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Violences conjugales : comment AGIPI accompagne les victimes

Violences conjugales : comment AGIPI accompagne les victimes

Violences conjugales : comment AGIPI accompagne les victimes - (DR) AGIPI

Fléau en constante augmentation, les violences conjugales sont en hausse depuis le début de la crise sanitaire. Investies dans cette lutte, l’association d’assurés AGIPI et l’association FEMMES avec.. ont travaillé à l’élaboration de réponses concrètes. Ainsi, l’association d’assurés a décidé d’intégrer une garantie violences conjugales à son contrat de prévoyance CAP. Une première en France.

137 280. C’est le nombre de femmes qui ont déclaré avoir été victimes de violences conjugales en 2020. Une hausse de 9.6 % par rapport à 2019 selon le Ministère de l’Intérieur. Cela s’explique notamment par la crise du Covid-19 et les contraintes qui en ont découlé : confinements, couvre-feu… En effet, depuis mars 2020, le 39 19, qui est le numéro national pour les femmes victimes de violences a enregistré une augmentation de 22 % des appels.

Des chiffres plus qu'alarmants et une constante sociétale qui ne semble pas trouver de solution ! D’ailleurs, jusque-là, aucun acteur de l’assurance ne proposait de réponses claires pour accompagner les victimes.

Une garantie assurantielle “violences conjugales”

Pour faire face à cette inquiétante croissance, Muriel Réus, Présidente de FEMMES avec…, une association qui lutte contre les violences conjugales, a sensibilisé AGIPI à la nécessité d’apporter une solution concrète aux victimes. C’est ainsi que l’association d’assurés a décidé d’intégrer une garantie “violences conjugales” dans son contrat de prévoyance CAP.

Ce contrat est destiné “à se protéger face aux aléas de la vie”. Il assure un revenu complémentaire en cas d’invalidité, d’incapacité de travail ou de décès. Désormais il intègre une garantie “violences conjugales”.

Concrètement, cette nouvelle garantie met en place pour les victimes un dispositif pluridisciplinaire qui inclut un numéro de téléphone dédié, le 01 55 92 24 58 (pour les adhérents au contrat CAP) ouvert 24h/24 et 7 jours/7, un soutien psychologique et un accompagnement individualisé, une protection juridique et une prise en charge spécifique en cas d’incapacité avec une indemnisation financière dès le premier jour d’arrêt de travail (ITT) suite au dépôt d’une main courante.

Violences envers les femmes : un sujet encore sensible

Une belle initiative qui, espérons-le, incitera davantage les victimes à se manifester. En France, selon l’enquête de victimation annuelle de 2019, on estime à 213 000 le nombre de femmes victimes de violences physiques et/ou sexuelles commises par leur conjoint ou ex-conjoint. Pourtant, seulement 18 % d’entre elles décident de porter plainte.

Cet été, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a affirmé que les violences intrafamiliales sont en train de “devenir le premier motif d’intervention des policiers et des gendarmes”. Face à ce constat, le ministre a annoncé le traitement prioritaire des plaintes pour violences conjugales. À l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le 25 novembre dernier, le président de la République l’a déclaré grande cause nationale.

Pour apporter leur soutien aux victimes de violences conjugales, AGIPI et FEMMES avec… ont lancé à l’occasion de cette journée une campagne de sensibilisation dans les médias et co-produit le documentaire “Violences conjugales, pour en finir avec ces maux” disponible sur agipi.com, femmesavec.org et YouTube.

Ce contenu a été réalisé en partenariat avec AGIPI. La rédaction de BFMTV n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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