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Santé

Covid-19: Jean Castex n'écarte pas un reconfinement en cas de "dégradation épidémique forte"

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Si Jean Castex a annoncé la mise en place d'un couvre-feu national, à partir de 18h, il n'écarte pas totalement le retour d'un confinement plus strict à l'avenir, en cas de "dégradation épidémique forte".

Jean Castex n'abandonne pas totalement l'idée d'un reconfinement. Si ce n'est pas l'option choisie pour le moment, le Premier ministre a tout de même prévenu, ce jeudi, dans le cadre d'une conférence annonçant de nouvelles mesures contre le Covid-19, que le confinement pourrait être de nouveau appliqué.

Un troisième confinement pourrait donc être de nouveau instauré, "sans délai", en cas de "dégradation épidémique forte", a précisé Jean Castex, tout en soulignant que la situation actuelle "n'exige pas" une telle mesure.

A cette mesure plus radicale, l'exécutif a préféré un couvre-feu à 18H00, sur l'ensemble du territoire, qui sera mis en place à partir de samedi. "Sauf les exceptions liées aux missions de service public, tous les lieux, commerces ou services recevant du public seront fermés à 18H00", a précisé le chef du gouvernement. Jusqu'à présent, seuls 25 départements étaient jusqu'alors astreints à un couvre-feu à 18H00.

Des élus locaux en faveur d'un reconfinement

Selon notre sondage, mené par l'institut Elabe, publié ce jeudi 13 janvier, 75% des Français interrogés se montrent favorables à un nouveau confinement dans les régions les plus touchées. L'opinion est un peu plus divisée sur des mesures uniformes au plan national, avec 52% des personnes favorables à un nouveau confinement sur l'ensemble du territoire.

Certains élus locaux se sont déjà prononcés en faveur de ce type de mesures. Sur notre antenne, Carole Delga, présidente de la région Occitanie, a réclamé la mise en place d'un confinement "le dimanche", par exemple. Michèle Rubirola, ancienne maire de Marseille, aujourd'hui première adjointe, prêchait elle pour un confinement local: "Pourquoi pas un reconfinement, pour protéger les Marseillais, mais un réel reconfinement, il faut casser les chaînes de contamination".

Par Ivan Valerio, avec AFP