Rythmes scolaires : les enseignants maintiennent la pression

Les enseignants, particulièrement à Paris, ont montré leur désaccord avec la réforme des rythmes scolaires défendue par Vincent Peillon. C'était leur cinquième jour de mobilisation en trois semaines.

Grèves, manifestations... Les enseignants ne sont pas d'accord avec la réforme des rythmes scolaires et l'ont fait savoir ce mardi.

La mobilisation des instituteurs visait à réclamer le report à 2014 de la semaine de quatre jours et demi. 36,17% des enseignants du primaire étaient en grève, selon le ministère, près de 60% d'après le SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire.

Les instituteurs remontés contre Delanoë

A Paris, plusieurs milliers de Franciliens ont manifesté : ils étaient 5.800 selon la police, et 12.000 selon le syndicat. Des rassemblements allant de quelques centaines à deux milliers de personnes ont également eu lieu à Toulon, Strasbourg, Besançon, Reims, Le Mans, Cherbourg, Marseille ou encore Lyon.

Dans la capitale, où les instituteurs sont remontés contre le maire Bertrand Delanoë (PS), 62% d'entre eux n'ont pas fait cours, a fait savoir le ministère, le SNUipp-FSU évoquant "près de 80%", quasiment autant que le 22 janvier.

C'est la cinquième fois en trois semaines que les enseignants se mobilisent, dans des mouvements d'ampleur variable et sur des motifs différents. Le principal reste le report de la réforme des rythmes scolaires, qui rencontre de fortes oppositions de la part d'élus locaux et d'enseignants.