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Retraites: la SNCF annonce que le trafic restera "très fortement perturbé" mercredi

"C'est une grève qu'on n'a pas vue arriver, ni nous ni les syndicats". L'aveu émane du PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou

"C'est une grève qu'on n'a pas vue arriver, ni nous ni les syndicats". L'aveu émane du PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou - ERIC PIERMONT © 2019 AFP

Semaine cruciale pour la réforme des retraites. Pendant que les débats sur le texte controversé doivent se poursuivre lundi au Sénat, c'est la veillée d'armes pour les opposants au projet-phare d'Emmanuel Macron qui veulent mettre la "France à l'arrêt" mardi, voire au-delà pour une partie d'entre eux.

L'ESSENTIEL

  • Invité de France 2 ce lundi, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran reconnaît que ses propos sur la grève du 7 mars et "la catastrophe écologique" sont "mal passés". Lire notre article
  • Le Sénat s'est prononcé favorablement sur la création d'un CDI senior, contre l'avis du gouvernement, lors de l'examen de la réforme des retraites. La disposition a pour but de favoriser le recrutement des salariés âgés d'au moins 60 ans. Lire notre brève
  • Les routiers se mobilisent. Dans le Nord, à Lesquin, un barrage filtrant s'est formé ce lundi matin. Avec une mission: tracter pour mobiliser le plus de personnes possibles. Voir notre vidéo
  • SNCF, RATP, énergie, enseignement... de nombreux secteurs seront mobilisés ce mardi 7 mars contre le projet de loi du gouvernement. Lire notre article

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Merci de nous avoir suivis sur BFMTV.com. Pour suivre la journée de ce mardi, il suffit de cliquer ici.

La France a déjà commencé à se mettre à l'arrêt aujourd'hui et devrait l'être encore plus dans les prochaines heures. D'importantes mobilisations contre la réforme des retraites sont attendues ce 7 mars partout en France.

L'exécutif, via Élisabeth Borne ce soir sur France 5, a néanmoins assuré qu'1,8 million de retraités actuels allaient bénéficier d'une augmentation de leur pension "dès cette année".

L'actualité autour de la réforme des retraites est à retrouver en temps réel sur notre site.

"Réforme de gauche": pour Besancenot, les propos de Dussopt sont "soit marrants, soit très graves"

"Il est tellement plus efficace que moi pour faire descendre les gens dans la rue." Olivier Besancenot était invité sur notre antenne à réagir aux propos d'Olivier Dussopt qui a affirmé que la réforme des retraites était une réforme de gauche socio-démocrate.

"Plus rien n'a de sens. Soit c'est marrant, soit c'est très grave", a commenté le porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste.

Il a alors ironisé: "Si c’est une réforme de gauche, je suis délégué du personnel de Bernard Arnault."

"Je suis obligé d'être solidaire": Besancenot réagit à la polémique autour de Boyard et son #BlocusChallenge

Alors que Louis Boyard a fait polémique aujourd'hui en lançant le #BlocusChallenge qui encourage les lycéens et étudiants à bloquer leurs établissements, Olivier Besancenot s'est montré solidaire avec le député LFI.

"Je suis obligé d'être solidaire (...) On en est pas aux codes promos", a commenté le porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste.

Olivier Besancenot estime qu'"il y a une obsession à faire partir tout le monde à 64 ans"

La veille d'une nouvelle journée de mobilisation intersyndicale contre la réforme des retraites, le porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste a alerté sur le fait de vouloir "faire partir tout le monde à 64 ans.

Il a également attaqué Emmanuel Macron qui "surplombe toutes les situations" sans écouter la colère des Français.

Grève du 7 mars: Olivier Besancenot annonce que l'"on va rentrer dans le dur du sujet"

Le porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste a encouragé le mouvement syndical contre la réforme des retraites à se "durcir".

À partir du 7 mars, "on va rentrer dans le dur du sujet", a-t-il déclaré sur notre antenne.

"Demain, on rentrer dans la saison 2 et on va voir si on peut faire reculer le gouvernement", a-t-il ajouté.

Découvrez notre article complet ici.

Retraites: les éboueurs parisiens à leur tour en grève

Les éboueurs de la Ville de Paris ont entamé lundi un mouvement de grève contre la réforme des retraites qui se poursuivra mardi, journée de grande mobilisation, ont indiqué la mairie de Paris et la CGT.

Plus d'informations ici.

"Blocus challenge" lancé par Louis Boyard: "ce n'est pas exactement ce qu'on attend d'un député"

"Considérer que la réforme des retraites c'est le moment de faire un concours sur un réseau social, je pense que c'est un question de responsabilité", a déclaré la Première ministre Élisabeth Borne sur France 5 ce lundi, en réaction au "Blocus challenge" lancé par le député LFI Louis Boyard.

"Je pense que ce n'est pas exactement ce qu'on attend d'un député", a-t-elle ajouté.

"Aujourd'hui les femmes peuvent avoir un enfant et continuer leur vie professionnelle", déclare Élisabeth Borne

Interrogée sur les trimestres accordés aux femmes pour la retraite, pour chaque enfant, la Première ministre Elisabeth Borne a déclaré sur France 5 que "ces trimestres ont été créés dans les années 1970" à un moment où les femmes devaient presque systématique interrompre leur carrière, cela sert à "compenser des carrières hachées".

Mais "aujourd'hui les femmes peuvent avoir un enfant et continuer leur vie professionnelle", a déclaré la Première ministre, et cette "modalité ne rend plus bien compte de la carrière des femmes".

"Je pense que le combat pour les femmes aujourd'hui ce n'est pas de partir plus tôt que les hommes mais d'avoir de meilleures pensions", a-t-elle déclaré.

"Ça dépend ce que vous appelez des perdants": Élisabeth Borne revient sur les propos d'Olivier Dussopt

Élisabeth Borne est revenue sur la polémique liée aux récents propos d'Olivier Dussopt, qui assurait qu'il n'y aurait "pas de perdant" avec la réforme des retraites.

"Ça dépend ce que vous appelez des perdants, on ne va pas vous dire qu'il n'y a pas des gens qui ne vont pas travailler davantage", a reconnu la Première ministre sur France 5 ce lundi.

"C'est la condition pour préserver notre système de retraite par répartition", assure Élisabeth Borne.

Elisabeth Borne assure qu'1,8 million de retraités actuels vont bénéficier d'une augmentation "dès cette année"

Avec la réforme des retraites, "1,8 million de retraités actuels bénéficieront d'une augmentation de leur retraite dès cette année", a assuré la Première ministre Elisabeth Borne sur C à vous (France 5) ce lundi. Une augmentation "en moyenne de 600 euros" par an.

Et un Français sur quatre partira avec une meilleure retraite, "en moyenne 400 euros par an".

Trois des quatre terminaux méthaniers en France arrêtés pour "sept jours"

Trois des quatre terminaux méthaniers qui permettent d'importer du gaz naturel liquéfié (GNL) en France, ont été mis à l'arrêt pour "sept jours", a indiqué lundi soir la CGT Elengy, qui proteste contre le projet de réforme des retraites du gouvernement.

Plus d'informations ici.

Donges: la CFDT s'associe à la CGT et à FO pour appeler à la grève dès mardi

Une intersyndicale CGT-FO-CFDT réunie en assemblée générale lundi à la raffinerie TotalEnergies de Donges, près de Saint-Nazaire, a appelé à une grève reconductible à partir de 5h00 mardi, contre la réforme des retraites.

Plus d'informations ici.

Le trafic restera très perturbé ce mercredi sur le métro et le RER, annonce la RATP

Le trafic sera également très perturbé mercredi sur le métro et RER, annonce la RATP, dans le cadre du mouvement de mobilisation contre la réforme des retraites.

Le trafic SNCF restera "très fortement perturbé" mercredi, annonce la direction

Le trafic SNCF restera "très fortement perturbé" ce mercredi, annonce la direction ce lundi soir. Les syndicats de la compagnie ont en effet déposé un préavis de grève reconductible à partir de ce mardi 7 mars.

"SNCF Voyageurs recommande aux voyageurs qui le peuvent d’annuler ou de reporter leurs déplacements prévus le 7 et le 8 mars, et de privilégier le télétravail", précise la SNCF ce lundi soir.

Plus d'informations ici.

Les grandes grèves de 1995, référence dans l'histoire des luttes sociales

Les grèves et manifestations de 1995 sont une référence dans l'histoire des luttes sociales en raison de leur intensité et de leur longueur, mais également parce qu'elles ont obtenu le retrait d'une précédente réforme des retraites. Le mouvement actuel est-il comparable à cette mobilisation historique?

>>> Lire notre article ICI

TotalEnergies: la CGT dénonce un "chantage" à l'emploi de la direction à l'égard des grévistes

La CGT du groupe TotalEnergies a dénoncé lundi un "chantage" à l'emploi et à l'investissement exercé par la direction de deux raffineries à l'égard des salariés souhaitant faire grève mardi contre le projet de réforme des retraites.

Plus d'informations ici.

Roger Karoutchi, sénateur LR: "il est toujours entendu que nous puissions aborder et voter mardi l'article 7"

Interrogé aujourd'hui sur le rythme des débats sur la réforme des retraites au Sénat, Roger Karoutchi a rappelé l'intention première des sénateurs: un débat autour de l'article 7 du texte, qui prévoit un report de l'âge légal de départ à 64 ans.

"Il est toujours entendu que nous puissions demain aborder et voter l'article 7", a déclaré le sénateur.

"Si nous sommes demain après-midi ou demain soir à l'article 7, il n'y a pas de raison d'utiliser des moyens de contrainte comme l'article 38 du règlement intérieur du Sénat".

L'article 38 du réglement intérieur du Sénat prévoit que "lorsqu'au moins deux orateurs d'avis contraires" sont intervenus dans la discussion générale d'un texte, sur un amendement, un article ou même l'ensemble du projet de loi, le président du Sénat, un président de groupe ou encore le président de la commission concernée par le texte, peut proposer la clôture, entraînant ainsi un vote à main levée des sénateurs.

Une conférence des présidents de groupes parlementaires au Sénat doit se mercredi matin, à l'issue de celle-ci, le président de la chambre haute Gérard Larcher pourra décider d'accélérer les débats sur le texte du gouvernement.

Retraites: le syndicat Solidaires prédit un "tsunami social"

"On sent que demain sera un tsunami social", a affirmé lundi Murielle Guilbert, co-déléguée générale de Solidaires, à la veille de la sixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, qui pourrait aussi lancer des grèves reconductibles dans plusieurs secteurs.

Erik Meyer (SUD-Rail): "L'objectif, c'est clairement de tenir dans la durée"

"Après la résignation vient la colére", a déclaré sur BFMTV Erik Meyer, secrétaire fédéral SUD-Rail en annonçant qu'à la SNCF le 7 mars sera "une très grosse journée" comme "après demain".

"L'objectif, c'est clairement de tenir dans la durée", annonce Erik Meyer.

A la SNCF, le trafic sera très fortement perturbé le 7 mars avec 1 TGV sur 5 en moyenne. Idem pour les TER avec 1 sur 5.

"Bravo": Jean-Luc Mélenchon salue le "blocus challenge" de Louis Boyard contre la réforme des retraites

Louis Boyard, député La France insoumise du Val-de-Marne, a lancé un #BlocusChallenge pour la journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, prévue mardi.

"Bravo! Coup au but! Tous les perroquets du régime surjouent l'indignation et font la pub de ton idée ! Ils ont oublié les clowneries de Macron avec les Youtubeurs", a écrit Jean-Luc Mélenchon sur son compte Twitter.

L'élu insoumis appelle les lycéens et les étudiants à barricader les accès à leur établissement afin de faire entendre leurs revendication, au grand dam de Valérie Pécresse qui a porté plainte pour "incitation au délit d'entrave" et "incitation à la violence".

A la RATP, les dons ont commencé pour alimenter les caisses de grève

Pour les grévistes, le nerfs de la guerre sont les salaires qui ne seront pas versés pour les jours de grève. A la RATP, les dons ont déjà démarré pour soutenir les grévistes du 7 mars.

"Sur mon dépôt, on a un soutien des grévistes qu’on n’a jamais connu. On a déjà récupéré 1500 euros en liquide que je vais commencer à distribuer aux grévistes les plus en difficulté", a déclaré à BFMTV Alexis Louvet, co-secrétaire Solidaires RATP .

Selon ce responsable syndical, ces caisses de grève se mettent généralement en place "au fur et à mesure".

"Là pour la première fois, on a des gens qui ont déjà donné pour qu’un maximum de collègues se mettent en grève demain pour qu’il y ait un maximum d’impact".

Alexis Louvet (Solidaires RATP): "Nous sommes prêts à prolonger la grève jusqu’au retrait"

A la RATP, le mouvement de grève sera particulère suivi et pourrait durer.

"Nous sommes prêts à prolonger la grève jusqu’au retrait", a déclaré sur BFMTV Alexis Louvet, co-secrétaire Solidaires RATP

Pour éviter une situation de blocage prolongée, le responsable syndical demande au gouvernement de "retirer son projet".

"#BlocusChallenge": Valérie Pécresse porte plainte contre le député LFI Louis Boyard

Louis Boyard, député La France insoumise du Val-de-Marne, a lancé un #BlocusChallenge pour la journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, prévue mardi. L'élu appelle les lycéens et les étudiants à barricader les accès à leur établissement afin de faire entendre leurs revendications.

Cette méthode de contestation n'est pas du goût de la région Île-de-France et de sa présidente, Valérie Pécresse. Si bien que cette dernière a annoncé ce lundi qu'elle portait plainte contre Louis Boyard pour "incitation au délit d'entrave et incitation à la violence".

Si vous n'avez rien suivi, on vous résume tout ici.

École: plus de 60% de grévistes attendus dans le primaire

Plus de 60% de grévistes sont attendus dans les écoles primaires ce mardi, contre 50% le 31 janvier dernier, selon le syndicat SNUIPP-FSU, contacté par BFMTV.

Ce taux de grévistes avait atteint 70% le 19 janvier dernier.

Plus d'informations ici.

Le Sénat vote la création d'un nouveau CDI pour favoriser l'emploi des seniors

Le Sénat dominé par la droite a voté ce lundi, contre l'avis du gouvernement et malgré l'opposition de la gauche, la création d'un nouveau type de contrat à durée indéterminée de "fin de carrière" pour favoriser le recrutement de salariés âgés d'au moins 60 ans.

Les sénateurs ont adopté par 202 voix contre 123 un amendement en ce sens porté par les rapporteurs LR René-Paul Savary et Elisabeth Doineau (centriste) au projet de réforme des retraites, dont la mesure principale porte de 62 à 64 ans l'âge de départ.

Avec ce nouveau "CDI seniors", l'employeur serait exonéré de cotisations famille. Il pourrait mettre un terme au contrat en plaçant à la retraite le salarié qui remplit les conditions pour bénéficier d'une retraite à taux plein. Il ne serait donc pas tenu de le conserver jusqu'à ses 70 ans, ce qui représente aujourd'hui "un frein à l'embauche de seniors", selon les rapporteurs.

Gabriel Attal a pointé un effet d’aubaine pour les entreprises avec un coût d'au moins 800 millions d'euros par an qui pourrait monter jusqu'à 2,3 milliards si tous les plus de 60 ans sont transférés en CDI senior.

Retraites: Dussopt, accusé de "prendre les gens pour des cons", fait l'unanimité contre lui à gauche

Une interview pour calmer les esprits qui a plutôt eu l'effet inverse. Après les propos d'Olivier Dussopt ce week-end dans Le Parisien affirmant qu'il n'y "aura pas de perdants" dans la réforme des retraites, le ministre du Travail fait l'unanimité contre lui à gauche.

À commencer par Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste.

"Je ne sais pas s'il faut en rire ou en pleurer", a ainsi réagi le député de gauche sur Public Sénat ce lundi matin.

>>Notre article

Guerini: "Ce n'est pas vrai de dire que nous entendons rien" sur la réforme des retraites

"Ce n'est pas vrai de dire que nous entendons rien" sur la réforme des retraites, déclare Stanislas Guerini sur France Info. "Depuis le début notre texte a évolué", aussi bien "avec les organisations syndicales", que durant "le temps d'examen parlementaire", justifie le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques.

"Il a évolué sur les carrières longues, la pénibilité, et il évoluera peut être sur les pensions de retraite des femmes à l'occasion de l'examen du texte au Sénat", ajoute-t-il.

Stanislas Guerini appelle à "distinguer le droit de manifester" et "la capacité de blocage du pays"

Stanislas Guerini s'exprime sur France Info concernant la grève du 7 mars. "Vous ne m'entendrez jamais minorer, minimiser le droit de grève, le droit de manifester dans le pays", déclare le le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques.

Pour lui, "il faut distinguer le droit de manifester, d'exprimer sa colère, ses inquiétudes [...] et la capacité de blocage du pays". Stanislas Guerini déplore notamment les déclarations de certains responsables syndicaux qui "veulent mettre l'économie à genoux".

"Je pense qu'il faut dire les choses simplement: ça ne serait bon pour personne, à commencer pour les Français eux-mêmes", ajoute l'ancien patron de La République en Marche, devenu depuis Renaissance.

Pour Mickaël Zemmour, la revalorisation de certaines petites pensions "ne justifie pas la retraite à 64 ans"

Le maître de conférence à l'Université Paris I s'est fait connaître il y a quelques semaines en révélant que la réforme des retraites n'instaurait pas une pension minimale de 1.200 euros comme beaucoup avait pu le comprendre à la suite de la présentation du gouvernement.

La réforme prévoit effectivement une revalorisation de certaines petites pensions, de 33 euros par mois en moyenne pour les nouveaux retraités et de 56 euros par mois en moyennes pour les personnes actuellement à la retraite.

C’est une revalorisation pas très ambitieuse mais sensible pour ceux qui ont une petite retraite. Mais ce n’est pas une mesure qui justifie la retraite à 64 ans, c’est une mesure de revalorisation comme on en a connu plein et qui peut se voter au Parlement rapidement.

Mais dans le fond, le nombre de retraités ayant une pension inférieure à 1.200 euros bruts ne va pas baisser drastiquement et passera au mieux de 5 millions à 4,7 millions après la réforme selon Mickaël Zemmour qui plaide pour l'instauration d'un minimum garanti.

Pour Olivier Faure, le #BlocusChallenge est une "forme de déviation"

Invité de Public Sénat, Olivier Faure revient sur la vidéo de Louis Boyard. Le député insoumis a appelé à un "BlocusChallenge", consistant à bloquer les lycées et les universités le 7 mars.  

"C'est une forme de déviation. Je n'aime pas le débat public quand il se transforme en jeu", réagit Olivier Faure. "Je considère que la lutte sociale n'est pas un jeu".

"Renaissance devrait se rappeler que c'est son propre mouvement qui a lancé ce type d'activité", tacle-t-il néanmoins, en évoquant "la dernière campagne présidentielle.

Selon Olivier Faure, "le chahut à l'Assemblée n'est pas une spécificité des insoumis"

Après les débats sur la réforme des retraites au Palais Bourbon, qui se sont révélés très animés, Olivier Faure estime que "le chahut à l'Assemblée, ce n'est pas une spécificité des Insoumis".

"Je me rappelle du débat tonitruant sur le mariage pour tous en 2012, les noms d'oiseau ont circulé assez largement", indique le Premier secrétaire du Parti socialiste.

"Le qualificatif d'assassin a été utilisé, Christiane Taubira (alors ministre de la Justice, ndlr), a été moquée, conspuée dans des conditions qui étaient largement supérieures à celles que l'on a connu dans le débat sur les retraites", ajoute-t-il.

Les routiers se mobilisent dès ce lundi matin

Les routiers se mobilisent en amont de la grève contre la réforme des retraites du 7 mars. Dans le Nord, à Lesquin, un barrage filtrant s'est formé ce lundi matin. Avec une mission: tracter pour mobiliser le plus de personnes possibles. 

Vers une pénurie de carburants? Des automobilistes anticipent en faisant le plein

Craignant des pénuries de carburants en raison des grèves annoncées dans les raffineries, certains automobilistes prennent les devants en faisant le plein.

Pour Mickaël Zemmour, la réforme fera "mécaniquement beaucoup de perdants"

Invité de BFMTV, l'économiste a expliqué pourquoi la réforme des retraites portée par le gouvernement ne ferait pas les affaires de tous. "C’est une réforme destinée à faire beaucoup d’économies en baissant les dépenses de retraites et donc mécaniquement beaucoup de perdants. D’abord du côté des montants de pension car il y a des personnes qui avaient prévu de travailler au-delà de l’âge légal qui vont perdre leur décote. Des personnes qui vont être concernées par le prolongement de la durée de cotisation de 42 à 43 ans de manière accélérée qui vont voir leurs pensions baisser si elles n’ont pas une carrière complètement."

"Surtout, les perdants vont être ceux qui vont devoir décaler leur départ en retraite. Une personne qui a 60 ans et avait prévu de partir à 62 ans va devoir partir neuf mois plus tard. Une personne qui a 55 ans et pouvait partir à 62 ans pile va devoir partir à 64 ans."

Si la réforme des retraites est votée, le député insoumis Sébastien Delogu pourrait démissionner

Invité ce matin sur l'antenne de BFM Marseille Provence, le député LFI de la 7eme circonscription des Bouches du Rhône, Sébastien Delogu a annoncé qu'il démissionnerait probablement si la réforme des retraites était votée.


"Si la réforme passe, je ne souhaite plus être deputé", a-t-il affirmé, ajoutant que dans pareil scénario, il ne "mettrai[t] plus les pieds à l'Assemblée"

>>On vous résume son intervention ici

"Quand on est à bout d'arguments, on finit par dire n'importe quoi", selon Laurent Berger

La réforme des retraites, une réforme "de gauche" comme l'affirme Olivier Dussopt ? "C'est bizarre" de dire cela "en faisant un deal" avec Les Républicains, estime Laurent Berger sur France Inter.

"Quand on est à bout d'arguments, on finit par dire n'importe quoi", avance Laurent Berger.

Retraites à 1200 euros: selon Dussopt, "il n'y a ni mensonge, ni gonflette" sur cette pension minimale

Olivier Dussopt s'exprime sur France Info concernant la pension de retraite minimale à 1200 euros pour les retraités, promise dans la réforme des retraites du gouvernement. Le ministre du Travail avait indiqué dans un premier temps qu'elle concernerait jusqu'à "40 000" bénéficiaires par an, avant d'avancer le chiffre de "10 000 à 20 000" nouveaux bénéficiaires par an.

Concernant les "17 millions de retraités", "1,8 millions vont avoir une revalorisation et la moitié aura une revalorisation entre 70 et 100 euros par mois", explique l'ancien socialiste.

"Sur les futurs retraités, nous avons 800.000 personnes qui partent à la retraite chaque année. Grâce à cette réforme, 200.000 parmi eux aueont une augmentation plus importante que sans la réforme, avec une augmentation par rapport à l'absence de réforme qui va aller de 25 à 100 euros par mois", complète-t-il.

"40 000" retraités, entre 2032 et 2034 "auront 100 euros de revalorisation" de leurs pensions de retraite, assure Olivier Dussopt.

Pour Laurent Berger, "il faut arrêter de prendre les gens pour des cons"

Le gouvernement a-t-il manqué de pédagogie pour faire accepter sa réforme des retraites ? "On n'a pas de déficit d'explications, il faut arrêter de prendre les gens pour des cons, excusez-moi de le dire comme ça", rétorque Laurent Berger sur France Inter.

"Ce n'est pas un problème de pédagogie", mais "d'injustice sociale", "d'inégalité" et "de non prise en compte des réalités du travail concrètes", estime Laurent Berger.

Une réforme des retraites "de gauche"? Dussopt revient sur ses propos

Olivier Dussopt revient sur ses propos, après avoir déclaré dans Le Parisien ce week-end que la réforme des retraites de l'exécutif est "de gauche".

"La dernière réforme des retraites qui est intervenue dans notre pays, c'est fin 2013, pendant le quinquennat de François Hollande", souligne-t-il, rappelant que celle-ci consistait en un "allongement de la durée de cotisation".

"Quand on regarde autour de nous, les pays européens qu'ils soient libéraux ou sociaux-démocrates, ils ont tous voté des réformes pour aller à 65, 66, 67 ans" , ajoute Olivier Dussopt pour appuyer ses dires.

"Au cours des 20 dernières années, il y a eu 5 réformes, 4 par la droite, une par la gauche", liste-t-il, soulignant qu'aucune "n'a été remise en cause", par les "alternances" durant les années qui ont suivi.

#BlocusChallenge: pour Dussopt, "c'est consternant"

Invité de France Info, Olivier Dussopt revient sur la vidéo de Louis Boyard. Le député insoumis a appelé à un "BlocusChallenge", consistant à bloquer les lycées et les universités le 7 mars. 

"C'est consternant, ce n'est pas au niveau", d'après le ministre du Travail qui se refuse à "commenter l'agitprop de chacun".

Laurent Berger veut faire "plus fort que le 31 janvier"

Ce mardi 7 mars, "nous devons avoir une journée de mobilisation extrêmement puissante", lance le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, sur France Inter. Notant "encore plus de lieux de rassemblement que les autres fois, il appelle "les citoyens, les salariés, les retraités de ce pays à venir manifester rapidement".

"Je pense qu'on peut faire plus fort que le 31 janvier, qui était déjà la plus grosse mobilisation depuis le début des années 1990", estime Laurent Berger.

Pour Dussopt, "mettre l'économie à genoux, c'est mettre à genoux les travailleurs"

Olivier Dussopt est interrogé sur France Info concernant la mobilisation du 7 mars, pour laquelle les syndicats menacent de mettre le "pays à l'arrêt" afin de faire entendre leur opposition à la réforme des retraites.

"Dans une démocratie comme la nôtre, les oppositions peuvent s'exprimer et la mobilisation sociale est légitime", estime d'abord le ministre du Travail.

Néanmoins, "nous ne sommes pas favorables,bien évidemment, au blocage", rappelle Olivier Dussopt au nom du gouvernement. Il dénonce un "certains nombre d'expressions" employées par les syndicats comme celle de "mettre l'économie à genoux". "

"Mettre l'économie à genoux, c'est, en réalité, mettre à genoux les travailleurs, ceux qui ont besoin d'un emploi, et mettre dans des difficultés encore plus grandes ceux qui rencontre déjà des difficultés, déclare l'ancien socialiste.

Pour Ruffin, "il faut lire les propos de monsieur Dussopt avec une forme d'humour"

François Ruffin revient sur les différentes délcarations d'Olivier Dussopt dans Le Parisien ce week-end. Celui-ci a déclaré qu'il n'y aurait "pas de perdants" avec la réforme et qu'elle était "de gauche". Pour François Ruffin, "il faut lire les propos" du ministre du Travail "avec une forme d'humour".

"Quand il dit blanc, c'est noir, quand il dit gauche, c'est droite", estime l'insoumis.

"Quand il dit, il n'y aura pas de perdants, il suffit de sortir son simulateur devant n'importe quelle personne dans la rue" pour prouver le contraire, selon l'élu de la Somme.

Ruffin: "La France qui manifeste, c'est une France qui se lève tôt, qui va au boulot et qui a mal au dos"

François Ruffin s'exprime sur les grèves du 7 mars contre la réforme des retraites. "Ça fait des mois que 7 Français sur 10, 9 salariés sur 10, les syndicats unis, disent non à cette réforme", souligne le député de la Somme sur Europe 1.

"Apparemment tout ça le président Macron et Elisabeth Borne ne veulent pas l'entendre, donc qu'est-ce qu'il faut faire?", questionne-t-il pour mieux légitimer la menace des syndicats de mettre le pays "à l'arrêt".

Pour lui, "monsieur Macron, est plus à même d'écouter Jeff Bezos que les Français qui travaillent". "Tout le monde regrette qu'il faille en arriver là, mais maintenant oui, il faut mettre la France à l'arrêt", ajoute-t-il.

Selon l'élu picard, "la France qui manifeste c'est une France qui se lève tôt, qui va au boulot et qui a mal au dos." "Elle mérite le respect", déclare-t-il.

Olivier Faure: "L'évidence, c'est que cette réforme n'est pas une réforme de gauche"

Olivier Faure s'exprime sur Public Sénat, concernant la Une du Parisien ce week-end, dans laquelle Olivier Dussopt estime que la réforme des retraites "est une réforme de gauche".

"Je ne sais pas s'il faut en rire ou en pleurer", réagit le Premier secrétaire du Parti socialiste. "L'évidence, c'est que cette réforme n'est pas une réforme de gauche", selon lui.

"C'est une réforme qui va faire de nombreux perdants", dénonce-t-il, citant "les femmes, les précaires, les gens qui ont commencé à travailler tôt, les gens qui ont les métiers les plus difficiles, les plus pénibles".

"Je ne vois là aucun lien avec la gauche", insiste Olivier Faure.

#BlocusChallenge: pour Véran, "c'est une remise en question de la légitimité de nos institutions"

Olivier Véran réagit à la vidéo de Louis Boyard. Le député a appelé à un "BlocusChallenge", consistant à bloquer les lycées et les universités le 7 mars.

"Attention, ce que vous êtes en train de faire là, ce n'est pas vous en tant que responsable politique qui allez en payer les conséquences, ce sont les Français dans leur quotidien", prévient Olivier Véran sur France 2.

"Appeler à tout bloquer, c'est une remise en question de la légitimité de nos institutions après avoir perdu les élections à plusieurs reprises", selon lui.

Après ses propos sur la "France à l'arrêt", Véran reconnaît que le "message est mal passé"

Le porte-parole du gouvernement revient sur ses déclarations concernant la "France à l'arrêt" mercredi dernier à l'issue du Conseil des ministres. Il avait notamment comparé les conséquences d'un tel évènement à "une catastrophe écologique".

"Mon message manifestement est mal passé, j'aurais dû le formuler différemment", reconnaît Olivier Véran sur France 2.

"Quel est le fond du message? Il est double", explique-t-il. "D'abord, au gouvernement nous n'avons pas que la réforme des retraites devant nous, nous avons aussi toutes les urgences du quotidien pour les Français, y compris la pluie".

Le porte-parole du gouvernement insiste:

"On fait face à la plus longue période sans pluie avec un risque de sécheresse. Nous avons d'autres urgences à gérer que la seule réforme des retraites."

Ensuite, selon lui, "une France à l'arrêt dans la durée a un impact pour le quotidien des Français et l'économie de notre pays".

>>Pour connaître l'ensemble de ses propos, lisez notre article

Véran fait "la différence entre ceux qui contestent et ceux qui veulent bloquer"

"Moi je fais la différence entre ceux qui contestent et ceux qui veulent bloquer", déclare Olivier Véran sur France 2, à J-1 de la mobilisation du 7 mars, pour laquelle les syndicats promettent de mettre "la France à l'arrêt" .

"Ceux qui veulent contester l'ont fait à plusieurs reprises depuis le début du mouvement social et ça s'est passé dans le respect des Français, de la France", salue d'abord le porte-parole du gouvernement.

Avant de s'adresser à "ceux qui veulent bloquer", parmi lesquels il compte "des responsables politiques", visant notamment Jean-Luc Mélenchon. A leur adresse, l'ex-ministre de la Santé déclare: ils "ne peuvent pas ignorer qu'il peut y avoir un impact sur notre économie au moment où nous sommes le pays le plus attractif de l'Union européenne, au moment où nous faisons reculer le chômage".

Et Olivier Véran d'ajouter:

"Ils ne peuvent pas ignorer que tout bloquer dans la durée aurait un impact sur les Français dans leur quotidien, pour emmener leurs enfants à l'école, travailler."

Pour Véran, "nous avons une démocratie qui repose sur des institutions légitimes pour gouverner"

Avant la mobilisation du 7 mars, Olivier Véran déclare sur France 2 que "nous avons une démocratie qui repose sur des institutions qui sont légitimes pour gouverner"

Selon le porte-parole du gouvernement, "ça ne veut pas dire ne pas écouter", car l'exécutif, dit-il, écoute "les syndicats, les groupes politiques".

"Le texte qui est au Sénat, n'est pas le texte que nous avions proposé initialement", souligne-t-il.

Grève du 7 mars: Philippe Martinez prévient que la CGT "passe à la vitesse supérieure"

La sixième journée de mobilisation le 7 mars prochain contre la réforme des retraites, qui devrait s'accompagner de nombreuses perturbations dans les transports ou les écoles, n'est qu'un point de départ martèle Philippe Martinez.

Dans un entretien au Journal du Dimanche, le Secrétaire général de la CGT prévient: "on passe à la vitesse supérieure".

"La balle est désormais dans le camp du Président. À lui de retirer cette réforme. Pour nous, il n'est pas question de laisser tomber, même si Emmanuel Macron s'entête", déclare-t-il.

>>Plus d'informations dans notre article

Une journée internationale des droits des femmes sous le signe des retraites

Des dizaines de milliers de manifestants sont attendus ce mercredi à Paris et dans une cinquantaine d'autres villes en France pour la journée internationale des droits des femmes, placée sous le signe de la lutte contre la réforme des retraites et les inégalités salariales.

Ce 8 mars est "l'occasion d'appeler les femmes à investir massivement les rues pour obtenir le retrait du projet de réforme des retraites, qui va les pénaliser plus sévèrement", a déclaré lors d'une conférence de presse Youlie Yamamoto, cofondatrice du mouvement féministe "Les Rosies".

Les syndicats FSU, CGT et Solidaires, ainsi que 45 organisations féministes, appellent à la "grève féministe" pour exiger "l'égalité au travail et dans la vie". Ils ont déposé des préavis dans tous les secteurs d'activité.

Des manifestations sont prévues dans une cinquantaine de villes en France, dont Bordeaux, Lyon, Marseille et Nantes. A Paris, le cortège partira à 14 heures de la place de la République en direction de la place de la Nation.

"Jean-Luc Mélenchon met le feu à ce pays": Robert Ménard tacle le leader LFI sur les retraites

Le maire de Béziers Robert Ménard a attaqué frontalement le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon ce dimanche sur "BFM Politique", lui reprochant ses sorties lors des débats sur la réforme des retraites.

"Il met le feu à ce pays", l'accuse-t-il, en lui reprochant ses propos qu'il juge outranciers lors des discussions à l'Assemblée nationale.

"Il met le feu et il met en danger ce qu'on a en commun", a-t-il encore martelé, déplorant un hémicycle où personne ne s'écoute.

>>On vous résume ses déclarations dans cet article

Le Sénat vote le lancement d'une étude sur la capitalisation

Le Sénat, à majorité de droite, a voté ce dimanche en faveur du lancement d'une étude sur l'ajout d'une dose de capitalisation collective dans le système par répartition, à l'occasion de l'examen de la réforme des retraites.

Le système par capitalisation prévoit que salariés et employeurs investissent leurs cotisations dans des fonds d'investissement, des actions, des obligations, etc. Au moment de la retraite, l'employé touche une pension liée aux performances passées de ces investissements.

La gauche, estimant que le système par répartition est le plus efficace et solidaire, s'est opposée à cet amendement déposé par le sénateur Les Républicains (LR) Jean-François Husson.

>>Plus d'informations sur cet amendement dans notre article

Le Sénat adopte l'article 2 de la réforme des retraites sur "l'index seniors" dans les entreprises

Toute la journée ce dimanche, le Sénat a discuté de "l'index seniors", dans le cadre de l'examen de l'article 2 de la réforme des retraites. Rejeté mi-février par l'Assemblée nationale, au grand dam du gouvernement, "l'index séniors" prévoit une obligation pour les entreprises de plus de 300 salariés de publier des indicateurs sur l'emploi des plus de 55 ans.

Par 244 voix contre 96, le Sénat a adopté peu avant 1h00 dans la nuit de dimanche à lundi cet article 2.

>>Retrouvez ici le résumé des débats au Sénat sur "l'index seniors"

Bruno Retailleau assure que le Sénat fera "une vraie réforme de droite"

Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, a répondu ce dimanche sur RTL-Le Figaro-LCI aux propos du ministre du Travail Olivier Dussopt qui a qualifié samedi dans Le Parisien la réforme des retraites de projet de loi "de gauche".

"On va substanciellement modifier le texte, on fera de cette réforme une vraie réforme de droite", a-t-il lancé.

"Le Sénat n'est la caution de personne", a-t-il par ailleurs assuré. "Ce n'est pas nous qui votons la réforme de monsieur Macron, c'est la majorité de monsieur Macron qui a choisi de voter notre réforme."

>>Notre article

"L'indignité des méthodes de la Mélenchonie": le "#BlocusChallenge" de Louis Boyard fait polémique

L'initiative du député insoumis Louis Boyard, qui a lancé "un challenge" sur les réseaux sociaux pour inciter les lycéens à bloquer les établissements le 7 mars, ne passe pas pour de nombreux responsables politiques.

"L’Assemblée n’est pas un prix de concours. La politique n’est pas un challenge TikTok. Vous devriez les servir, vous leur faites du mal. Respectez votre fonction, respectez votre institution, respectez les Français!", a notamment écrit Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale.

>> On vous explique cette nouvelle polémique dans cet article

Grèves: Clément Beaune s'attend à des perturbations dans les transports après le 7 mars

La montée en puissance voulue par les syndicats contre la réforme des retraites semble se confirmer. Dans les transports, où la grève reconductible a été votée, une première depuis le début du mouvement, "il y aura de très grandes difficultés" ce mardi 7 mars a confirmé ce dimanche Clément Beaune, ministre des Transports sur France 3.

56% des Français soutiennent la mise en place d'une grève reconductible à partir du 7 mars

Une majorité de Français soutiennent les syndicats qui veulent mettre "la France à l'arrêt" afin de protester contre la réforme des retraites, selon le dernier sondage Elabe pour BFMTV publié ce lundi. Selon cette enquête, 56% des Français "soutiennent la mise en place d'une grève reconductible à partir du 7 mars et dans les jours qui suivent" et 59% "soutiennent l'action des syndicats de 'mettre la France à l'arrêt'" ce mardi.

Le taux de soutien d'une grève reconductible à partir de ce mardi est particulièrement élevé chez les ouvriers (70%), les employés (74%) et chez les électeurs de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de l'élection présidentielle 2022 (79%).

>> Lire l'article

Les débats reprennent ce lundi matin au Sénat

L'examen de la réforme des retraites reprend ce lundi matin au Sénat. Jusque-là jugés lents, les débats pourraient s'accélérer dans les prochains jours, d'autant qu'il reste plus de 3000 amendements à l'ordre du jour.

Cette nuit, les sénateurs ont adopté l'article 2, prévoyant la création d'un "index seniors" pour les entreprises de plus de 300 salariés.

>> Lire l'article

Bonjour à toutes et à tous

Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité liée à la réforme des retraites ce lundi 6 mars 2023.

BFMTV