Confronté au dérapage des finances publiques, le ministère de l'Économie a besoin de plus de temps que prévu pour peaufiner son projet de Budget.
Le gouvernement envisageait d'instaurer une "contribution exceptionnelle" pour les grands groupes dans le budget 2025, sous forme d'une surtaxe de 8,5 points de l'impôt sur les sociétés.
L'organisme a rappelé qu'il faudrait consacrer 60 à 70 milliards d'investissements annuels supplémentaires d'ici à 2030 pour atteindre la neutralité carbone.
Un nouveau rapport sénatorial publié jeudi tacle les complémentaires santé sur leurs pratiques de hausse de tarifs en 2024.
La dette publique a atteint 112% du PIB au deuxième trimestre, contre 110,5% fin mars, selon l'Insee.
Bercy espère arriver "le plus proche possible des 6% de déficit" en 2024. Rien ne jsutifie une telle aggravation de nos finances publiques.
Auditionné par la commission des Finances de l'Assemblée nationale, le ministre chargé du Budget et des Comptes publics a dit s'attendre à un déficit public supérieur à 6% en 2024.
Pour renflouer les caisses, le gouvernement envisagerait de geler le barème de l'impôt sur le revenu, ce qui reviendrait à le desindexer de l'inflation.
Invité de BFMTV et RMC ce lundi, Sébastien Chenu a rappelé que le Rassemblement national avait déposé une proposition de loi pour abroger la réforme des retraites.
Le "projet de rapport" sur "les plafonds de dépenses prévisionnels" des ministères a été établi sur la base des lettres-plafonds signées le 20 août par Gabriel Attal.
Le président de la Commission des finances de l'Assemblée nationale Eric Coquerel (LFI) et le rapporteur général Charles de Courson (Liot) réclamaient ces documents depuis plusieurs semaines.
Dans un entretien au Parisien, Marine Le Pen confirme que le RN s'oppose à une hausse d'impôts et brandit la menace de la censure.
Le nouveau Premier ministre pourrait décider d'augmenter les impôts pour faire face à une situation budgétaire qu'il juge "très grave". Mais augmenter les impôts ne veut pas forcément dire augmenter l'impôt sur le revenu.
Aucune règle constitutionnelle ou juridique ne contraint le gouvernement à transmettre ces lettres-plafonds, bien qu'elles soient indispensables pour l'élaboration du prochain budget.
Si le débat sur les hausses d'impôts a été relancé depuis la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre, les opposants à toute augmentation rappellent que la France dispose déjà du taux de prélèvements obligatoires le plus important des pays de l'OCDE. Plusieurs facteurs expliquent cet écart.
Le Premier ministre dit avoir pour objectif de "retrouver le chemin de la croissance et de faire progresser le niveau de vie des Français", tout en ayant conscience que "nous sommes déjà le pays où la charge des impôts est la plus forte".
Sur BFMTV-RMC, le gouverneur de la Banque de France affirme néanmoins qu'une hausse d'impôts devrait être proportionnée, ciblée et provisoire.
L'entourage du Premier ministre a toutefois indiqué que Michel Barnier "ne s’interdirait pas d’aller dans le sens d’une plus grande justice fiscale".
Le refus de Matignon d'envoyer les documents de cadrage pour le budget aux deux parlementaires a remis le sujet sur le devant de la scène. Ces documents sont essentiels pour préparer le budget.
Le Premier ministre dit ne pas s'interdire d'augmenter les impôts. Ces hausses viseraient en priorité les "contribuables aisés et les entreprises profitables".
Matignon précise qu'"un courrier" sur le projet de budget sera transmis à la commission des Finances de l'Assemblée "dans la journée" de ce lundi 16 septembre.
Invité de Franceinfo, le premier président de la Cour des Comptes indique qu'atteindre cet objectif impliquerait des coupes budgétaires à hauteur de 110 milliards d'euros.
Un rapport de la Cour des comptes a déploré le coût de fonctionnement et les ambitions "qui "n'ont pas été atteintes" du Service national universel (SNU).
Le gouvernement n'est pas encore formé que déjà le sujet brûlant du Budget est dans tous les esprits. Et il semble que de nouvelles taxes et de nouveaux impôts ne soient pas inenvisageables.
Les Sages du Palais-Royal ont estimé que cette taxe ne constituait ni une rupture d'égalité avec les autres exploitants d'infrastructures de transport, ni une "charge excessive au regard de leurs facultés contributives".
L'embouteilleur français de Coca-Cola s'était vu réclamer par Bercy 370 millions d'euros de redressement pour les exercices 2014 et 2015 et 182,2 millions d'euros pour 2016.
Comme six autres États membres de l'UE, la France doit prendre des mesures correctrices pour respecter à l'avenir les règles budgétaires de l'Union européenne, sous peine de sanctions financières.
Auditionné pour la dernière fois par la Commission des finances de l'Assemblée, le ministre de l'Économie a critiqué entre les lignes la gestion présidentielle des finances publiques.
Invité sur le plateau de RMC, Charles de Courson juge les efforts nécessaires pour ramener le déficit sous la barre des 3% à cet horizon "complètement démesurés au regard de la composition de l'Assemblée nationale".
Afin de réduire la dette française, Pierre Moscovici appelle à ne pas exclure une augmentation des impôts, mais à "viser juste". Charge au Parlement et au futur gouvernement de s'entendre sur le budget 2025 pour arbitrer cette question.
Le gouvernement devait initialement envoyer son plan de réduction du déficit public d'ici au 20 septembre mais a demandé un délai pour "assurer une cohérence" avec le projet de loi de finances 2025.
Michel Barnier vient tout juste d'être nommé Premier ministre. Il lui reste en théorie seulement une semaine pour apporter sa patte au Budget.
Le député LFI-NFP et président de la commission des Finances estime que ces chiffres prouvent que "cette politique d'austérité ne fonctionne pas".
En théorie, Emmanuel Macron devrait nommer un nouveau Premier ministre d'ici la fin de semaine pour tenir les délais budgétaires.
