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Santé

Covid-19: Boris Johnson reconnaît que les hôpitaux seront soumis à une pression "considérable"

Le Premier ministre britannique Boris Johnson devant le 10 Downing Street, le 16 décembre 2021 à Londres

Le Premier ministre britannique Boris Johnson devant le 10 Downing Street, le 16 décembre 2021 à Londres - Tolga Akmen © 2019 AFP

Alors que le Royaume-Uni connaît une explosion des cas de Covid-19 depuis plusieurs semaines, le Premier ministre Boris Johnson s'inquiète de la pression hospitalière à venir.

Le gouvernement britannique s'inquiète de la situation hospitalière pour les prochaines semaines en raison d'une propagation fulgurante du variant Omicron.

"Nous devons reconnaître que la pression sur notre (service public de santé) NHS, sur nos hôpitaux, va être considérable au cours des deux prochaines semaines, et peut-être plus", a déclaré Boris Johnson en marge de la visite d'un centre de vaccination en Angleterre.

"Il ne fait aucun doute qu'Omicron continue à déferler à travers le pays", a-t-il ajouté, mais il est "manifestement moins virulent" que d'autres variants comme Alpha et Delta. Le Royaume-Uni, l'un des pays les plus touchés avec près de 149.000 morts, est confronté à une explosion des contaminations (plus de 137.000 cas en Angleterre et au Pays de Galles dimanche) attribuée à Omicron.

Boris Johnson sûr de son fait

Boris Johnson a toutefois exclu pour l'heure d'imposer de nouvelles restrictions en plus du télétravail et du port du masque déjà en place, s'appuyant sur le dépistage et une campagne de rappel vaccinal massive qui a permis, selon lui, d'administrer une dose supplémentaire à 76% des adultes. "La combinaison de choses que nous faisons en ce moment est, je pense, la bonne", a-t-il estimé, confronté aussi à l'opposition d'une partie de sa majorité à un tour de vis sanitaire.

"La majorité des gens qui sont en soins intensifs n'ont malheureusement pas été vaccinés, et la grande majorité, environ 90%, n'ont pas eu de dose de rappel", a-t-il ajouté, appelant une nouvelle fois la population à se faire vacciner.

Des secteurs perturbés

Pour contrer Omicron, le gouvernement a cependant décidé de recommander le port du masque en classe pour les élèves du secondaire dès cette semaine. Le journal Daily Telegraph indiquait aussi samedi qu'il pourrait prolonger en janvier la recommandation de travailler de chez soi, en vigueur depuis mi-décembre.

En plus de la hausse des hospitalisations, le service de santé est confronté à des absences par milliers de personnel soignant à l'isolement car infectés par le coronavirus ou cas contacts. Ces contaminations perturbent de nombreux secteurs tels les transports ou les pompiers, et suscitent des craintes pour le personnel enseignant avec le retour à l'école.

A.A. avec AFP