Omicron: les suppressions de TER continuent à se multiplier dans les régions

Depuis fin décembre, face à la recrudescence des contaminations des agents et des mises à l'isolement pour cause de cas contact, de nombreux trains régionaux (TER) ont dû être annulés dans plusieurs régions. Et la situation ne semble pas s'améliorer en ce début d'année.
Selon Franceinfo, au moins cinq régions sont touchées: en Bretagne, les suppressions de TER ont concerné l'Ille-et-Vilaine, le Morbihan et le Finistère, notamment sur la ligne Lorient-Quimper. Face à cette situation, la SNCF promet qu'elle proposera un nouveau plan de transports ce mercredi. Dans le Centre-Val-de-Loire, c'est l'axe Paris-Orléans-Tours qui est le plus concerné tout comme celui entre Vierzon et Bourges.
Du côté des Hauts-de-France, 10% des TER ont été supprimés et les perturbations devraient durer toute la semaine, prévient la SNCF. Cela représente 110 liaisons quotidiennes qui ne seront pas assurées, avec parfois des suppressions aux heures de pointe, indique France Bleu Nord.
En Normandie, ce n'est pas seulement le covid qui pose problème mais aussi une baisse sensible de la fréquentation notamment à cause du renforcement du télétravail. La SNCF table sur 30% de voyageurs en moins et qu'elle va donc devoir réduire son offre. Par contre, les liaisons vers Paris ne sont pas concernées
Enfin dans le Grand Est, la SNCF indique que son plan de transports sera adapté au jour le jour. Ce lundi, le trafic est perturbé sur au moins 12 liaisons TER au départ de Strasbourg, Mulhouse et Colmar.
"Faible ampleur" pour la SNCF
Interrogée par BFMTV, la direction de la SNCF indique: "Comme tout employeur, nous sommes confrontés en effet à l'échelle du groupe SNCF (SNCF Voyageurs, SNCF Réseau, SNCF Gares & Connexions) aux effets de cette 5ème vague Covid, ni plus ni moins que le reste de la société. Depuis plusieurs semaines, toute l'entreprise se prépare à cette nouvelle vague et a renforcé son dispositif de suivi et d'adaptation aussi bien dans la gestion de ses infrastructures que des trains".
"En lien permanent avec les régions autorités organisatrices (les régions, NDLR), l'évolution de la situation sanitaire (augmentation des cas Covid et des cas contact) peut amener à des adaptations locales de certains de nos plans de transport TER ou Transilien, que ce soit du fait d’une moindre disponibilité des équipes comme d’une moindre fréquentation des voyageurs par exemple du fait du télétravail. Nous ne disposons pas du détail des lignes concernées mais cela reste local et de faible ampleur à ce stade".
La SNCF nous précise par ailleurs que "le plan de transport des TGV reste inchangé à ce stade et pour les prochains jours, mais nous suivons l’évolution de la situation sanitaire qui pourrait amener à des adaptations si nécessaire".
"Comme dans les autres secteurs économiques, de nombreux cheminots sont touchés par cette vague épidémique et doivent se mettre en arrêt maladie. Cela est donc susceptible d'occasionner des perturbations car l'entreprise ne disposent pas d'effectifs pléthoriques formés pour procéder à des remplacements. Cela s'est d'ailleurs déjà produit à la SNCF comme dans d'autres services publics", expliquait fin décembre à BFM Business, Sébastien Mariani, Sécrétaire général de la CFDT Cheminots.
Dans tous les cas, les voyageurs sont invités à vérifier les horaires sur le site TER de leur région ou sur l'application L'Assistant SNCF.