jeu".

"L’histoire nous montre que, quand la jeunesse descend dans la rue", "ça pèse", avance Philippe Martinez, citant l'exemple du mouvement contre le contrat première embauche (CPE).

Pour Manuel Bompard, Emmanuel Macron "se planque, se cache"

Sur BFMTV-RMC, Manuel Bompard estime qu'Emmanuel Macron "se planque, se cache" sur le sujet de la réforme des retraites".

"Soit, il a été élu sur son programme, ce sujet l'intéresse et dans ce cas-là, il doit parler, soit ce n'est pas son problème", estime-t-il alors qu'Emmanuel Macron présentait dans son programme pour la présidentielle le report de l'âge légal de départ à la retraite à 65 ans.

François Hommeril assure que "la barre du million sera dépassée"

Le président de la CFE-CGC était l'invité de Public Sénat ce matin. S'il n'a pas voulu estimer le nombre de personnes qui descendront dans les rues aujourd'hui, François Hommeril anticipe au moins un million de manifestants: "Chacun dans son organisation a des petites remontées de ses sections syndicales [...] Il y a une grande volonté de participer à cette mobilisation. La barre du million sera dépassée."

"On aura une mobilisation qui sera au moins du même niveau que la plus forte qu’on ait eu à la fin du mois de janvier."

Pour la CFDT, il est "hors de question" de mettre l'économie à genoux

"On voudrait nous faire croire que ce mouvement partirait vers une sorte de blocage général, ce n'est pas le cas", déplore Laurent Berger sur LCI.

"L'économie à genoux cela veut dire nos emplois, donc il est hors de question de le faire pour la CFDT, cela a toujours été clair pour nous", complète-t-il.

"Ce qu'on veut c'est une immense journée de mobilisation aujourd'hui. Pour les autres initiatives, on le décidera ce soir lors de l'intersyndicale", poursuit Laurent Berger.

Pour Bompard, "ce qui va impacter les plus modestes, c'est la réforme" des retraites et non les blocages

Manuel Bompard répond à Élisabeth Borne, qui a estimé ce lundi sur France 5 que des blocages contre la réforme des retraites auraient des conséquences, avant tout, sur les plus modestes.

"Ce qui va impacter les plus modestes, c'est la réforme" des retraites, selon lui.

"Les gens disent qu'ils sont solidaires du mouvement", pointe le député des Bouches-du-Rhône.

Bompard: "C'est la volonté de personne de mettre la France à genoux", mais "le gouvernement n'écoute pas"

"C'est la volonté de personne de mettre la France à genoux", mais "le gouvernement n'écoute pas", estime Manuel Bompard sur BFMTV-RMC.

"Les gens se disent, dans ce cas là, on va passer à une nouvelle étape du bras de fer, la grève et oui ça a un impact sur l'économie", déclare le coordinateur de La France insoumise.

Les grèves sont "déjà reconductibles aujourd'hui" selon Philippe Martinez

La France "à l'arrêt" ce mardi ? "Personne ne peut dire qu’on n’avait pas prévenu" que si le gouvernement n'écoutait pas les revendications syndicales, "on allait passer à un cran au-dessus", avance le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, sur Franceinfo. "Là, on est un cran au-dessus".

"Les grèves sont reconductibles déjà aujourd'hui", assure le dirigeant de la CGT, citant la SNCF, les raffineries ou encore les dockers dans les ports.

Mais "ce sont les salariés" et "les agents qui décident, ce n'est pas Martinez", précise Philippe Martinez.

Laurent Berger sent "un mouvement de ras-le-bol venu du monde du travail"

"Est-ce qu'on peut faire une réforme du monde du travail sans le monde du travail?", interroge Laurent Berger sur LCI ce mardi. Selon le leader de la CFDT, "on sent un mouvement de ras-le-bol venu du monde du travail".

"Ce qui s'exprime dans les manifestations ce sont retraites mais aussi le monde du travail: la reconnaissance, le salaire, les conditions de travail...", poursuit-il.

Bompard: "N'attendez pas des députés de LFI qu'ils soient là pour appuyer gentiment sur un bouton"

Sur BFMTV-RMC, Manuel Bompard défend la stratégie de La France insoumise.

"N'attendez pas des députés de La France insoumise qu'ils soient là pour appuyer gentiment sur un bouton et laisser le gouvernement reporter l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans", déclare le coordinateur du mouvement.

Il félicite "un groupe de députés qui utilise tous les moyens à sa dispiosition pour faire en sorte que cette réforme des retraites, elle ne voit pas le jour".

Bompard défend le "BlocusChallenge": "L'objectif était d'appeler la jeunesse à se mobiliser, ça a fonctionné"

Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise (LFI) défend sur BFMTV-RMC, le #BlocusChallenge lancé par l'insoumis Louis Boyard pour appeler à bloquer les lycées et les universités.

"Je pense que la volonté de Louis Boyard, c'était d'appeler la jeunesse à se mobiliser, je crois que ça a fonctionné", dit-il.

Il répond également à Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, qui a porté plainte contre le député. "Valérie Pécresse, qu'elle s'occupe du fonctionnement des transports en Île-de-France, c'est une catastrophe", assène-t-il.

Il répond également aux critiques de la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet.

"Quand monsieur Macron recevait les Youtubeurs McFly et Carlito à l'Élysée, elle (Yaël Braun-Pivet) ne disait pas que c'était déshonorant pour la fonction", déclare Manuel Bompard.

>>On vous détaille cette intervention ici

Laurent Berger est convaincu qu'il "y aura plus de monde" dans la rue que le 31 janvier

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, en est convaincu. "Il y aura plus de monde" dans la rue que le 31 janvier, affirme-t-il sur LCI ce mardi matin, ajoutant qu'il y a "plus de 320 points de rassemblements organisés".

"On est à l'aube d'une journée de mobilisation qui sera très puissante", complète-t-il

"Ça montre que cette réforme est rejetée par les citoyens et par le monde du travail dans sa diversité et c'est ça que le gouvernement doit entendre", affirme Laurent Berger

"On parle de quelques jours de galère pour éviter deux ans": Bayou défend les blocages

"Il n'y a aucune brutalité", à bloquer le pays selon Julien Bayou. "On parle de quelques jours de galère pour éviter deux ans de précarité", dit le député écologiste de Paris sur Sud Radio, en référence au report de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans.

Selon Julien Bayou, la réforme des retraites est "injuste, injustifiée et dogmatique"

D'après Julien Bayou, interrogé sur Sud Radio, la réforme des retraites est "injuste, injustifiée et dogmatique".

"Ce gouvernement a refusé toutes les alternatives", déplore le député écologiste.

Selon lui, l'exécutif a "dit, 'il faut faire cette réforme, quoi qu'il en coûte", et cela malgré, pointe-t-il, le fait que "90% du monde du travail ne veut pas de cette réforme".

"Il y a une brutalité extrême de la part de ce gouvernement à vouloir avoir raison contre tout le monde", fustige l'ancien secrétaire national d'Europe Écologie - Les Verts.

Jérôme Guedj estime que faire des économies "fait forcément des perdants"

"Il faut dire la vérité sur cette réforme", lance ce mardi sur Europe 1 le député PS Jérôme Guedj. "17,7 milliards d'euros d'économie, ça fait forcément des perdants", estime-t-il.

Selon lui, ces économies voulues par le gouvernement sont supportées à 60% par les femmes. "C'est problématique car la pension des femmes est déjà 35% inférieure à celle des hommes", déplore Jérôme Guedj.

"Depuis le début on essaie d'endormir nos concitoyens mais c'est une réforme qui crée de l'injustice et ça ils l'ont très bien compris", conclut-il.

Pour Julien Bayou, la réforme des retraites revient à "voler deux ans aux gens"

Julien Bayou s'exprime sur la réforme des retraites au micro de Sud Radio. Pour le député écologiste de Paris, "le coeur de cette réforme est injsute". Ce projet de loi - consistant notamment à reporter l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans, contre 62 actuellement - revient, selon lui, à "voler deux ans aux gens".

"Quand on dit prolonger de deux ans, c'est transformer les deux meilleures années de retraites, celles où vous êtes un peu en forme", alerte l'ancien secrétaire national d'Europe Écologie-Les Verts.

Pour ce jour marqué par la grève contre le texte de l'exécutif, il salue "le niveau exceptionnel de l'intersyndicale qui mène la mobilisation avec brio".

Laure Lavalette "n'imagine pas" les députés LR voter la réforme des retraites à l'Assemblée nationale

Depuis des semaines, le Rassemblement national (RN) met la pression sur les députés Les Républicains (LR), dont le soutien à la majorité relative sur la réforme des retraites est décisif au Palais Bourbon. L'extrême droite continue de mettre en oeuvre cette stratégie.

"Je n'imagine pas les LR quand [ce projet de loi] va revenir à l'Assemblée nationale, voter pour ce texte totalement injuste", déclare Laure Lavalette sur RMC, moquant au passage les "nuances de LR", alors que les députés de ce groupe ne sont pas tous sur la même ligne.

"Je ne vois pas comment en conscience ils pourraient voter ce texte après les 15 jours que nous avons passé", ajoute la députée du Var.

Frédéric Souillot (FO) appelle Emmanuel Macron à "retirer son projet de réforme"

"Retirez votre projet de réforme", lance le secrétaire général de Force Ouvrière, Frédéric Souillot, à Emmanuel Macron.

"Ce serait peut-être une bonne idée" de recevoir les syndicats, car "depuis le 19 janvier, il ne nous parle que depuis l'étranger, du marché de Rungis ou du Salon de l'agriculture, mais directement jamais", regrette le leader syndical sur RTL.

"La France est à l'arrêt" selon Frédéric Souillot (FO)

"Dans plein d'endroits, la France est à l'arrêt", affirme Frédéric Souillot, secrétaire général de Force Ouvrière, sur RTL

"Dans les transports publics, mais aussi plein d'entreprises que vous ne voyez pas habituellement sont en grève aujourd'hui, notamment l'aéronautique, la sidérurgie, plein d'industries" et également l'agroalimentaire avec "les abattoirs dans l'ouest de la France qui se sont arrêtées et vont reconduire demain et après-demain", affirme le leader syndical.

"Ce n'est pas dans notre ADN": Lavalette justifie la non-présence des élus RN dans les manifestations

Invitée de RMC, Laure Lavalette donne la ligne de conduite du Rassemblement national concernant le mouvement social. "On soutient les manifestations, les gens qui vont défendre leur droit", mais "si on pouvait éviter le blocage , ce serait bien", déclare-t-elle.

Alors que les responsables syndicaux ne souhaitent pas voir d'élus du Rassemblement national (RN) dans les cortèges, la députée du Var explique que ce "n'est pas dans l'ADN" de son parti.

"Moi, j'ai été élue députée de la nation, c'est bien pour batailler au sein du Palais Bourbon", explique-t-elle, avant d'ajouter:

"Cette lutte que nous menons dans l'hémicycle est tout à fait complémentaire de la bataille de la rue. Je pense que chacun est sa place"

A la raffinerie de Feyzin, un délégué syndical revendique 70 à 80% de grévistes

Depuis la raffinerie de Feyzin dans le Rhône, Julien Juanico évoque une mobilisation importante contre la réforme des retraites: "Depuis hier soir 22 heures, on a 70% des salariés qui se sont portés grévistes sur le quart de nuit. Ce matin, on a 80% des salariés qui se sont majoritairement positionnés grévistes donc pas d’expédition, les unités vont tourner au minimum jusqu’à demain 14 heures."

"A 14 heures demain, on a sollicité les salariés pour qu’ils viennent à l’assemblée générale pour qu’ils votent la reconduction du mouvement et le durcissement si le gouvernement ne veut pas nous entendre."

Frédéric Souillot (FO) attend "plus de 2 millions de personnes" dans les rues

"Je pense qu’on va mettre plus de 2 millions de personnes dans la rue" ce mardi, avance Frédéric Souillot, secrétaire général de Force Ouvrière, sur RTL.

A Montpellier, les éboueurs sont prêts à faire durer la grève

Dans la ville de l'Hérault, le chauffeur de collecte Gilles Granal indique qu'aucun camion ne sortira aujourd'hui et que "personne ne ramassera rien". "On sait pas combien de temps ça va durer, on va voir ce soir en fonction des retours, ajoute le délégué CGT Nicollin. Ca va dépendre de la mobilisation, des chiffres des gens dans la rue."

"On pense que sous 3-4 jours, la situation à Montpellier peut devenir très compliquée."

7 mars: pourquoi la gauche compte sur la grève reconductible pour faire plier le gouvernement

Des grévistes, une France que les syndicats espèrent "à l'arrêt" et un bras de fer que les centrales veulent installer dans la durée. Alors que les notes des renseignements territoriaux évoquent 1,1 à 1,4 millions de personnes dans la rue ce mardi contre la retraite à 64 ans, la journée a de quoi donner quelques sueurs froides au gouvernement.

De son côté, la gauche compte sur ce mouvement social pour faire reculer le gouvernement.

"L'ampleur de la grève mardi donnera une force propulsive pour la suite", avance le député insoumis Hadrien Clouet auprès de BFMTV.com.

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Les expéditions de carburants bloquées dans toutes les raffineries de France

Les expéditions de carburants étaient bloquées à la sortie de "toutes les raffineries" mardi matin, afin de protester contre le projet de réforme des retraites du gouvernement, a affirmé à l'AFP la CGT-Chimie.

"La grève est partie partout, (...) avec des proportions de grévistes très variables en fonction des sites, mais avec des expéditions bloquées en sortie de toutes les raffineries ce matin", a déclaré Eric Sellini, élu national de la CGT-Chimie.

Selon lui, les raffineries de TotalEnergies, Esso-ExxonMobil et Petroineos sont affectées par ce mouvement social. Un porte-parole de Totalénergies confirme à l'agence Reuters que les expéditions sont bloquées sur les sites français du groupe.

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Au dépôt de bus de Thiais, les salariés non grévistes se mobilisent à leur manière

Confrontés à une hausse des prix généralisés depuis plusieurs mois, certains salariés ne peuvent pas se permettre de renoncer à une journée de salaire. Depuis le dépôt de bus de Thiais (Val-de-Marne), le délégué CGT de Samy Kennouzi évoque le cas d'un collègue non-gréviste qui apporte tout de même sa contribution à la mobilisation: "Dans un contexte d’inflation, certains collègues n’ont malheureusement pas la possibilité de se mettre en grève. On sait qu’on a des collègues qui roulent aujourd’hui, qui viennent nous voir sur le piquet de grève."

"Un de nos collègues a déposé un peu d’argent dans la caisse, c’est un peu sa manière d’apporter sa solidarité contre la réforme des retraites."

Le secrétaire Solidaires-SUD à Valenciennes confirme le recours aux opérations "sauvages"

Marc Lambert participe ce matin au blocage d'un point stratégique par lequel transite habituellement un nombre importants de camions dans le Nord. "On a annoncé un mardi noir et comme vous le constatez, il y a plus de 300 camions qui passent chaque jour et aujourd’hui, il y en a très peu", se réjouit le secrétaire Solidaires-SUD à Valenciennes. Au micro de BFM TV, le syndicaliste indique que l'opération de blocage n'a pas été déclarée en préfecture:

"C’est sauvage, on est dans un bras de fer avec le gouvernement donc toutes les opérations menées ne seront pas déclarées jusqu’à temps qu’ils retirent le projet."

Pour Borne, "dire qu'il faut 'mettre l'économie à genoux' est grave" et "pas responsable"

C'est une phrase qui donne beaucoup de grain à moudre au gouvernement. Pour la grève du 7 mars contre la réforme des retraites, la CGT-Chimie a appelé à "mettre l'économie à genoux".

Invitée de France 5 ce lundi, Élisabeth Borne a repris les éléments de langage déployés par le gouvernement depuis le début de la semaine.

Certes, "il y a un droit de manifester, un droit de grève", mais "quand on entend un leader syndical dire qu'il faut 'mettre l'économie à genoux', c'est grave et ce n'est pas responsable", a déclaré la Première ministre.

Élisabeth Borne ne "sait pas" si la réforme des retraites "est de gauche ou de droite"

Invitée de France 5 lundi soir, Élisabeth Borne est revenue sur les propos d'Olivier Dussopt, qui a affirmé dans Le Parisien que la réforme des retraites est "une réforme de gauche". La Première ministre, longtemps proche du Parti socialiste, n'a pas franchement soutenu ces propos.

"Je ne sais pas si c'est une réforme de gauche ou de droite", a-t-elle déclaré, même si le gouvernement compte sur les élus du parti Les Républicains (LR) pour passer sa réforme. Et la cheffe de Matignon de développer:

"Traditionnellement la droite porte des réformes des retraites fondées sur le décalage de l'âge légal et la gauche porte des réformes fondées sur l'allongement de la durée de cotisation".

Soit deux mesures prévues dans la feuille de route du gouvernement.

"Ça dépend de ce que vous appelez des perdants": Borne revient sur les propos de Dussopt

"Avec cette réforme, il n'y aura pas de perdants", a assuré Olivier Dussopt ce week-end dans Le Parisien. Interrogée sur France 5 ce lundi, Élisabeth Borne n'a pas repris les mots du ministre du Travail.

"Ça dépend de ce que vous appelez des perdants", a indiqué la Première ministre. "On ne va pas dire qu'il n'y a pas de gens qui vont travailler davantage", a-t-elle reconnu, précisant qu'il s'agit de "la condition pour préserver notre système par répartition."

François Ruffin, présent sur un rond point dans la Somme: "L'objectif est que ce soit bloqué"

François Ruffin se trouve sur un rond-point dans la zone industriel au nord d'Amiens dans la Somme. Le lieu regroupe la plus grosse concentration de salariés de tout le département. La dernière fois qu'il y a eu un rassemblement d'ampleur sur ce rond-point, c'était en 2010 lors de la réforme des retraites défendue par le ministre du Travail Éric Woerth, sous Nicolas Sarkozy. Le blocage avait duré trois jours.

"L'objectif déjà, c'est qu'aujourd'hui ce soit bloqué et bien bloqué, pas seulement ici, mais dans toute la Somme", explique François Ruffin à BFMTV.

"Les gens qui sont là savent pourquoi. Ils sont caristes chez Auchan logistique, ils ont des problèmes aux vertèbres, aux épaules, et ils se disent déjà à 62 ans comment on va rattraper ça et ils voient qu'à 64 ce n'est pas possible".

François Ruffin n'a pas peur, pour l'instant, que le mouvement devienne impopulaire en raison des blocages. "On verra bien", dit l'insoumis avant d'ajouter que "deux-tiers des Français sont favorables au blocage". "Le gouvernement a eu des tas d'avertissements, il y a eu trois manifestations à 1,2,3 millions de personnes, il y a 9 salariés sur 10, 7 Français sur 10 qui disent non à cette réforme", ajoute le député de la Somme.

"Réforme de gauche": pour Besancenot, les propos de Dussopt sont "soit marrants, soit très graves"

"Il est tellement plus efficace que moi pour faire descendre les gens dans la rue." Olivier Besancenot était invité sur notre antenne à réagir aux propos d'Olivier Dussopt qui a affirmé que la réforme des retraites était une réforme de gauche socio-démocrate.

"Plus rien n'a de sens. Soit c'est marrant, soit c'est très grave", a commenté le porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste.

Il a alors ironisé: "Si c’est une réforme de gauche, je suis délégué du personnel de Bernard Arnault."

"Mettre l'économie à genoux": Besancenot "solidaire" des propos d'un syndicaliste CGT sur la grève

Les syndicats doivent-ils mettre "l'économie à genoux" ce mardi 7 mars dans la lutte contre la réforme des retraites? "La réponse est oui", a assuré ce jeudi Emmanuel Lépine, secrétaire général de la Fédération Nationale des Industries Chimiques FNIC-CGT. Ce lundi sur le plateau de BFMTV, le syndicaliste a reçu le soutien d'Olivier Besancenot, ancien candidat à l'élection présidentielle pour le NPA.

"Ce n'est pas ma première expression, mais je la comprends, j'en suis solidaire", explique-t-il. "Je sais exactement ce que ce syndicaliste a voulu dire."

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Plus de 260 manifestations prévues partout en France ce mardi 7 mars

Pour manifester contre la réforme des retraites, il ne sera pas nécessaire d'aller bien loin de chez soi. L'intersyndicale organise dans tout le pays plus de 260 manifestations contre le projet du gouvernement, qui prévoit notamment le report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans.

Les débats s'accélèrent au Sénat, l'article 7 devrait être examiné d'ici la fin de la semaine

Les débats sur la réforme des retraites se sont nettement accélérés dans la nuit de lundi à mardi au Sénat, laissant espérer aux parlementaires l'examen de l'article 7, sur le report de l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans, dès ce mardi soir. Après 14 heures de discussions entre 10h00 ce lundi et 3h09 ce mardi, les sénateurs en sont désormais à l'article 6.

Fait rare: le président du Palais du Luxembourg, Gérard Larcher, est revenu au milieu de la nuit diriger les débats.

>> Le résumé des dernières heures au Sénat dans cet article

Le détail ligne par ligne des perturbations à la RATP

La RATP a détaillé ce lundi, en fin de journée, les prévisions de trafic pour la journée de mardi. La circulation des métros et des RER sera "très perturbée" avec le mouvement de grève contre la réforme des retraites. Trams et bus verront aussi leurs fréquences réduites.

L'entreprise a précisé que le trafic sera encore "très perturbé" pour la journée de mercredi sur les lignes de métro et de RER. Le trafic sera quasi normal sur le réseau bus et normal pour les trams.

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Blocage nocturne de la route de Lorient contre la réforme des retraites

La route de Lorient, à l'ouest de Rennes, est bloquée depuis plusieurs heures ont indiqué dans la nuit de lundi à mardi plusieurs comptes de militants sur les réseaux sociaux, dont celui du collectif étudiant d'extrême-gauche Le Poing levé. Ce collectif affirme que les forces de l'ordre ont utilisé des grenades lacrymogènes pour faire reculer les manifestants.

L'information du blocage de la route a été confirmée par le média local actu.fr, qui dénombrait à deux heures du matin "une centaine de manifestants."

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Bonjour à toutes et à tous

Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité liée à la réforme des retraites et à la mobilisation de ce mardi 7 mars.

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