Macron: "ce n'est pas un privilège d'être ministre, c'est un honneur"

La nouvelle équipe gouvernementale s'est rassemblée ce mercredi pour son premier Conseil des ministres. Pour marquer le coup, Emmanuel Macron a ouvert la séance et rappelé que "des réformes extrêmement ambitieuses" sont à mettre en place.

Emmanuel Macron a présidé le Conseil des ministres ce mercredi, entérinant ainsi le lancement du gouvernement Philippe III. Dans un propos liminaire, étonnamment long pour amorcer un Conseil des ministres, le président de la République a remercié les ministres sortants - Françoise Nyssen, Jacques Mézard et Stéphane Travert - qui ont "œuvré avec beaucoup d'engagement", rappelant que "ce n'est pas un privilège, c’est un honneur d’être ministre". 

Emmanuel Macron est ensuite revenu sur les principaux axes de sa politique générale. Assis entre Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, et François de Rugy, ministre de l’Écologie, le chef de l'exécutif a insisté sur la nécessité de "créer une puissance régalienne".

"Nous ne céderons rien au scepticisme"

Il a ainsi réaffirmé les changements à venir en matière de justice, de sécurité et de défense: "Dans les prochaines semaines, un texte de loi sur la réforme des procédures pénales sera présenté pour permettre aux magistrats et aux forces de l’ordre de mieux travailler."

"Il faut bâtir une puissance européenne", a-t-il par ailleurs souligné, faisant écho à son allocution de la veille, à l'Elysée. "L’Europe doit être au cœur de toutes vos ambitions. Nous ne céderons rien au scepticisme ambiant", a-t-il prévenu à l'approche des élections européennes. 

Ambre Lepoivre